AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Antje Babendererde (66)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Lune indienne

Nous suivons les péripéties d'un adolescent allemand de quinze ans, Oliver, qui doit quitter son pays, sa culture et sa petite amie pour suivre sa mère qui a décidé d'épouser un Indien Lakota et de partager sa vie dans la réserve, aux Etats-Unis. Ce qui n'est évidemment pas du tout du goût d'Oliver...

Une belle histoire initiatique où l'on voit évoluer non seulement le personnage principal mais également les autres. Car le racisme et les préjugés sont présents des deux côtés: si Oliver a des préjugés sur les Indiens, les pensant arriérés, ne vivant que d'aides sociales, ceux-ci ont aussi des idées arrêtées sur les Blancs qu'ils surnomment les Wasicun, ce qui signifie "ceux qui veulent toujours le meilleur et gardent tout pour eux".

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui a beaucoup d'humour (or l'humour, comme le découvrira Oliver, est important pour les Lakota, leur permettant d'affronter toutes les situations) et qui reste réaliste. En effet, il n'y a pas de "happy end" même s'il y a une note d'espoir...
Commenter  J’apprécie          310
Lune indienne

Dans ce roman initiatique, Olliver, 15 ans, découvre que sa mère va épouser un indien Lakota. Il doit quitter l'Allemagne et la suivre dans la réserve. D'abord réticent, il va découvrir le mode de fonctionnement de la Réserve et la vie quotidienne de sa nouvelle famille. Rejeté parce-qu'il est blanc (un "Wasicun"), il saura s'adapter, apprendra à apprécier son beau-père, comprendre sa culture et nouer des liens d'amitié. Très documenté sans être ennuyeux, c'est un roman très intéressant et qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Commenter  J’apprécie          280
Le chant des orques

Six mois après la mort de sa mère, Sofie se sent plus seule que jamais. Son père, un photographe reporter connu, dont elle n’est pas vraiment proche, se réfugie dans le travail. Au lycée, les autres élèves se moquent de ses cheveux roux et de son attitude bizarre. Sofie n’a pas d’amis à qui se confier. Alors quand son père lui propose de l’accompagner à Neah Bay dans le nord des États Unis pour un reportage sur les indiens Makah, elle saute sur l’occasion, pensant ainsi se rapprocher de lui.

C’était sans compter sur la présence à l’hôtel de Yavid, beau comme un dieu et d’un an son aîné, qui va l’initier aux coutumes du peuple Makah, malgré les réticences de son père...

Malgré quelques bémols (crédibilité du personnage de Yavid, notamment) j’ai pris plaisir à cette rencontre avec ce peuple Indien du pacifique nord, chasseurs de baleines de pères en fils.

Une promenade brumeuse parmi les cèdres rouges de la forêt humide et les traditions Makah, gentiment portée par une histoire d’amour émouvante, que je conseillerai volontiers aux ados en quête de nature, de grands espaces et de culture indienne.
Commenter  J’apprécie          220
Retour à Moosonee

Lorsque j'ai vu ce roman à la librairie, je n'en croyais pas mes yeux... Il n'existe que peu de livres traduits de cet auteur au nom difficile à prononcer: Antje Babendererde.



Mais chacun de ses romans a été un coup de coeur, comment pouvait-il en être autrement de cette oeuvre?



Un roman d'aventures où la culture amérindienne est mise en avant. C'est un thème qui m'est cher, sur les peuples autochtones, qui vivent ici au Canada.

Un adolescent décide de partie à la rencontre de son père qui vit au Canada. Pourtant, le moment est-il bien choisi? Il est en train de préparer l'équivalent du baccalauréat...



Mais il ne connaît pas son père, qui l'a abandonné aux dires de sa mère (qui l'a élevée seule). A la suite d'une dispute, il apprend la vérité... c'est sa mère qui est partie sans donner de nouvelles. Et le voilà parti au Canada sur les traces de cet homme dont il est le portrait craché.



Il se retrouve donc dans les confins de la forêt canadienne, perdu dans un monde inconnu dont il ne connaît pas les règles:

Quelles rencontres lui réserve cet univers sauvage?

Et plongé dans une tempête de neige, en réchappera-t-il?



Un roman d'un adolescent parti en quête de ses origines vers le pays de son père: qui appartient au peuple des Cree des marais.

Jacob se retrouve au Canada, plongé dans une tempête de neige. A de nombreuses reprises, le lecteur se demande si Jonas arrivera à s'en sortir: ce dernier peut être une proie facile pour les bêtes sauvages, et aussi vis-à-vis de la solitude, de la faim qui le guette et aussi du grand froid du Canada...

Au cours de cette quête intérieure, le lecteur rencontre avec Jacob des êtres hors du commun. C'est une quête qui est non dénuée d'humour- :

car les rencontres réservent des surprises:

les profondes valeurs en communs avec des êtres chers conduisent parfois à des choix de vie différents (et même aux antipodes les uns des autres). Ici, l'amour de la nature peut faire réagir différemment deux personnes qui aiment profondément les animaux.



Il s'agit d'une lecture merveilleuse, une aventure qui vous entraîne dans la forêt canadienne... et d'un beau roman d'amour.

Un roman qui fait partager des émois que je n'aurais pas imaginé avant d'ouvrir ce livre.



Ce livre peut constituer également un beau cadeau, mais il s'agit d'un roman tout-de-même réservé aux jeunes adultes - contrairement à ce que j'aurais pu penser à la première impression-.





Un roman d'aventure qui vous emporte aux confins de la forêt canadienne... un roman initiatique qu'on n'oublie pas. Un roman d'amour qui se double d'une autre dimension poétique.





C'est aussi un roman qui fait partager la poésie de la forêt, à travers la beauté des paysages traversés; la forêt canadienne prend vie à travers la tempête de neige ou la fonte des glaces.

La poésie de ce récit donne corps à l'ours, au loup et au caribou - des figures essentielles dans cette oeuvre



J'avais hâte de lire ce nouveau roman et en même temps, je l'avais mis de côté, dans ma malle aux trésors.

Après un début un peu lent, je n'ai pas été déçue: je l'ai presque terminé en une nuit.



je ne peux que le recommander ce beau roman d'aventures qui parle aussi d'amour et des amérindiens du canada: du peuple Cree des marais.

Il est aussi question des souffrances qu'ont rencontré les enfants des premières nations il n'y a pas si longtemps... Des souffrances dont il reste encore aujourd'hui des cicatrices.



Un très beau roman qui m'a permis de me consoler (un peu) que l'un des romans de l'auteur ne soit plus édité (Le chant des orques).



J'ai envie de dire: Courez vite le lire... tant qu'il est édité...



Challenge Guerre des Clans (Romans Ados)

challenge défi lecteur











Commenter  J’apprécie          184
Retour à Moosonee

***

Coup de cœur pour ce roman sensible sur divers points, à l’écriture fine et précise, permettant de nous ouvrir à une culture ancestrale en perdition, aux bienfaits du contact avec la nature, aux liens unissant les humains parfois en dehors des liens familiaux bafoués.



Antje Babendererde est très informée de la culture des Premières Nations du Canada et elle a le talent pour nous la faire découvrir et partager au travers d’une histoire douce-amère de retour sur le passé.

Un jeune allemand apprend par hasard que son père n’est pas un inconnu mais qu’il vit au Canada et fait partie de la tribu Cree. Il s’envole aussitôt pour le rejoindre et le rencontrer. Il va éclaircir bien des secrets du passé familial et lever le voile de la vérité sur des points douloureux de l’Histoire (les pensionnats autochtones). A ses côtés on ressent l’importance du lien entre l’Homme et la Nature, une cohabitation nécessaire et qu’il faut préserver pour l’équilibre de tous. Sont dénoncées les maltraitances animales liées à l’élevage intensif et inhumain. Les valeurs familiales sont remises en question lorsqu’on apprend certains agissements de parents envers leurs enfants. Une part plus douce aborde le côté mystique et les rêves qui pourraient jouer un rôle important dans notre vie.



Il s’agit donc d’un roman qui dénonce, un roman puissant et révoltant. Mais tout le talent de l’auteur est de le faire via une écriture équilibrée entre douceur, poésie et horreurs décrites à doses homéopathiques, nous laissant « digérer » les informations progressivement.

C’est un roman que j’ai envie de « mettre entre toutes les mains » car il ouvre une réflexion utile sur notre condition humaine, sur des erreurs de l’Histoire à ne plus commettre, sur des erreurs actuelles à stopper au bénéfice de notre équilibre terrestre et écologique. Et en prime ce roman nous offre une belle histoire dans un paysage enneigé somptueux.

Un roman à lire !

Commenter  J’apprécie          133
Lune indienne

Oliver est un jeune adolescent qui doit partir vivre dans l'Ouest américain, avec sa mère tombée amoureuse d'un inconnu... Il s'agit de vivre dans une réserve, d'adopter une existence avec des habitudes bien différentes des siennes,

Dire qu'il a des réserves, c'est peu dire!

L'adolescent doit quitter sa terre natale (en Allemagne) et surtout quitter celle qu'il aime... pour suivre sa mère dans une aventure qu'il n'a pas décidé de vivre. En dépit des privations, affectives ou matérielles, il apprend à mieux connaître ce peuple des Lakotas, peuple qui garde sa dignité et sa joie de vivre malgré les difficultés rencontrées.



Une rencontre qui le fera grandir... et va lui permettre de gagner en sagesse et en maturité.

Une rencontre inoubliable pour moi aussi qui aie découvert un auteur dont j'ai désormais lu tous les livres traduits en français.
Commenter  J’apprécie          130
Le chant des orques

Roman pour adolescents? Peut-être mais alors celle qui sommeille en moi s'est réveillée à la lecture de cette très belle histoire d'amours. Amour d'une fille pour sa mère trop tôt disparue, amour d'un père pour sa fille, qu'il a du mal à exprimer, amour de Sofie pour les orques qu'elle va voir de près grâce à l'amour de Javid, ce jeune indien qu'elle a rencontré dans une petite ville indienne aux Etats Unis. Antje Babendererde ne porte aucun jugement, se contente d'écrire des dialogues forts, dans lesquels chacun donne son avis. Au lecteur de se placer!
Commenter  J’apprécie          120
Le chant des orques

Pour mes vacances j’avais emporté plusieurs romans, de la science-fiction et du fantastique, à part, ce roman pour adolescents, attrapé au dernier moment sur un présentoir de la médiathèque. Une très bonne idée !



Je ne m’intéresse pas particulièrement aux indiens d’Amérique, les romans d’amour ce n’est pas trop mon dada, et je dois bien avouer ne pas être une ado non plus. Et pourtant ce roman m’a touché. Le portrait de Sofie, jeune fille en construction, est l’un des portraits d’adolescent les plus justes que j’ai pu lire.



Sofie est une adolescente solitaire, pas seulement par volonté mais aussi parce que ses camarades la mettent de côté. Après le décès de sa mère, elle se renferme encore plus sur elle-même glissant doucement dans la torpeur, sans que son père, qui se débat lui aussi avec son deuil, semble s’en rendre compte. Lorsqu’il est décidé qu’ils partent ensemble, pour un reportage photo sur les indiens, rien ne semble pouvoir les rapprocher.



Ce roman est l’histoire de la renaissance de Sofie, l’histoire du long chemin qui lui sera nécessaire pour reprendre confiance en elle et en la vie. J’ai aimé faire sa connaissance, la voir évoluer. Le lecteur en apprend, finalement, assez peu sur la culture indienne, mais suffisamment pour rendre le récit crédible réaliste. Ici pas de clichés mais beaucoup de délicatesse et de pudeur. Les sentiments de l’héroïne sont très bien décrits, que ce soit les premiers émois amoureux, les craintes de ne pas être acceptée ou les difficiles relations avec son père…



Je me suis laissée emporter par cette lecture, j’ai retrouvé l’adolescente en moi, celle qui aurait été charmée par Javid, celle qui aurait été émerveillée par les baleines. Voilà vraiment une lecture que je recommande !
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          120
Le chant des orques

"Le chant des orques": C'est un roman que j'adore.



Quel dommage que l'auteur (Babendererde) n'ait pas été davantage traduite en français... La lire c'est comme prendre des gorgées d'air pur et de soleil quand le printemps est de retour...



Elle aborde souvent le thème de la culture amérindienne dans ses romans jeunesse.

Là elle nous fait rencontrer Sofie, une jeune fille solitaire et renfermée sur elle-même, et son père grand photographe.

Cette jeune fille solitaire, sans ami, et qui fait le deuil de sa mère, dont elle était proche. Sa vie est terne, avant que son père ne lui propose d'effectuer un voyage au pays d'une tribu amérindienne située en bord de mer (la tribu des Makah).



Là, elle rencontre un jeune homme, Javid.

C'est un coup de foudre réciproque...

Lui aussi, il a déjà connu l'expérience de la perte d'un proche. Mais il a davantage de maturité et il la guide tout en l'aimant... Il la rassure et l'aide à prendre petit à petit confiance en elle.



Avec lui, elle part à la découverte d'autres contrées: lors de promenades en forêt ou sur l'océan, au milieu des orques.

Ensemble, ils vont préparer la grande fête des Makah. Javid va faire part à sa belle de son secret et ce qu'il prépare pour cette fête...



Auprès de celui qu'elle aime désormais, Sofie grandit peu à peu mais sûrement au cours de ce voyage.

Ensemble, ils vont aussi affronter une tempête en mer et dans la nature au retour d'un de leurs périples dans l'océan Pacifique...



Mais le naufrage d'un bateau menace d'une marée noire les orques, les baleines dont Sofie s'est rapprochée lors de leurs promenades en mer.

Que deviendront les orques dont elle a découvert le chant?



Et qu'adviendra-t-il de leur amour, (celui de Sofie et de Javid), quand ils devront se séparer

- Sofie retournant dans son pays,

et Javid restant dans le sien -

dans le peuple des Makah, au pays amérindien, ... -?





Un roman qui m'a beaucoup touchée et dont j'ai eu du mal à me séparer... Les héros sont attachants l'un et l'autre;

même les autres personnages tiennent une place qui importe dans ce roman: la mère de Javid, sereine, équilibrée et rassurante, le père de Sofie, ce grand photographe qui part en reportages lointains, ce père maladroit qui tient à sa fille mais qui a des difficultés à exprimer l'amour d'un père pour une adolescente qui grandit.



Mais surtout ce livre qui fait découvrir le magnifique pays des amérindiens Makah du bord de mer. Tout en nous faisant partager l'histoire d'amour entre Sofie et Javid, un récit qui sonne vrai, il nous fait voyager dans des paysages tous plus beaux les uns que les autres... que ce soit dans la forêt sauvage, ou en mer au milieu des baleines.

La beauté d'une contrée à l'image de la beauté de ce roman.
Commenter  J’apprécie          110
Lune indienne

Oliver se voit contraint par sa mère de quitter son Allemagne natale et sa petite amie Nina pour aller s'installer au coeur du Dakota du Sud, chez les indiens lakota. Ici commence une nouvelle vie pour cet adolescent qui apprendra à mieux connaître les indiens et à réviser ses préjugés sur ce peuple.

Un beau roman sur la tolérance et la différence entre les peuples.
Commenter  J’apprécie          110
Lune indienne

Lune indienne, c'est l'histoire d'Ollie, un adolescent allemand que sa mère pousse à s'expatrier avec elle aux Etats-Unis après qu'elle ait décidé d'épouser un indien Lakota. C'est le récit de son adaptation dans une réserve indienne auprès d'un nouveau beau-père qu'il n'a pas réclamé, dans une nouvelle famille dont les différences culturelles l'effraient au départ.



Sa nouvelle vie est aux antipodes tout ce qu'il a toujours connu.

Les obstacles paraissent insurmontables : le climat, la faune, la flore, les mentalités, la pauvreté omniprésente... Mais Ollie apprend peu à peu à s'intégrer et à apprécier son nouvel environnement, à s'acclimater aux conditions de vie très rudes et à faire partie intégrante de la vie de la réserve. Il découvre le racisme et l'hostilité d'un peuple farouche qui méprise les blancs, l'alcoolisme qui ronge les foyers, les logements insalubres et il partage très vite le sentiment d'injustice que beaucoup ressentent.



Mais il expérimente aussi l'entraide, la générosité de ses nouveaux cousins, le rire qui ne quitte jamais ce peuple fier de ses origines malgré les épreuves. Un peuple profondément attaché à sa terre qui enseigne peu à peu à l'adolescent réticent ses coutumes et ses habitudes de vie surprenantes. Et qui le pousse à créer des liens profonds avec la nature...



Un très beau récit de vie où tristesse et désespoir sont souvent très présents. Les quelques passages lumineux n'empêchent pas le lecteur de se sentir parfois oppressé par la frustration et le ressentiment d'Ollie. Mais c'est au final une belle histoire sur l'apprentissage de la tolérance et les vertus de la différence. À recommander à tous !
Commenter  J’apprécie          100
Talitha Running Horse

La jeune Talitha vit dans une caravane, au sein d'une réserve avec son père.

La précarité de son existence dans la réserve explique que sa mère soit partie dans son enfance.



Malgré des conditions de vie difficiles, avec son père, Talitha vit heureuse, grâce à son amour pour le dessin et surtout grâce à sa passion pour les chevaux. En effet, elle vient de découvrir un jeune appaloosa parmi les chevaux d'un autre indien de la réserve.

A travers son portrait, apparaît en filigrane la vie des indiens Lakotas d'aujourd'hui et en particulier le lien fort qui les unit à leurs chevaux.
Commenter  J’apprécie          90
Le chant des orques

#Spoilers#

Sophie, 15 ans, a perdu sa mère il y a 6 mois et ne s'en ai pas encore remise, ce qui est bien normal mais elle montre qu'elle est passée à autre chose, même si elle en souffre encore intérieurement. C'est une fille très effacée, discrète que les autres tiennent à l'écart, elle n'a aucun vrai ami. Elle vit donc seule avec son père. Après la mort de sa mère, son père et elle se sont éloignés l'un de l'autre petit à petit, deux êtres affaiblis, solitaires, leur alchimie étant perdue. Son travail de photographe professionnel va les emmener tous les deux aux États-Unis dans l’État de Washington, dans une réserve indienne l'occasion pour eux de se retrouver. Et la vie de Sophie va changer de tout au tout. Car c'est bien connu, les coups de foudre viennent lorsqu'on ne s'y attend pas. Sophie va tomber sous le charme du fils de la gérante de l'hôtel, Javid, dans lequel elle séjourne avec son paternel. Ce sera l'occasion de se balader en bateau pour aller voir les orques sauvages, d'apprendre à les connaître (même à leur donner des petits noms). Javid s'intéresse beaucoup à elle et Sophie est surprise par tant d'attentions de sa part, par sa bonté. L'art va également les rapprocher (elle aime peindre, lui sculpter); ainsi que le fait qu'ils aient tous les deux perdus quelqu'un qui leur était cher (blessure qui a du mal à se refermer). D'un autre côté, le père de Sophie la voit changer, s'épanouir, devenir une femme, qui n'est pas trop d'accord vis-à-vis de la relation des deux jeunes (typique d'un papa inquiet! ^^ Trop mignon!). Javid a fait une promesse à son défunt père: continuer à chasser les baleines, ce qui provoque un conflit intérieur car il ne le veut pas à cause de sa fascination pour elles et nos héros vont devoir affronter une marée noire qui menacera la faune et la flore marine.

La fin se termine par une lettre de Javid pour Sophie. J'ai deviné alors qu'ils ont continué à communiquer par correspondance, promesse de futures retrouvailles... et d'un amour qui continuera d'exister malgré la distance.



J'ai apprécié les petits clins d’œil à la saga Twilight (bien que ce ne soit pas volontaire mais se déroulant dans les mêmes endroits): La Push, Olympic, Seattle, la Chevrolet rouge, une tribu indienne ici les Makah, la pluie... enfin, bref, j'ai vraiment aimé l'ambiance indienne, les paysages... Il y a même des faits réels comme l'Orque Granny qui aurait plus de 100 ans selon les scientifiques, revue récemment d'ailleurs (je l'avais lu dans un article en ligne)!, des anecdotes sur les orques (ce qui est bienvenu même si ce n'était rien que je ne savais déjà sur ces magnifiques animaux marins); un foisonnement d'informations sur la culture indienne (leur respect vis-à-vis des baleines et de la Nature en général; leurs liens avec les esprits/totems; leurs traditions ancestrales, ancrées en eux; l'amertume des Indiens envers les Visages Pâles; leur perpétuelle "vie dans le passé"), sur la chasse à la baleine (même si le point de vue des indiens se tient, je suis en total désaccord avec cette pratique mais je ne vais pas débattre là-dessus), sur les légendes Makah (j'ai même beaucoup aimé celle du loup des mers: le loup qui a un corps terrestre et un corps marin).

La petite histoire d'amour pendant les vacances est mignonne. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman: la protection de l'environnement, le choc des cultures, le premier amour, la relation père/fille, le deuil...

C'est une lecture fraîche, sans prise de tête, c'est vraiment un livre fort sympathique pour lire l'été.
Commenter  J’apprécie          90
Le chant des orques

A la mort de sa mère, Sofie, jeune adolescente de 15 ans est dévastée. Et le semblant de relation qu'elle entretien avec son père ne l'aide pas à aller mieux. Sofie se sent seule.

Lorsque son père, photographe, doit partir un mois aux Etats-Unis pour une commande, il l'emmène avec lui dans l'espoir que ce voyage les rapprochera.

Mais tout ne se passe pas comme prévu, et dès son arrivée, Sofie rencontre un jeune Indien Makah Javid. Très vite, une attirance profonde naît entre les deux adolescents. Avec Javid, Sofie va lentement réapprendre à se faire confiance. Elle va s'ouvrir à ce jeune homme mystérieux et attirant, qui l'emmene voir les orques en mer sur son petit zodiac et avec qui elle peint le canoë pour la Fête traditionnelle annuelle.



L'auteur nous offre un livre empli de tendresse, de douceur et d'émotions. Grâce à son écriture très simple et fluide, elle parvient à nous faire ressentir les émotions des personnages, leurs joies comme leurs peines. Ce texte d'une simplicité et d'une douceur nous livre un récit unique et bouleversant.

Les sentiments sont décrits avec une telle innocence qu'il est impossible de ne pas se sentir touchée par le livre. On perçoit les émotions et la peine de Sofie comme si nous les vivions et c'est ce qui rend se livre si poignant. J'en ai encore des frisson en ce moment-même !



J'ai également beaucoup apprécié le fait que, en plus d'être riche en émotions, ce livre est un mélange subtile de légendes et de culture indienne et de romance innocente entre deux adolescents venus de mondes différents, aux croyances éloignées et qui, malgré tout, arrivent à dépacer ses préjugés et à trouver l'amour en un être que tout oppose.

Classé roman jeunesse, l'histoire d'amour est amenée avec légèreté et délicatesse. On suit les interrogations et les craintes d'une jeune fille de 15 ans qui tombe amoureuse pour la première fois. Ses doutes et ses espoirs sont ceux que toute jeune fille connait au même âge.

Outre l'amour naissant que Sofie éprouve pour Javid, elle doit aussi faire face à l'éloignement de son père qui se plonge dans son travail. La communication entre le père et la fille s'avère difficile et tous deux doivent apprendre à se faire confiance et à accepter les choix de l'autre.



Cependant, l'histoire d'amour entre Sofie et Javid n'est pas le fil conducteur de l'histoire, même si elle reste très présente. Tout au long du livre, on suit les aventures des deux adolescents, leurs rencontres avec un groupe d'orques.

Et bien que l'on ressente parfaitement les messages de paix et d'écologi que l'auteur nous fait passer à travers son livre, cela n'a rien d'une leçon de morale.



Vous l'aurez compris, j'ai été conquise ! Et je ne peux que vous encourager à découvrir cette magnifique histoire qui m'a, plus d'une fois ammené les larmes aux yeux.


Lien : http://fantasyae.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          90
Lune indienne

J’ai lu ce roman l’été dernier et j’avais envie de me replonger dans cet univers aride des terres rouges. Qu’il est bon de lire et relire ce genre de pépite ; j‘ai eu un véritable coup de cœur pour Lune Indienne !



C’est le titre qui m’a plu en premier, car il m’a fait voyager rien qu’en le prononçant. Je me voyais déjà parcourant les plaines sur mon cheval pur sang, les plumes de mes cheveux flottants dans l’air !



Pourtant, ce n’est pas la joie qui frappa en premier Oliver 15 ans, lorsque sa mère lui annonce qu’elle se remarie avec un Indien Iakota. Elle décide d’aller vivre avec sa nouvelle belle-famille, dans leur réserve Indienne du Dakota, au fin fond de l’ouest américain. C’est un choc pour ce jeune garçon : il quitte sa vie bien rangée dans une ville d’Allemagne, son meilleur ami et sa petite amie. Son univers s’écroule pour le seul bonheur de sa mère. Obligé de suivre, il passe par toutes sortes de sentiments, refus, négociations, confrontations et se retrouve vite au milieu de cette poussiéreuse terre. Il s’apitoie d’abord sur son sort, se demandant comment il va vivre ici, lui qui vient du monde – qu’il pense ‘civilisé’..



C’est rempli de clichés qu’Oliver fait ses premiers pas dans la réserve remplie d’Histoire. Les débuts sont durs, l’environnement ne ressemble à rien de ce qu’il a connu en ville. Mais très vite il s’aperçoit que les clichés sont vraiment de trop : il s’imaginait vivre dans une hutte ou un tipi, mais c’est finalement une grande maison avec un toit qui l’accueil. Certaines pièces sont encore en travaux mais il se rend compte que son beau père Rodney, est très attentionné et fait ce qu’il faut pour qu’il se sente chez lui ici. Rodney lui prouve quotidiennement que pour les Iakota, la famille est sacrée, les liens du mariage unissent tout le monde. Il a désormais une nouvelle famille, très grande et très unie, dans les bons et les mauvais moments.



Les personnages sont tous très attachants et humains : mon coup de coeur va à Joe et Rodney, deux hommes extrêmement sincères, entiers et courageux. La plume est idéale, dans l’air du temps et je la trouve très fidèle aux réactions de nos ados dans cette situation. Un déménagement n’est déjà pas facile, alors une expatriation vers des coutumes à l’opposé de ce que l’on vit habituellement. Mais encore une fois, l’acclimatation se fait facilement et la vie chez lez Iakota est presque qu’une évidence..



Ce très beau roman jeunesse est riche de thèmes profonds. La culture Indienne regorge de belles valeurs : l’auteur a su retranscrire avec beaucoup de justesse, les sentiments des adolescents lors de ces changements de vie. L’histoire aborde des sujets tels que l’adaptation, l’ouverture d’esprit, la loyauté, l’esprit de famille, le courage mais aussi le « racisme » dont sont victimes les Peaux rouges face aux Blancs. Ce peuple est fort et porte en lui un regard sur la vie que l’on devrait tous avoir, ce pouvoir de se recentrer sur ces choses qui nous sont parfois inconnues et non perceptibles faute de conscience :



Je ne peux que vous conseiller de lire cette jolie pépite ! Quant à moi, j’ai acheté dans la foulée, « Le chant des orques » du même auteur, il me tarde de m’y plonger également..
Lien : https://felicielitaussi.word..
Commenter  J’apprécie          84
Lune indienne

Lune Indienne, c’est avant tout une belle histoire de tolérance et de respect, une histoire puissante qui aborde avec beaucoup de finesse des thèmes aussi variés que le racisme, le dépaysement, les préjugés et la jalousie. D’un côté, nous avons Olivier, aveuglé par sa colère et sa tristesse d’avoir été séparé de son pays et de ses amis, qui se barricade derrière une ribambelle de clichés et de préjugés pour justifier son rejet viscéral de ce nouveau monde qu’on lui impose. Malgré les efforts et la patience de Rodney, qui fait tout pour le mettre à l’aise, malgré la bienveillance et la sagesse de Grand-père Joe, qui tente d’ouvrir son cœur à la beauté de ce pays, Olivier s’obstine à s’apitoyer sur son sort en s’attardant sur les côtés négatifs de ce qu’il vit comme un exil. De l’autre, nous avons les jeunes indiens, et particulièrement Ryan, aveuglés par la haine héréditaire des indiens envers les blancs qui leur ont pris leurs terres, dénigrent leurs croyances et les prennent de haut, qui vont rejeter toute cette animosité sur Olivier. D’un côté comme de l’autre, la méfiance et les aprioris empoissonnent les esprits et aveuglent les cœurs.



Cependant, les choses vont progressivement évoluer, puis changer radicalement. Aidé par Tammy, sa cousine à la joie débordante, Olivier va petit à petit sortir de son cocon d’auto-apitoiement pour ouvrir les yeux sur ce qui l’entoure : les choses ne sont pas si terribles qu’il ne le pensait. A l’exception de Ryan, toute sa nouvelle famille l’accueille les bras et le cœur grands ouverts, bien décidés à l’initier progressivement à la beauté de cette terre et à leur mode de vie, tout en respectant sa nostalgie et ses réticences face à leurs croyances. Il va progressivement prendre conscience de l’injustice à laquelle doit faire face ce peuple qui se bat pour protéger son identité profonde en dépit des attaques répétées du gouvernement sur leur territoire et leurs droits. Et, sans même s’en rendre vraiment compte, il va finalement se libérer de ses idées préconçues pour se laisser envahir par la joie et la sérénité qui font la force de cette tribu si fière et si solidaire. Dans le même temps, Ryan va lui aussi être amené à se débarrasser de ses préjugés, en prenant conscience qu’Olivier n’est pas le blanc prétentieux et hautain qu’il imaginait, mais un adolescent comme lui en dépit de leurs différences culturelles.



C’est bien ce qui est merveilleux avec ce roman : il n’y a pas que le personnage principal qui évolue au fil des rencontres et des événements, les personnages secondaires changent également d’opinion à son contact. L’auteur a voulu mettre en avant cette indispensable réciprocité que nécessite le respect : pour que ce dernier puisse germer, grandir et porter du fruit, il faut que les deux camps soient disposés à le donner et le recevoir. Plus généralement, ce livre met en évidence l’importance de la solidarité mutuelle, d’être à la fois l’épaule sur laquelle l’autre peut s’appuyer et celui qui s’appuie sur l’épaule de l’autre : c’est dans les épreuves partagées et dans le soutien qu’on peut apporter à l’autre qu’on peut soi-même trouver la force de se relever. Seul, Olivier n’aurait sans doute pas réussi à dépasser le stade « c’est nul ici, j’veux rentrer chez moi », et seul, Ryan ne serait surement pas parvenu à aller plus loin que l’étape « c’est un sale blanc qui veut s’approprier l’amour de mon père ». A partir du moment où Olivier a sauvé la vie de Ryan et où Ryan a empêché Olivier de se faire tabasser, tout s’est soudainement améliorer entre eux, même si les incompréhensions restent fortes.



Outre cette thématique magnifiquement bien développée, Lune indienne possède une ribambelle de points très positifs qui font de ce récit destiné à la jeunesse un véritable coup de cœur. Tout d’abord, ses personnages. Ceux qui me connaissent le savent : j’accorde une grande importance à la profondeur et à la complexité des protagonistes. J’aime quand ces derniers sont suffisamment travaillés pour être réalistes, quand ils ne sombrent pas dans les clichés et les caricatures. Et avec ce roman, je suis comblée ! Que ça soit Olivier ou Ryan, Tammy ou Grand-Père Joe, Rodney ou Susan, ils ont tous une personnalité riche et unique, leurs réactions sont cohérentes et les relations qu’ils entretiennent sont très intéressantes à suivre. Je suis tombée sous le charme de tous ces personnages, qui ont tous quelque chose à apporter au lecteur. Je pense tout particulière à Boo, dont l’histoire, inspirée d’un fait réel, m’a vraiment bouleversée. A travers ce personnage si innocent et si attachant, l’auteur cherche à sensibiliser ses jeunes lecteurs à une terrible réalité qui n’est que trop peu mise en avant dans la littérature jeunesse.



On le sait, il ne suffit pas d’avoir une morale pertinente et des personnages attachants pour entrainer un coup de cœur. Et heureusement pour elle, l’auteur ne s’est pas arrêté là. Car ce récit a un petit quelque chose en plus, ce genre de petit quelque chose qui fait toute la différence et qui élève ce roman dans la catégorie des inoubliables : l’émotion qu’il véhicule page après page. Ainsi, l’intrigue en elle-même est porteuse d’une multitude d’émotions, du désarroi de l’arrivée à la plénitude du final en passant par l’enthousiasme, l’angoisse, le ravissement, la douleur et l’espoir. Il me semble tout simplement impossible de ne pas entrer en empathie avec Olivier, ébranlé par tous les bouleversements qui rythment sa nouvelle vie et qui vont le faire grandir si soudainement. Et ces émotions, elles sont aussi diffusées par la narration, en apparence si simple et si fluide mais finalement si particulière. Je ne saurai vous dire ce qui la rend si unique, mais cette plume est vraiment exceptionnelle et retranscris avec beaucoup de finesse les émotions, les sensations et les sentiments qui rythment les pensées et le cœur d’Olivier. Et c’est beau, tout simplement. Alors vous imaginez bien qu’entre l’histoire émouvante et l’écriture troublante, je n’ai pas pu empêcher quelques larmes de couler de temps à autres !



Lune indienne, c’est donc un beau récit initiatique qui, en plus de nous apporter un témoignage troublant de réalisme sur les croyances, les coutumes et les épreuves qui jalonnent la vie des Lakotas, nous offre également une très belle leçon d’humanité. Porté par des personnages d’une profondeur inouïe et par une narration particulièrement saisissante, ce roman est tout simplement inoubliable. Je le conseille aux jeunes lecteurs comme aux moins jeunes, à ceux qui sont passionnés par la culture amérindienne comme à ceux qui apprécient les histoires au message puissant, ainsi qu’à ceux qui désirent tout simplement passer un bon moment de lecture. Lune indienne a beau être un roman assez court, il n’en est pas moins unique et exceptionnel ! A dévorer sans hésitation et sans modération.
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
Commenter  J’apprécie          80
Le chant des orques

Amateurs de dépaysement, approchez-vous ! Ce roman m'a transportée dans un univers passionnant, qui réussit la prouesse de mêler des thèmes très différents, comme la protection de l'environnement, le respect des différences, la difficile découverte et affirmation de soi, les plaisirs et les douleurs du premier amour,... Dit comme ça, on peut penser à quelque chose de gnan gnan à la sauce guimauve, mais pas du tout ! Le ton n'est jamais moralisateur, au contraire, et c'est ça qui est fortiche : l'auteur est absente dans les paroles de ses personnages, et à travers leurs dialogues, elle ouvre des pistes de réflexion, sans jamais imposer son point de vue. Un roman pour réfléchir, donc, mais aussi pour rêver et ressentir de belles émotions. L'histoire d'amour entre Sofie et Javid est réussie, forte et émouvante... Bref, un vrai coup de coeur pour ce roman !

A noter : l'histoire se passe tout près de La Push, réserve indienne évoquée dans Twilight-Fascination... Une façon de découvrir cette civilisation autrement qu'à travers les yeux des vampires ?
Commenter  J’apprécie          81
Lune indienne

Tout commence quand Oliver, un adolescent allemand de quinze ans, va être contraint de quitter son pays et ses amis parce que sa mère a décidé de se marier à un indien lakota. Le changement va être radical, arraché à ses racines, rejeté et méprisé par son beau-frère..., il va se persuader qu'il est le plus malheureux du monde et décide qu'il boudera toute sa vie tant que sa mère ne le ramènera pas en Allemagne.



Mais jour après jour, il va s'intéresser de plus en plus à la culture indienne et à ses maux, mais sans comprendre la plupart des choses. Pourquoi les Indiens croient-ils si fort en leurs histoires?, Pourquoi les Blancs les rejettent?, Pourquoi ne décrochent-ils pas de vrai travail?...



Peu à peu, il va comprendre que la vie n'est pas toujours juste, surtout quand les Blancs s'attaquent injustement à eux.



Ce roman, qui montre que le racisme marche dans les deux sens, est un véritable chef--d'œuvre.

Je le conseille vraiment. Vivement la suite!
Commenter  J’apprécie          70
Le chant des orques

"Mais ce n'est pas une honte d'avoir peur, Cooper. Il faut juste la regarder en face. Il faut regarder le monstre en face." Une petite phrase qui dit tout.

Ce livre, je l'avais depuis longtemps dans ma bibliothèque mais je ne trouvais pas ni la force ni le courage de le commencer. Car je savais que cette lecture allait me bouleverser et ça n'a pas râté.



A tout juste quinze ans, Sofie vient de perdre sa mère. Pour se rapprocher d'elle, son père lui propose de venir avec lui aux Etats Unis alors qu'il doit faire un reportage dans une réserve indienne. Après quelques hésitations, l'adolescente accepte. Partir pour quitter Berlin, où elle ne sent pas à sa place ; partir et essayer de se rapprocher de ce père qui l'a trop souvent délaissé pour son travail.

Elle débarque donc près de Neah Bay où elle va rencontrer Javid, un garçon de son âge qui petit à petit va lui redonner le goût de vivre.



Voilà, je ne vous en dis pas plus ! Mais ne vous attendez pas à une banale histoire d'amour mielleuse. Antje Babendererde nous a écrit un livre bien plus intelligent. Pleins de thèmes y sont abordés en toute subtilité. Le deuil, la tolérance, l'environnement, l'adolescence, la confiance en soi et l'amour.

C'est une vrai perle à lire. Sofie est une héroïne touchante et attachante. On évolue avec elle, on pleure, on rit. Quand à Javid, il est une bouffée d'oxygène à ce livre qui aurait pu être déprimant. Leur relation n'a rien de niaise. Sofie et Javid discutent beaucoup, ils partagent leurs points de vue, leurs cultures.

Si les personnages m'ont touchés, le décor m'a, quand à lui, transporté. Je suis littéralement tombée amoureuse de Neah Bay. L'océan, les plages, le village indien. D'ailleurs, le lieu m'a plusieurs fois fait sourire. En effet, Neah Bay est une réserve indienne située dans la péninsule d'Olympic, non loin de La Push et de Forks. Enfin, la comparaison s'arrête là, on a le droit dans Le chant des Orques à un paysage lumineux et chaleureux.



Pour finir, je comparerais "Le chant des orques" à un bonbon, tout tendre et tout doux. A consommer sans modération !
Lien : http://alittlematterwhatever..
Commenter  J’apprécie          70
Talitha Running Horse

Si vous ne connaissez pas les romans d’Antje Babendererde, vous manquez de beaux romans sur les cultures amérindiennes. L’auteure est en effet passionnée par les peuples natifs d’Amérique du Nord, principalement des États-Unis, et tous ses romans s’attachent à faire découvrir ces différentes tribus. Ici, nous suivons donc Talitha, une métisse qui n’a pas la vie facile, notamment à cause des problèmes de racisme qu’elle rencontre (sa mère est blanche, son père lakota) mais aussi de sa situation : son père est au chômage et ne vit que de petits boulots et « services ». Sa famille la plus proche, sa tante et son cousin Marlin, se sont détournés des traditions indiennes et se moquent ouvertement de Talitha et de son père, leur rendant la vie dure. Heureusement, Talitha peut compter sur sa meilleure amie et sur sa nouvelles amitié avec les chevaux et la famille Thunderhawk. Bien sûr, tout ne se passera pas comme sur des roulettes et, entre les moments de la vie de tous les jours de Talitha, rythmée par le collège et les fêtes traditionnelles lakotas, et les tensions familiales ou locales, le roman nous emporte dans différentes directions.



Talitha running horse est un beau portrait de jeune fille optimiste, rêveuse et courageuse. J’ai beaucoup aimé cette découverte de la culture lakota, entre les traditions et les histoires qui restent importantes pour chacun et leur conciliation avec la vie actuelle. Roman social assurément, Antje Babendererde n’est cependant pas dans la dénonciation des conditions de vie dans les réserves indiennes – le lecteur se fait cette constatation tout seul – mais plutôt de nous emmener à la rencontre de peuples qui nous sont peu ou pas connus. Tout cela avec les ingrédients d’une bonne histoire : de l’amour, des péripéties, de la tension dramatique, de l’espoir, des déceptions, etc. Un roman bien écrit qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Antje Babendererde (234)Voir plus

Quiz Voir plus

Naruto Shippuden

Comment s’appelle le meilleur ami de naruto ?

Madara
Naruto
Sasuke
Kakashi

11 questions
1258 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}