Arata Miyatsuki

L’inspecteur Tada est maintenant membre de la deuxième division, créé spécialement pour faire tomber le criminel mystérieux Usobuki. Une des connaissances de Tada, la sœur de l’inspectrice dont il était amoureux et qui s’est suicidée (voir premier épisode) sans doute influencée par Usobuki, s’est à son tour donné la mort. Momo, la collègue fidèle de Tada, soutient toujours ce dernier sans faille. La deuxième division est dirigée par l’ambitieux commissaire Suwabe. Il emploie des méthodes à la limite de la légalité pensant que la justice est l’apanage du plus fort. Mais Tada, qui a lu les dernières volontés d’une des présumées victimes d’Usobuki, a décidé qu’il était hors de question de tuer Usobuki mais qu’un jour, il le coince avec de véritables preuves. Son chef, Suwabe, ne l’entend pas de cette oreille et veut éliminer l’assassin. Pendant ce temps, Usobuki continue impunément ses petites affaires. Mais il risque de se faire piéger ainsi que Tada, par Suwabe…



Je suis cette série depuis le début. La façon de tuer d’Usobuki en fait tout l’intérêt ainsi que la détermination de Tada de coincer le criminel pas ordinaire. Mais, les deux belligérants jouent parfois à l’élastique et ça peut parfois devenir agaçant. Usobuki a un fantasme, c’est que Tada devienne sont assassin mais le policier intègre résiste malgré qu’il pourrait simplement venger sa collègue morte lors du premier tome. Cet épisode rapproche d’avantage les deux ennemis qui, sans le vouloir vraiment, ont beaucoup de respects l’un pour l’autre. Le pouvoir hypnotique d’Usobuki, qui vit seul avec ses nombreux chats et quelques unes de ses réflexions nous plongent dans le doute quant à son humanité. Il est manipulateur et vraiment spécialiser à persuader les gens à se tuer eux-mêmes. Mais quand les crimes arrivent, ils sont souvent lourds de conséquences et entraînent parfois d’autres morts, un peu comme un effet papillon. Je pensait, je ne sais pourquoi, que cette série s’arrêterait au tome 6, je viens de finir le huitième et ô surprise, il y a encore une suite d’annoncée. Le problème, je trouve, c’est que pour le moment, nous patinons, nous patinons. Le graphisme est bon, j’allais oublié ce côté positif, bien que les personnages ne soient pas toujours canons. Bon, je vais patienter tout de même en espérant que le prochain opus ne se fera pas trop attendre, de peur que j’oublie que je suis cette saga. Lu en format KINDLE avec une très belle numérisation.

Après plus de six mois d’attente nous voilà enfin en possession du huitième tome de « Perfect Crime ». Le duel entre Usobuki Tadashi et Tada Tomoki se poursuit avec encore plus de puissance que dans les tomes précédents. C’est une guerre psychologique qui a été mise en place entre ces deux personnages. Petit à petit, cette lutte s’est transformée en une guerre d’usure, et même en une guerre des nerfs, pour savoir qui aura finalement le dernier mot.



Ce nouveau tome met le fil rouge de l’intrigue à l’honneur et ne nous présente que très peu de chapitres destinés à nous raconter simplement le déroulement d’un des contrats du célèbre tueur à gage. Il y a quelques tomes de cela, je vous aurais dit que ce n’était pas plus mal et que c’est bien le fil d’Ariane de cette série qui était le plus intéressant. Et bien, j’ai quelque peu revu mon jugement à ce sujet.



En effet, ces petites histoires, avec leurs rebondissements finaux toujours grandiloquents, m’ont un peu manqués. On en découvre tout de même une ou deux au cours de ce volume, mais vraiment pas assez à mon gout.



La lutte qui oppose Usobuki à Tada est très intéressante, mais aussi très lente et ne comporte que peu de moments d’action. Chacun des protagonistes campe sur ses décisions et les choses n’avancent que très peu. Du coup, on aurait bien aimé qu’un peu plus de vivacité soit apportée par un plus grand nombre de chapitres exempts de fil rouge.



Bon, arrivé en fin de tome, il y a tout de même l’introduction d’un nouveau personnage : le lieutenant Shintarô Nanjô. Ce dernier promet un bon coup de fouet pour l’intrigue. On comprend en effet très vite qu’il possède un lien étroit avec Usobuki et qu’il n’est pas apparu dans la vie de Tada par hasard.



La suite au prochain volume…

Le crime parfait , est comme beaucoup savent, une chimère. Et pourtant, avec un recul et un détachement qui font frémir et en utilisant les plus bas instincts des êtres humains, un homme mystérieux au regard rouge y parvient !



Je ressors de la lecture de ce premier tome avec un avis un peu en demi-teinte. Tout d'abord parce que le scénario, le découpage, la police et le schéma narratif rappellent beaucoup Death Note. A la différence près que cette série s'adresse à un public plus adulte. Donc qui dit plus adulte dit étalage de perversions à gogo.

C'est parfois très bien vu et d'autres fois c'est vraiment too much, au point que les personnages et situations en deviennent caricaturaux.

Difficile de donner un avis définitif et tranché. Il faudrait que je lise le second tome, mais je ne suis pas sûre d'en avoir envie..

Tadashi Usobuki poursuit son travail de tueur à gage mystérieux. Ses crimes sont toujours parfaits car il est impossible de remonter jusqu'à lui, il utilise une méthode de suggestions un peu comme de l'hypnose. La cible, que ses clients lui désignent, ne s'en sort jamais sauf si le commanditaire meurt avant que le meurtre ne soit commis, ce qui annule d'office la commande. Les meurtres sont toujours lourds de conséquences, également pour le commanditaire qui s'en sort rarement indemne. Un nouveau détachement de la police est sur l'enquête, toujours dans l'espoir de confondre Usobuki. Mais le pauvre inspecteur Tada est écarté de l'enquête, ce qui contrarie le tueur qui rêve de se faire tuer par Tada qui, d'après lui, serait le seul à avoir le pouvoir l'éliminer. Un autre inspecteur s'occupe de l'affaire, le lieutenant Shintarô Nanjô, qui cache à ses collègues qu'il connait Usobuki depuis dix ans et qu'il a même tenté d'assassiner l'assassin. Il travaille toujours avec Momose, l'ancien binôme de Tada…



La série s'enrichit d'un nouveau personnage complexe et mystérieux. C'est le lieutenant Nanjô qui semble jouer double jeux, celui du policier psychopathe. Ses méthodes sont orthodoxes, hors la loi et il ne semble pas avoir beaucoup de conscience. Il fait le maximum pour écarter l'inspecteur Tada de l'enquête sur Usobuki mais garde les services de Momose. Momose n'est pas dupe et pense que le lieutenant lui cache des choses et se permet d'enquêter en parallèle sur le nouveau policier. Pendant ce temps, Usobuki tente de maintenir son activité criminelle pour provoquer Tada et le faire revenir sur l'enquête qui le concerne. Nanjô va jusqu'à commettre des meurtres pour contrarier les plans d'Usobuki et tenir à l'écart Tada. le graphisme de cette série est de qualité mais je trouve que le scénario s'enlise et que le mangaka semble de plus en plus tirer sur l'élastique pour prolonger cette série qui aurait due s'achever en six ou sept épisode. Je commence à m'ennuyer avec cette lecture et je pense que je vais lâcher l'affaire ou simplement attendre qu'elle soit réellement terminée pour l'achever sans devoir attendre des suites à répétition. C'est juste une décision à prendre, tant pis, j'abandonne, j'ai déjà tellement de séries entamées sur le feu et beaucoup plus passionnantes que celle-ci. Lu en format Kindle avec une excellente numérisation.

​Du temps à tuer dans une librairie, mon regard qui s'égare au rayon seinen et qui se pose sur une couverture noire, c'est comme ça qu'a débuté ma rencontre avec cette série. Une fois de plus, le hasard a bien fait les choses car je me suis régalée avec ce premier tome. L'idée de base est très intéressante et flippante à la fois: Usobuki est capable de manipuler le cerveau des gens pour les persuader qu'ils voient des choses ou qu'il se passe des événements qui n'ont pas réellement lieu. Cela les conduit souvent à mettre fin à leurs jours, le tout sans preuve de meurtre, le crime parfait en somme.



Les manipulations sont assez fascinantes et voir les personnes sombrer ou devenir folles est assez flippant. Toutes les petites histoires présentées dans ce tome sont assez glaçantes, surtout quand nous réalisons qui est le commanditaire, qui est la victime et surtout le pourquoi de tout cela. Nous nous retrouvons face à un thriller psychologique intense qui se dévore, les pages se tournant toutes seules! Le héro est autant fascinant que son don et je me réjouis de le retrouver dans le tome suivant.



En bref, ce premier tome laisse présager d'une série grandiose. J'espère en tout cas qu'elle continuera sur cette lancée.

Un coup de cœur !



Acheté au hasard au détour d'un vide grenier, j'ai dévoré ce premier tome avec délectation.



Les dessins sont fluides, l'intrigue ombrageuse, et la narration intrigante. Je sens se dessiner une saga pleine d'interrogation sur le monde et l'humanité, sur fond de crimes et de bassesse humaine.



Une belle lecture que je recommande !



Bonne lecture à tous.

Je suis tombé sur ce manga par hasard car je n’en avais pas entendu parler, et la couverture m’a tout de suite attiré (comme souvent chez moi^^) car je la trouve très sobre, avec de mélange de noir et rouge, et avec l’image de ce personnage assez énigmatique.



L’intrigue est assez particulière car chaque chapitre raconte une histoire différente, n’ayant que pour seul lien, le personnage de Tadashi Usobuki qui est présent sur toutes les scènes de crimes, mais qui ne semble pourtant avoir aucun lien avec les affaires.



C’est assez particulier, car on se retrouve avec une sorte de recueil d’histoires courtes, avec certaines histoires plus intéressantes que d’autres, mais j’ai trouvé que c’était plutôt bien narré. De plus Tadashi dégage vraiment un coté malsain qui nous plonge encore plus dans le récit. Il y a une certaine atmosphère parfaitement maitrisée qui fait tout l’intérêt du titre.



J’ai beaucoup aimé la manière dont est abordé le meurtre dans cette histoire. On parle d’autosuggestion, ce qui n’est pas si idiot que ça quand on y pense. En gros, Tadashi serait un meurtrier parfait car il pourrait tuer qui bon lui semble simplement en lui suggérant. Difficile donc de parler de meurtre quand on n’agit pas directement sur la personne. Si Tadashi vous pousse au suicide, il ne vous a pas tué, mais pourtant sans lui vous ne vous seriez pas suicidé ? Si ?



Voilà le gros atout de ce titre, car chaque situation est parfaitement bien trouvé. Tadashi ne manque vraiment pas d’imagination pour commettre ces meurtres parfaits, et personnellement je n’ai pas vu le temps passer. Pour le fil rouge, il y en a quand même un, par le biais d’un enquêteur qui semble être plus tenace et qui risque de poser de problèmes à Tadashi.



Du coté des dessins c’est très sombre, plutôt trash, adulte et mature. Il y a du sexe, de la violence, du sang, mais ce n’est pas juste là gratuitement. Cela sert l’intrigue et l’ambiance. Soyez prévenus, on est sur des scènes parfois dures, on peu comme dans Dead Tube. D’ailleurs, c’est édité également par Delcourt-Tonkam qui nous livre ici une copie parfaite. Il est, comme pour Dead Tube, précisé que c’est pour lecteurs avertis.



Une très bonne découverte dont je n’avais pas du tout entendu parler mais qui mérite le coup d’œil. Cette succession d’histoires courtes est vraiment bien fichue car vous pouvez morceler votre lecture comme vous le souhaitez. J’ai hâte de lire le tome suivant !!


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J'ai trouvé ce manga très bon, des petites histoires qui finissent par se ressembler mais des personnages tous bien différents avec un point commun, la démonstration que l'âme humaine est faible et stupide. Les retournements de la fin des histoire est purement savoureux, l'auteur manie l'ironie avec délice. Le dessin est sombre, le personnage de Tadashi Usobuki est inquiétant à souhait, diabolique, charmeur et cruel.

On me l’a offert et j’ai beaucoup aimé !



Ça s’adresse à un public adulte. Ce manga possède des scènes de violences et comme le titre le mentionne : des crimes.



J’ai adoré la base psychologique du manga, le fait que l’on est directement mît dans l’histoire. Les dessins collent parfaitement à l’ambiance du récit.



J’achèterai la suite bientôt !

Waouh. Franchement, j'ai fini de lire ce tome avec la bouche ouverte tellement j'étais surprise ! Je suis très satisfaite de cette fin, et de cette série en général. Elle restera dans ma mémoire un bon bout de temps je pense. Le thème d'un survival en huis-chos a déjà été abordé mille et une fois, mais ajouter le thème de l'hypnose a rendu ce manga vraiment original.

Ce manga fait partie de ceux que l'on ne sait pas où positionner entre le "génial" et "ça passe". Impossible de savoir si j'ai réellement aimé ou non. J'ai envie de dire oui mais, en même temps, l'intrigue de ce premier tome n'est pas dans l'originalité. Il n'y a que quatre tomes en tout, je lirai donc jusqu'au dernier sans hésitation malgré tout, peut-être que mon avis global changera d'ici là ! En attendant, ce n'est pas mauvais pour autant, loin de là.



Pour se venger de ses élèves tyranniques, M. Shimobe, leur professeur principal, décide de leur montrer une vidéo, en leur cachant bien évidemment son intérêt. Il a pour objectif de les hypnotiser afin qu'ils se suicident si l'un des cent signaux est réalisé. Cela peut être absolument n'importe quoi : proférer des menaces, parler de ce qu'il s'est passé à quelqu'un d'extérieur à la classe... Cent signaux que les élèves vont devoir apprendre à découvrir et à éviter d'eux-mêmes puisque leur professeur se suicide après leur avoir expliquer les règles à suivre.



Le résumé donne très envie, les dessins également. S'il y a bien un point où je ne suis pas du tout déçue, c'est sur ce dernier ! Les dessins sont très "réalistes", expressifs, plein de détails sans qu'il y en ait trop pour autant. Un vrai régal pour les yeux ! Ils ont été un gros coup de cœur pour les miens.

Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, je reste sceptique. Clairement, je ne sais pas pourquoi. Rien ne m'a vraiment dérangée et ça a tout pour plaire ! J'aime l'idée des cent actions à ne pas faire, en guise de punition parce que le professeur est à bout, même si, dit comme ça, ça fait très machiavélique de ma part. L'idée reste intéressante et même la façon dont l'auteur s'y est pris pour mettre en scène tout ça est bien exploitée. En fait, on voit très clairement à quoi l'Homme est capable pour se sortir d'une situation désespérée. Manipulation, violence, cachoteries, séduction... tout est mis en œuvre pour découvrir les actions à ne pas faire ou encore à faire tomber ses camarades. Certains élèves établissent des stratégies, d'autres ne font que suivre pour ne pas se risquer à mourir. Tous les personnages sont différents et, plus le temps passe, plus on voit à qui l'on a affaire, ce qui donne parfois des situations inattendues, et toujours très violentes dans la finalité.

Un petit plus que j'ai bien aimé : à chaque fin de chapitre, un récapitulatif des morts du chapitre en cours, ainsi que le signal qui l'a tué, est noté. Il y a également une photo de classe, systématiquement, avec des croix sur les élèves morts.



Dans l'ensemble, c'est vraiment une bonne histoire. Je veux dire, l'idée est excellente, bien mise en avant, les dessins sont à tomber, mais il m'a quand même manqué quelque chose. Peut-être parce que dans le fond c'est toujours pareil malgré quelques petits rebondissements appréciables. J'attends la suite pour me faire vraiment une idée, en espérant que l'on découvre quelque chose de nouveau, hormis les actions que l'on ne connait pas encore.
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Publié en 4 tomes aux éditions Hakusensha, Signal 100 est un seinen du genre “survival game” écrit par Arata MIYATSUKI (Perfect Crime également chez Delcourt-Tonkam) et dessiné par Shigure KONDO. Le genre “survival” existe toujours en France, même si la tendance s’inverse de plus en plus au fil des années. L’un des pionniers n’est autre que Battle Royale (Soleil Manga – mon avis ici) suivi en 2013 par Kings Game et ses divers spin-offs. Signal 100 se déroule en milieu scolaire avec une classe particulièrement turbulente, où les élèves ne se gênent pas pour malmener leur professeur. Mais un jour, ce dernier tient sa revanche en les hypnosant à l’aide d’une vidéo. Quand ils reprennent conscience il leur explique qu’il vient de leur inculquer 100 actions et que s’ils veulent s’en sortir vivant ils vont devoir les respecter. Le problème est qu’il va les laisser découvrir ces 100 “règles” à l’aveugle, puisqu’il se suicide juste après. Si l’un d’entre eux va à l’encontre d’une de ses actions, il se suicidera instinctivement. Parmi ces ados, un seul en rechapera, mais lequel et à quel prix ? Plutôt original comme pitch,non ? L’ambiance est très noire et glauque, avec des scènes parfois gores. La manipulation entre les divers protagonistes est bien développée par l’auteur, avec les poncifs du genre comme l’élève brutal qui se croit plus malin que tout le monde, le garçon propre sur lui, le pervers de service, la jeune fille innocente, etc. Si on peut rouler des yeux en lisant cette dernière phrase, sur le papier cela fonctionne très bien. Les 100 actions ne se révèlent pas toutes dans ce premier tome, et on peut saluer l’ingéniosité malsaine et psychologique. La rivalité entre le “bon” élève et le “mauvais” élève prend petit à petit racine dans ce premier tome, pour certainement être plus mis en avant dans la suite. De plus, les notions introduites de force dans le cerveau des élèves sont à la frontière entre complexes et banales, ce qui donne un côté imprévisible à la lecture. Par exemple, celui qui a envie d’uriner mais qui n’ose pas aller aux WC par craintes finira par se faire dessus, entraînant son suicide puisque la règle était “de ne pas s’uriner dessus”. Le dessin de Shigure KONDO est bien adapté au genre, avec une belle mise en évidence de la violence et des expressions faciales des personnages. L’ensemble est cohérent dans sa tendance à faire monter la tension de page en page. L’éditeur propose une bonne couverture adaptée au marché et différente de la couverture originale. En conclusion, avec ce tome 1 le duo de mangakas propose un récit entre survival/thriller malsain avec une belle mise en pratique de chaque rebondissement. On se laisse facilement avoir par l’intrigue et on est confiant sur la suite.
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A nouveau un tome intense et oppressant de perfect crime. Ce qu’on retiendra majoritairement c’est qu’on ne sait jamais vraiment comment les choses vont tourner. Est-ce que les policiers vont pouvoir résister aux ténèbres ? La psychologue, soeur de Yame fait son apparition et semble être décidée à tuer Usobuki, à ne reculer devant rien comme lui. Dans ce tome, un usurpateur prend l’identité d’Usobuki, mais tue lui-même et en ressent du plaisir. L’inspecteur Tada est en grand danger, le seul médecin de garde de l’hôpital aussi. Quel choix faire ? La seule façon d’arrêter ce qui est en cours par Usobuki c’est de tuer le commanditaire. Il ne faut pas provoquer Usobuki, et il a une façon très spéciale d’obtenir le loyer désiré. Il n’aime pas les humains, mais il aime les chats, il est curieux de voir ce que vont faire certains personnages. Jamais il n’agit directement, mais tend son piège telle une toile d’araignée. Une jeune femme, amie avec une de nos policières, semble faire du bénévolat, mais finalement pour quelle raison ? Est-ce si bien intentionné que cela ? Que devient l’inspecteur Tada ? Se réveille-t-il ? Tricher pour gagner et pour plaire ? Encore une fois, la psychologie humaine est passée au crible, et il faut avoir le coeur bien accroché pour lire cette série.
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On atteint des sommets quand même, les tréfonds de l'âme humaine sont toujours aussi glaçant. Certaines histoires font aussi toujours un sacré volte face. On relie des choses, on revoit des gens. On aborde plein de thématique. Et il semblerait que certaines personnes soient insensibles au don d'Usobuki Tadashi.



L'inspecteur fait partie des insensibles, il comprend certaines choses de travers et à peut d'être comparé à un assassin comme Usobuki, qui n'a pourtant tué personne, le crime parfait.

Il doute aussi du fait qu'on puisse un jour venir à bout de lui, surtout sans le tuer.

Usobuki lui s'amuse encore plus à tourmenter ces gens insensibles, et les met au défi de le tuer.

On se se retrouve donc avec quelques révélations intéressantes et fracassantes sur le sujet !

Nous revoyons aussi des gens dans ce tome, ce qui permet d'encore plus être touché et rentré dans l'histoire.



Usobuki nous est d'abord apparu comme un gars comme tout le monde qui a besoin d'argent, et là il en manque, petit problème d'intendance coupure d'eau, seulement il s'occupe aussi de beaucoup de chats ce qui a également un coût !

Il est complètement gaga des chats XD.



1/ Il met l'inspecteur au défi, et revoir une ancienne connaissance qui le rend responsable de sa situation et aimerait le tuer

2/ Nous avons une histoire d'harcèlement, ça fait toujours aussi mal et d'amour parental.

Un parent qui ne veut pas punir son enfant harceleur, c'est quand même grave, enfin ça reste une situation très mal gérée dans la société d'aujourd'hui qui peut conduire à des horreurs.

3/ La star et son manager ont une aventure, coup classique, rapprochement à force de se fréquenter; autre coup classique cela nuirait à sa carrière (quelque part c'est absurde) mais le monde cruel du showbiz.

4/ Jalousie féminine dans une club d'hôtesse, visage refait mais aussi le passé qui s'en mêle

5/ Jolie famille sous tout rapport malgré remariage, malgré déjà un enfant, là aussi coup classique et hideux. La fille s'est enfuit, elle est mal tombée. mais pourquoi à la base est-elle partie ?

Entre tout cela, on a un homme reconvertit détective avec un besoin d'action et une sorte de folie dérangeante qui le gagne de plus en plus !



En bref, à nouveau de sombres histoires glaçantes, dérangeants, tristes, intéressantes mais aussi on continue à en apprendre plus sur la capacité d'Usobuki. Sa manière glaciale de traiter les humains, d'où lui vient-elle ? Cela reste un mystère, mais il n'a pas l'air de se mettre dans la même catégorie qu'eux. On revoit des gens. Et attention à ne pas y perdre la tête !



Les dessins sont très agréables.

Comme toujours la série reste réservée à un public mûr et averti.

Cette série reste toujours aussi intéressante à lire et glaçante.

Usobuki joue toujours avec les humains, exécute les requêtes. C'est hallucinant de voir ce qu'il provoque, parfois c'est un véritable gâchis, un malentendu des gens. On ne sait pas la plupart du temps à quelle sauce on va être mangé, qui est vraiment le client ? quelle est la vraie histoire ? Même si certaines choses, certaines personnes on les soupçonne.

Pour Usobuki, les humains sont des idiots. Il s'amuse à observer leur réaction, leurs comportements. Les gens ont une vision faussée, et parfois ils deviennent horribles, ne sont plus eux mêmes.

Usobuki met en garde l'inspecteur Tada, sur sa vision de la justice. Il est toujours après Usobuki, mais il va aussi avoir à faire à lui de beaucoup plus près, il se questionne beaucoup.



Dans le tome 3, il est question

- d'une fille qui a mal tourné et est devenue voleuse,

- de gain au loto,

- de sculpture, de créer une oeuvre,

- de jeunes filles avec des difficultés sociales, isolées.

- d'une aide à domicile d'une personne âgée riche

- d'une femme à qui il est arrivé plein de malheurs

- d'un détéctive qui enquête sur un adultère

Aussi génial que le premier tome. La force de ce manga c'est l'inventivité de l'auteur. Après le 1er tome on a compris le principe, on sait que la situation de meurtre de départ parait simple alors qu'au final ce sera très complexe, donc on analyse et on imagine la suite et au final l'auteur arrive toujours à nous surprendre. Depuis Kasane il y avait longtemps qu'un manga m'avait autant plu et ça va être dur d'attendre juin pour avoir la suite.

Un jeune homme, Tadashi Usobuki, est présent sur plusieurs scènes de crimes sans que personne ne sache vraiment pourquoi. Rapidement, la police s’intéresse à lui, homme discret aux qualités incroyables pour tuer des gens. Ils est à l’origine de plusieurs crimes parfaits juste en manipulant le biais cognitif. Il arrive à persuader des gens qu’ils doivent mourir.

Le premier tome de ce manga nous plonge dans un scénario ciselé et efficace. L’originalité vient du mécanisme utilisé par le tueur, intervenir sur le jugement des êtres. Ainsi une jeune femme meurt véritablement rongée par la culpabilité. Chaque histoire permet de montrer le génie machiavélique de l’homme et les faiblesses de la société. C’est un véritable jeu de massacre pointant du doigt les péchés capitaux toujours et encore présents aujourd’hui. La mise en scène est efficace évitant la lourdeur d’un tome de présentation.
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Amateurs de Gore et de huis clos meurtriers, ce manga est pour vous! Des meurtres violents avec des méthodes aussi horribles qu'originales, ce n'est pas ce qui manque. Un professeur malmené par ses étudiants les hypnotise: s'ils font l'une des 100 actions proscrites, ils sont conditionnés à se suicider. L’ennui, c'est qu'ils ne connaissent pas ces 100 signaux. J'ai apprécié l'aspect psychologique de la chose, mais pas le degré de violence, qui est très poussé et très gratuit. Une série en quatre tomes qui se place dans la lignée de "Judge" et "Secret" de Yoshiki Tonogai.

Surement l'un des mangas les plus rudes que j'aie lu, il est aussi sombre que le laisse présager la page couverture. Cette série n'est pas sans rappeler le tandem Raito-Ryuzakki du manga "Death Note", entre deux personnages que leur vision oppose mais qui entretiennent une certaine relation. Dans ce manga-ci, vous retrouverez aussi un assassin qui semble intouchable et le détective vertueux qui tente de l'inculper. Mais que faire quand ledit assassin possède une méthode impossible à expliquer?



Il faudra tout de même attendre un peu avant qu'Usobuki (L'assassin) commence à changer de stratégie, alors les premiers tomes ressemble plus à des micro-histoires, une pour chaque meurtre, qui ont le mérite de mieux nous faire comprendre la méthode et les valeurs qui anime tant l'antagoniste que le protagoniste.



C'est d'un point de vue cynique que l'on observe la facette "laide" de la nature humaine. Ça me rappel les romans de Stephen King, un auteur qui utilise beaucoup le versant obscure de l'humanité, de la psychologie egocentrique et limite ego-maniqaque.



Bref, dans son genre, un bon manga et de très beaux dessins.



Pour un public averti, compte tenu des sujets, des scènes de violence et sexualité non censurée.

Un professeur à bout décide de donner une bonne leçon à ses élèves : ils les hypnotisent pour qu’ils se suicident. En effet, lors du message diffusé à leur insu, les élèves ont vu 100 signaux. S’ils font une des 100 actions interdites, ils se tuent immédiatement.

Ce manga est très bien mené. Le principe est rapidement compris et complètement addictif. C’est un genre de Battle royale aux règles fixes et le sang coule à flots, ce qui réjouira les amateurs d’hémoglobine. Les personnages sont caricaturaux et c’est ce qui donne du peps à l’intrigue. Bref, on a hâte de voir les morts et si l’issue est possible. Vivement la suite.
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