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4.21/5 (sur 241 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Arielle Héra est une autrice de romances.

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https://www.tiktok.com/@ariellehera
https://www.wattpad.com/user/Ariellehera

Source : tiktok.com
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Même si les hommes, le ciel et notre propre sang nous abandonnent , il nous restera toujours ce que nous sommes.
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Chapitre 4 :

Tyler, cinq ans plus tôt

«… Annie souffle en se cachant la bouche d’une main :

– Ce n’est pas un nouvel élève ! C’est Evans !

La nouvelle penche la tête.

– Qui ça ?

– Evans !

Elle pince lentement sa bouche sensuelle, semble réfléchir, puis elle se fige quand elle réalise qui je suis. Je suis toujours magnétisé par sa bouche, qui demande :

– Le futur remplaçant ?

– Oui ! lui crient tous les autres.

Je croise lentement les bras tandis que ses grands yeux vifs s’agrandissent. Son visage passe par tout un tas d’émotions, et elle finit par rougir vivement d’embarras.

– Mais pourquoi il ne l’a pas dit depuis ? continue-t-elle, toujours en chuchotant.

– Je ne sais pas. Peut-être qu’il est du genre patient. Excuse-toi au lieu de chercher à savoir !

– Je vous entends, les filles, lancé-je enfin dans le brouhaha de rires qui s’est levé dans ma salle de classe.

Elles sursautent en entendant ma voix.

– Désolée, monsieur, bafouillent-elles à l’unisson.

Je porte mon attention sur la retardataire.

– Je laisse passer votre retard pour cette fois, mademoiselle… ?

Je croyais qu’elle avait compris son erreur, qu’elle ferait maintenant profil bas. Mais je ne m’attendais pas à ce que sa bouche rieuse me sourie de façon tout à fait insolente. Une façon qui me plaît apparemment beaucoup parce que je suis obligé de me retenir pour conserver un visage inexpressif.

– Je vous l’ai déjà dit : moi, c’est Kelly. C’est vous qui ne vous êtes pas présenté.

– Evans. Je parlais de votre nom, mademoiselle.

– Moore. Je parlais de votre prénom, monsieur.

Ses camarades lancent des « ouuuh » plutôt gênants, mais je n’y fais pas trop attention. … »
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– Avant toi, je ne m’étais jamais donné du mal, Kelly. Merci de m’avoir fait craquer. Merci d’avoir cru en nous. Maintenant, c’est à moi de le faire. Je veux essayer de te rendre tout ce que tu m’as apporté. Je veux te donner le meilleur de moi-même. Et ça commence par tout ceci. […]
– Tu ne vas plus te séparer de moi ?
– Non.
– Comment je peux en être sûre ?
– J’ai un esprit mathématique. Il adore calculer, analyser, tirer des conclusions en se basant sur les statistiques de la vie. Je ne sais pas si c’est à cause de lui que j’ai du mal à reconnaître mes sentiments. Il n’y a rien de cartésien dans les émotions. Elles arrivent et chamboulent tout, un peu comme toi. Je reconnais mes lacunes dans ce domaine. Mais, s’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que mon cœur ne pourra jamais te mentir. Si ma raison déconne, mon cœur, lui, sait qu’il t’appartient. 
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Chapitre 2 :

Kelly, cinq ans plus tôt

«… Beaucoup trop pour que je ne saisisse pas ma chance de lui faire du rentre-dedans avant qu’il soit noyé sous toutes sortes de demandes de la part des autres filles.

– Coucou ! Tu es nouveau, c’est ça ? Moi, c’est Kelly. Si tu ne sais pas un truc ou si tu as besoin de quoi que ce soit, demande-moi, d’accord ? Et, au passage, je te trouve vraiment à tomber ! le complimenté-je en espérant qu’il ne m’éconduira pas en public.

Heureusement pour moi, il ne m’observe pas bizarrement. Il paraît d’abord surpris, puis je remarque qu’il cherche à cacher son amusement.

Quand Annie frappe ses deux mains sur son visage avec désespoir, je me tourne vers elle. Elle me demande, à travers de grands gestes, de retirer mon casque.

– Ah oui, j’ai oublié, dis-je en m’exécutant.

Ma meilleure amie souffle en se cachant la bouche d’une main :

– Ce n’est pas un nouvel élève ! C’est Evans !

Je penche la tête avec une mine renfrognée. Pourquoi elle me précise son nom ? Est-ce que je suis censée le connaître ? Je crois que je m’en serais souvenue si j’avais croisé un type pareil. Peut-être que mes parents le connaissent… …»
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Je n'aime pas les "comme si". Je n'aime pas les "presque". Je trouve l'idée du verre à moitié vide ou à moitié plein complètement risible. Dans ma vision des choses, les verres sont vides ou contiennent une quantité bien précise de liquide. Point.
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Chapitre 4 :

Talia

«… Sa fascination pour l’individu me sort de ma propre contemplation. On devrait faire quelque chose. J’attrape mon téléphone dans mon sac à main.

– Tu veux prévenir tes gardes du corps ou j’appelle directement la poli… Qu’est-ce que tu fais ? lui demandé-je alors qu’elle ouvre la porte vitrée et invite l’inconnu à rentrer.

– Bonjour, Carine, enquille alors le joggeur. Vous êtes splendide aujourd’hui, comme toutes les fois où j’ai eu le plaisir de vous voir.

Et il fallait que sa voix soit aussi sexy que lui... Profonde, grave et tellement virile. Pourquoi est-ce que je fais toujours attention à ce genre de détails ?

– Oh, pas besoin de me flatter autant mon grand ! Je rigole, vous pouvez continuer, j’adore ça, ricane ma mère.

Ils éclatent de rire tous les deux comme de bons vieux amis devant ma mine confuse. Ma mère caresse une nouvelle fois des yeux le torse du nouvel individu.

Je toussote exprès pour leur rappeler ma présence.

– Saperlipopette, j’en oublie les bonnes manières. Andy, voici ma fille Talia.

Il me jauge de la tête aux pieds sans bouger d’un poil.

– Andy Hawns, se présente-t-il d’une voix calme pleine d’assurance.

Comme je ne réponds pas, il avance vers moi tranquillement et me tend la main.

– Ravi de vous rencontrer enfin, continue-t-il.

Gris. Ses yeux sont gris avec une petite touche émeraude. J’ai déjà vu de beaux yeux, plusieurs même je dois dire, mais les siens ont quelque chose de spécial, ils dégagent une lueur singulière. Ils sont associés à une barbe courte, une mâchoire carrée, des cheveux bruns attachés, et un tatouage en dessous de l’épaule. Le look entier est captivant. Différent de ceux des hommes guindés en costume que je fréquente dans mon milieu, mais pas désagréable. …»
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"- Vous ne m'écoutez pas, Kelly ! Qu'est-ce qui vous fait autant rêver ?
Votre bouche
- Rien du tout, monsieur. Absolument rien.
- Vous voulez la goûter ?
- Pardon ?
- Vous matez ma bouche comme une fanatique. Vous voulez que je vous embrasse ?
- Ce serait inapproprié, mais...
- Heureusement que vous le savez. Faites un effort, compris ? Ce sera tout, bon week-end.
- Bien monsieur. Au revoir.
Sur le pas de la porte, je l'entends m'interpeller.
- Kelly ?
- Oui ?
- Les vôtres aussi sont plus que tentantes."
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Elle a dû charmer Cupidon, comme elle l’a fait avec moi. Cet idiot a toujours été de son côté. Elle décide de quelque chose et, d’une façon bien à lui, il fabrique les circonstances, me conditionne pour que je me retrouve en état de faiblesse face à elle et que je capitule. C’est indubitablement comme ça qu’ils se sont tous les deux diaboliquement arrangés pour me faire tomber amoureux de mon putain d’interdit. 
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Je ne suis pas sûr d'avoir une âme jumelle, mais en cet instant, je suis persuadé que mes paumes ont été conçues pour caresser le velouté de sa peau.
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Le problème, c‘est que, maintenant que j‘ai pris gout à la défaite, je veux tout perdre avec lui: mes jeux, mon corps, mon cœur, mon âme.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

Emile Zola
Jules Barbey d’Aurevilly
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