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3.5/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Néoules, Var , 1945
Biographie :

Après des études de lettres à la faculté d’Aix-en-Provence où elle est élève de Georges Duby et de Raymond Jean, Arlette Aguillon se consacre à l’enseignement jusqu'en 2000.

Partageant désormais son temps entre l’écriture et l’exploitation d’un domaine oléicole, elle est l’auteur de plusieurs romans.

En 1986, sous le pseudonyme de Charlette Roudé, elle publie un premier roman "Rue Paradis" aux Éditions Belfond, qui sera adapté à la télévision sur un scénario d'Edouard Molinaro, le roman est réédité chez Archipoche en 2009, année à partir de laquelle elle reprend son véritable nom, Arlette Aguillon pour signer ses livres.

Suit un roman historique, "Vincent ou la vertu déshabillée" chez Belfond en 1990, repris aux Éditions de l'Archipel dans une version remaniée sous le titre "Le Naïf libertin" en 2011, 1er opus d'une saga historique et picaresque intitulée "Vincent, gentilhomme galant"; quatre opus suivent cette même année.

En 1998, sous le nom de Arlette Aguillon-Roure, elle publie "La dérive" aux Éditions Blanc de Toulon, un roman historique basé sur l'affaire Ullmo.

Elle réside dans sa maison natale à Néoules.
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Arlette Aguillon à la Fête du livre 2009 à Toulon.


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Finalement, l'intégration de Rachid au milieu de mes collègues se faisait plutôt bien . On peut reprocher un tas de trucs aux instit' : d'être ennuyeux, prêchi-prêcha, hors du coup, et pas drôles, d'avoir trop de vacances et de convictions politiques ... on ne peut pas leur reprocher d'être racistes à 95 p. 100 ! Trop de gosses nous passent dans les mains. Surtout dans une ville comme Marseille ! L'expérimentation est évidente et fait éclater en lambeaux toutes les théories fumeuses.
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– Jasmine ! Descends ! Le monsieur du journal veut te parler de la photo !

L’effet est magique. Une cavalcade là-haut sur le plancher, puis l’escalier qui tremble jusqu’à la cellulose, et je dois faire un bond en arrière pour éviter le bolide. Jasmine. L’ado dans toute son insolente verdeur : des jambes, des cheveux et un œil. Un seul. Noirs les cheveux. Avec une mèche violette. Noir l’œil. Et barbouillé de noir gothique tout autour. Des jambes jusqu’aux oreilles. Elle a quatorze ans à tout casser.

– C’est toi qui as pris cette photo ?

D’un coup de tête, elle balance sa tignasse en arrière pour dégager son deuxième œil, mais la mèche retombe et elle est toujours borgne. Elle fait passer son chewing-gum d’une joue à l’autre avant de répondre :

– Ouais ! – Tu es drôlement douée, tu sais ?

– Ouais !

– Tu en prends souvent des photos ?

– Ouais !

En parlant, elle n’arrête pas de se tortiller et finit par dire :

– J’ai envie de faire pipi !

Proriol me glisse un regard navré. Elle part comme une fusée dans l’escalier. Tonton en profite pour m’affranchir.

– Jasmine est la fille de ma sœur. Elle est un peu... difficile. Très brillante, mais difficile. On parle d’un QI de 140...

Il a une grimace de prof qui en est revenu des hyperactifs et des surdoués. (...) Mais voilà Jasmine qui revient en tentant de transformer l’escalier en buchettes pour le barbecue. Elle boutonne à grand-peine un minuscule short en jean qui découvre son nombril, le dessus et le dessous des fesses, enfin à peu près tout, mis à part trois centimètres carrés de foufoune et une moitié de la raie duc...
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"Voilà, Bonne Mère, on y est ! " murmura-t-elle.
Marguerite l'attendait, ce qui lui gâcha un peu le plaisir.
La meunière se précipita vers elle et, lui serrant les deux avec effusion :
"Merci Héloïse, merci ! Vous me sauvez la vie !3
Trois mois plus tard, elle était au cimetière.
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[...] J’étais petit. Je devais avoir quatre ou cinq ans. On visitait l’abbaye de Fontevraud. Papa et maman me tenaient chacun par une main. Une famille heureuse. La veille, maman avait donné un concert dans un château du voisinage. Faut dire que maman joue du clavecin. Elle n’est pas très connue, elle n’est même pas connue du tout ; aussi, hors saison, pour mettre un peu de beurre dans les coquillettes (on n’aime pas les épinards, à la maison), elle donne des leçons de piano. Entre nous, si tu veux gagner de la thune, mieux vaut te lancer dans l’électro. Le clavecin, Mozart trouvait déjà ça ringard.
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[...] Résumons. Nous avons en effet plusieurs éléments récurrents : rond-point, suicide, corde, étiquettes, survêtements, objets personnels, crânes chauves ou rasés. Il faut trouver un mobile. Ou un rituel. Pourquoi éliminer une série de suicidaires en les étouffant avec un sac ? Pourquoi les tondre, leur enfiler un hideux survêtement, les numéroter, leur passer une corde au cou et aller les planquer dans des ronds-points ? Il est gravement dérangé, le bonhomme.
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[...] Quand tu vois les mannequins d’aujourd’hui, 1,80 mètre, quarante kilos, qui font la gueule avec leurs yeux cernés, leur coiffure en pétard, leurs genoux cagneux et leurs pieds en dedans montés sur des échasses, tu te dis qu’à cette époque les couturiers ne cherchaient pas à dégoûter les hétéros des femmes. J’aime bien les femmes en robe. C’est frais… aérien… mystérieux… Mais c’est rare.
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[...] Jasmine. L’ado dans toute son insolente verdeur : des jambes, des cheveux et un œil. Un seul. Noirs les cheveux, avec une mèche violette. Noir l’œil. Et barbouillé de noir gothique tout autour. Des jambes jusqu’aux oreilles. Elle a quatorze ans à tout casser.
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[...] Aussitôt, je redeviens journaliste : — C’est une femme ?
— Non. Un bonhomme. Un prof du collège.
Un mec ? Fait vraiment n’importe quoi ce serial killer !
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[...] — Chef ! Chef ! Le docteur dit que le pendu… c’est une femme !
— M’étonne pas, y a qu’une gonzesse pour foutre un bordel pareil !
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