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4.43/5 (sur 7 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 15/01/1940
Biographie :

Arlie Russell Hochschild est professeur émérite de sociologie à l’Université de Californie à Berkeley.

Elle est notamment connue pour ses livres "The Managed Heart", "The Second Shift", "The Time Bind", "The commercialization of Intimate Life" et l’ouvrage coédité "Global Woman: nannies, maids and sex workers in the new economy".

Un de ses derniers livres est "The Outsourced Self: Intimate Life in Market Times", que le Publishers Weekly a sélectionné dans ses « Best Books of 2012 ».

Elle a reçu le Jessie Bernard Award de la part de l’Association américaine de sociologie pour son « génie inventif dans la formulation de questions et d’idées perspicaces, généralement condensées en phrases et mots marquants et véhiculeurs de nouveaux concepts ».

Elle a publié depuis "Strangers in their own land : Anger and Mourning on the American Right", en 2016 dans le contexte de l'élection de Trump.
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Bibliographie de Arlie Russell Hochschild   (2)Voir plus

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Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
Une fois qu'une illusion est clairement définie comme telle, elle devient un mensonge.
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On attend des femmes qu'elles maternent les autres, ce que nombre de descriptions d'emploi tiennent pour acquis, sans même qu'il y ait besoin d'en faire mention.
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Il existe deux manières de ne pas prendre en considération les sentiments de ceux qui ont un statut inférieur : en les considérant comme rationnels mais de peu d'importance ou en les considérant comme irrationnels et pouvant donc être négligés.
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Pour l'hôtesse de l'air comme pour l'agent de recouvrement, une accélération fait qu'il est plus difficile de s'occuper personnellement des individus.
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Cependant, en un sens, ce n'était pas son mariage : jeter du riz est un rite de fertilité datant du Moyen Âge, porter du blanc un ajout victorien, et l'idée même du père et non de la mère qui donne une fille et non un fils vient du temps des Saxons, lorsqu'un père vendait sa fille pour qu'elle travaille (c'est seulement après les croisades, lorsque les femmes sont devenues plus nombreuses que les hommes, que le père en vint à "donner" sa fille). Il s'agissait de son mariage au sens où il s'agissait de "ses" emprunts à la culture, ainsi que de ses emprunts aux idées communes concernant ce qu'elle devait vivre intérieurement un jour comme celui-là.
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On croit que les femmes sont plus émotives, et cette simple croyance est utilisée pour invalider leurs émotions. Autrement dit, les sentiments des femmes ne sont pas considérés comme une réponse à des évènements réels, mais comme des reflets d'elles-mêmes témoignant de leur caractère "émotif".
Nous découvrons ici un corollaire à la "théorie des sentiments" : plus notre statut social est bas, plus notre manière de voir et de ressentir est susceptible d'être discréditée, et moins elle devient susceptible de convaincre.[...] Afin de compenser le fait qu'une importance inégale soit accordée aux sentiments des deux sexes, de nombreuses femmes essaient de les rendre plus intenses, de les exprimer avec plus de force, de sorte qu'ils obtiennent d'être traités avec sérieux. Mais on entre à partir de là dans un cercle vicieux, car plus les femmes essaient de s'opposer à la "théorie des sentiments" en exprimant plus fortement ces derniers, plus elles correspondent à l'image que l'on attend d'elles, celle de personnes "émotives"
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Pour reprendre le langage des psychologues, les techniques du jeu en profondeur ont des "bénéfices secondaires" inhabituellement importants. Cependant, ces compétences ont longtemps été considérées à tort comme "naturelles", comme une composante inhérente au fait d' "être" une femme, plutôt que comme quelque chose créé par les femmes elles-mêmes.
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Mettre en valeur les autres individus et améliorer leur bien-être sont une forme de travail émotionnel qu'Ivan Illitch a qualifié de "travail fantôme", un effort invisible qui, comme les tâches domestiques, ne compte pas vraiment comme du travail mais n'en est pas moins crucial.
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[...] plus le lien est profond, plus il y a de travail émotionnel et moins nous en sommes conscients.
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[...] the British anthropologist Sir Edward Evan Evans-Pritchard called it when studying something utterly different. Evans-Pritchard had been researching a pastoral people of the Sudan called the Nuer, who had a remarkable memory for some things and completely forgot about others. Men and women both remembered eleven generations of male ancestors, for example, but largely forgot their female counterparts. There was, the anthropologist sensed, a structure to what they remembered and forgot that was based on the power of the Nuer’s dominant institution[...]. Dominant within that system were men. So memory, Evans-Pritchard reasoned, was an indirect expression of power. The Arenos faced structural amnesia about something else and linked to a different source of power: the Louisiana Chemical Association, the Society of the Plastics Industry, the Vinyl Institute, Shell Oil, PPG Industries, and their leaders in government. Spokesmen for this source of power drew the popular imagination to the exciting economic future. The Arenos felt that their silent bayou, their buried kin, their dead trees were forgotten, like the female half of the Nuer.
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