Arnaud Goumand

Avant toute chose, je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Belles Balades éditions pour cet envoi.

Le livre est grand et lourd, c’est le genre d’ouvrages qu’on feuillette sur une table, afin de pouvoir admirer les photos à son aise.

L’auteur nous présente 79 lieux abandonnés situés essentiellement en Europe et en Amérique du Nord et du Sud, il y a aussi une dizaine de sites en Asie.

Une carte du monde située au début du livre nous permet de tous les situer.



Quels sont donc ces sites ?

On y trouve un peu de tout : des villas particulières, des châteaux en ruine, des hôtels, des hôpitaux que la nature a envahi, des orphelinats sans enfants, des bâtiments administratifs laissés à l'abandon, des monastères oubliés, des casinos, des parcs d’attraction, des théâtres sans spectateurs, des gares vides, des usines silencieuses, et jusqu’à des villages ou des îles entières totalement désertées…



Chaque site nous est présenté dans un texte court expliquant ce qu’il était à l’origine et pourquoi il a été abandonné, et est agrémenté de photos.

Certains lieux n’ont droit qu’à 2 pages, d’autres 4 à 6 pages.



L’auteur nous révèle aussi certaines anecdotes.

Par exemple, saviez-vous que Johnny Weissmuller, 6 fois médaillé aux jeux olympiques entre 1924 et 1928 avait été maître nageur durant un été à la piscine Molitor à Paris ?

C’était quelques années avant d’être choisi pour incarner Tarzan à l’écran.



J’ai aimé la diversité des lieux choisis et le fait qu’il y ait parfois des photos anciennes montrant le lieu avant qu’il ne soit abandonné.

De plus, les photos sont de belles tailles et l’ensemble dégage un fort parfum de nostalgie et de mystère.



J’ai par contre été déçue par la qualité de certaines photos (couleurs criardes, trop retravaillées ou surexposées…), mais ayant un photographe à la maison, j’ai peut-être été plus sensible à cet aspect des choses.



D’autre part, je n’ai pas compris le choix de montrer autant de plans de certains lieux, des plans parfois très petits et qui n’apportent pas grand-chose.

Pourquoi par exemple montrer le plan de la fonderie de Caen mais ne montrer aucune photo du bâtiment lui-même , hormis une seule photo de l’intérieur qui ne rend pas justice à la taille du bâtiment ?

Pourquoi présenter un château mais ne monter que la grille d’entrée ?



J’ai trouvé dommage que certains lieux soient si peu montrés, certains ne bénéficient que de 2 pages dont au moins l’une des deux est consacrée au texte.



Bien sûr, je suis consciente que ces lieux sont abandonnés et qu’il n’est pas toujours facile ou autorisé d’y aller, mais il y a désormais tellement de photographes qui visitent ces lieux qu’il aurait été facile de trouver davantage de photos de certains sites.



Le livre a toutefois le mérite de présenter une belle diversité d’endroits, d’expliquer clairement et de façon concise leur histoire et il permettra aux plus curieux d’aller ensuite chercher d’autres informations et d’autres photos de ces lieux désormais mythiques.

Je suis vraiment très contente d'avoir reçu ce livre lors de la Masse Critique graphique de décembre. Il est très beau avec sa couverture dans les nuances de turquoise et son contenu est très intéressant.



Pour l'Occident l'eau et les toilettes sont des choses acquises (quoique pas pour tous malheureusement) mais ce n'est pas toujours le cas dans le Monde, tout comme leur perception est différentes selon les époques, les continents et les civilisations !



Le livre est présenté par thématique avec un sommaire détaillé qui permet de trouver ce qui nous intéresse. Bien évidemment il ne se lit pas comme un roman même s'il est très difficile de le poser une fois la lecture commencée !



Il aborde l'Histoire qui remonte à l'Antiquité où les toilettes collectives participaient à la sociabilité, jusqu'à devenir avec le temps un moyen de surveillance et de privation de liberté. En Europe la culture de l'hygiène a disparu pendant des centaines d'années avec la montée en puissance des religions qui ont fait un tabou du corps alors que les latrines édifiées sur le Mur d'Hadrien résistent encore au temps !



Quand les toilettes individuelles sont apparues, le confort et le plaisir des yeux le sont aussi chez les plus riches. le système de chasse d'eau a été inventé à la fin du 16ème par Sir John Harington et a très peu évolué depuis, beaucoup moins que le côté artistique et visuel du trône !



Sur la partie pissotières et autres vespasiennes, je n'ai pu m'empêcher de me faire la réflexion qu'il n'y en avait que pour ces messieurs qui avaient la malencontreuse facilité d'uriner n'importe où et que rien n'a jamais été inventé pour rendre ce service aux femmes ! Et ce sont les femmes que l'on surnomme “les pisseuses”, injustement vu qu'elles devaient et pouvaient se retenir !!!



Ce livre est avant tout un livre de très belles photos mais il donne des pistes pour creuser tous les sujets qu'il aborde : histoire, art, civilisations, sociologie, technologie, humanitaire, etc.



#massecritiquebabelio #toilettessunmondefabuleux #laperouseedition



Masse Critique graphique décembre 2021

Avant toute chose, je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Laperouse pour cet envoi.

Ce très bel ouvrage de grande taille comprend environ 200 pages et répertorie une soixantaine de sites dangereux, que les dangers y soient invisibles ou imprévisibles, résultants de causes naturelles ou soient imputables à l’homme.

Un sommaire détaillé et une carte mondiale permettent de localiser chacun de ces sites.

L’ouvrage est abondamment illustré de photos de bonne qualité et de cartes.

J’ai trouvé que ces sites étaient très variés, tant par leur situation géographique que par la variété des dangers mentionnés.



On trouve un peu de tout : des sites où des catastrophes naturelles se sont abattues, comme des tornades, des tremblements de terre, des tempêtes ou des cyclones, mais aussi des sites pollués, contaminés voire irradiés par la main de l’homme, ou encore des sites rendus inhabitables à cause d’une maladie ou enfin des sites dangereux par nature, comme des montagnes ou des banquises, mais dont la dangerosité est encore plus forte à des endroits ou à des moments précis.



Par exemple, saviez-vous que le mancenillier, un arbre qu’on trouve en Amérique latine est entièrement toxique, sa sève, ses fruits, ses feuilles et même son tronc provoquent des brûlures, des lésions hémorragiques, la cécité ou la mort chez les humains qui le touchent, qui brûlent son bois ou essaient de manger ses fruits ?

Les autorités des pays concernés sont donc obligées de peindre des lignes rouges sur son tronc pour prévenir du danger.

Saviez-vous qu’il existait un lac dans l’Oural, considéré comme l’endroit le plus pollué au monde, dans lequel des millions de tonnes de déchets radioactifs ont été déversé dans les années 50 et qu’approcher de ce lac vous fait mourir en quelques heures ?

Qui aurait pu deviner que « Radio Vatican », un vaste complexe d’émetteurs radio diffusant des informations religieuses depuis une cinquantaine d’années près de Rome, avait été la cause de nombreux cancers et tumeurs notamment chez les enfants de cette région à cause d’une pollution électromagnétique sept fois supérieure aux normes en vigueur ?

Et enfin, saviez-vous qu’il existait une grotte de cristaux aussi belle à voir que résolument mortelle au Mexique, car sa chaleur et son taux d’humidité sont telles que tout homme qui y descend sans un équipement spécial y meurt en très peu de temps à cause de la condensation qui se forme dans ses poumons et l’empêche de respirer en quelques minutes.



J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet ouvrage passionnant, malgré un sujet qui n’est guère réjouissant, surtout qu’une bonne partie de ces sites dangereux le sont devenus de la main de l’homme qui a abimé, pollué, irradié et saccagé irrémédiablement des lieux ou des régions entières du globe.

Certes, chaque site ne bénéficie que de deux ou trois pages d'explications, mais cet ouvrage est un excellent moyen d'apprendre des choses et d'aller ensuite poursuivre des recherches plus approfondies sur un sujet en particulier.

Qui ne s'est pas demandé un jour ce qui se trouvait en bas de ces escaliers cachés derrière une porte grillagée ? Qui, devant une entrée "Réservée au service", n'a pas souhaité se changer en souris afin de découvrir les souterrains dérobés à sa vue ? Qui n'a pas espéré abandonner sa claustrophobie pour descendre explorer des grottes aux caves splendides ? Moi, en tout cas, cela m'est arrivé. Et la lecture du superbe livre d'Arnaud gourmand m'a permis d'assouvir certaines de ces envies. Et merveilleusement.



Tout d'abord, le livre est superbe : les photos sont d'une grande qualité, quelque soit le photographe (ils sont trois à avoir participé à cet ouvrage), et le tirage suit. Parfois, les photos sont gâchées par une impression ratée. Ici, les couleurs resplendissent, la luminosité est idéale.



Le livre est composé de plusieurs parties : Mondes parallèles, Enfers & Paradis, Nature profonde, Homo troglodytus, Dans les entrailles, Aux abris, Au frais et Souterrains insolites. Certaines sont plus évocatrices que d'autres, plus originales. D'autres plus convenues, mais tout de même pertinentes. Les textes apportent pour chacune, outre la localisation, quelques éléments factuels plus ou moins intéressants. Dans l'ensemble, ils éclairent ce que l'on voit.



J'ai été surpris, par exemple, d'apprendre l'existence de l'abri-bunker de la Gare de l'est. Un autre monde parallèle à celui que nous connaissons et pouvons, pour certains, fréquenter au quotidien. Idem pour certaines mines et carrières, dont j'avais entendu parler, mais dont le gigantisme et le nombre m'ont stupéfié.



Très belle lecture, donc que celle de cette France souterraine insolite & extraordinaire. Merci aux éditions Belles Balades (que j'ai découverts à l'occasion) et à l'équipe de Masse critique pour ces bons moments de rêverie.

Un superbe cadeau que m'ont fait Masse Critique et Lapérouse Editions , ils ont toute ma gratitude !



Que se soit sur terre, par mer ou dans les airs, cet ouvrage présente 80 routes par thèmes en commençant par " le premier voyage de la famille Sapiens " .

Quel plaisir de cotoyer aussi bien Magellan que Ulysse, de suivre La Route du Rhum ou la Nationale 7 , de rêver monter à bord de l'Orient Express ou de frisonner sur les routes les plus vertigineuses ...



Le lecteur fait un magnifique voyage temporel et spatial en lisant les textes accompagnant chaque destination agrémentés de cartes , de dessins ou de photos .



Un énorme travail qui m'a rendu admirative .



Ce beau livre va rester longtemps à mon chevet et je le conseille vivement à ceux qui cherchent encore des idées de cadeaux ( pas besoin de Noël pour se faire plaisir !)

Les toilettes.

A pousser, à égoutter, à tirer, à essuyer, récurer, que ce soit en se regardant les ongles, en scrollant sur le smartphone, ou qu’on y aille précipitamment, ou avec une flemme immense, bien réveillé ou complètement groggy de sommeil, sûr de soi ou pas du tout…

Les gogues, le trône, les latrines, l’édicule, les vespasiennes les cagoinces ou tout simplement WC

On y passe environ 3 ans de notre vie.

Ça fait beaucoup sur une vie n’est-ce pas ?! Mais comme personne ne peut y aller à notre place... Exit le problème existentiel !

Curieux bouquin pour curieux, je remercie Lapérouse éditions et Babelio de m’avoir offert ce bel ouvrage.

Superbe couverture qui invite au voyage vers ces lieux d’intimité universels.

On commence par l’origine des toilettes et l’on découvre que c’est un lieu bien plus collectif que ce qu’il est devenu aujourd’hui. Que ce soit choisi pour des raisons techniques d’acheminement difficile de l’eau ou que la collectivité soit imposée pour détruire le peu d’humanité qui reste aux déportés, le lieu commun permettait d’aller à son affaire tout en socialisant.

Un petit passage par la ville nous renseigne sur les différentes formes que les toilettes prennent et comment elles vont évoluer, des traditionnelles vespasiennes aux urinoirs à plaques, en passant par les toilettes souterraines et puis tout récemment les Uritrottoirs pour soulager une envie pressante tout en restant écolo. Vous apprendrez ici pourquoi l’argent n’a pas d’odeur. On y découvre des lieux somptueux et surprenants, bien plus attractifs que ceux proposés sur les aires d’autoroute.

Retour aux cabinets de curiosités de nos ancêtres et leurs chaises percées, vases de nuits et autres sièges d’aisance avant que la magie de la technologie nous débarrasse du devoir fastidieux d’aller vider le pot de chambre.

Bénie soit la technologie moderne, son réseau d’eau propre et usée qui nous permet de nous débarrasser d’une pression sur un bouton du fardeau délesté.

D’énormes progrès ont été fait également sur les outils pour essuyer le séant une fois le dossier déposé.

Fini les bâtonnets de toilettes pour se nettoyer, simples morceaux de bois, qui deviendront un peu plus tard chez les Romains des xylospongium et se verront dotés d’une éponge à l’extrémité, a n’en pas douter plus agréables que la version qui en est dépourvue. Aujourd’hui nous avons le luxe de choisir jusqu’à la couleur et l’épaisseur du papier, un peu comme le ferait un éditeur. Sauf que nos œuvres bien plus modestes ne sont pas destinées au prestige et au commerce.

Deux dernières parties une sur la reprise de ce lieu convoité quotidiennement par le milieu de l’art et l’autre sur les révolutions sanitaires dans le monde nous rappellent son importance et son caractère universel.

Agrémenté de belles photos le travail d’édition est agréable et les photos superbes on y découvre des toilettes en marbre rose, des toilettes autour du monde et au-dessus de celui-ci car dans la station spatiale, il faut bien y passer aussi.

Un ouvrage agréable surprenant et instructif qui a su trouver une place de choix dans un petit coin de chez moi.

Ce superbe livre d'art, porté par de magnifiques photos, fait le tour des différentes vagues d'exotisme qui ont amené de riches mécènes en France à vouloir des monuments et des jardins au style rappelant un ailleurs fantasmé : Égypte des pharaons, antiquité romaine et grecque, orient mythifié, Indes et Asie lointaines...



Il est l'occasion de découvrir que le territoire national est maillé de nombreux rappels des différentes vagues de constructions inspirées par d'autres pays. Cela va de magnifiques châteaux ou résidences bourgeoises, à de simples fontaines, ou à des jardins reproduisant une nature étrangère à la région.



La villa Ephrussi de Rotschild à Saint-Jean Cap Ferrat emprunte à l'Italie; l'Institut d'art et d'archéologie, avenue de l'observatoire à Paris, mélange les couleurs de la brique siennoise et un décor ciselé d'Afrique noire musulmane; le jardin japonnais de l'île Versailles à Nantes ne déparerait pas à Kyoto, la fontaine du fellah, rue de Sèvres à Paris, illustre une époque début dix-neuvième où, à la suite de Bonaparte découvrant l'antiquité égyptienne, les monuments et bâtiment s'ornaient de frontons et de statuaire exotique...



Les restes des expositions universelles du dix-neuvième démontés ont été replacés dans d'autres décors comme le pavillon scandinave qui est devenu le musée Roybert-Gould à Courbevoie.



Les domaines des grands crus du Bordelais sont parfois rehaussés de châteaux de prestige, comme le château Margaux, véritable exemple d'architecture palladienne.



L'anglomania a sévit aussi par période en fonction des période d'opposition ou de rapprochement franco-britannique: le château de Ferrière mérite bien d'être comparé château de Highclere, décor de Downtown Abbey, et la filature Levavasseur dans l'Eure est un vestige d'une architecture industrielle inspirée.



Une mention spéciale au château de Champs de Bataille dans l'Eure (que personnellement je n'ai jamais visité, cela viendra...), où on découvre des jardins imaginés par le maître des lieux, le décorateur Jacques Garcia : il y a là deux espaces "à l'antique", un pour Rome, l'autre pour l’Égypte, et un fabuleux plan d'eau accompagné de pavillons de maharaja. l'Inde en France.



Seul bémol à ce (très) beau livre dépaysant, le choix d'une couverture souple, peu adapté à ce genre d'ouvrage "de collection", destinés à durer.

Reçu dans le cadre d’une masse critique, ce superbe livre original m’a beaucoup plu. Classés en huit chapitres, l’ouvrage présente toutes sortes de lieux abandonnés, des institutions, des parcs d’attraction et autres lieux de loisirs, des moyens de transports, des villes désertées,… et quelques lieux qui renaissent.

Chaque lieu fait l’objet d’une petite présentation toujours différente malgré des destins parfois semblables puis de quelques photos ou d’une seule, parfois d’un plan, d’une carte postale d’époque. Ces photos malgré les décrépitudes et la poussière sont très belles.



J’ai découvert l’existence de nombreux lieux, y compris en France. L’Europe est sur-représentée avec la moitié des sites. L’Afrique à l’exception d’une vieille mine de diamants en Namibie et de Tromelin où des esclaves furent abandonnés est peu présente.



Difficile de choisir des lieux à citer presque tous sont marquants. Peut-être le ligne de chemin de fer entourant Paris devenue inutile à cause du métro, North Brother Island où l’on soignait les malades et où Typhoid Mary mourut, les catacombes d’Odessa où faute de plan des visiteurs se sont perdus à jamais, où encore la grotte de cristal de Naica au Mexique très belle mais dont la chaleur et l'humidité rendent la vie impossible, l’île de Poveglia dans la lagune de Venise où l’on reléguait les lépreux, le village d’Houtouwan en Chine abandonné parce que trop difficile d’accès,….



Cet ouvrage donne envie de découvrir la collection La France extraordinaire des éditions Belles Balades, que je remercie de leur envoi ainsi que Babelio.

Photos superbes, lieux magnifiques, hôtels grandioses, maisons de maîtres, piscines ahurissantes, thermes face au Léman, etc... De quoi perdre la tête !

Selon vos goûts, vous flânerez dans les villas de Dinard, les châteaux de Trégastel, les villas exotiques de Hyères, et plus encore. Peut-être un regret : on aurait aimé une fourchette de prix pour une baignade dans les eaux de Vichy ou un petit-déjeuner au Grand-hôtel de Cap-Ferrat. Juste pour avoir une idée !!

Un documentaire qui rassemble des lieux interdits au public. Chaque bâtiment ou site sont accompagnées d'une photo et légende sur son histoire, ses divers habitants au fil de l'histoire et son lieu géographique.

Chaque chapitre se clôt sur des lieux visitable par le tous publics.

Un très bon doc avec des envies de découvertes. !

Un beau livre digne de ce nom. La mise en page est agréable, les symboles et les cartes pratiques, les photographies impressionnantes. On peut louer les textes courts, synthétiques, qui dressent le portrait de tant de lieux fascinants et inquiétants. Car, c'est l'angle qui est ici orginal. Cet atlas mondial de tous les dangers pour l'humanité, frappe l'imagination, et procure des sensations contradictoires. Ainsi le lecteur sera partagé entre l'admiration béate de magnifiques sites naturels, l'indignation face à des pollutions catastrophiques, et la frayeur de dangers inconcevables. En tant qu'auteur de fantastique et d'étrange, j'ai trouvé ici un vivier d'idées et de décors pour mes fictions. Un bel atlas pour ceux qui aiment apprendrent et frissonner en même temps.

Un livre magnifique qui fait rêver ... 80 routes mythiques décrites avec passion pour un voyage fabuleux autour de la Terre et nous en avons bien besoin. Des illustrations et des photos superbes, mais également un beau texte, un contenu à la fois pédagogique et joyeux qui font de ce livre un bel ouvrage à offrir pour Noël à ceux qui aiment la magie des lointaines contrées. Merci aux éditions LAPEROUSSE et à Masse critique pour ce somptueux cadeau.

Un livre dédié au lit ?

Un rêve pour certains (Waouh… excitant !), un cauchemar pour d'autres (Ouch… soporifique !) Il me fallait donc me construire ma propre opinion avec « Au lit ! Un monde fabuleux » d'Arnaud Gourmand aux Éditions Laperouse.

Lors de la réception de ce beau livre graphique, j'ai tout de suite été emballée par toutes les magnifiques illustrations, originales, instructives et choisies avec soin. Ces illustrations, parfois glaçantes, toujours évocatrices, démontrent sans conteste l'importance accordée par les hommes à ce « simple » élément de mobilier, dédié à notre sommeil.

Pour n'en retenir que quelques-unes (choix difficile et réducteur), je cite :

- La femme endormie (statuette en terre cuite d'époque néolithique découverte à Malte). Une charmante sculpture naïve, tout en rondeurs.

- La chambre de Jeanne Lanvin (chef d'oeuvre de l'Art déco). Une harmonieuse réalisation, tout en féminité.

- le Private Cloud (lit à bascule en bois). Un style épuré, tout en délicatesse.

- Une photographie de 1949 des pensionnaires dans leur dortoir (École Saint Nicolas dans l'Essonne). Et en prime, le gamin à l'avant-plan qui sourit ? Sûrement pour le photographe, pas pour l'ambiance qui s'en dégage.

- La malle-lit pour explorateurs de Louis Vuitton. Explorateur ? Riche sûrement !

- le sommeil et son demi-frère la mort (peinture de John William Waterhouse de 1874). Ou une très belle exploitation du clair-obscur pour représenter Hypnos et Thanatos.

- La gravure de Gustave Doré (illustration du conte le Petit Chaperon Rouge de 1865). Pas certain qu'un môme s'endorme facilement après la vision du loup couché auprès de la fillette.

À la suite de ce premier parcours du bouquin, j'ai repris l'ouvrage à son début en me concentrant sur les textes. Et là, j'ai ressenti une certaine déception, presque un ennui… Quoi ? Pas de révélation incroyable, pas d'épisode drôle et cocasse, pas d'anecdote croustillante ? Juste un condensé varié, efficace et complet sur le lit.

Pour conclure, je dirais que ce superbe ouvrage produit un très bel effet sur ma table de salon, il invite tout visiteur à le feuilleter et à s'émerveiller. Mais les textes ne m'ont pas apporté l'admiration, l'évasion, la distraction, l'intérêt que j'en espérais. Je suis donc mitigée quant à l'achat pour mon compte personnel d'un tel livre. Reçu, offert, c'est bien…


Lien : https://memoiredeliseuse.odo..

Superbe est le premier mot qui vient à l'esprit quand on ouvre ce livre, présentant des lieux situés partout sur la planète, mais abandonnés pour diverses raisons : obsolescence, danger, changements sociaux ou politiques.

Puis tout en admirant les photos on lit les textes, courts, explicatifs, passionnants.



De quoi rêver, s'étonner... On y trouve aussi le paquebot sanatorium du roman de Valentine Goby, l'île de Tromelin, la route 66, à Paris tout un réseau de défense passive (quoi?), la petite ceinture de Paris (je veux y aller - interdit), et des coins où on peut se rendre quand même, à ses risques et périls, comme le labyrinthe des catacombes d'Odessa (certains n'en sont jamais ressortis) ou près de Tchernobyl (d'ailleurs la couverture montre le parc d'attraction de Pripiat, devant être inauguré le 30 avril 1986, soit quatre jours après la catastrophe nucléaire)
Lien : https://enlisantenvoyageant...

Ouvrir cet ouvrage c'est déjà commencé son voyage. L'amateur de belles choses, le curiste averti, le voyageur curieux, le passionné d'architecture et le féru d'histoire trouveront tous de magnifiques photos accompagnées de textes riches d'informations. Même si j'aurais aimé plus de détails à propos de l'architecture, le voyage est particulièrement plaisant. La France recèle de nombreuses pépites thermales et un bon nombre ont trouvé refuge entre ces pages. J'ai retrouvé les beautés de la Bretagne ou de Biarritz et j'ai pris un grand plaisir à découvrir Vichy. Il ne me reste plus qu'à y aller car l'envie est bien là maintenant !

Ne manquez pas de découvrir également les somptueuses villas parfois méconnues qui sauront vous faire découvrir ou redécouvrir certaines villes.

N'hésitez donc plus !

C'est un livre qui porte bien son nom : totalement insolite et extraordinaire. On y découvre des sites originaux, surprenants, tantôt naturels tantôt issus de l'activité humaine. L'auteur nous promène à travers une France souterraine qui abrite des trésors architecturaux et géologiques, témoins du passage du temps ou de l'homme. Les magnifiques photographies révèlent au grand jour un patrimoine parfois méconnu et saisissant. Si certains sites sont interdits au public pour des raisons de sécurité, d'autres n'attendent que votre visite.

Et pour patienter... feuilletez le livre !

Allons, ne faites pas les pisse-froid : un beau livre sur les toilettes, pourquoi pas ?

C’est ce que se sont dit les éditions Lapérouse, chez lesquelles il est paru il y a peu et je vous rassure tout de suite : le livre est effectivement beau, aucun risque de froncer le nez au détour d’une page, tout a été bien toiletté avant d’être photographié, on peut donc laisser l’ouvrage traîner ostensiblement sur la table du salon … et fournir ainsi à ses invités un sujet de discussion moins risqué que d’autres, davantage d’actualité 😉 .



« Toilettes – Un monde fabuleux » présente, commentaires à l’appui, nos lieux d’aisance en les abordant sous différents angles : toilettes collectives et, surtout, privées, en ville ou au grand air, bénéficiant des progrès technologiques voire même de l’intérêt des artistes, le voyage historico-géographique ne manque pas de piquant et les curiosités en la matière ont été dûment repérées par l’auteur et ses collaborateurs. Au nombre des plus saisissantes, on trouvera notamment : des trombones convertis en urinoirs (Angleterre), une chaîne de restaurants où on s’assoit sur des cuvettes de WC et où la vaisselle se déploie dans le même registre (hum …, ce goût discutable reste actuellement circonscrit à l’Asie), des équipements modernes au design original superbement intégrés dans le paysage sur les routes norvégiennes les plus touristiques, pour ne citer que quelques exemples.



Ce panorama plaisant et richement illustré serait incomplet s’il ne s’achevait pas sur des chapitres nous ramenant aux dures réalités contemporaines du monde des toilettes : un article approfondi et passionnant sur la question, dans le magazine WE Demain, m’y avait sensibilisée il y a une paire d’années (raison pour laquelle j’avais coché ce livre dans la dernière Masse Critique de Babelio). Garantir, à l’échelle mondiale, l’accès à des toilettes salubres, représente en effet un enjeu de taille. Les progrès escomptés dans ce domaine, joints à ceux concernant la réduction drastique de leur empreinte environnementale, mobilisent d’ores et déjà les esprits (et la Fondation Bill et Melinda Gates qui s’en est saisie) : la révolution des toilettes reste à faire !
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..

Pour une fois, je m'éloigne de mes formats habituels pour vous parler de ce magnifique atlas. Un ouvrage qui en impose et que j'ai trouvé pour le coup original, tant par le fond que par la forme.



Au total, ce ne sont pas moins de 200 pages qui font à la fois voyager et frissonner le lecteur. C'est avec une double page par sujet que l'auteur nous emporte loin de chez nous, entre crainte et émerveillement. Le texte est très accessible et n'est jamais tiré en longueur. Idéal pour apprendre chaque jour quelque chose d'impressionnant. C'est personnellement de cette façon que j'ai préféré le découvrir.



On parle ici de nature tueuse, de maladies mortelles, d'événements dangereux imputables à l'Homme et autres joyeusetés... Les divers faits abordés sont incroyablement intéressants, d'autant plus qu'ils sont réels. Ce qui laisse planer une certaine angoisse au fil de ces nombreuses découvertes.



Le tout est à chaque fois illustré par de sublimes clichés. Entre décors qui font rêver et panoramas surprenants, le dépaysement est garanti. J'étais d'ailleurs obligée de vous partager en vidéo la beauté des photos que vous pourrez y trouver...



Voila donc un très beau livre-objet qui ravira autant les friands de culture que les amateurs de paysages à couper le souffle !

Des atlas du patrimoine, j'en ai feuilletés quelques uns. Celui ci présente une iconographie de qualité, de cartes ou schémas didactiques en quantité juste nécessaire. Un texte relativement bref et nécessaire. Je suis conquise.

Ce livre permet de découvrir un patrimoine original, caché puisque sous-terre. Si on y trouve des lieux connus, la plupart sont des découvertes qui se visitent ou pas.

Certains lieux mériteraient plus de photographies pour en avoir une meilleure idée.

Un beau tour de France même si certaines régions sont un peu oubliées, en raison de leur sous-sol difficilement exploitable sans doute !