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Critiques de Audrey Pleynet (117)
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Une petite anthologie sympa, mais sans plus.







Nous découvrons ici quatre nouvelles steampunk qui tournent autour de l’écologie et de la technologie. Il faut dire que le steampunk se prête très bien à ce genre de thématique. Dans l’ensemble, les nouvelles sont sympas, parfois avec leurs défauts, mais collent très bien au thème.







D’amour et d’acier : Un univers très original où l’utopie casse bien des choses. Dans cet univers très 19e où les humains vivent dans des cités volantes (les nouveaux Olympe) tandis que des humainciers (automates) s’occupent de cultiver les deux aliments qui nourrirent les humains. Un personnage principal sympa, un jeune héritier mélancolique qui découvre de tristes secrets de famille.



Je reproche juste à l’auteur d’avoir gardé le côté très sexiste du monde victorien.







Beautés : J’avais déjà lu ce texte dans AOC puisque l’autrice à participée et gagnée le challenge d’écriture des Imaginales 2018 (Coucou Sophie et Aymeline). Une très belle réflexion sur la beauté, la beauté du monde et la beauté intérieure. À découvrir !







L’homme sans rivage : une nouvelle en lien avec l’univers de Celestopol de l’auteur (que je n’ai pas lu encore). Le souci que j’ai eu avec ce texte, c’est justement les liens avec le « roman-mère » : est-ce que ca spoil ? Est-ce que je découvre des choses que je n’aurai pas du savoir pour lire le livre ?



La première partie ne pose pas trop de soucis (juste cœur sensible attention), mais la seconde m’a un peu perturbé à cause des questionnements posés plus haut. Le texte n’en reste pas moins sympathique et touchant.







Fengshui et vapeur de jade : mon petit coup de cœur de cette anthologie. Si l’auteur propose une enquête en toute somme assez classique (pour une nouvelle, c’est difficile de pousser plus loin), c’est l’univers chinois qui m’a conquise ! L’autre montre sa grande connaissance sur ce pays et les périodes « anciennes », sa mythologie et leur conception du monde.



Seul défaut (à relativiser lol) : l’auteur décrit beaucoup la cuisine, un supplice tant cela donne envie !







Malgré les reproches que je peux faire à quelques textes, j’ai passé un bon moment de lecture.







À découvrir.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Le steampunk est un mouvement culturel qui mêle l’esthétique et la technologie du XIXème siècle à des éléments de science-fiction. Ses œuvres se déroulent dans une réalité alternative où le progrès technologique est essentiellement basé sur la machine à vapeur. La maison d’édition Oneiroi nous invite, à travers une première anthologie intitulée Ecologie & folie technologique et contenant quatre nouvelles, à partir à la découverte de la littérature steampunk.



D’amour et d’acier, de Francis Jr Brenet, est, à mon sens, l’histoire qui reflète le plus le steampunk dans ce recueil. On y fait connaissance avec Walter, héritier déchu de la famille Dickens, dans une réalité où l’industrie a tellement pollué la Terre qu’elle est devenu invivable. Les Dickens ont découvert le moyen de faire graviter des îlots de terre au-dessus des nuages et du brouillard. Ils ont aussi conçu les humainciers, des automates extrêmement évolués, et fondé tout un système économique sur la base d’une montre greffée au poignet, qui permet de compter les dépenses de chacun en comptabilisant ses battements de cœur. Dans cet univers, Walter est en plein chagrin d’amour, ce qui va le conduire à commettre l’irréparable.



Beautés, d’Audrey Pleynet, est sans aucun doute la nouvelle qui m’a le plus plu. C’est une réédition d’un texte initialement paru dans la revue AOC suite à un match d’écriture durant Les imaginales 2018. C’est l’histoire de Maureen, une mère de famille assez quelconque, qui découvre un jour une machine capable de faire d’elle une beauté fatale, une machine qui va changer sa vie. C’est un texte court mais qui, en peu de mots, nous accroche à cette femme que j’ai trouvée extrêmement touchante, et nous pousse à réfléchir sur l’importance des apparences ainsi que notre perception des autres et de nous-mêmes. Un petit bijou !



L’Homme sans rivage, d’Emmanuel Chastellière, contributeur du site Elbakin dédié à la fantasy, est une curiosité. L’intrigue se tient dans l’univers de Célestopol, l’un des romans de l’auteur. Une cité lunaire steampunk, perle de l’Empire russe, où règnent la brume, les automates et le sélénium. Dans cette nouvelle, on suit les pas d’Erland, un vil chasseur de baleines, en mission auprès du duc Nikolaï, le maître de Célestopol. C’est un texte qui commence comme une vraie boucherie, mais à l’étonnante poésie et au dénouement pour le moins surprenant. De quoi donner envie de découvrir le roman !



Pour finir, je suis malheureusement un peu passée à côté de la dernière nouvelle de l’anthologie, Fengshui et vapeur de jade, de Romain d’Huissier. L’auteur n’en est en rien responsable, son texte recèle de bien belles idées, notamment en ce qui concerne le jade rouge et son utilisation. Mais le fengshui et la géomancie me sont totalement étrangers et j’ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans cette histoire, malgré le lexique disponible à la fin du texte. Je n’ai pas réussi à rentrer dedans comme on dit, ni à me sentir concernée par ce qui arrivait aux personnages. J’en suis la première désolée.



Au final, cette anthologie est intéressante parce qu’elle nous permet de découvrir des aspects bien différents du steampunk. En préface, l’éditrice, Camille Ragot, évoque à propos de ce genre un immense espace de liberté pour imaginations débridées. Et c’est bien de cela dont il s’agit, ces quatre textes en sont une preuve éclatante.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Un excellent petit recueil. 4 nouvelles, 4 styles, 4 imaginaires variés et propres à leur auteur dont la richesse et la variété m'ont beaucoup plu.



"D'amour et d'acier" de Francis Jr Brenet, première nouvelle, propose une enquête, un monde post-apocalyptique et une machination. L'auteur a joué la carte 100% esthétique steampunk (peut-être même un peu trop à mon goût) et sur certains codes d'horreur propres au genre. Balade néanmoins très sympa.



Drôle, enlevé, léger, "Beautés" d'Audrey Pleynet propose une réflexion sur l'apparence par l'entremise de Maureen, jeune femme grisée par la découverte d'un salon de beauté un peu spécial.



Coup de coeur pour "L'homme sans rivage" d'Emmanuel Chastellière, avec une ambiance et une esthétique qui sortent du lot et que j'ai adoré découvrir.



Enfin, voyage en Chine avec Ming Zhi et sa garde du corps Li Zhao pour enquêter dans une ville prospère grâce à l'exploitation du jade rouge. Narrée par Romain d'Huissier, "Fengshui et vapeurs de jade" propose un duo particulièrement sympathique et une enquête très agréable à suivre.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

D’amour et d’acier de Francis Jr Brenet



La révolution industrielle a détruit la Terre et les quelques humains ont réussi à survivre en trouvant refuge sur des îlots flottant dans le ciel. Ce monde parfait a pour nom Olympires dans lequel les privilégiés consomment tout ce dont ils ont envie en échange de quelques battements de coeur. Walter Dickens est l’héritier d’une des plus grandes familles qui a conçu les humainciers, sorte de machines humanoïdes qui besognent à la place des hommes. Il est très épris de Jeanne issue d’une condition inférieure à la sienne mais qu’importe! Il coule des jours heureux avec elle jusqu’à ce qu’elle disparaisse subitement…



J’ai adoré cette nouvelle notamment pour son univers immersif que l’auteur a réussi à mettre en place en très peu de pages. Si le personnage principal n’est pas très sympathique au départ (prétentieux, sûr de sa valeur, consumériste), il connaît une belle évolution en s’enfonçant dans les arcanes de ce monde un peu trop parfait de prime abord. L’écriture est également très agréable et la chute douce-amère est très bien maîtrisée.



Beautés d’Audrey Pleynet



Maureen est une épouse et mère de famille menant une vie morne sans arriver à s’épanouir complètement dans son travail au Secrétariat général du progrès et des inventions. Elle n’a pas vraiment réussi à évoluer ni à faire reconnaître ses compétences par ses homologues masculins qui l’invisibilisent. Alors qu’un jour, elle passe par Oxford Street comme à son habitude pour se rendre au travail, elle décide de franchir le seuil de la boutique Bellamore qui va la transformer du tout au tout…



D’Audrey Pleynet, j’avais déjà lu une autre nouvelle Citoyen+ pour laquelle, j’avais eu un coup de coeur. Là encore, Beautés est un petit chef d’œuvre et il s’agit de mon texte favori du recueil. Il faut avouer que l’autrice possède un très belle plume, très engageante et très fluide. Si je n’ai pas eu beaucoup de mal à m’identifier à Maureen au départ et si je me suis réjouie pour elle lorsqu’elle prend confiance grâce à sa nouvelle apparence, je m’en suis ensuite détachée lorsque j’ai compris qu’elle faisait fausse route. Et en cela, j’ai beaucoup apprécié la critique sous-jacente de notre société et le sexisme dans le monde professionnel : au regard des hommes, il ne suffit donc pas qu’une femme ait des compétences mais elle se doit d’être également agréable à regarder… Maureen, en voulant donc se conformer à ces injonctions, se perd complètement.



L’homme sans rivage d’Emmanuel Chastellière



Erland Nordenskjöld est issu d’une longue lignée de pêcheurs et a grandi sur les rivages de la Russie. Lorsqu’il était adolescent, sa première chasse aux cétacés l’avait complètement traumatisé. Mais poussé par son père et sa communauté, il y a pris goût malgré tout et est devenu l’un des meilleurs de sa génération. Le duc Nikolaï qui dirige la célèbre cité de Célestopol, décide alors de le convoquer sur la lune…



Inutile de vous présenter Emmanuel Chastellière puisque ses deux recueils de nouvelles Célestopol et Célestopol 1922 sont bien représentés sur mon blog. L’homme sans rivage fait donc partie de cet univers et pour celles et ceux qui ne le connaîtrait pas encore, cette nouvelle peut-être une première porte d’entrée. Pour ma part, je n’ai pas été surprise par ce texte car en réalité, je l’avais déjà lu! En effet, j’avais été bêta-lectrice pour Célestopol 1922 et il en faisait partie. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ce texte pour sa plume évidemment mais aussi pour cet univers que j’adore. Il permet également d’en savoir un peu plus sur la personnalité très complexe d’un de mes personnages préférés de Célestopol : le duc Nikolaï et de ses idées de grandeur. Bref, j’ai passé un bon moment.



Fengshui et vapeur de jade de Romain d’Huissier



En Chine, le maître géomancien Ming Zhi a été mandaté avec sa garde du corps Li Zhan dans la région du Henan, à Caifu. En effet, les travaux de la route qui permettent l’acheminement du précieux jade rouge ont été fortement perturbés par des phénomènes étranges. Lorsque Ming Zhi débute alors son enquête, il se rend compte que ce sont les esprits locaux qui en sont la cause…



J’ai trouvé cette nouvelle uchronique très intéressante car elle permet d’expliquer l’origine de l’énergie steampunk utilisée dans la société chinois qui a supplanté l’Occident. En effet, la découverte du jade rouge a permis de fabuleuses avancées technologiques et de mettre au point des machines très efficaces que ce soit dans les domaines de la guerre (les arbalètes à vapeur, les chars) mais aussi agricole et industriel. L’univers est également très dépaysant grâce à l’emploi de mots chinois et des références à toute une philosophie que je ne connaissais que de nom. Les deux personnages principaux sont également très intéressants et Ming Zhi m’a fait penser à Hercule Poirot.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Le recueil regroupe 4 nouvelles issues d'un appel à textes de la maison d'édition Oneiroi, ayant pour thème l'écologie et la folie technologique. A noter que ce jeune éditeur est spécialisé dans la littérature steampunk.



Chaque nouvelle est écrite par un auteur différent et propose un univers totalement unique. Parmi eux, on note la présence Emmanuel Chastellière auteur des romans steampunk Célestopol et Célestopol 1922; ainsi que Romain d'Huissier auteur de la trilogie de fantasy urbaine Les chroniques de l'étrange. Les deux autres auteurs du recueil sont Francis Jr Brenet auteur de nouvelles de Fantasy et Audrey Pleyne, autrice en Science-Fiction.



De manière générale, le recueil est bien construit et forme un ensemble cohérent. Les nouvelles s'enchaînent de façon fluide et les univers, bien que différents apparaissent comme complémentaires. Chaque auteur a son propre style et nous plonge dans un genre différent : policier, uchronie, dystopie…



On voyage en Chine, sur la Lune, ou dans des univers utopiques possibles, avec toujours dans l'idée que les améliorations technologiques pour l'homme ne le sont pas forcément pour son environnement. le recueil fait réfléchir, interroge le lecteur, fait sourire aussi. Une jolie entrée en matière thématique pour découvrir la littérature steampunk si l'on ne souhaite pas se lancer dans un gros roman.



Mon avis sur chaque nouvelle



D'amour et d'acier, Francis Jr Brenet



Résumé : Walter Dickens, fils d'une famille riche, vit dans un univers où le travail a été réduit en grande partie et automatisé avec la création d'automates appelés humainciers. Il vit dans un énorme îlot flottant tandis qu'en bas règne la pollution, les ordures et la culture de pommes appelée Amour et de lianes appelées Foudre. Les classes sociales ont été abolies en théorie, chacun mange à sa faim et porte au poignet une montre indiquant ses dépenses, réglées sur ses battements de coeur. Dans ce contexte idyllique, Walter est amoureux de Jeanne, une jeune fille pauvre des bas quartiers. Quand Jeanne disparaît brutalement en laissant un moment indiquant qu'elle le quitte, Walter tombe en dépression et va réaliser des découvertes surprenantes concernant son univers…



Mon avis : Cette nouvelle m'a beaucoup fait penser à la trilogie Carbone modifié de Richard Morgan (adaptée sur Netflix sous le nom d'Altered Carbon), au niveau de la construction de l'univers. S'il n'est pas question ici de vie éternelle, on réfléchit surtout aux inégalités sociales avec les riches vivant en dehors de la pollution, qui se comparent à des dieux, et les pauvres en bas avec la pollution et dans des conditions précaires. L'idée de la montre et des dépenses de chacun m'a aussi renvoyée au film Time Out, où le temps est devenu une valeur monétaire. Sans en dévoiler trop sur la nouvelle, je dirais qu'elle fait surtout réfléchir à un monde utopique où le travail ne serait pas une obligation pour tous, avec une possibilité de gommer les classes sociales. Elle invite aussi à se poser des questions sur la place des automates dans la société : objets animés, outils de travail ou de plaisir… ont-ils une âme, une sensibilité ? A l'inverse, les hommes sont-ils plus insensibles que les robots ? Ici, le thème de l'écologie est surtout lié à la pollution et à l'alimentation? avec la création d'une société qui n'aide pas à préserver l'environnement mais alimente le mode de vie des humains. Au niveau du rythme, le récit est plein de suspense et l'on va de rebondissement en rebondissements avec un personnage principal choyé qui découvre vite que l'univers qu'il connaît est un mirage. La fin de la nouvelle fait un peu froid dans le dos mais amorce une lueur d'espoir malgré tout. Je serais curieuse d'en découvrir un peu plus sur l'univers avec d'autres récits de l'auteur, même si la nouvelle le développe en grande majorité.



Beautés, Audrey Pleynet



Résumé : Maureen, jeune femme effacée et mal dans sa peau, travaille au ministère de l'écologie dans un Londres uchronique. Un matin, elle fait la rencontre d'une femme magnifique qui vient d'un salon de beauté. Cette vision éblouissante suffit à lui donner envie d'essayer ce salon pour elle aussi, susciter l'admiration de tous. le premier essai est concluant : elle en sort métamorphosée et récolte de meilleurs dossiers au travail grâce à son apparence. Mais de jour en jour, elle va vite devenir accro à son apparence impeccable et va chercher améliorer l'environnement de la ville à son image : artificielle mais magnifique…



Mon avis : Cette nouvelle interroge sur la beauté et la confiance en soi. Si au départ, l'héroïne avait eu confiance en elle, elle n'aurait pas fréquenté le salon et n'aurait pas détruit l'environnement londonien. Oui, mais il n'y aurait pas eu d'histoire… L'auteure exploite parfaitement le culte de l'apparence avec ce Salon de beauté du futur, similaire à une cabine de chirurgie esthétique qui en plus vous coiffe, vous maquille et vous habille. Au fil du récit, on découvre que les collègues de Maureen acceptent plus facilement ses décisions parce qu'elle est belle. Et cela fait frémir ! Cela interroge alors sur la valeur qu'ils accordent aussi à l'apparence : les gens beaux seraient-ils plus intelligents ? En dehors du récit de l'héroïne, on frémit également face aux décisions qui sont prises pour « améliorer » l'environnement et qui vont à l'encontre de l'écologie : Tamise colorée et parfumée, animaux remplacés par des automates, arbres malades transformés en statues… Cela questionne la notion de naturel et d'artificiel, et le bien fondé de l'action de l'homme sur la nature. La fin de la nouvelle est triste mais prévisible autour du thème de l'addiction.



L'Homme sans rivage, Emmanuel Chastellière



Résumé : Mer Baltique, un jeune garçon issue d'une riche famille russe doit participer à un rite traditionnel de passage : le massacre de baleines, dauphins et phoques sur une plage après un rabattage par des pêcheurs. le garçon participe à contrecoeur sous le regard dur de son père mais reste traumatisé par la journée sanglante. Des années plus tard, un pêcheur de baleines rencontre un riche duc russe sur la colonie lunaire de Célestopol suite à une demande particulière du Duc. Nikolaï a un projet fou et seul ce chasseur rustre pourra l'aider…



Mon avis : Le fait que la nouvelle contienne deux histoires qui au départ semblent sans rapport m’a un peu remplie de perplexité. Ce n’est qu’à la fin du récit que j’ai pu assembler les récits et trouver leur cohérence. Le sujet abordé ici est la préservation des animaux marins face aux traditions séculaires de la pêche intensive et du rite de passage évoqué plus haut. Mais aussi la colonisation de la lune par les hommes et son indépendance à venir vis à vis de la Terre. Encore une fois, les riches humains s’éloignent des problèmes de la Terre pour créer une nouvelle utopie sur une autre planète et « oublier » les problèmes de pollution de leur lieu de naissance. Le Duc Nikolaï, avec ses fêtes fabuleuses souhaite surtout gagner la sympathie du peuple et réaliser ses rêves plus philanthropiques en se tournant vers l’avenir. A l’inverse, le chasseur Erland préfère conserver les traditions séculaires, s’enrichir personnellement et rester dans le passé. Cette opposition entre les deux personnages est le reflet de celle que nous connaissons aujourd’hui vis à vis de l’écologie. A noter que cette nouvelle se situe dans l’univers de Célestopol, développé par l’auteur dans ses deux romans du même nom. Elle m’a donné envie de les découvrir alors que de prime abord, je ne suis pas portée sur la conquête spatiale, même rétro-futuriste…



Fengshui et vapeur de jade, Romain d’Huissier



Résumé : Chine uchronique, le maître-géomancien Ming Zhi est convoqué sur un chantier avec sa garde du corps Li Zhan pour enquêter sur des sabotages perpétrés par des fantômes ou des esprits malveillants. En tant que responsable du Feng Shui dans les environnements sacrés, il est habilité à déterminer si un chantier doit se poursuivre ou non, si les esprits d’un lieu sont trop perturbés par la modernité. L’enquête va l’emmener à s’interroger sur le commerce florissant de la jade rouge, utilisée ici comme nouvelle énergie dans des technologies avancées.



Mon avis : C’est ma nouvelle préférée du recueil. Elle m’a donnée envie de découvrir l’univers de Romain d’Huissier par la suite. J’ai apprécié le personnage de Ming Zhi avec son sens de l’humour et sa perspicacité digne d’un Hercule Poirot chinois. J’ai adoré Li Zhan avec son côté rustre et ses manières très libérées. Il est rare de voir un personnage féminin abordé sous le métier de garde du corps et la proposition est assez réussie. L’intrigue policière ressemble à un roman d’Agatha Christie : le final fait place à des rebondissements intéressants que l’on ne voit pas venir. L’univers aussi interroge avec l’utilisation de cette nouvelle énergie qui pousse les hommes à s’enrichir au détriment de la nature. Heureusement que Ming Zhi veille au grain ! Le thème abordé ici reste surtout le massacre des arbres et de la nature, avec les esprits qui y sont associés, au nom de la modernité. Une manière de réfléchir une fois de plus à nos actions environnementales. A noter qu’il s’agit d’un rare récit steampunk situé dans un environnement asiatique. Traditionnellement, les récits se déroulent plutôt à Londres à l’époque victorienne. Ici, la transposition est réussie avec brio. Je serais curieuse de lire d’autres enquêtes de ce duo d’enquêteurs dont la personnalité m’a beaucoup marquée.



En conclusion : Ecologie et folie technologique est une anthologie de nouvelles steampunk assez intéressante qui fait réfléchir sur sur nos actions vis à vis de l’environnement à travers des univers uchroniques. Si les styles et les univers des auteurs semblent différents, l’ensemble est plutôt homogène et se prête très facilement à la découverte de la littérature steampunk. De manière général, le ton global du recueil est dystopique mais la dernière nouvelle vous redonnera rapidement le sourire. Je vous recommande chaudement de découvrir ce recueil pour goûter un peu au steampunk, surtout si vous préférez les lectures courtes.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Une bonne lecture.



J’ai beaucoup aimé les deux dernières nouvelles.



J’avais le fol espoir, moins de 24h après avoir fini Celestopol, que la nouvelle d’Emmanuel Chastellière (que j’attendais au tournant) porterait peut être sur la cité lunaire, mais je n’y croyais pas vraiment. Il arrive assez souvent que les auteurs écrivent des nouvelles en lien avec leurs œuvres existantes pour les recueils. En général je ne suis pas fan, car je sais que je manque les références à des œuvres que je n’ai pas lu.



Mais quand j’ai vu les mots « lune » et « automate », mon petit coeur sensible a fait un bond : Hourra ! Une nouvelle dans laquelle apparaît en plus mon chouchou numéro 3, mon automate favori, Ajax ! Ah, comme j’étais contente d’avoir ce bonus inespéré, qui m’a appris des choses sur la position de l’automate au côté du duc, et sur les aspirations de Nikolai. Le nom de la nouvelle est très bien trouvé.



J’ai également beaucoup aimé la nouvelle « Fengshui et Vapeur de Jade », qui est pour le coup ma préférée pour cette fois ci : j’ai adoré découvrir cette culture chinoise que je connais peu, et je réalise que ça passe vraiment très bien en version steampunk (mon seul autre exemple était jusqu’à hier le casino de Celestopol).



Dans tous les cas, le thème annoncé est respecté. Je recommande cette collection de petits livres qui est décidément bien sympathique.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Grosse déception ici; tous les textes ont hélas le même problème: ils sont très très amateurs.

Dès les premières pages tout y passe : formulation bancales, répétitions, phrases défectueuses, approximation syntaxiques, problèmes de concordance de temps, de point de vue etc.

La lecture en est pénible et devient vite une vraie torture tant les styles des auteurs sont effroyables.

Il faut espérer que pour les prochains volumes la collection se dote d'une direction littéraire plus consistante.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

J'ai découvert les éditions Oneiroi lors d'un salon en Belgique et me suis empressée d'acheter les deux premiers tomes de son anthologie de nouvelles Steampunk.

J'ai apprécié la lecture de ce premier volet et plus particulièrement la nouvelle "Beautés".

Je recommande la lecture de "écologie & folie technologique”.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Quitte à passer pour une radoteuse, je n’ai pas une grande culture Steampunk. Il y a encore quelques mois, je l’aurai confondu bien volontiers avec de la Fantasy Urbaine. Mais même Apophis le dit dans son guide : c’est compliqué. Les frontières entre les genres se mélangent et, ma foi, le mieux pour s’en faire une idée, c’est d’en lire. Et ça tombe bien, car c’est visiblement la démarche de la collection Vapeur & Mécanique des éditions Oneiroi dont cette anthologie est le 1er volume avec 4 nouvelles inédites 100% francophones.



Je ne vais pas laisser planer le suspens. C’est, en ce qui me concerne, une très belle réussite. J’ai adoré la majorité des textes. En plus, je ne connaissais aucunes des plumes présentes (à part celle d’Audry Pleynet). Je suis donc allée de découverte en découverte et je ressors ravie de ma petite virée.



Commençons par D’amour et d’acier de Francis Jr Brenet. Dans un monde ultra-pollué, la famille Dickens s’est enrichi en trouvant le moyen de faire graviter des îles au-dessus de la pollution. Elles deviennent ainsi de véritables paradis flottants où les humains n’ont plus rien à faire, tandis que des automates dernières générations s’occupent de tout. Tout cela cache bien sûr de lourds secrets et Walter, l’héritier oisif de ce nouvel empire, le découvrira à ses dépens. Cette nouvelle est celle qui m’a le moins parlé. L’histoire est intéressante et se tient très bien. Je n’ai juste pas adhérer au personnage principal.



Beautés d’Audrey Pleynet est un bonheur à lire comme je le développe dans mon article qui lui est consacré ici. On y suit Maureen, mère de famille londonienne, la quarantaine, enfermée dans un job de secrétaire, pas très bien dans sa peau ni dans sa vie. Un matin particulièrement malchanceux, Maureen tombe sur un salon esthétique dont une des machines peut la transformer en véritable Beauté, ce qui va complètement chambouler sa vie ainsi que sa vision du monde. J’adore la plume d’Audry Pleynet et son talent pour croquer des personnages terriblement attachants.



L’Homme sans rivage d’Emmanuel Chastellière est une belle entrée dans le monde de Célestopol (qui attend gentiment dans ma PàL). Célestopol, ville lunaire lié à l’empire Russe où règne l’énigmatique duc Nikolaï. On y suit Erland, un implacable chasseur de baleines, en mission pour le duc. La première scène m’a retourné le coeur et l’estomac par son horreur et sa boucherie, mais j’ai découvert une plume magnifique qui m’a porté tout le long du récit.



Et enfin, mon gros coup de coeur : Fengshui et vapeur de jade de Romain d’Huissier. Dans une Chine devenue LA puissance mondiale suite à la découverte des propriétés extraordinaires du jade rouge, Ming Zhi, maître géomancien impériale est envoyé enquêtée sur les sabotages d’un chantier lié au précieux minerai. Accompagné de Li Zhan, sa garde du corps, le vieux maître va devoir louvoyer entre les intérêts des hauts dirigeants du lieu et les esprits courroucés de la forêt entourant le chantier. C’est bien simple, j’ai tout adoré dans cette nouvelle : la plume de l’auteur, l’alchimie entre les deux protagonistes, le dépaysement total de cette Chine Steampunk ❤️❤️❤️ qui oscille entre spiritualité ancestrale et modernité foudroyante, et enfin, le bon vieux modèle de l’enquête à la Sherlock Holmes qui marche toujours avec moi. Je veux en lire plus sur cet univers et ces deux-là. Il le faut, c’est trop bon ! 😄



En conclusion, je ne peux qu’encourager chacun à aller se perdre dans les cliquetis et les brumes de cette anthologie de qualité. Le 2nd volume m’attend et j’espère très fort qu’il sera aussi bon.
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Le nom de cette maison d'édition ne vous dit peut-être rien et c'est normal. Elle a ouvert ses portes l'année passée grâce à un projet ulule dont faisait partie ce livre. Adorant le steampunk, je me suis empressée d'y participer en prenant le pack avec les trois livres et les sacs en tissus. Est-ce du vrai steampunk et est-ce de la qualité? Ma réponse est oui.



"D'amour et d'acier" : On commence fort avec une nouvelle parlant d'immortalité et de ce que ça coûte. On y parle de le lutte des classes également. Le monde proposé par l'auteur Francis Jr Brenet paraît réel tant il est bien décrit. On visualise chaque mot écrit. Je me suis même dit que ça pourrait faire un très bon roman si on pousse les choses plus loin même si la proposition est déjà addictive et la fin comme il faut. Un auteur a suivre.



"Beauté" : Une nouvelle consacré à l'apparence. Elle est parfaite. Les mots sont bien choisies et la morale juste. On suit Maureen, une secrétaire qui décide de prendre soin d'elle en se rendant dans une salon de beauté particulier. De la simple métamorphose, elle va en demander toujours plus jusqu'à ce que...Je n'en dis pas plus. Je vous laisse découvrir cette nouvelle dénonçant les apparences et un peu féministe.



"L'homme sans visage" : Je découvre enfin Emmanuel Chastelière. Qu'est-ce que j'ai pu hésiter à lire ses livres. Après avoir lu cette nouvelle, je me suis ruée chez ma libraire lui acheter le livre qu'elle avait de lui. Je crois que vous avez compris ce que j'en ai pensé. En plus, il est nordiste (oui, je sais. Je soutiens ma région). Bref, cette nouvelle a un rapport avec "célestopol" de ce que j'ai compris et elle m'a frustrée. Je voulais poursuivre mon exploration de cet univers fascinant. J'achèterai ce roman un jour. C'est certains.



"Fengshui et vapeur de jade" : Un autre auteur que j'ai mis du temps à découvrir. Romain d'huissier écrit beaucoup de roman se passant en Chine. Je regrette cette hésitation. Il a une plume qui va très bien avec la culture asiatique. On y trouve un duo (un maître et sa garde du corps) pour le mois original devant enquêter sur des incidents mystérieux. J'ai beaucoup apprécié les choix fait par l'auteur.



En bref, j'ai adoré ce petit livre qui se lit très vite. J'ai eu envie de prolonger mon immersion dans ces univers différents sauf "beauté" qui se suffit à elle-même amplement. Merci à l'éditrice de nous faire découvrir de si beaux textes. J'espère pouvoir me procurer le deuxième volume 100% féminin.
Lien : http://lessortilegesdesmots...
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 1 :..

Ce livre est le premier volume d'une collection d'anthologies des Editions Oneiroi, une maison d'édition spécialisée dans le steampunk. Ce recueil propose quatre nouvelles qui tournent toutes autour de thématiques communes : l'écologie, la nature, les excès de l'industrie et de la société de consommation. Le résultat est très bon, les nouvelles sont très différentes les unes des autres mais très réussies et plaisantes à lire. Je vais enchainer directement avec le deuxième volume de cette collection.
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Citoyen+

Liberté-



Que diriez-vous de troquer votre vie privée et votre liberté de pensée contre quelques avantages matériels ? Si vous n’avez rien à cacher, signez ici !

Avec Citoyen+, Audrey Pleynet s’attaque à un gros morceau de nos sociétés dites modernes, et s’en sort plutôt bien. L’autre jour, je lisais un article sur ces applications qui permettent aux Chinois de se noter entre eux. Bon, ça, nous le faisons plus ou moins au quotidien. Il était aussi fait mention de la possibilité de géolocaliser, sur l’écran de votre smartphone, les utilisateurs endettés ou en retard dans le paiement de leurs impôts. Bigre ! C’est peut-être contagieux, évitons de les croiser, changeons de trottoir !

Avec cette nouvelle, on est en plein dedans, et inutile de se projeter très loin dans le futur. Les mout… citoyens bien dociles partageant tout de leur vie sur les réseaux et acceptant de se faire dicter où doit se diriger leur attention, leur intérêt et leur goût bénéficient de certains avantages. Les autres, les réfractaire au progrès, doivent se débrouiller et subir les regards outrés de leurs contemporains. Un tableau pas franchement idyllique, vous l’aurez compris.

Sauf que voilà, dans son respect des codes classiques de la nouvelle, l’auteure nous rappelle dans son dénouement que chaque norme connaît son opposé, chaque courant connaît ses détracteurs. On est toujours le déviant de quelqu’un, et quels que soient nos choix, on se ressemble étrangement.

Un écriture et un suspense maîtrisés. Un récit bien trop court à mon goût, compte tenu des implications de son sujet, mais rondement mené.
Lien : https://editionslintemporel...
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Citoyen+

Très très courte nouvelle lue grâce au retour de mon ami anhj.

De plus, l'auteure l'offre, alors aucune raison de se priver.

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Audrey Pleynet nous montre une société futuriste où tout le monde ou presque est connecté.

Vie privée, liberté, oubliez tout ça.

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Le bracelet que vous portez au poignet vous dit que faire et quand le faire, de vos achats à vos loisirs en passant par votre alimentation.

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Si vous faites bien, obtention d'un rond vert qui vous apporte des avantages comme réductions dans n'importe quel domaine, cadeaux.

Si vous faites mal, vous perdez des points.

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Ça nous rappelle le modèle chinois, bien que la nouvelle ait été écrite en 2018.

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Moment sympa sans plus, je n'ai pas vraiment frissonné ni gobé la chose.

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La plume est fluide. Mon seul reproche, la nouvelle est beaucoup trop courte.

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Citoyen+

Une nouvelle qui interpelle sur certains sujets de notre époque moderne !



C’est un peu par hasard que j’ai déniché cette nouvelle sur Amazon. Je cherchais un texte rapide à lire, et voilà qu’en plus le sujet m’intéressait. Je pense que toutes les conditions étaient réunies !
Lien : https://www.acaniel.fr/citoy..
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Citoyen+

Cette courte nouvelle nous met en plein dedans, ce que nos réseaux sociaux pourraient aboutir à plus ou moins longs termes.

Nous vivons dans un monde qui se connecte de plus en plus à travers divers supports, applications ordi ou smartphones. Les jeux, la santé, les amis, les photos, la vie de tout un chacun. Publicités, suggestions d’achats, de conseil.

Quoi de plus facile que de s’enregistrer et de rentrer dans la grande famille des citoyens modèles qui ne risquent rien s’ils n’ont rien à cacher.

Bigre ça fait froid dans le dos.

Alain et Clara se rencontrent et tombent amoureux, Alain est connecté, Clara ne le sait pas. Il cherche à concilier les deux, son intérêt pour le réseau, son amour pour Clara.

C’est clair, simple mais percutant. On s’y croirait. Et la fin est percutante.

Chouette nouvelle qui dénonce ce qui pourrait nous pendre au bout du nez dans une société de plus en plus quadrillée par les réseaux sociaux et médias.

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Citoyen+

Sympathique nouvelle de dystopie qui ne fait après tout qu'étendre la logique de ce qui existe déjà en Chine, sauf qu'au lieu d'être orienté sur le civisme (ou ce qui est supposé être du civisme), c'est davantage orienté sur la consommation.

Ce n'est pas aussi percutant qu'on peut l'attendre d'une nouvelle et à mon sens, Audrey Pleynet est capable de beaucoup mieux. La chute est assez bien trouvée.
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Citoyen+

Alain vient d'adhérer au programme Citoyen +. Des petits indicateurs sur un bracelet pour savoir à quel moment partager une photo avec les amis de son réseau, que faut-il manger et aller voir au citoyen. Citoyen +, le programme pour être au top de notre santé, de nos amis, de notre consommation...

Pourtant, quand il rencontre Clara, il se sent attirable par ses choix, par sa liberté. Cependant, il ne renonce pas à Citoyen + et commence à mener une double vie... Avec une fin étonnante !

Une petite nouvelle qui se lit très vite (30 pages) sur notre addiction aux réseaux sociaux, au consumérisme, à l'absence de vie privée... J'ai pensé à The circle, le film adapté du livre Le cercle de Dave Eggers. Edifiant de voir comment notre manière de vivre est finement manipulée et finalement, on n'a pas si loin de la réalité !

Un texte qui en appelle d'autres sur le même sujet, de la même auteur...
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Citoyen+

Une nouvelle bien tournée sur ce que nous devenons, branchés sur nos écrans… Je l'ai bien sûr lu sur un écran… je ne voulais pas perdre de points...
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Citoyen+

Souriez, vous êtes fichés !



Citoyen+ réussi l’exploit de poser un univers, deux personnages crédibles et une critique de la consommation et des dérives technologiques en très peu de mot. Et puis il y a cette chute, magnifique.

Ce que j’ai surtout aimé, c’est la concision. Car la thématique n’est pas très original, mais là où les autres auteurs en font un roman de 400p., ici tout est dit en très peu de mots. Et si vous vous interressez à l'actualité, vous verrez que ce monde existe déjà, ailleurs (comme avec le système de crédit social en Chine), ou ici. La nouvelle m'a aussi fait penser à un épisode de un épisode de Black Mirror, Chute libre.



Alors achetez cette nouvelle sans attendre.

Quoi, elle est gratuite ?

Mais ne vous inquiétez pas, vous devrez vous inscrire pour la télécharger. Souriez, vous êtes fichés !
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Citoyen+

"Citoyen+", le livre d'Audrey Plenet, est une œuvre remarquable qui aborde de manière approfondie et pertinente le concept de citoyenneté à l'ère du numérique. Plenet explore les défis et les opportunités que la technologie apporte à notre société moderne, en mettant l'accent sur la manière dont elle influence nos droits, nos responsabilités et nos interactions en tant que citoyens.



L'un des aspects les plus forts de ce livre est la manière dont l'auteure analyse et déconstruit les enjeux complexes liés à la citoyenneté numérique. Elle explore des sujets tels que la protection des données personnelles, la vie privée, la désinformation en ligne, la participation démocratique et l'impact des réseaux sociaux sur notre façon de vivre
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