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Critiques de Aurélie Gerlach (148)
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Au nom de nos rêves

Un roman choral qui réunit 11 écrivains qui font parler des acteurs ( étudiants ou animateurs) d'une association d'aide aux étudiants en difficulté matérielle qui s'occupent en toute discrétion de l'Association Liens Publics qui fournit des vivres et un lieu pour se rencontrer.

En difficulté car les versements trop insuffisants de leurs parents ou d'une aide publique tardent à arriver ou ne suffit pas à les nourrir, les vêtir correctement.

Le confinement , qui a isolé les étudiants dans leurs chambrettes, a été catastrophique pour les liens sociaux dont ils ont besoin.

Gros souci pour cette association bien utile animée par Espérance ; le propriétaire des lieux veut vendre les locaux.

Nola, jeune étudiante qui a besoin d'aide pour boucler ses fins de mois, voit apparaître le nom de son grand-père en tant que propriétaire. Est-ce bien lui ? Il y a bien longtemps qu'elle ne l'a pas vu. Il a la réputation de ne penser qu' à lui et d'être très radin.

De page en page, d'auteur en auteur ou d'auteure en auteure, nous vivons avec ces jeunes et leur réalité pas toujours rose. Si en plus d'étudier dur et sec, on doit encore se batailler pour son bien-être, c'est bien difficile.

Et pourtant ça existe de telles situations. Les médias nous ont assez sensibilisés pendant le confinement.

Une très belle initiative à laquelle 11 écrivains ont participé en reversant leurs droits d'auteur à Linkee : la première association française de distribution alimentaire aux étudiants.



Merci à Babelio et aux éditions ScriNeo pour m'avoir permis de lire le roman. On peut le nommer " roman " car les onze auteurs ont fourni un travail de coordination pour nous livrer un récit qui a bien un début, une fin, des rebondissements et une suite logique après chaque prise de plume des écrivains.

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Au nom de nos rêves

C’est vrai qu’on passe souvent à côté de gens dont on ne connait rien, dont on ne se doute pas du tout de la tragédie de leur vie, ou tout simplement des grosses difficultés qu’ils rencontrent.

Pour moi, c’était le cas en ce qui concerne les étudiants en situation précaire, ceux dont les parents ont toutes les peines du monde à financer les études et qui doivent impérativement trouver un petit boulot pour s’acheter de quoi manger !



C’est pendant le confinement que leur situation a été révélée, car beaucoup ont perdu leur travail – dans les cafés, dans les boutiques etc.- , et en Belgique, la télévision a relayé leur problème.



Mais c’est surtout avec cet ouvrage, un petit roman narré par 11 voix (et 11 auteurs et auteures), que je me suis vraiment rendu compte de l’énormité de leur cas.

Ces jeunes en détresse (et souvent aussi en détresse psychologique) sont heureux de connaitre l’association « Liens publics » et de bénéficier de son aide. Celle-ci se charge de les ravitailler, mais aussi de les maintenir en contact, de créer des échanges. La solidarité n’est pas un vain mot, ici ! Car pendant le confinement, terrible pour certains d’entre nous, beaucoup d’étudiants isolés et/ou sans le sou ont sombré.

Et puis soudain, le drame : le propriétaire veut vendre leur local. Ces jeunes vont se révéler à eux-mêmes…



Merci à Babelio pour son opération Masse critique privilégiée, j’ai découvert ainsi 11 récits ma foi fort bien écrits, ainsi que l’association Linkee, contre le gaspillage alimentaire et pour la redistribution aux plus démunis, à laquelle les droits d’auteur seront intégralement versés.



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Au nom de nos rêves

Je remercie chaleureusement les éditions Scrinéo et Babelio pour l'envoi, dans le cadre d'une masse critique privilégiée du roman : Au nom de nos rêves.

Nola vit dans une chambre de bonne. Marwan travaille la nuit pour payer ses études. Célian ne sort plus de chez lui depuis le confinement.

Entre angoisse et précarité, leur seul refuge est l’association « Liens publics », un espace de solidarité et d’espoir pour les étudiants. Benjamin et Espérance, les bénévoles, y apportent réconfort, repas et soutien.

Jusqu’au jour où Roger, le propriétaire du local, vend le local. Alors que l’association risque de disparaître, ils décident de se battre ensemble pour la défendre.

Parviendront-ils à sauver ce lieu qui les unit ?

Au nom de nos rêves est un ouvrage collectif écrit par 11 écrivains qui ont décidé de reverser leurs droits d'auteur à Linkee : la première association française de distribution alimentaire aux étudiants.

Je trouve l'initiative excellente surtout vu l'augmentation du coût de la vie. Il est évident que cela devient compliqué pour tous, à commencer par les étudiants qui ont été fort touchés suite à la COVID et continuent à l'être.

Nous découvrons des jeunes gens touchants, qui font face à des difficultés, notamment pour se nourrir.

Heureusement, une association est là pour eux. Son nom : « Liens publics ». Elle encourage l'entraide et surtout apporte solidarité et espoir à des jeunes qui n'en n'ont pas toujours.

Quand l'association risque de ne plus exister car le local va être vendu, les jeunes décident de s'unir pour défendre « Liens publics ».

Nola monte au créneau, elle n'est évidemment pas la seule. La différence avec ses camarades est qu'elle se rend compte qu'elle connaît très bien le propriétaire du local.. Assez pour le faire changer d'avis ?? Pas sur, malheureusement..

Au nom de nos rêves est un roman qui parle de la précarité des étudiants, de l'entraide, de la solidarité, de l'amitié aussi.

Un joli livre écrit à 11 voix et 22 mains, ce qui ma foi ne se sent pas trop. J'ai été surprise car l'ensemble est assez homogène, ils ont réussi à avoir certes chacun leur style mais c'est fluide. On ne se dit pas tiens là c'est pas le même auteur que là !

Je n'ai pas eu de coup de cœur tout en appréciant ma lecture. J'ai passé un bon moment en compagnie de tout ce petit monde.

Une bonne surprise qui mérite quatre étoiles :)
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Le Labo des sentiments

Première année à SupRobotique, prestigieuse école d'ingénieurs, pour Martin, Anulika, Coriander, Séverin et Cassiopée. Ils vont participer à la coupe du monde de robotique, ils se cotoient un peu plus pour certains... Coriander, feu follet qui veut tout mener parfois à ses dépends, Martin qui s'éprend d'Anulika. Séverin, le voisin casse-pied de Coriander qui se révèle, malgré son caractère nonchalant, un jeune homme assez avenant et Cassiopée, qui ne montre pas son meilleur atout. J'ai beaucoup aimé les changements de personnages, découvrir le point de vue de chacun même si, au début, il était difficile de les reconnaitre. Dommage qu'on n'est pas les visions de Parsley par exemple, comprendre l'autre version de cette relation avec sa soeur jumelle. Quels critères déterminent l'entrée à SupRobotique ? Parsley a été acceptée alors qu'elle semble vraiment hors de son élément. Comme Anulika, un peu. Pourtant le frère de Martin qui est le top du top a été refusé... Bref, des détails.

Beaucoup d'humour pour cette histoire pleine de légèreté avec en fond la science, la robotique, les études, l'entraide, l'amitié et bien sûr, l'amour. Les cours sont assez discrets mais comme le titre l'indique, il est surtout questions de sentiments. Aurélie Gerlach s'est inspiré de l'ENS de Lyon (Villeurbanne) pour situer et raconter la vie en groupe de ses étudiants. Une lecture qui donne le sourire.

Merci à Babelio et aux éditions Auzou pour cette découverte.
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Au nom de nos rêves

❤️Chronique❤️



« On veut une fête, on a besoin de joie, et, si elle n’est pas encore tout à fait là, à nous de l’inventer. »



Et s’il fallait aussi, inventer une nouvelle solidarité, nous le ferions! Parce que l’association Liens Publics est sur le point de disparaître, c’est toute une espérance qui va sans doute s’éteindre si personne ne fait rien…

Donc, Au nom de nos rêves, c’est un roman, une sensibilisation, une solidarité, un lien, un échange, un défi, onze auteur.rices, une relation qui naît d’un besoin. Le Covid 19, a creusé les inégalités, fait ressortir encore plus les failles de notre système, a désemparé la jeune génération. Les jeunes ne peuvent plus manger, dormir, payer leurs études, avoir confiance en l’avenir, c’est une réalité dure à encaisser, mais c’est un fait indéniable. Cette petite association de quartier maintient une relation humaine, quelque chose de vital, un tout nécessaire, pour certains…Mais cette société de consommation pousse le propriétaire à vendre le local…Et ce n’est plus seulement, les onze personnages qui se raccrochent, coûte que coûte, à ce refuge, mais bel et bien, des tas de vies menacées d’angoisses diverses, de précarités encore plus handicapantes, de suicides socials…

Ce livre c’est un mouvement, un tremblement, une vibration. Au nom de nos rêves, c’est le début d’un engagement, la prise de conscience d’une injustice sociale et politique, et la bienveillance chaleureuse d’une humanité solidaire…Ces quelques pages, c’est un espace où on montre cette jeunesse qui a envie de croire en leurs futurs, qui apprend à s’unir, à combattre pour leurs idées et leurs ventres vides, qui se rejoint pour un monde meilleur…

Et c’est important de voir ce projet littéraire solidaire et engagé, au rayon jeunesse! Une bonne action, peut sauver des vies, au sens littéral, puisque une partie des bénéfices est reversée à cette association qui aide ces étudiants, et j’ai été heureuse de retrouver des auteur.rices que j’adore, et d’en découvrir aussi d’autres qui ont, en plus d’un cœur en or, une jolie plume…



Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Scrineo de leur confiance et l’envoi de ce livre.
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Au nom de nos rêves

"Dansons la capucine,

Y a pas de pain chez nous ........"



* L'Association LINKEE

20 lieux de distribution à Paris et Ile de France

Où 7000 bénévoles distribuent plusieurs fois par semaine jusqu'à 200 000 repas par mois aux étudiants en situation

de précarité, pour leur permettre de poursuivre leurs études, parfois, seul moyen pour eux de manger quand ils ne trouvent pas de petits boulots pour boucler les fins de mois.



11 Auteurs et Autrices se sont donnés la main pour nous raconter le combat pour la survie d'un de ces lieux de distribution alimentaire.



Jolie ronde de Solidarité !



A la Rue des Roses où Espérance, Benjamin et les autres se chargent de remplir les paniers mais aussi apaisent les coeurs d'un regard, d'un geste avec chaleur, compréhension, sans jugement d'aucune sorte.



Une belle continuité dans les écritures où chaque chapitre porte le nom d'un étudiant ou d'un bénévole et de son histoire.



Les phrases et les mots relient chacun, chacune dans une belle chaîne humaine où envies, efforts, enthousiasmes, empathies, et volontés s'associent pour le bien être , bien vivre et bien manger.

Pierres d'achoppement de ces lieux chaleureux où les regards sont bienveillants.



" Je me tenais chez moi, effleurant le monde sans en faire partie". (p;45)



De Belles Ecritures au service d'une cause pleine d'humanité.



Lisez le !



* Merci à Masse critique spéciale de babelio de m'avoir

permis de lire ce livre - jolie couverture universelle .
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Anna Z42, tome 1 : Margaux-grenouille a dis..

Une histoire pour aborder (très) légèrement la science-fiction pour les plus jeunes : Anna Z42 veut montrer son amie Margaux-Grenouille pour la montrer lors de son exposé car celle-ci n'est pas une grenouille comme les autres car Anna a une maman qui vient d'une autre planète. Mais Margaux-Grenouille disparait...

Il y a de l'humour, de l'originalité même si certaines situations sont assez étonnantes. C'est sympa, ça a bien plu à mon fille de 7 ans qui a aussi bien aimé la BD Zita la fille de l'espace pour rester dans le même univers. Une petite héroïne à suivre dans ses aventures suivantes pour le fun (et ma fille)...
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Aux douceurs enchantées, tome 1 : Les sablés de..

Candy adore sa mamie, Madeleine Ladouceur. Comme beaucoup de mamies, elle aime faire des gâteaux avec sa petite-fille pour le goûter, mais en plus elle est à la tête de la pâtisserie Aux Douceurs Enchantées, un commerce qui se transmet depuis des générations dans la famille Ladouceur. Mais le père de Candy a préféré les crudités et se tourner vers les énergies solaires, plus dans l'air du temps alors qu'aujourd'hui on sait que le sucre est un poison très mauvais pour la santé.

Puis un jour, la grand-mère décide qu'il est temps d'initier Candy au secret de la famille Ladouceur : ils ne sont pas seulement pâtissier, ils sont "pâtissiens" (à mi-chemin entre pâtissier et magicien) car les membres de la famille qui ont fait vivre ce commerce avaient tous un don. Reste à voir si Candy en a hérité.





J'ai été charmée par cette histoire de la première à la dernière page. Non seulement parce que le texte est aussi évocateur qu'enchanteur, mais aussi par les superbes dessins de Maud Begon qui font ressortir toute la magie de ce texte. Le texte d'Aurélie Gerlach ne manque pas de clin d’œils malicieux à notre époque aseptisé où tout est tellement "sain" qu'on perd la notion de plaisir et de partage et de tradition que contiennent nos pâtisseries (consommées en quantités raisonnables bien sûr).

J'ai hâte de voir comment ce récit et notre personnage principal vont évoluer.
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Aux douceurs enchantées, tome 1 : Les sablés de..

Candy Ladouceur est l’héroïne de cette série avec un nom tout à fait approprié pour être l’héritière d’une grande « pâtissienne », un mélange de pâtissière et de magicienne !



Candy est invitée chez sa mamie, Madeleine Ladouceur, dans la pâtisserie familiale, car c’est un samedi très spécial, Saturne et Jupiter étant parfaitement alignées. Elle ne sait ni ce que cela signifie, ni ce qui va lui arriver cet après-midi extraordinaire qui va changer sa vie.



Ce petit roman, dans le cadre des premières lectures, pourra particulièrement plaire aux enfants qui aiment faire des gâteaux (il y a même une recette pour transformer les personnes ou les animaux) et/ou qui apprécient la magie !



La relation entre la grand-mère et sa petite-fille est pleine de complicité. Les illustrations sont drôles et colorées. Un petit livre bien adapté pour les 7/8 ans.

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Au nom de nos rêves

Un grand merci à Masse Critique et aux éditions Scrinéo pour cet envoi. Je l’ai attendu longtemps mais je suis heureuse de l’avoir découvert.

Comme tous les enseignants et parents, j’ai vécu et vu ce que le confinement a eu comme influence sur la vie des jeunes. Non seulement l’isolement fut difficile mais pour ceux qui subvenaient à leurs besoins grâce à des jobs d’étudiants, le manque de ressources s’est ajouté à leur détresse quand la plupart ont cessé.



C’est le thème de ce roman formé de 11 nouvelles chacune écrite par un auteur jeunesse différent. Chacune présente un personnage et son point de vue sur sa situation et sur l’ASBL qui va devoir fermer ses portes. Quant aux droits d’auteur, ils sont intégralement versés à l’association Linkee qui vient en aide aux étudiants en difficulté.



Les nouvelles nous plongent au cœur du quotidien de huit jeunes. Tous ont des parcours de vie différents, suivent des cursus différents mais ont en commun de trouver auprès des animateurs de l’asso, une oreille attentive et même de quoi manger quand le frigo est vide. Ce sont des jeunes comme les autres mais le confinement les a fait basculer dans la précarité sociale et économique. Entre crainte, honte, volonté de s’en sortir, il n’est pas facile pour eux de franchir la porte d’une telle association et d’oser dire ce qui leur arrive. Heureusement, la générosité et la discrétion d’Espérance font des merveilles. Et quand elle annonce qu’ils vont devoir fermer les portes de « Liens publics » tous se mobilisent pour l’aider et la soutenir comme elle l’a si bien fait avec eux.



J’ai beaucoup aimé ce recueil, les liens entre les nouvelles qui créent un récit cohérent et agréable à lire ainsi que la manière dont le sujet est traité. J’y retrouve quelques-uns de mes élèves et ce qu’ils ont enduré. C’est bien d’en parler et de continuer à aider les autres, ceux que d’autres raisons jettent dans la précarité.

A faire lire à tous les ados, surtout les plus nantis.

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Au nom de nos rêves

Pour faire des études, beaucoup de jeunes travaillent à côté. En période de confinement, ce n'est plus possible. Arrive la pauvreté et la faim.



Heureusement, l'association "Liens publics" reste ouverte et distribue des repas aux démunis et surtout, elle offre une écoute et de la chaleur humaine.



Ce récit, écrit par onze autrices et un auteur jeunesse, décrit des portraits d'aidants et de personnes dans le besoin, en mettant en avant les liens qui se tissent et qui apportent à chacun plus d'humanité.



À chaque chapitre, son personnage et son écrivain. C'est donc aussi une perspective d'emboîtement. La communauté est aussi bénéfique en littérature.



Le roman, au-delà de mettre en avant le rôle et l'utilité des associations d'entraide, nous permet de nous pencher sur la place de la jeunesse, filles et garçons, notamment en temps de pandémie.



Les autres figures présentées sont un enfant et deux personnages plus âgés. Ils élargissent la communauté. La famille devient celle que l'on construit et entretient.



Alors que le contexte est au repli sur soi, voire à la solitude, le texte nous incite à aller vers les autres et s'enrichir de ces rencontres.


Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Au nom de nos rêves

11 auteurs, 11 voix tracent un chemin de solidarité pour donner une visibilité aux conséquences trop invisibles et pourtant marquantes des confinements successifs face à l'épidémie de Covid 19. Étudiants marginalisés par la perte de leurs petits boulots, enfermés dans des appartements exigus, coupés de leur famille, d'une dynamique de groupes salutaires se fédèrent autour d'une association qui les aide au quotidien avec des produits alimentaires, une écoute, une main tendue. Le récit dévoile des personnalités fortes et tendres, des parcours atypiques pleins de bleus à l'âme et chacun révèle une force dont il ne se pensait pas doté. Un récit doux, peuplé d'espoirs qui ne tombe pas dans le mièvre et qui fait du bien.

Merci à cette masse critique exceptionnelle de m'avoir fait découvrir ce joli récit.
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Où est passée Lola Frizmuth ?

En lisant le résumé, je me suis d'abord dit ... "C'est cela mouiiii (et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu)".

Mais bon, je cherchais une nouvelle "lecture toilettes" (oui, je lis beaucoup aux WC, on est assez intimes pour que je vous le dise), et ça me paraissait facile à lire, digeste, avec des chapitres courts. Hop, on tente le coup !



Bon, ça commence mal, Lola m'insupporte royalement.

C'est une petite garce snobinarde qui aimerait que le monde soit à ses pieds, qui se croit la plus belle, qui traite les autres comme de la merde et qui n'a aucun respect pour rien ni personne.

J'ai beau savoir et me dire que c'est "fait exprès", et que Lola est, en quelque sorte, une parodie placée là pour la dynamique de l'histoire, ben quand même, j'ai du mal.

Heureusement ! et là je pousse un gros soupir de soulagement, elle n'est pas la seule narratrice, et les autres personnages sont bien plus sympathiques et agréable à suivre qu'elle.

Nous avons par exemple Jean-Paul Takeda, voisin de siège dans l'avion qui transport Lola vers le Japon, c'est un yakuza portant un poid énorme, même pour lui : son portable contient un sms que la quasi entièreté du groupe veut s'approprier. Pour éviter qu'on le lui vole, il profite d'un moment d'inattention pour échanger sa carte SIM avec celle de Lola. Les voilà liés d'une bien étrange, et dangereuse, façon.

Il y a aussi Lionel, jeune homme qui travaille à l'ambassade Française au Japon, et qui va faire la connaissance de Lola alors qu'elle chercher à rejoindre Tristan, son amoureux.

Ce petit binoclard timide et impressionnable va se retrouver à suivre Lola dans bien des péripéties !

C'est lui que j'ai eu le plus de plaisir à suivre, c'est un personnage vraiment attachant avec plein de qualités qui font de lui un super héros de comédie romantique.

Pas vraiment son cadre ici, mais je dois bien avouer qu'il s'adapte parfaitement à l'histoire et la rend plus intéressante par bien des aspects.

Ho ! J'ai adoré le père de Lola, par contre ! Je suis fan de comment il arrive à s'imposer et à être hyper drôle presque sans parler !



En tout cas, je ne peux absolument pas reprocher à ce livre de manquer d'action ou d'humour, même si parfois je n'étais pas le meilleur public pour celui-ci (et pourtant, Dieu sait que je suis bon public, en général).

Ça court dans tous les sens, on en prend plein les yeux, il n'y a pas une page où il ne se passe rien, c'est hyper rythmé et entraînant.

Je dois dire que cette lecture est passée en un éclair et que je n'ai pas vu le temps passer. C'est un livre prenant et vraiment très divertissant.

J'ai aimé que ça soit une vraie lecture détente et humoristique, sans aucun passage triste ou plus sombre. D'habitude, on voit toujours au moins une ou deux scènes plus poignante, plus mélancoliques. Là, pas de risques à ce propos !



Autre point positif, c'est l'écriture de l'auteur.

Même si je n'ai pas toujours accroché à l'humour ou au caractère de l'un ou l'autre personnage, je dois dire que Aurélie Gerlach maîtrise très bien sa plume.

Elle passe de fille à garçon en un claquement de doigt avec beaucoup de fluidité, elle écrit des dialogues "de jeunes" crédibles sans être parodiques, elle manie aussi bien le ton sérieux que la grosse déconnade. J'avoue avoir été quand même un peu impressionnée par cette aisance.

Je serais curieuse de lire d'autres de ses titres, pour voir ce qu'elle a à offrir d'autre aux lecteurs.



C'est au final une lecture en demi-teinte : j'ai détesté Lola d'un bout à l'autre du livre, je n'étais pas toujours le meilleur public pour l'humour, mais c'est bourré d'action et les personnages "secondaires" sont intéressants et le style de l'auteur est vraiment prenant.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Aux douceurs enchantées, tome 2 : Dragées dragon

Deuxième aventure de Candy, l'apprentie pâtissienne.



Cette-fois, l'action se déroule à l'extérieur de la pâtisserie de Madeleine Ladouceur, la matriarche, mamie et passeuse de savoirs ancestraux. Candy et son père avaient prévu d'aller en forêt mais rien ne se passe comme prévu. Et ils rencontrent quelqu'un qui n'a rien de bienveillant, au contraire : il cherche à se venger de la grand-mère de Candy !



J'ai apprécier lire ce deuxième volet et retrouver les pépites d'imagination de l'autrice ainsi que les illustrations douces et tout en rondeurs de Maud Begon qui conviennent on ne peut plus parfaitement à l'histoire.

La fin suggère que cette affaire de vengeance est loin d'être finie et les talents de Candy, ainsi que son inséparable lapin grognon, annoncent des aventures pleine de rebondissements !
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Aux douceurs enchantées, tome 1 : Les sablés de..

Aurélie Gerlach s'associe à Maud Begon, l'autrice de la bande-dessinée "Le jardin secret", dans ce petit roman jeunesse coloré et gourmand.



L'univers des pâtissiennes est attrayant : un soupçon de magie et beaucoup de pâtisseries. Ce premier tome plante le décor et évoque une petite aventure amusante qui plaira sans doute aux enfants. Pour ma part, ça manquait un peu de piquant.



L'histoire est courte, facile d'accès, bien illustrée. Une lecture à partir de 8/9 ans selon le niveau de lecture.
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Au nom de nos rêves

Voici un roman choral comme je les aime. Un coup de coeur, un projet, une fresque collective, un engagement commun, un challenge réussi avec brio… D’emblée, on est séduit par le magnifique visuel qui parle à chacun. Ensuite, on est touché en plein coeur par la noblesse des textes portés par des plumes brillantes. Les éditions Scrinéo et l’association Linkee ont eu l’idée géniale d’associer 11 auteurs, pour écrire 11 nouvelles imbriquées qui forment un roman du point de vue de 11 personnages différents. Un projet audacieux qui a dû nécessiter une coordination extraordinaire pour que l’ensemble soit aussi bien ciselé que de la dentelle. Ce roman dont l’universalité est touchante, évoque avec pudeur tous les travers de notre société depuis l’apparition de la pandémie qui a terriblement mis à mal les relations sociales : les confinements successifs, la précarité, l’isolement, l’angoisse de l’avenir, mais aussi la difficulté de manger à sa faim au quotidien… Les jeunes sont touchés de plein fouet. Dans ce roman, l’association Liens publics tente d’apporter un petit réconfort et un peu d’apaisement aux étudiants durement frappés par cette crise sanitaire, alors quand l’association se voit menacée, la solidarité d’enclenche… Voilà un roman social de la rentrée littéraire qui nous en met plein la vue. Bravo ! A lire de toute urgence !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Au nom de nos rêves



Nola vit dans une chambre de bonne. Marwan travaille la nuit pour payer ses études. Célian ne sort plus de chez lui depuis le confinement. Entre angoisse et précarité, leur seul refuge est l'association « Liens publics », un espace de solidarité et d'espoir pour les étudiants. Benjamin et Espérance, les bénévoles, y apportent réconfort, repas et soutien.

Jusqu'au jour où Roger, le propriétaire du local, vend le local.

Alors que l'association risque de disparaître, ils décident de se battre ensemble pour la défendre. Parviendront-ils à sauver ce lieu qui les unit ?



Onze personnages, onze auteur.rice.s qui s'associent au nom de la solidarité.



Les droits d'auteur de ce roman sont reversés à Linkee, première association française de distribution alimentaire aux étudiants.

Pour tout livre acheté, Scrineo reverse également une partie des bénéfices à cette association





Cette initiative de reversement des fonds pour aider nos jeunes étudiants en galère financière et ce d'autant plus que l'inflation augmente est une superbe idée !

Je craignais que l'histoire soit décousue en raison de la pluralité des auteurs mais à eux 11, ils ont réussi parfaitement à écrire un livre construit à l'aide de leurs 22 mains qui est parfaitement cohérent. Je n'ai pas senti de rupture au fil des pages.

Ce roman renvoie à la solidarité, à l'entraide, à la débrouille, à l'amitié.

Il fait écho également à une injustice sociale et politique.



Un bien beau roman choral!
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Au nom de nos rêves

Une œuvre collective qui donne la parole aux différents protagonistes d’une histoire bien trop banalisée et qui malheureusement n’émeut pas grand monde: La précarité tant financière que sociale ou psychologique de toutes cette jeunesse, étudiante ou/et isolée, et comment la solidarité est la clé pour ne pas sombrer.

Facile et rapide à lire, ces nouvelles qui sont liées les une aux autres ramènent toutes à un seul but: sauver un local commun d’aide auprès des jeunes les plus précaires, et notamment tous ces étudiants qui ont été sacrifiés au nom d’une crise sanitaire qui a marginalisé ces jeunes et créé des situations bien pire qu’un virus qui les touchaient peu.

Sans agressivité mais avec beaucoup d’humanité les auteurs ont donné voix à ces jeunes , face à des personnes obtuses et sans empathie .

Une jolie lecture qui au final nous permet de garder l’espoir que ces humains sans cœur ne soient pas si nombreux et qu’il reste encore pour notre jeunesse un avenir plein de promesses.



Merci à Babelio et aux éditions Scrinéo pour cette masse critique privilégiée.



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Au nom de nos rêves

"Au nom de nos rêves" est un roman vraiment original par son concept : le principe de cette histoire commune, racontée en onze nouvelles par onze auteurs différents (dont certaines autrices que je connaissais et appréciais déjà), qui décrivent le point de vue de onze personnages différents m'a beaucoup plu.

Un peu à la manière d'un cadavre exquis, le lecteur déroule le fil de l'histoire, un personnage en introduisant un autre, personnages tous plus attachants les uns que les autres. Nous sommes plongés dans la rue des Roses avec tous les protagonistes de "Liens publics" et l'on se prend à espérer avec eux que l'association ne soit pas expulsée de ses locaux et trouve une issue heureuse pour continuer d'aider les étudiants en situation précaire.

C'est un sujet grave, important qui est traité dans ce roman, et qui met ainsi en lumière le travail formidable réalisé par l'association Linkee !

Pour illustrer le beau message d'espoir et de solidarité que délivre ce roman, les auteurs ont décidé de reverser intégralement les droits à l'association venant en aide aux étudiants. Un grand bravo sur toute la ligne !
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Qui veut la peau de Lola Frizmuth ?

Quel bonheur de retrouver Lola Frizmuth dans de nouvelles aventures au Japon ! Le plaisir reste intact, entre la caricature drôlissime des personnages et le cocasse des situations !



Lola la blonde déjantée nous plonge cette fois dans le monde du show-biz japonais. Semant comme à son habitude la pagaille partout où elle passe, elle réussit pourtant, grâce à sa spontanéité, à s'attacher toutes sortes d'acolytes plus truculents les uns que les autres : sa sœur Madeleine la mégère qui HURLE tout le temps, Maki la choriste dure à cuire, son petit-ami Lionel l'intello transformé en BG égérie d'une marque de yaourts, sans oublier le clan des geishas tueuses et le vieux yakuza complètement maboul !! Pas le temps de s'ennuyer dans cette histoire incroyable au final explosif qui nous fait rire tout du long !



Le style reste identique au premier tome, alternant les points de vue à chaque chapitre et insérant au récit des échanges SMS ainsi que des haïkus de Lola quelque peu... déstabilisants !.. L'écriture, très expressive, reflète parfaitement la personnalité des personnages et permet de visualiser immédiatement les saynètes. L'action n'est pas en reste, entre courses poursuites infernales, affrontements impitoyables et rebondissements surprenants ! Et le petit trafic de la Tommy Corporation donne lieu à des passages intrigants limite flippants...



Un pur délire qui apporte une bouffée de bonne humeur !
Lien : http://www.takalirsa.fr/où-e..
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