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Critiques de Aya Nakahara (161)
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Please love me, tome 1

Cette lecture est amusante, mais je n'ai pas été complètement séduite par l'histoire.

En effet, j'ai eu du mal à compatir aux malheurs de l'héroïne trop naïve et inconséquente, au point qu'elle paraît sortir de l'adolescence plutôt que d'avoir bientôt trente ans. Et les dessins renforcent cette impression qu'elle est plus jeune que ses 29 ans.

De même, les autres personnages m'ont tous semblé un peu trop caricaturaux, chacun à leur manière, et l'intrigue paraît un peu trop prévisible, sans surprise.

Même si je me trompe sans doute, cela ne me donne pas envie de découvrir la suite de la série...
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Berry Dynamite, tome 1

Je suis assez déçue de ce manga… J'avais bien accroché à Lovely Complex de la même mangaka, et c'est la raison pour laquelle je m'étais intéressée à Berry Dynamite. Pourtant, Aya Nakahara n'a pas su rendre l'histoire de cette série assez prenant à mon goût.



Le manga est mignon tout plein et il est totalement dans la veine des shojo classiques, mais il n'a pas cette petite chose en plus qui fait la différence. Pourtant, le résumé donnait envie. L'histoire d'un groupe d'idoles dont les deux membres sont diamétralement opposés avait de quoi éveiller mon intérêt. Mais le premier tome ne m'a pas du tout convaincu. Il se passe beaucoup trop de choses pour qu'on puisse un peu connaître les deux protagonistes comme il se le doit. De plus, elles commencent à peine leur carrière que déjà, elles rencontrent un énorme obstacle et sont à deux doigts de disparaître. Du coup, on se demande un peu où l'auteur veut mener ses deux héroïnes.



Après, graphiquement, le manga est très bien. On retrouve le style de Aya Nakahara, mignon et plein de peps. Les personnages sont haut en couleur, on ne s'ennuie pas tellement, il y a de nombreux rebondissements (peut-être trop même), mais tout part dans tous les sens.



Il y a une sorte de recherche de l'exagération ou de situation comique qui font perdre la dynamique qui commençait à s'instaurer. Un petit peu plus de réalisme et de sérieux auraient sans doute donné un autre souffle au manga. Et pourtant, je suis très bon public pour ce genre d'histoire… Mais je ne poursuivrai pas. J'ai aussi acheté le premier tome de « Courage Nako », de la même mangaka et j'espère sincèrement que ce ne sera pas la même déception.
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Lovely Complex, Tome 10

Dans le tome neuf, on sentait que le couple Risa/Ootani avait quelques petits soucis. Rien de bien inquiétant, surtout connaissant nos deux adolescents, mais on pouvait se demander si ce n’était pas les prémisses d’une autre épreuve de couple. Nos deux héros sont en effet dans un moment crucial pour leur avenir et ils ont opté pour deux branches différentes. Ootani veut aller à l’université et Risa non. Outre les problèmes que cela impose au couple, il est aussi intéressant de voir combien les études supérieures sont difficiles au Japon. Si Risa semble se la couler douce, Ootani doit bûcher comme jamais, et suivre des cours du soir. C’est aussi un décalage assez étrange pour notre culture occidentale et je trouve toujours agréable d’en apprendre un peu plus sur la culture nippone à travers les mangas



Mais là, où les choses se compliquent c’est qu’Ootani délaisse un peu Risa, qui se sent mise de côté. C’est compréhensible, et la jeune femme arrive à faire face. On aurait pu penser que ce serait l’inverse, mais non, c’est Ootani qui sous l’effet de la fatigue met leur couple en péril. Alors, oui, ce n’est pas le tome le plus folichon de la série, mais il n’empêche que cette crise a des points positifs. D’une part, je trouve que Risa se montre de plus en plus mature (bon pas sur tout mais il faut lui laisser le temps quand même). Elle se pose les bonnes questions, essaye de faire des efforts, fait passer Ootani en premier. Elle a été la première à prendre conscience de ses sentiments et j’ai l’impression qu’elle est aussi très souvent la première à comprendre ce qu’est la vie de couple. Ootani, lui, s’énerve et balance des choses au visage de Risa sans en comprendre l’importance. Je l’ai trouvé assez puéril dans ce tome. Je ne dis pas qu’il n’avait pas ses raisons de s’énerver mais il aurait pu prendre un peu de recul et en discuter avec Risa. Il se rend compte à la fin du tome que son comportement était loin d’être exemplaire, mais je n’ai pas apprécié la tournure des événements.



On découvre aussi un nouveau personnage : Kohori. Il est mignon tout plein et même si il est un peu responsable de quelques événements houleux, on n’arrive absolument pas à lui en vouloir. J’espère qu’on le reverra. J’aimerais bien en apprendre un peu plus sur lui.
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Lovely Complex, tome 1

Un petit shojo plein d’humour, sans prétention qui ne nous laisse pas beaucoup douter de ce qu’il va se passer, mais qui reste tout de même plaisant à lire. Nous suivons donc six amis au lycée, trois filles, trois garçons (avec des possibilités très restreintes mais ce n’est pas bien grave), dont Risa et Ootani. Ces deux-là font la paire. Risa est très grande et Ootani trop petit à son goût. Les deux amis ont le même complexe et leur vie de tous les jours le leur rappelle constamment, mais ils font bon gré mal gré avec, et avec humour. Car oui, lorsqu’ils sont ensemble, les fous rires sont garantis. Avec un début à la « je t’aime, moi non plus », il va être, je pense, très plaisant de suivre leur relation tout au long de la série.



En plus de leur complexe, les jeunes gens sont confrontés aux petits tracas que tous les adolescents rencontrent. Les premières relations amoureux, les nouvelles rencontres, les déceptions. Tout cela est pris avec bonne humeur, mais je trouve que l’auteur appuie beaucoup sur la taille. Je ne sais pas si cela est très important au Japon mais les moqueries que peuvent rencontrer les deux amis sont tout de même méchantes et cruelles. Cela contraste assez avec le reste du manga. Mais le point positif est que l’un comme l’autre, Ootani et Risa ne se laissent pas abattre.



Les personnages sont tout de suite attachants et nous promettent déjà de bonnes occasions de rire.
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Lovely Complex, Tome 5

Après avoir déclaré son amour à Ootani, Risa se retrouve dans une position assez délicate. Elle lui a enfin dit la vérité, mais elle doit aussi faire avec un refus. Et rester ami avec Ootani va se révéler être un défi de taille. Le tome reste pourtant drôle mais j’avoue que la situation est assez difficile. Pourtant, je ne voyais pas la mangaka choisir une autre option. Et encore une fois, je trouve plutôt ça chouette. D’une part parce que Risa doit trouver un certain équilibre et aussi parce qu’Ootani commence à réfléchir sérieusement à sa relation avec Risa.



Un tome plus adulte qu’il n’y parait. Parce que oui, l’attitude de Risa est tout de même très mature. Elle ne veut pas perdre l’amitié de Ootani, et elle prend sur elle pour continuer. Elle ne perd pas espoir non plus. Et c’est touchant de voir nos deux héros ensemble. Ils se disputent toujours autant et Risa se montre assez jalouse et sur les nerfs, mais la dynamique du duo est toujours aussi plaisante à voir.



De son côté Ootani ne passe pas du tout pour un goujat. Il a lui aussi dit la vérité à Risa, et il ne cherche pas non plus à couper les ponts. Reconnaissons-le, cette solution aurait été la plus facile pour les deux jeunes gens, mais non. Et je trouve cela vraiment adorable. On assiste à des scènes très mignonnes et Ootani montre qu’il se soucie vraiment de Risa.



Un cinquième toujours plein de bons sentiments avec son bonne dose d’humour. C’est fun, frais et drôle.
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Lovely Complex, tome 3

Un troisième tome qui se consacre à Risa et ses réflexions. Est-elle vraiment amoureuse de Ootani ou pas ? Il est vrai que cela nous saute assez aux yeux, mais il est compréhensible que l’adolescente se pose la question. Sans compter que son entourage ne lui facilite pas la tache. Entre Haruka qui lui fait une déclaration sans lui-même comprendre ce que cela implique, Nobu qui insiste lourdement et Ootani qui ne comprend rien de rien… Elle en perd le nord notre héroïne. Et puis il y a toujours ce complexe de taille qui revient continuellement. J’avoue qu’il est plus courant de voir un homme plus grand qu’une femme et que ce genre de complexe est compréhensible surtout à l’adolescence. Mais se focaliser là-dessus pour décider de ses sentiments…



Fort heureusement, un nouveau personnage apparaît : Seiko. Elle est adorable, un brin bizarre et extravertie, mais on ne peut que l’adorer tout de suite. Et puis sa franchise désarmante pousse Risa à réfléchir. Seiko dont le secret nous ait révélé assez rapidement ne perd pas espoir devant les difficultés, elle va de l’avant et ne cesse de se battre. J’ai d’ailleurs trouvé assez rafraichissant la façon légère dont la mangaka traite le sujet. J’espère qu’elle y travaillera un peu plus dans les prochains tomes d’ailleurs.
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Please love me, tome 1

Si vous avez lu Lovely Complex, alors Aya Nakahara vous dit forcément quelque chose. La célèbre mangaka revient ici avec un œuvre différente, car elle présente un josei, destiné à un lectorat par conséquent plus mature.



Style différent pour Aya Akahara donc, mais l’auteure gère parfaitement bien le changement grâce à un récit qui aborde des thématiques plus adultes, mais le tout en conservant son célèbre humour, avec son héroïne prête à tout pour manger de la viande par tous les moyens. La mangaka propose ainsi une lecture différente de ses précédentes œuvres tout en conservant un certain style et même si l’intrigue se permet quelques facilités, c’est avec un grand intérêt qu’on lit ce premier tome et j’espère que la série fonctionnera et se développera sur la durée. Pour l’instant, sept tomes sont parus au japon, et le second est sorti chez nous au mois de novembre.
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Lovely Complex, Tome 7

Je ne peux pas m’empêcher d’avoir le sourire à chaque fin de tome. Je ne sais pas comment la mangaka s’y prend, mais cela fonctionne toujours. Elle a le don de nous faire des scènes absolument mignonnes et attendrissantes. Et la fin de ce tome est juste trop. Mais on revient de loin… Parce que notre petit Ootani met un bout de temps à comprendre ce qu’il ressent pour Risa. J’avoue, ce n’est pas évident, et comme pour Risa, son entourage le force un peu à prendre conscience de la chose. Je ne suis pas toujours fan des méthodes, bien que celle de Maity soit très efficace. Je suis plutôt du genre à vouloir que les choses se passent petit à petit et progressivement comme Nakao le dit à Nobu. Bon, d’accord avec Ootani, sans coup de pouce, on aurait peut-être dû attendre longtemps…



Enfin, encore une fois, entre humour et tendresse, nous assistons à tout un chamboulement émotionnel. Pour l’instant, je ne m’en lasse toujours pas. L’anniversaire de Risa était un chapitre vraiment réussi et la voir ensuite ne plus rien comprendre était plutôt drôle (chacun son tour ma grande !).



Il reste encore une dizaine de tomes maintenant et je me demande comment Aya Nakahara va faire pour poursuivre dans cette voie sans s’essouffler.
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Courage Nako, tome 3

Une fin de série un chouia rapide mais avec seulement trois tomes, il était assez prévisible de voir les événements s’enchaînaient rapidement, donc ce n’est pas une grande surprise en soit. Cependant ce tome trois reste très plaisant à lire et il m’a toujours autant donné le sourire. C’est ce que j’aime avec les manga de Aya Nakahara. Ils donnent la pèche, les personnages sont attachants, on entre très facilement dans l’histoire et on ne s’ennuie jamais.



Les trois quart de ce tome tournent toujours autour de la tentative désespérée de Nako de rendre Konatsu populaire auprès des élèves de leur lycée. Et tout cela pour que Kaede et Konatsu puissent être ensemble… Maintenant que l’on connait les sentiments de Nako pour Konatsu, c’est assez dur. Mais la jeune femme a vraiment la main sur le cœur, et fait passer sans hésitation le bonheur de ceux qu’elle aime avant le sien. En cela, c’est un personnage que j’adore vraiment. Bien entendu tout cela est fait à la façon Nako et les situations cocasses ne manquent pas. Mais là encore, on rit sans complexe et on passe un très bon moment avec les amis de nos héros.



Le dernier tiers du manga est par contre, à mon goût, un peu étrange. Disons plutôt que la mère de Konatsu qui réapparait un peu comme un cheveu sur la soupe, a une attitude des plus déplorables… Alors oui, cela donne un peu de piment à l’intrigue principale mais je trouve que l’auteur aurait pu trouver quelque chose d’autre… Pour le coup, il y a une sacrée redondance avec le début qui en plus de mettre en avant la superficialité de Mme Hayami la rend carrément détestable.



Alors après pas de grand rebondissement pour la fin. Si vous avez l’habitude de lire les manga de Aya Nakahara, vous saviez dès le début du premier tome comment la série allait se terminer. Mais ce n’est pas un point négatif pour moi. Je trouve que le plus intéressant est de voir l’évolution des deux héros durant cette courte série et non pas de connaître le dénouement de tout cela.



Une très bonne histoire sans prétention qui ravira les amateurs du genre. J’espère que d’autres suivront. Je les lirais avec plaisir.
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Lovely Complex, tome 16

Encore un petit one-shot à la fin que je n’ai pas lu… Je ne sais pas si vous aimez cela ou pas, mais personnellement, je les zappe surtout quand ils ne concernent pas la série.



Quant à ce tome seize, il sent vraiment la fin. Même si le début nous offre encore un peu de répit. Aya Nakahara introduit d’ailleurs un nouveau personnage : Abe. Un peu bizarre, mais j’avoue que le personnage est attachant, et puis elle permet aussi de revoir Kohori et de lui donner une fin heureuse (le pauvre n’avait pas vraiment eu de chance jusqu’à présent). J’aurais bien aimé d’ailleurs la voir bien avant, avec Kohori et elle sans aucun doute le personnage secondaire que j’ai le plus apprécié de la série.



Le chapitre suivant était assez émouvant, car, ça y est, nos héros ont fini leur scolarité au lycée et s’apprêtent à découvrir de nouveaux horizons. Il reste encore un tome, mais ce chapitre donnait vraiment l’impression qu’une page se tournait. J’ai particulièrement aimé le passage où les quatre amis de nos héros diffusent un petit film d’au revoir. C’était émouvant et tendre.



Je ne sais pas du coup de quoi va parler le dernier tome, mais j’avoue que finir avec le seize ne m’aurait pas déplu.
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Lovely Complex, tome 12

Je n’aime mais alors vraiment pas les chapitres « bonus » ou peu importe leur nom… Franchement, surtout quand ils font un tiers du manga et qu’ils ne se rapportent même pas un personnage de la série… Je trouve que c’est un peu du vol… Donc, je n’ai pas lu la « fin » du manga (modeste protestation) et je ne pourrais donc rien dire sur cette dernière.



Revenons maintenant à notre histoire. Les résultats des examens tombent et c’est la panique totale. Le passage avec Ootani est plutôt amusant, ses amis ont tellement peu foi en lui que les situations cocasses s’enchaînent. Mais cela donne un petit côté comique qui manquait un peu. Et puis, c’est mignon de voir Risa s’inquiéter autant au point d’imaginer des choses complètement improbables. On a aussi la chance de revoir Kohori. Sa naïveté est vraiment rafraichissante même si les autres en profitent pour se moquer gentiment de lui. Encore une fois, impossible de ne pas l’aimer.



Risa est aussi en plein doute. Si je ne me trompe pas, elle est la seule parmi les six amis à ne pas tenter l’université. Je pensais qu’elle voulait travailler à la sortie de l’école mais non, elle n’avait tout simplement pas décidé. Et encore une fois Aya Nakahara soulève un point sensible. Comment pouvons-nous décider de ce que nous allons faire juste à la sortie du lycée. Personnellement, je me suis retrouvée dans la situation de Risa et j’aurais aimé avoir des amis avec les mêmes conseils que elle. Faire ce qu’on aime. C’est peut-être idiot dit comme cela, mais c’est une voie sur laquelle on devrait s’engager, ou du moins essayer. J’ai trouvé la manière d’aborder le sujet plutôt apaisant dans un sens, disons pas trop stressant et même si c’est un peu romancé, la mangaka nous offre de quoi réfléchir.



La dernière partie du manga (celle concernant Lovely Complex, j’entends bien) m’a par contre laissé un goût assez amer. Suzuki et Chiharu sont vraiment des personnages qu’on ne voit pas beaucoup à cause de leur côté très timide et effacé. J’étais donc contente de les voir mis en avant, mais alors j’aurais préféré que ce soit d’une autre façon… Les membres de la famille de Suzuki sont des ordures de première. Le peu où on les voit interagir avec Suzuki… Waouh… De la méchanceté pure… Je ne pensais pas Aya Nakahara capable d’inventer de tels personnages. Et je ne parle même pas du stratagème tordu qu’ils ont inventé à la fin du tome… Le seul point positif réside dans la réaction de Chiharu, pour le reste… J’espère que cette « intrigue » sera vite écourtée…
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Lovely Complex, Tome 11

Ce n’est pas tellement un secret, je ne suis pas vraiment fan de Nobu. Elle ne m’est pas antipathique mais j’avoue ne pas avoir accroché à son tempérament dès le départ. Alors quand ce tome onze a commencé à se focaliser sur elle et sur Nakao, j’ai été un peu septique. Pourtant, je l’ai trouvé pas mal du tout. Je n’apprécie pas plus Nobu mais le sujet abordé dans ce tome est intéressant : à savoir faut-il se montrer un peu égoïste dans un couple ? Pas évident. Et Nakao et Nobu essayent de nous faire réfléchir (enfin Aya Nakahara) sur le sujet. Nobu veut partir dans une université assez éloignée, laissant ainsi Nakao seul et face à une décision de poids. Les relations à distance ne sont pas facile, mais les raisons de Nobu sont mûrement réfléchies. Alors que faire ? Le couple passe par différents stades : l’acceptation, le déni, les doutes… Leurs amis essayent de les aider mais c’est à eux seuls de prendre une décision. Et j’ai vraiment aimé la façon dont la mangaka traite ce sujet. Ce n’est pas facile, surtout à cet âge, mais la maturité du couple me frappe encore une fois. Et cela valait bien les trois quarts du tome.



La fin nous replonge dans les tracas d’Ootani et de ses examens. Nous sommes enfin au jour J et tout son avenir ainsi que celui de Risa va être chamboulé. J’avais un peu peur de la tournure des événements, mais je me dis qu’avec ce qu’on vécu leurs amis, leur couple a aussi grandi. Ils ne prendront pas forcément les mêmes décisions, mais ils ont pris conscience de quelque chose et c’est aussi par le biais des expériences des autres que l’on peut apprendre.



Le tome est donc beaucoup moins frivole qu’au début de l’histoire, l’humour a de moins en moins de place, mais je ne suis pas contre ce petit changement. Un peu de maturité ne fait pas de mal à cette série. Et puis, c’est aussi une façon de montrer que les personnages évoluent. Encore six tomes cependant. Est-ce que la mangaka saura garder le rythme… ? Mystère.
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Lovely Complex, tome 8

Alors qu’ils commencent à peine à prendre leurs marques, Risa et Ootani voient déjà les ennuis se profiler. Rien de bien grave pour l’instant, mais malgré la situation très mignonne dans laquelle se trouve Risa, il n’en reste pas moins qu’il y a toujours une part sérieuse qui plane sur la manga. C’est aussi ce que j’aime bien. On rit, certes, c’est toujours aussi mignon, mais la mangaka nous confronte à des problèmes que peuvent rencontrer n’importe quel couple.



Risa se retrouve donc avec une rivale : Mimi, mannequin, 13 ans, voisine d’Ootani, mignonne, mais avec un sal caractère comme pas possible qu’elle essaye de cacher. C’est un personnage tout de suite attachant. On voit tout de suite qu’elle n’est pas une menace pour le couple (Ootani n’avait d’ailleurs absolument rien remarqué) mais là encore, on découvre certaines choses sur le couple de nos héros qui sont vraiment intéressantes. Par contre, j’avoue que l’attitude de Risa est un peu étrange. Se montrer aussi gentille avec Mimi et même vouloir un peu l’aider… Euh… Oui, pourquoi pas.



A plusieurs reprises, Mimi demande donc à Ootani pourquoi il sort avec Risa. Il ne sait jamais quoi répondre exactement. Et il n’en a pas besoin au fond. D’une part, parce que je pense que quand on aime quelqu’un, nous n’avons pas besoin d’épiloguer sur cela, et aussi parce qu’il suffit de voir nos deux adolescents pour tout de suite comprendre pourquoi. Ils se ressemblent beaucoup, ils n’ont pas besoin de forcer à être quelqu’un d’autre lorsqu’ils sont ensemble, ils s’amusent, n’ont pas besoin de parler pour se comprendre… Tout est dans le ressenti, et c’est bien trouvé de la part de Aya Nakahara. J’ai nettement préféré voir cela que de lire un long discourt sur ce qui fait qu’Ootani aime Risa. Pour moi, c’est assez stérile comme discours, c’est comme cherche à se justifier.
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Lovely Complex, tome 4

Probablement mon tome préféré jusqu’à présent. Il faut dire qu’on rit beaucoup, au détriment de Risa, mais c’est assez bon enfant pendant les trois quarts du manga.



Risa a donc parfaitement accepté ses sentiments pour Ootani, reste maintenant à lui avouer. Le problème c’est que Nobu la pousse à le faire et qu’elle entraîne les trois autres amis du duo pour l’aider… Et là, c’est le drame ! Surtout que c’est les vacances et que la petite bande a décidé de partir pendant quelques jours. Imaginez-vous sous surveillance constante par quatre de vos amis vous poussant à vous déclarer… Pas très cool même si cela part d’un bon sentiment. Du coup Risa en perd tous ses moyens (en même temps cela se comprend). Je n’ai jamais trop compris cet empressement qu’ont la plupart de nos amis à faire cela… Nobu le dit d’ailleurs que l’amour est spontané, alors pourquoi le forcer ? Du coup, on rit parce que Ootani ne capte absolument rien, que Risa s’arrache les cheveux et que les situations cocasses ce succèdent mais je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir de la peine pour Risa. Surtout qu’il est difficile d’en vouloir à Ootani qui se montre adorable envers elle à de nombreuses reprises.



Et puis le « secret » s’évente enfin… Je ne voyais pas d’autre issue à ce niveau du manga, et j’approuve totalement le choix de la mangaka pour cela, même si c’est un peu triste. Mais bien au-delà de ça, j’ai hâte de voir les choses évoluer entre nos deux héros. La fin du manga est plus sérieuse, plus mélancolique, et contre toute attente je dirais aussi qu’elle est pleine de tendresse. L’auteur arrive encore à jongler avec pas mal d’émotions et même si on rit pas mal, elle arrive à nous toucher tout autant.
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Please love me, tome 1

L'auteure de la série Lovely Complex revient avec une romance à destination d'un public plus âgé (notamment du à l'âge des personnages et à leurs préoccupations). On y reconnait son dessin si particulier ainsi que ses personnages décalés.

Pour le coup c'est vraiment un tome d'introduction et j'attends de voir comment les choses vont évoluer.
Lien : http://boumabib.fr
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Lovely Complex, tome 15

Enfin un retour à la normal ! Je n’aurais pas apprécié que Aya Nakahara reste sur la même lancée que les deux précédents tomes. On retrouve donc la bonne humeur et l’humour du début et c’est un grand plaisir.



J’ai aussi l’impression que Aya Nakahara met de plus en plus en avant ses personnages secondaires. Je ne m’en plaints pas du tout car au final, nous n’avons pas vraiment eu la chance de les voir se développer tout au long du manga. La première à être mise en avant est Seiko. La mangaka met encore en avant de façon très positive sa différence, et elle nous donne même un aperçu de Seiko en garçon. C’était toujours aussi mignon, et j’ai beaucoup apprécié que Risa et Ootani la supporte comme ils l’ont fait.



Vient ensuite le tour de Maity. Ce professeur a toujours été de bons conseils pour les six amis et c’est toujours un plaisir de le revoir, même si au final, son aventure est plus celle de Risa et Ootani. Mais on passe un bon moment, et nous découvrons aussi une nouvelle étape dans la vie sentimentale de nos deux héros. Aya Nakahara ne pousse pas trop loin non plus, mais ce n’est pas plus mal. La situation reste réaliste et attendrissante.



Par contre, j’avoue que l’histoire de basket à la fin m’a laissé un peu de marbre. Je n’y ai pas trouvé de grands intérêts même si elle est plaisante à lire. Tout cela sent vraiment la fin, et on a de plus en plus l’impression que Aya Nakahara cherche à boucler toutes ses « intrigues ».
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Lovely Complex, tome 14

J’étais assez septique quand j’ai commencé le tome quatorze… Après ce que le tome treize nous avait réservé je m’attendais au pire. Et même si c’est loin d’être du niveau des tomes précédents, il y a du mieux, mais pas assez à mon goût.



Je ne sais pas mais l’arrivée du grand-père de Risa me laisse cette désagréable impression que Aya Nakahara ne savait plus où allait avec ses personnages. On comprend que le grand-père de Risa veut protéger sa petite fille, mais franchement il y avait de meilleurs moyens que d’engager une escort girl pour tester la fidélité d’Ootani, surtout que les choses dégénèrent un peu. J’ai trouvé totalement aberrant cette situation. On découvre qu’Ootani est respectueux, qu’il aime vraiment Risa et veut la rendre heureuse, mais je ne sais, c’était assez malsain comme situation.



Le dernier chapitre ne relève absolument pas le niveau. Haruka est un personnage puéril et antipathique et son fan club qui fait des siennes… Pfff… Où est passé la réflexion, les petites situations de la vie quotidienne attendrissantes, l’évolution des personnages…Franchement, je dirais que zapper les tomes treize et quatorze serait une excellente chose pour les futurs lecteurs de la série. Je croise les doigts pour une remontée de niveau avec les trois derniers tomes.
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Lovely Complex, Tome 6

Entre deux baisers volés et un nouveau professeur super sexy qui débarque c’est la folie dans la vie de nos adolescents. Autant dans le tome cinq tout allait pour le mieux, autant dans celui-ci les choses se corsent. Bon, il faut aussi dire qu’Ootani n’est pas vraiment très diplomate et qu’il est normal que Risa soit à bout. Donc, c’est l’explosion.



Alors oui, c’est toujours aussi drôle, parce que certaines situations sont absurdes et qu’au final tous ces malentendus font qu’on ne peut qu’assister qu’à des situations cocasses. Mais il y a un point positif à tout cela. Il se profile tout doucement, mais il est bien là. Parce qu’Ootani se rend de plus en plus compte que Risa ne restera pas éternellement amoureuse de lui, qu’à un moment donné, elle arrivera à tourner la page. Bon, on ne se fait aucun doute là-dessus, ça n’arrivera pas de si tôt, mais cette révélation va faire avancer les choses. Un bon point.



On découvre aussi les familles respectives de Risa et Ootani. On ne les voit que très peu de temps, mais j’aimerais bien les connaître un peu plus pour voir dans quel environnement familial vive nos deux héros.
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Lovely Complex, tome 2

Un second tome toujours sous les hospices de l’amour et… du complexe sur la taille. Je pense que ce seront deux thèmes très très souvent abordés, mais pour l’instant ce n’est pas dérangeant. On garde encore la même ambiance bonne enfant, pleine d’humour mais avec une réflexion sur les relations, les sentiments, les regrets. Il y a un bon équilibre qui fait que Lovely Complex reste « sérieux ». Nous ne sommes pas dans la caricature, ni dans la dérision.



Dans ce tome deux, Risa et Ootani sont confrontés à leurs ex. Enfin, l’ex de Ootani et un ancien ami d’enfance de Risa qui refait surface. J’ai bien aimé la première moitié du tome avec l’ex d’Ootani. C’était mignon tout plein. On voit de plus en plus que nos deux jeunes héros deviennent plus proches, et que leur amitié grandit. Et puis, la fin de cette moitié de tome est plutôt sympathique. Elle laisse une touche positive et adorable.



Par contre avec Haruka, l’ami d’enfance de Risa, c’est une autre histoire. Je n’ai pas du tout aimé ce personnage. Arrogant à souhait et puéril… Sa présence donne naissance à de nombreuses prises de bec entre les deux héros, et les vannes sur la taille d’Ootani sont plus qu’énervantes. Le seul point positif est que Risa commence à se poser des questions concernant ses sentiments envers Ootani. J’espère qu’Haruka va vite disparaître, ou au moins devenir un peu plus aimable et sympathique…
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Courage Nako, tome 2

Courage Nako est le genre de shojo que j’apprécie vraiment. Adorable, drôle, sans prise de tête mais qui traitent tout de même de sujets importants qui touchent tout à chacun. De plus, la longueur de la série (trois tomes) évitent les redondances et le fait de voir les deux héros se tourner autour indéfiniment sans que rien ne se passe concrètement… La chose qui m’exaspère au plus haut point…



Dans ce tome deux, nous reprenons donc l’intrigue là où on l’avait laissé. Konatsu est toujours obligé de vivre dans la famille de Nako mais le jeune homme semble très bien s’adapter et apprécier même cette nouvelle vie de famille. Nous n’en savons pas trop sur les Hayami, mais étant riche, on peut supposer que le garçon n’a pas dû avoir une vie de famille aussi chaleureuse et bruyante que ce qu’il vit actuellement. Et derrière ses airs de ronchon, il semble serein. Sa relation avec Nako évolue aussi doucement. On voit qu’il se soucie d’elle et qu’il a l’attitude d’un frère envers la jeune fille. La présence de Kaede, un nouveau personnage féminin, va faire avancer un peu les choses concernant notre couple de héros, mais on est encore loin de la romance idyllique. Il ne reste qu’un tome, et je ne sais pas trop ce qu’ Aya Nakahara a prévu mais le dernier tome sera sûrement pleins de rebondissements (en espérant qu’il ne soit pas non plus bâclé…).



D’autres événements vont encore un peu plus chambouler la vie de Nako et Konatsu mais c’est pour notre plus grand plaisir. La mangaka arrive à nous faire sourire même dans les moments un peu tendus et c’est très rafraîchissant. Elle ne se moque cependant pas de ses personnages et ne les tourne pas en dérision (ça serait un brin cruel quand même !). Mais comme toujours Aya Nakahara sait donner de la bonne humeur à ses histoires, et du coup, j’ai hâte de voir comment Nako et Konatsu vont faire pour se tirer de ce mauvais pas. Nako a le don de faire des choses totalement inattendues et très souvent loin du résultat qu’elle voulait obtenir, mais c’est ce qui fait tout le charme de ce personnage féminin. Sa gaucherie et son désir de bien faire la rende attendrissante et l’on a envie qu’elle réussisse !



Le tout est dépeint dans une ambiance bonne enfant, où les situations burlesques s’enchaînent. La mangaka traite principalement des sujets qui touchent les adolescents en les rendant un peu insouciant. On ne s’ennuie pas du tout, il arrive tellement de choses qu’il est bien difficile de trouver le temps long. Le manga se lit très rapidement et on garde le sourire tout au long de sa lecture. C’est parfait pour faire une petite pause et se remonter un peu le moral sans se prendre la tête.
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la curée de Zola

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l'hôtel Saccard
Le café Riche
La serre
Le bois de Boulogne

8 questions
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