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Citations de Barack Obama (184)


"Tu vois, Bar, m'avait dit Toot, le problème, quand on devient vieux, c'est qu'on est toujours la même personne à l'intérieur." je me souviens de ses yeux qui me fixaient derrière ses épaisses lunettes à double foyer, comme pour s'assurer que je l'écoutais attentivement. "Tu es coincé dans ce fichu corps qui commence à partir en lambeaux. Mais c'est toujours toi. Tu comprends ?".
Aujourd'hui, je comprenais.
p403
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Vers la fin de ma deuxième session parlementaire, j'ai senti que l'atmosphère du capitole commençait à me peser- la futilité de mes entreprises au sein de l'opposition, le cynisme presque fièrement affiché de tant de mes collègues. Et sans doute cela se voyait-il. Un jour, dans la rotonde, alors qu'un de mes projets de loi venait de se faire descendre en flammes, un lobbyiste bienveillant s'est approché de moi et m'a passé le bras autour des épaules.
"Il faut que tu arrêtes de te cogner la tête contre les murs, Barack, m'a-t-il dit. Le secret pour survivre dans cet endroit, c'est de comprendre qu'il s'agit d'un business. Comme vendre des voitures. Ou tenir le pressing du coin de la rue. Si tu commences à y voir autre chose que ça, tu vas perdre les pédales."
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« Nous ne pouvons marcher seuls. » Je ne me souvenais plus de cette phrase du discours de Martin Luther King. Mais quand j𠆚i lu ces mots à voix haute en répétant mon discours, j𠆚i repensé soudain à tous ces vieux bénévoles noirs que j𠆚vais rencontrés dans nos bureaux partout dans le pays, à cette façon qu’ils avaient de serrer mes mains entre les leurs en me disant que jamais ils n𠆚uraient pensé voir de leur vivant un Noir aux portes de la présidence.
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« Mais bon, qui sait ? ai-je ajouté en regardant tout le monde autour de la table. Rien ne garantit que nous y arrivions. Mais je sais une chose. Je sais que, le jour où je lèverai la main droite pour prêter serment en tant que nouveau président des États-Unis, le monde commencera à porter un regard différent sur l𠆚mérique. Je sais que tous les gamins de ce pays – les gamins noirs, les gamins latinos, tous les gamins qui ont l’impression de ne pas être à leur place ici – porteront eux aussi un regard différent sur eux-mêmes, leur horizon soudain dégagé, le champ des possibles soudain ouvert devant eux. Et rien que pour ça… ça en vaudrait la peine. »
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Je reposais alors la lettre et sortais une carte pour rédiger une brève réponse. J'imaginais son destinataire recevoir l'enveloppe officielle de la Maison Blanche, l'ouvrir, l'air perplexe, puis se mettre à sourire. Il la montrerait à sa famille, l'emporterait même peut-être à son travail. La lettre finirait dans un tiroir, quelque part, oubliée sous l'accumulation de joies et de peines qui constitue une vie. C'était normal. Je ne pouvais pas m'attendre à ce que les gens comprennent combien leurs voix comptaient pour moi, que c'était grâce à elles que j'avais tenu bon et réussi à repousser les doutes qui s'insinuaient en ces tardives soirées solitaires.
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Le pouvoir d’inspirer est rare. Des occasions comme celle-ci sont rares. Vous vous dites peut-être que vous n’êtes pas prêt, que vous ferez ça plus tard, à un moment plus opportun. Mais ce n’est pas vous qui choisissez le moment. C’est lui qui vous choisit. Soit vous saisissez la chance qui s’offre à vous aujourd’hui, et qui pourrait bien être la seule qui se présentera jamais, soit vous décidez que vous êtes disposé à continuer votre route en sachant que vous avez laissé passer cette chance.
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Barack Obama
Le changement ne viendra pas si nous attendons une autre personne ou une autre fois. Nous sommes ceux que nous attendions. Nous sommes le changement que nous recherchons.

Change will not come if we wait for some other person or some other time. We are the ones we’ve been waiting for. We are the change that we seek.
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(Barack Obama est au Kenya et lui et des membre de sa famille africaine prennent un bus)

Auma grimpa la première, puis recula, l'air morose.
- Y a pas de sièges, annonça-t-elle.
- T'inquiète, dit Roy tandis que nos bagages étaient fixés sur le toit par une ribambelle de mains. On est en Afrique, Auma... pas en Europe.
Il se retourna et sourit au jeune homme qui prenait les tickets.
- Tu peux nous trouver quelques sièges, hein, mon frère ?
Le "frère" opina du chef.
- Pas de problème. Ce bus, c'est la première classe.
Une heure plus tard, Auma était assise sur mes genoux, ainsi qu'un panier d'ignames et un bébé qui ne m'avait pas été présenté.
- Je me demande à quoi ressemble la troisième classe, dis-je en essuyant une traînée de bave sur ma main.
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Cette Eglise contient tout : la tendresse et la cruauté, l'intelligence la plus intense et l'ignorance la plus choquante, les combats et les réussites, l'amour et, oui, l'amertume et les préjugés, qui sont parties intégrantes de l'expérience des Noirs en Amérique.
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"Je peux vous dire une chose, Barack. Le pouvoir d'inspirer est rare. Des occasions comme celle-ci sont rares. Vous vous dites peut-être que vous n'êtes pas prêt, que vous ferez ça plus tard, à un moment plus opportun. Mais ce n'est pas vous qui choisissez le moment. C'est lui qui vous choisit. Soit vou saisissez la chance qui s'offre à vous aujourd'hui, et qui pourrait bien être la seule qui se présentera jamais, soit vous décidez que vous êtes disposé à continuer votre route en sachant que vous avez laissé passer cette chance"

Ted Kennedy, p102
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Si nous gagnions, cela voudrait dire que je n'étais pas le seul à croire que le monde n'était pas nécessairement un endroit inhospitalier et impitoyable, où les forts écrasaient les faibles, où nous étions éternellement condamnés à nous organiser en clans et en tribus, à batailler contre des puissances inconnues et à nous blottir craintivement face aux ténèbres.
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Je me demandais si, désormais, ces instincts - violence, cupidité, corruption, nationalisme, racisme et intolérance religieuse, notre désir trop humain de dominer les autres pour faire taire nos doutes, notre condition de mortels et notre sentiment d'insignifiance - n'étaient pas trop puissants pour être éternellement contenus par quelque démocratie que ce soit. Car ils semblaient tapis partout, prêts à resurgir dès que le taux de croissance stagnait, que la démographie évoluait ou qu'un chef charismatique décidait d'attiser les peurs et les ressentiments du peuple.
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Les réponses les plus percutantes n'étaient pas celles qui offrait une explication, mais celles qui provoquaient une émotion, ou qui pointaient du doigt l'ennemi.
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En raison peut-être de ma propre expérience dans les cercles judiciaires et universitaires – où j’avais croisé bon nombre d’individus bardés de références et au QI élevé qui n’en étaient pas moins des crétins, et où j’avais pu constater à quel point les critères étaient malléables lorsqu’il s’agissait de la promotion des femmes et des personnes issues des minorités visibles –, je n’ai fait aucun cas de ces réserves. Non seulement la juge Sotomayor avait un parcours universitaire exceptionnel, mais je savais de quelle intelligence, de quelle détermination et de quelle souplesse avait dû faire preuve quelqu’un de son milieu d’origine pour arriver là où elle était.
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Je sais que, le jour où je lèverai la main droite pour prêter serment en tant que nouveau président des États-Unis, le monde commencera à porter un regard différent sur l'Amérique. Je sais que tous les gamins de ce pays - les gamins noirs, les gamins latinos, tous les gamins qui ont l'impression de ne pas être à leur place ici - porteront eux aussi un regard différent sur eux-mêmes, leur horizon soudain dégagé, le champ des possibles soudain ouvert devant eux. Et rien que pour ça... ça en vaudrait la peine
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Le monde observe donc l’Amérique - la seule grande puissance de l’histoire à être constitué de personnes venus des quatre coins de la planète, comprenant toutes les races, religions et pratiques culturelles - pour voir si notre expérience en matière de démocratie peut fonctionner.
Pour voir si nous pouvons faire ce qu’ aucune autre nation n’a jamais fait.
Pour voir si nous pouvons nous hisser à la hauteur de nos convictions.
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Mais un président n’était ni un avocat, ni un expert-comptable, ni un pilote, engagé pour effectuer une tâche bien précise requérant des compétences spécifiques. Mobiliser l’opinion publique, former des coalitions pour faire avancer les choses – voilà en quoi consistait le job. Que ça me plaise ou non, ce qui faisait réagir les gens, c’étaient les émotions, pas les faits. Convoquer les plus nobles de ces émotions, et non pas les plus basses ; adosser « la part d’ange en nous », comme l’avait dit Lincoln, à une politique de bon sens et de raison ; faire le show tout en parlant vrai – voilà la barre qu’il me fallait franchir.
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Les discussions avec Sarkozy étaient ainsi tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un coq nain, son interprète personnel (contrairement à Merkel, il parlait un anglais limité) toujours à ses côtés, reflet exalté de chacun de ses gestes, de chacune de ses intonations, tandis que la conversation passait de la flatterie à la fanfaronnade, sans manquer d'une authentique perspicacité ni jamais s'éloigner de son intérêt premier, à peine déguisé, qui était de se trouver au coeur de l'action et de s'attribuer le mérite de tout ce qui valait qu'on s'en attribue le mérite.
Si j'appréciais que Sarkozy ait très tôt soutenu ma campagne, il n'était pas difficile de savoir lequel de mes deux partenaires européens se révélerait le plus fiable.
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J'ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux, des oncles et des cousins de toute race et de toute couleur, dispersés sur trois continents, et, aussi longtemps que je vivrai, je n'oublierai jamais que nul autre pays au monde n'aurait rendu mon histoire possible.
C'est une histoire qui ne fait pas de moi le candidat le plus conventionnel. Mais c'est une histoire qui a inscrit dans mes gènes l'idée que cette nation est bien plus que la somme de ses individus, que, tous autant que nous sommes, nous ne faisons qu'un.
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La seule chose dont il nous faut avoir peur, c'est la peur elle-même – cette peur inexprimable, irraisonnée et injustifiée qui paralyse les efforts nécessaires pour transformer une déroute en une avancée. [Roosevelt]
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d'Edgar Allan Poe : Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d'ailes, entra un majestueux .....?.... digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s'arrêta pas, il n'hésita pas une minute ; mais avec la mine d'un lord ou d'une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ; - il se percha, s'installa, et rien de plus.

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