Citations de Barbara Cartland (743)
Je ne pourrai plus faire trois pas sans être suivie par toute une petite cour ? Je n’avais pas pensé à cela. Si c’est le cas, je vais me sentir prisonnière, moi qui ai toujours eu l’habitude d’aller et venir à ma guise…
Margie l'embrassa de nouveau.
- Merci. Et du fond du coeur, bienvenue dans la famille !
Personne n’avait son mot à dire, elle voulait régner sur tout.
Avant son arrivée, le temps ne comptait pas dans cette vieille demeure historique ; chacun suivait paisiblement son rythme. Elle bouleversa tout. Ce fut un véritable branle-bas de combat. Certaines de ses innovations avaient du bon, mais elle les imposait avec une autorité hautaine qui gâchait tout. Dès les premiers jours, elle avait envoyé les vieux serviteurs à la retraite et, depuis, les autres domestiques la craignaient. Ils faisaient de leur mieux pour prouver leur zèle, mais on les sentait nerveux et inquiets pour leur avenir.
Les dames de la société ne s’intéressaient guère qu’aux commérages ou à la mode. Quant à celles qui hantaient les casinos, elles ne cherchaient qu’à séduire un joueur fortuné.
Il trouvait tout naturel de vivre sur un grand pied et ne voyait pas la nécessité de changer ses habitudes.
A vingt ans, il était tombé follement amoureux d’une ravissante jeune fille. Comme ses sentiments étaient payés de retour, le mariage avait pu être célébré quelques mois après leur rencontre et un an plus tard naissait la petite Silva.
— Comment pouvez-vous envisager de devenir la femme d’un homme pauvre ?
— Pauvre en argent, riche en amour. Nous serons si heureux ensemble dans un cottage au toit de chaume ! J’apprendrai à faire la cuisine, le ménage… Ce sera merveilleux !
— Vous seriez capable de dire adieu à vos robes de soie, à vos bijoux, aux bals, aux réceptions ?
— Sans le moindre regret !
Il détestait que ses problèmes de cœur soient rendus publics. Il se marierait avec qui il voudrait, quand il lui plairait, et surtout, il n’avait de conseils à recevoir de personne.
Ne vaut-il pas mieux avoir aimé - même en pure perte - plutôt que de ne pas avoir connu ce sentiment exaltant ?
Pour l’heure, aucune jeune fille n’a su capturer mon cœur. Croyez-moi, je voudrais aimer, comme vous, une femme auprès de laquelle toutes les autres me sembleraient falotes et insignifiantes.
Mon amour n’est pas un livre qu’on peut poser sur l’étagère en attendant d’avoir envie de l’ouvrir. La vie est plus riche que les livres, vous vous en rendrez compte un jour.
— Ils tombèrent amoureux l’un de l’autre ?
— Terriblement, follement. Dès lors, ils furent tout l’un pour l’autre.
— C’est ainsi que doit être l’amour.
On ne doit jamais danser avec la même jeune fille plus de deux fois sans que cela la compromette ! À plus fortes raisons lorsque l’on est un jeune homme titré, plein d’avenir et que la demoiselle a des parents ambitieux ! Trois danses, cela suffit à leur mettre de drôles d’idées en tête, crois-moi !
Elle vit les yeux de la fillette s'illuminer et pensa que ce serait un bon moyen pour l'aider à oublier sa mère. Jaela avait adoré la sienne et comprenait que Kathy aurait bien du mal à s'adapter à un monde dans lequel elle allait se retrouver seule. Il lui vint pour la première fois à l'esprit que Kathy et elle- même, bien qu'elles soient d'âge différent, étaient plus ou moins dans la même situation : seules et sans la moindre planche de salut pour le moment.
L'homme qui l'attendait ,la voyant approcher du balcon, pensa qu'il était impossible d'être plus ravissante. Elle semblait descendue tout droit de l'Olympe pour se mêler aux humains.
On voit bien que ces Français ne pensent qu’à des babioles. Les vêtements, c’est très bien, je ne prétends pas le contraire. Mais chaque chose à sa place ! Il y a mieux à faire dans la vie que de se pomponner !
« Une femme du monde ne doit pas se faire remarquer », telle était la loi édictée par la société.
Elle s’adossa au coussin et se mit à songer qu’elle était vraiment Cendrillon. Son carrosse était redevenu citrouille et ses beaux effets une vieille robe usée et reprisée dix fois. Elle était bien loin de Vénus.Elle soupira tristement. Le « temps des étoiles » était révolu.
Il ne possède rien en propre... Tout appartient à son père. Mais cela m’est égal. Je pourrais vivre n’importe où avec lui, dans une hutte de bûcheron ou dans une grotte...
C’est immoral de dépenser autant d’argent pour s’habiller, même si l’on est impératrice.
Dans toutes les histoires que vous me racontiez lorsque nous étions petites, l’amour finissait toujours par gagner. Le prince n’abandonne jamais celle qu’il aime, même si elle est pauvre et vêtue de haillons... Eh bien, l’amour que je porte à Simon est digne des contes de fées.