Barbara Frale

Un roman historique décevant.



1301 : un personnage étrange s'aventure dans les souterrains de Notre-Dame à la recherche du célèbre alchimiste catalan Arnaud de Villanova. Mais ce dernier a pris la fuite pour se réfugier à Rome, auprès du pape Boniface VIII. Le tout-puissant Philipe le Bel engage alors un bras de fer implacable contre l'Église pour ramener à Paris le vieux savant et le convaincre de livrer son secret.



Sous couvert du conflit entre les Templiers et le royaume de France, ce roman constitue une affaire de famille qui menace la dynastie des Capétiens et rappelle le duel impitoyable entre le roi de France et le pape, qui s'apprête à l'excommunier.



ATTENTION SPOILER :



Cela partait bien, mais le roman se perd à travers beaucoup trop de personnages secondaires, tandis que le terrible secret (!) n'est qu'un adultère d'une reine de France qui mettrait en péril la dynastie en contestant la légitimité de l'enfant….



Historienne travaillant depuis de nombreuses années sur l'ordre du Temple aux archives secrètes du Vatican, Barbara Frale nous livre ses travaux, avec une écriture assez aride et une histoire sans intérêt….

Barbara Frale, historienne de renom, travaille depuis de nombreuses années sur l'ordre du Temple, aux archives « secrètes » du Vatican. Elle tisse ici une toile machiavélique autour des faits réels peu connu de l'histoire de France.



L'autrice nous plonge dès les premières pages au début du XIVe siècle. Philippe de France dit « le Bel » mais également « le Roi de fer » commande alors le royaume le plus étendu, et l'armée la plus puissante du monde chrétien..

Dans les souterrains de Notre-Dame vit un célèbre alchimiste catalan Arnaud de Villanova. Mais ce dernier reste introuvable.. a-t-il été victime d'un complot ? S'est-il enfui ?

Débute alors une enquête passionnante qui nous entraîne entre Paris et Rome..



Un récit historique impressionnant, captivant, chirurgical, parfaitement maîtrisé par l'historienne Barbara Frale. Fiction et histoire se mêlent à merveille.



Une intrigue menée au cordeau...complots politiques, luttes de pouvoirs, traitrises.. le parfait reflet de cette époque.



Ce premier roman de l'autrice reste à mon sens accessible uniquement à des lecteurs passionnés du Moyen-âge, avec un petit bagage de connaissances sur les Templiers. Sa lecture est difficile, et pour un lecteur non averti, ce roman peut devenir très vite ennuyeux.



Mais si vous êtes épris d'histoire, lisez ce premier opus de Barbara Frale!

Un pur bonheur !

Les souterrains de Notre-Dame racontent une page d'histoire de France se déroulant en 1301 : Philippe IV le Bel, Roi de France versus Boniface VIII, Pape. L'évêque de Pamiers retenu prisonnier, en France pour risque de sédition versus alchimiste Arnaud de Villanova, dit le Catalan, exilé à Rome pour suspicion d'hérésie en France et qui détiendrait un secret important pour sauver la pureté de la lignée des Rois de France. Ce livre bien très intéressant m'a paru compliqué et j'au du recourir plusieurs fois à des compléments d'informations. Barbra FRALE est une historienne chevronnée, spécialiste des Templiers, époque où se passe l'intrigue. J'ai eu un peu de mal à terminer le livre. Je n'ai pas bien compris la fin : fatiguée ou lassée ? Les romans historiques sont pourtant un de mes genres littéraires préférés. Allez savoir pourquoi cet ouvrage ne m'a vraiment plu. Ceci dit pour les lecteurs qui apprécient cette période de l'histoire, cet ouvrage à tout son sens.

Je ne suis pas très calée en histoire de France, hormis quelques rares périodes que je connais très bien… En revanche, j’adore les romans historiques quand ils sont bien documentés et didactiques…

Je viens de découvrir, grâce à NetGalley et aux éditions du Cherche-Midi, Les Souterrains de Notre Dame de Barbara Frale.



Nous sommes en 1301, sous le règne de Philippe le Bel, en France, et sous le pontificat de Boniface VIII, à Rome…

Barbara Frale nous parle d’hérésie et de médecine ésotérique sur fond d’alchimie, de sombres intrigues autour de la légitimité du roi de France auxquelles sont mêlées sa mère, Isabelle d’Aragon, et son épouse, Jeanne de Navarre, les Templiers, le Saint-Siège, l’évêque de Pamiers et même Dante Alighieri…

L’auteure s’est intéressée à une controverse peu connue autour de Philippe le Bel, dont les leçons d’histoire retiennent surtout une vision politique centralisatrice et novatrice sur le long terme. Elle a auréolé son conflit avec le Pape, véritable bras de fer autour de l’imposition des biens de l’Église, prônée par le roi, et de la primauté du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel, revendiquée par le Pape, d’une affaire très délicate, un secret intime, très intime même puisque découlant des préférences sexuelles de son père, Philippe III le Hardi… Il va être question de généalogie, Philippe le Bel étant obsédé par l’idée de prouver sa proximité avec Saint-Louis et la pureté de son lignage.



Ce roman fait également la part belle aux femmes, non seulement la mère, l’épouse, l’amante du roi de France, mais aussi un personnage de fiction à la présence particulière, la jeune Maddalena Caetani, un esprit pur d’une grande intelligence.

Barbara Frale est une Historienne qui travaille depuis de nombreuses années sur l'Ordre du Temple. Elle distille dans ce livre des détails très intéressant sur le pouvoir des Templiers, véritable souveraineté autonome adossée au royaume de France, détentrice de véritables secrets d’État.

L’homosexualité est aussi une des thématiques abordée, pratique condamnée par l’Église, méconnue par le corps médical, entachée par l’ignorance générale.

Naturellement, parmi mes clés de lecture personnelles figurait la présence du personnage référentiel Dante, ici en véritable mission diplomatique, ambassadeur de Florence, choisi pour enquêter sur « les desseins du roi de France et les vraies intentions du Pape ». J’ai adoré trouver des allusions à la construction de La divine Comédie ou à des personnages qui y seront cités.



Barbara Frale nous propose une trame narrative autour de La Bible avec des titres de parties très connotées sur l’apocalypse et la posture christique et conclut en citant l’ouvrage de chirurgie en arabe le plus complet, dû à un médecin andalou, Abû al-Qâsim al-Zahrâwî connu en Occident médiéval sous le nom d’Abulcasis. J’ai adoré cet échafaudage et le pied de nez final.

C’est agréable à lire, malgré un sujet qui pouvait paraître fastidieux ou anecdotique.

J’ai mis un certain temps à lire ce livre, certes, enfin disons plus de temps que de coutume, mais je l’ai toujours repris avec grand plaisir.



Voilà un roman qui a nécessité un immense travail de recherches en amont de l’écriture que je salue et admire.

Barbara Frale en a tiré un roman original, didactique, jamais ennuyeux.

Une vraie découverte !



#LesSouterrainsdeNotreDame #NetGalleyFrance


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Il y a une chose qui m'émerveille dans ce monde moderne, ce sont toutes ces constructions, ces stèles, ces objets mystérieux parsemés à travers la planète qui gardent encore aujourd'hui leurs secrets, malgré la technicité que l'homme du 21e siècle a acquis et dispose.



Le Suaire de Turin, appelé aussi le Linceul de Turin, communément nommé « le Linceul du Christ », est cette « relique », la plus mystérieuse et la plus controversée au monde et qui contient encore aujourd'hui bien des mystères.

Et le fait que nous soyons croyants ou non ne répondra pas aux nombreuses questions actuelles des scientifiques.





La scrupuleuse et minutieuse Barbara Frale, historienne médiéviste de talent, a fait un long et éblouissant travail de recherches qu'elle nous restitue dans un pavé de 500 pages.

L'amateur d'Histoire que je suis, fût comblé par les investigations très fouillées de l'historienne, mais aussi par ses réflexions poussées.

De plus, Barbara Frale qui semble avoir tout passé au crible, nous livre un récit scientifique et historique certes, mais qui est des plus abordables et des plus compressifs pour la lectrice ou le lecteur novice en la matière.





Je rappelle ce qu'est le Linceul de Turin.



Il est un grand tissu en fibres de lin tissées, de très bonne qualité, de 4,40 m de long sur 1,10 m de large.

Il porte l'empreinte d'un homme qui fut visible seulement en 1898, lorsqu'en développant la première photographie du Linceul, que Secundo Pia voit se former sur le négatif la face ventrale et dorsale d'un crucifié. Celui-ci a les cheveux longs, porte une barbe, et semble avoir été flagellé et torturé. Il était mort lorsqu'il fut enveloppé, à cause de la raideur du corps. Cet homme, d'une trentaine d'années, présente du sang séché en plus grande quantité sur le côté droit et des traces d'une couronne d'épines. Les taches de sang sont aussi plus prononcées aux deux poignets, à l'endroit où furent planté les clous.



Ce qui met à mal toute l'iconographie de crucifiés, car on ne pouvait pas planter un clou dans les paumes de la main, les tendons se seraient déchirés sous le poids du corps, cloué sur une croix de bois.





Mais le plus grand mystère c'est cette image indélébile d'un homme nu sur le Suaire. Elle n'a pas été peinte, elle n'est pas due à une coloration. Pas de trace de pinceau. Par un processus non encore élucidé, les fibres de lin ont jauni sur leur infime surface et provoqué ce qui ressemble à une oxydation.

Personne en ce bas monde n'a pu en expliquer la formation, ni la reproduire.





Nous sommes en 1988.

Ce fût un gros coup de tonnerre, une catastrophe et la consternation dans le monde scientifique.

Trois laboratoires très sérieux, à Tucson, Oxford et Zurich avaient eu l'autorisation de faire des prélèvements sur le célèbre linceul de Turin pour l'analyser au carbone 14.

Leurs résultats seront publiés le 13 octobre, qui datent le linceul d'une époque située entre 1260 et 1390.





Le linceul de Turin ou le Suaire de Jésus serait donc un faux !



Et si le suaire ne s'est pas révélé authentique par le test, très contesté, du Carbone 14, des grosses zones d'ombres subsistent que la science, même à l'heure actuelle n'explique pas.

Les scientifiques sont une fois de plus très divisés.





En 1994, deux membres du centre international d'études du linceul retravaillent sur la piste « fantôme » d'écriture sur le suaire avec du matériel de photographique sophistiqué.

Ils révèlent ainsi qu'autour du visage de l'homme crucifié, que des mots sont imprimés mystérieusement aussi en négatif sur la toile de lin.

Des traces d'écriture en grec, en latin et d'écriture à caractères hébraïques autour la tête de l'homme, qui après les analyses, semblent bien antérieures à la datation du linceul au 13e siècle.

*



La brillante historienne Barbara Frale, s'est spécialisée sur les Templiers. Depuis plusieurs années, elle a accès aux Archives dites « secrètes » du Vatican.

D'ailleurs cet accès à la « caverne d'Ali Baba » qui sera à l'origine de sa découverte du « Parchemin de Chinon ». Un document unique au monde qui prouve que le pape Clément V a donné l'absolution à Jacques de Molay (dernier Grand Maitre des Templiers) en 1308, lors de son procès et bien avant son exécution.





Les recherches de l'historienne l'amènent à s'intéresser au « Suaire de Turin » qui semble directement lié aux Templiers.

Elle reprend donc ses propres travaux sur ce sujet, qu'elle approfondira en consultant le monde scientifique, historique, linguistique, médical, biochimique, optique, ethnologique.

En 2010, elle publie un imposant essai sur le linceul. Il sera traduit en français en 2011.



Ce livre est d'une richesse considérable et il m'est impossible d'en établir un résumé d'une longueur convenable.

Barbara Frale ne s'est pas contentée de parler des travaux récemment effectués sur linceul. Elle parle de sa trace qui nous amène à Constantinople en 1204, où les Croisés mirent à sac la capitale de l'Empire byzantin. Même le pape ne peut empêcher ce déchaînement de violence entre chrétiens.

L'historienne remonte même antérieur à cette date.





Barbara Frale s'attarde longuement aussi des us, coutumes et traditions en Palestine, en Judée et Galilée à l'époque de l'empire romain, de Tibère et de Ponce Pilate. On apprend qu'il était coutumier d'enrouler les crucifiés dans des draps et de les étiqueter, afin que la famille puisse récupérer leur corps après plusieurs mois de mise dans des caveaux.



Elle révèle que c'était la langue grecque la plus répandue dans tout l'empire romain à cette époque et que les erreurs de transcription « des évangiles » ou des maigres restes qui furent retrouvés, ont dû être nombreuses.



Barbara Frale nous parle aussi des différents calendriers qui existaient toujours à cette même époque et les différentes fêtes religieuses qui avaient lieu. Et qu'en conséquence il est très difficile aujourd'hui de donner des dates précises à des évènement passés aussi lointains.





Elle redéfinit ce qu'était à l'origine le Christianisme, cette petite secte juive avec des disciples réunis autour d'un certain « Jésus fils de Joseph » ou « Jésus de Nazareth. »

Et bien sûr, l'historienne nous parle de l'empereur Constantin, qui avec le concile de Nicée vers 325, changea définitivement la face du monde.

Ce concile avait pour objectif d'établir l'unité de l'Église Chrétienne en orient comme en occident et de résoudre le problème de l'arianisme.



Une Église Chrétienne qui prit peu à peu une ampleur considérable et qui deviendra en quelques siècles, une des religions les plus puissantes de la planète.





Le suaire qui n'a toujours pas révélé tous ses grands secrets, a encore de beaux jours devant lui. A la grande satisfaction d'ailleurs de l'Eglise Catholique qui continue d'exploiter sa « relique ».

Je pensais lire un roman policier historique ésotérique pendant le Moyen âge. Ma déception est d'autant plus grande.

C'est un très bon roman historique à conseiller à tous les férus du genre car l'écriture et le style sont de grande qualité, mais je n'apprécie pas du tout les romans d'espionnage et ici nous sommes en plein coeur des manigances, complots et secrets d'état. Le torchon brûle entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII. Une prophétie prédit une terrible épidémie responsable de la chute du royaume de France. Seul l'alchimiste Arnaud le Catalan exilé à Rome pourrait confectionner l'antidote et sauver le règne du monarque.

J'espérais trésors et énigmes mais j'ai eu tractations politiques, conspirations et alliances.

Dernier regret, j'aurai aimé des détails et descriptions de la vie et du quotidien en l'an de grâce 1301, mais si ce n'est l'évocation de personnages précis, ce récit aurait pu être transposé plusieurs siècles plus tard car rien ne situe l'ambiance.

Une langue riche et fleurie nous entraîne dans ce récit qui parle d'intrigues politiques et pontificales, de potions, de royauté de droit divin, de la médecine occidentale à son balbutiement, quand elle sentait encore le souffre, et d'un soupçon de magie divinatoire.



Une version romancée, fantastique et mystique, d'un épisode de l'histoire de France.



#LesSouterrainsDeNotreDame #BabaraFrale #LeChercheMidi #NetGalleyFrance #Netgalley #lecture #livres #chroniques



Le quatrième de couverture :



1301 : un personnage étrange s'aventure dans les souterrains de Notre-Dame à la recherche du célèbre alchimiste catalan Arnaud de Villanova. Mais ce dernier a pris la fuite pour se réfugier à Rome, auprès du pape Boniface VIII. Le tout-puissant Philipe le Bel engage alors un bras de fer implacable contre l'Église pour ramener à Paris le vieux savant et le convaincre de livrer son secret.

Au cœur de cette enquête palpitante menée entre Paris et Rome : le conflit entre les Templiers et le royaume de France, une ténébreuse affaire de famille qui menace la dynastie des Capétiens et le duel impitoyable entre le roi de France et le pape, qui s'apprête à l'excommunier.

Historienne travaillant depuis de nombreuses années sur l'ordre du Temple aux archives secrètes du Vatican, Barbara Frale tisse ici une toile machiavélique autour de faits réels et peu connus de l'Histoire de France.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr

L’auteur de ce roman est historienne.

Ici elle développe l’idée que Philippe IV dit le Bel n’est pas le fils de Philippe III le Hardi, ce qui met en danger la dynastie des Capétiens. Parce qu’il a besoin d'argent pour sa politique, il s’attaque aux Templiers. Il est surtout en conflit avec le pape Boniface VIII, qui voudrait avoir la primauté sur tous les rois de la chrétienté . S’il excommunait le roi de France, le nombre des prétendants au trône engendrerait le chaos. Seul Arnaud de Vilanova, qui vit dans les souterrains de Notre Dame et s’est enfui auprès de Boniface, pourrait attester de la pureté de son sang.

Un beau portrait de son épouse Jeanne, reine d'Aragon.



Je n’ai pas trop accroché à ce roman mais la maladie qui m’affecte et m’a valu trois mois d’hospitalisation m’empêche de vraiment me plonger dans un livre.

Impressionnant ! captivant !

Ce roman historique est pour moi, un vrai travail d’orfèvre.

Je suis comblé !



L’historienne Barbara Frale est une des rares femmes médiévistes, avec sa consœur Simonetta Cerrini, dont leurs recherches se sont portées plus particulièrement sur l'Ordre du Temple.

De plus, l’historienne, avec une incroyable rigueur dans ses travaux, est une des rares personnes à avoir eu accès aux Archives du Vatican.

Des archives « dites secrètes », qui ont généré bien des hypothèses et bien des fantasmes au cours de ces siècles.





Le roman de Barbara, qui en n’est pas un pour moi, est seulement accessible pour des passionnés du Moyen-âge et qui ont déjà une petite « culture » sur les Templiers. Car le récit risque, avec cette multitude de personnages, de paraitre ennuyeux au lecteur non averti.

Barbara Frale a voulu insérer dans un réel contexte historique, une fiction qui comporte un secret, qui pourrait changer l’histoire de France et de l’Europe. Les réelles intrigues politiques de cette époque, des petits complots qui se préparent, des traitrises d’uns et des autres, sont aussi passionnantes et croustillantes que l’intrigue imaginative en elle-même.





Mais accrochons la toile de fond pour comprendre ce superbe roman, autre que celle édulcorée « Les Rois maudits » de Maurice Druon.



Nous sommes en France en 1302, à l’époque du roi Philippe IV le Bel.

La majeure partie des historiens s’accordent à dire que Philipe le Bel fut un grand roi pour la France, qui s’est toujours préoccupé de la grandeur de son royaume. Marié à Jeanne Ire de Navarre, celle-ci lui apportera de grands territoires comme la Navarre et la Champagne.



Mais la guerre coûte cher. Et le roi capétien avide de conquêtes, est confronté à des grandes difficultés financières. Il est amené à prendre des mesures qui terniront son image de grand roi.

Il crée des impôts directs supplémentaires et surtout il confisque les biens de ceux qui avaient de grandes richesses.

Ainsi Philippe le Bel, chasse les Juifs « usuriers » et les banquiers italiens de France. Et bien sûr, avec l’aide de son bras droit, le sulfureux juriste Guillaume de Nogaret, le roi sera l’instigateur du fameux procès des Templiers.

Un procès retentissant qui fait encore couler beaucoup d’encre aujourd’hui et qui conduisit à l’arrestation des Templiers en France et à l’exécution quelques années plus tard, du Grand Maître de l’ordre, Jacques de Molay.





Mais le plus gros problème de Philippe le Bel, c’est sa grande discorde avec le pape Boniface VIII.

Le roi voulait faire de son royaume une puissance indépendante et inaliénable, ce qui allait à l’encontre de l’idée de la théocratie pontificale du pape. Pour continuer ses guerres, Philippe Le Bel voulut soumettre le clergé de France aux redevances générales. Ce qui déplut aussi fortement à Boniface VIII, car le clergé relevait de son autorité.

Mais ce qui mit le feu aux poudres entre les deux hommes, c’est l’arrestation, sans s’en référer au pape, de Bernard Saisset, évêque de Palmiers en Ariège.

Le prélat est accusé de comploter contre le roi et de contester la légitimé du pouvoir des Capétiens en Languedoc.





C’est donc dans ce contexte explosif et délétère que Barbara Frale insère sa fiction.

L’auteure a repris très habilement une très grande partie des vrais personnages historiques, en leur attribuant des rôles fantaisistes.



-« Le roi Philipe IV le Bel est au plus mal, nous seulement il est en froid avec le pape, mais il est obsédé par l’image de son grand-père, le roi Saint Louis et par la pureté de son sang.

Or, Bernard Saisset, a fait courir le bruit sur la « bâtardise » du roi Philippe. Il prétend avoir des preuves et qu’une prophétie doit se réaliser. Elle sera une punition de Dieu qui plongera le roi et sa descendance dans l’infamie.





S’il s’avère que ce soit la vérité, le pape pourrait excommunier Philippe le Bel. Le roi perdrait sa couronne. Et ce serait alors le chaos avec tous les prétendants au trône de France qui s’entretueraient. Et entrainaient le royaume dans un bain de sang et des années de malheur.





Un seul homme, Arnaud de Villanova, médecin et théologien catalan, peut sauver le Roi en apportant d’autres preuves irréfutables sur le sang pur des Capétiens.

Mais l’éminent intellectuel, alchimiste, guérisseur, qui était en 1299, au service du roi, est tombé en disgrâce. Arnaud de Villanova (un personnage historique ayant existé) a trouvé refuge à la cour du pape Boniface VIII, ce dernier en fit son médecin personnel.





Le roi Philippe IV le Bel confie à son fidèle Guillaume de Nogaret, une mission secrète à Rome.

Il devra convaincre Arnaud le catalan, qui possède une culture arabe et connait aussi les langues sémitiques, de trouver et d’apporter la preuve du sang bleu capétiens du roi… »





Mille bravo, Barbara !!!

Très bon thriller ésotérique. Bien écrit et bien documenté. Pour les inconditionnels des templiers et autres récits de ce style. Je vous le recommande vivement.

J'ai du mal à décider si ce livre est plutôt destiné à des lecteurs ayant de très bonnes connaissances en histoire, et plus particulièrement sur le Moyen-Age, ce qui leur permettra de s'y retrouver sans mal dans cet épisode qui relate le conflit entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface, ou à des lecteurs ayant tout oublié de leurs cours d'histoire et qui pourront le lire comme un simple roman.

Pour ma part, me situant un peu entre les deux, j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver entre personnages réels, personnages de fiction, personnages réels dans des épisodes de fiction, etc.

Barbara Frale est historienne, son livre est forcément très bien documenté, il est également très bien écrit, mais pour moi il aurait fallu soit ajouter plus de parties fiction avec Lanius et dans les souterrains de Notre-Dame, soit s'en tenir aux personnages ayant existé.

Une lecture un peu ardue, un peu tendue, du coup, mais tout de même fort intéressante.

La Tour maudite des Templiers nous transporte au XIVe siècle. Dans la France de Philippe le Bel, le désargenté. Avec une force monétaire importante, les Templiers sont proches d’une fin qu’ils ignorent. Ce livre est le récit des intrigues et des complots mis en place pour récupérer une mystérieuse pièce, l’agnel d’or et protéger l’Abraxas. Cela plaira aux amateurs du style. Pour ma part, je n’ai pas été convaincue par la complexité de l’intrigue et la multiplicité des personnages.
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Quel est le secret caché dans les souterrains de Notre-Dame ?

1301 : un personnage étrange s'aventure dans les souterrains de Notre-Dame à la recherche du célèbre alchimiste catalan Arnaud de Villanova. Mais ce dernier a pris la fuite pour se réfugier à Rome, auprès du pape Boniface VIII. Le tout-puissant Philippe le Bel engage alors un bras de fer implacable contre l'Église pour ramener à Paris le vieux savant et le convaincre de livrer son secret.

Au coeur de cette enquête palpitante menée entre Paris et Rome : le conflit entre les Templiers et le royaume de France, une ténébreuse affaire de famille qui menace la dynastie des Capétiens et le duel impitoyable entre le roi de France et le pape, qui s'apprête à l'excommunier.

Historienne travaillant depuis de nombreuses années sur l'ordre du Temple aux archives secrètes du Vatican, Barbara Frale tisse ici une toile machiavélique autour de faits réels et peu connus de l'Histoire de France.

Plutôt déçue, je n'avais jamais lu cet auteure et j'ai été attirée par le résumé mais tout au long du livre impossible de rentrer dans l'histoire (les histoires ?)

Toutes les manigances correspondent à cette époque et ressemblent étrangement à nos gouvernements actuels mais les dernières pages m'ont fait penser : tout ça pour ça ?

Je n'ai pas pris de plaisir à lire ce livre, beaucoup trop de personnages qui vont et viennent tout le long du livre. A recommander éventuellement pour les férus d'histoire connaissant déjà cette période du règne de Philippe Lebel et du pape Boniface VIII

j'ai aimé et en même temps j'ai été déçu. Déçu car a l'arrière du livre il y a une "recommandation" a priori signée de Umberto Eco, rien que ça !! mais je n'ai pas trouvé le livre a la hauteur de la dite recommandation, ce n'est pas "le livre que j'attendais sur les Templiers"! Certes j'en ai lu beaucoup, des biens ( Robin young par exemple pour la partie romans, et beaucoup d'historique..) et des moins biens ( notamment le deus le veult de Max Gallo, croisades plus que Templiers, c'est vrai, mais affreux, dommage, cet écrivain me plaît d'habitude), et là.... Bien écrit, propre, documenté a priori... mais... l'intrigue, s'il y a, est relativement creuse à mon goût ! Premièrement assez loin du titre je trouve, les Templiers n'ont pratiquement aucun rôle dans l'histoire. Ou si peu que ça ne justifie pas le titre accrocheur. Ensuite on survole, on présente plusieurs protagonistes dont on finit par mélanger un peu les fonctions et leur position dans le temps, j'exagère un peu exprès, mais oui on se perd un peu... bref.. Livre intéressant mais pas passionnant !! je reste sur ma "faim" ! de Templier notamment...... Écrivaine a suivre néanmoins à mon avis, car bon potentiel dans le style et la recherche..

L'ascension de cette tour maudite ne s'est pas faite sans mal ! J'en ai encore des crampes aux neurones...



Barbara Frale est une historienne médiéviste italienne, travaillant aux archives secrètes du Vatican. Et à la lecture de son roman, il ne fait aucun doute que l'auteure maîtrise à la perfection son sujet. Peut-être un peu trop d'ailleurs, pour la néophyte que je suis.



Si je vous dis, début du XIVème siècle, Philippe le Bel, Boniface III, Dante Alighieri, que me répondez-vous ? Pour ma part, avant de lire cet ouvrage, j'aurais répondu : euuuh ... Alors avant d'attaquer votre lecture, je vous conseillerais de revoir un peu vos cours d'histoire, au risque de vous égarer dans les méandres de cette tour maudite.

Et pour nous perdre un peu plus, l'auteure a mêlé des personnages fictifs aux figures historiques. Et qui plus est, en grand nombre ! J'avoue qu'à la fin de ma lecture, je n'ai toujours pas bien cerné tous les protagonistes de l'histoire. Qui est qui ? Qui fait quoi ? Qui est où ? Des italiens qui vivent et travaillent en France, des français qui vivent en Italie, des italiens qui effectuent d'incessants voyages en France et vice-versa. Et pour corser le tout, les passages d'un pays à l'autre ne sont pas clairement définis au sein même des chapitres. J'en ai à ce titre perdu ma boussole en cours de route !



Malgré tout, j'ai réussi à comprendre le fond de l'histoire (enfin, je crois...), et j'ai été frappée par la "modernité" des propos et situations. Alors que sept siècles nous séparent, il est ici question de la persécution des juifs de France, des luttes intestines entre chrétiens et musulmans pour s'accaparer la ville de Jérusalem, de comptes numérotés et anonymes délivrés par les Templiers aux riches français pour échapper à l'impôt, de l'interdiction faite aux propriétaires de chevaux de souiller les pavés de l'île de la Cité avec les déjections équines sous peine d'amende, et bien évidemment, la question récurrente de l'état des finances de la France, qui était fauchée. C'est étonnant, pour ne pas dire désolant, de constater que nous n'avons finalement guère évolué sur une majorité de ces questions là en sept siècles : édifiante que cette mise en perspective !



N'étant pas en mesure de corroborer ou non la véracité des propos tenus par l'auteure sur l'aspect purement historique, je n'émettrai pas d'avis sur la question. En revanche, le fait qu'elle parle de bel canto en page 268 m'a interpellée. Que vient faire le bel canto au XIVème siècle !? Mystère...



Concernant la quête des derniers secrets des Templiers qui est annoncée comme l'objet de ce roman, je l'ai trouvée bien peu palpitante. Pas de suspense, pas de rebondissements, l'histoire se déroule de façon plan-plan. Je m'attendais à vivre une aventure de Templiers exaltante, comme j'avais pu la ressentir dans les livres de Raymond Khoury ou Steve Berry, eux aussi auteurs de nombreux ouvrages sur ce sujet. Avec Barbara Frale, rien de tel : ses connaissances historiques priment sur tout le reste.



En résumé, "La tour maudite des Templiers" est un roman intéressant d'un point de vue historique, bien que d'un abord peu accessible pour les lecteurs ayant peu de connaissances de cette période du XIVème siècle. Si vous cherchez une quête et/ou une enquête captivante dans le giron des Templiers, je ne vous recommanderais pas spécifiquement cet ouvrage.

Un livre un peu soporifique où à mon sens in entre trop dans le détail de l'Histoire au détriment du rythme de l'histoire. On sent la passion de l'auteur pour son domaine. Je ne le conseille pas à celui qui cherche un livre avec une grande découverte à la clef.

Quand on ne veut plus de son chien, on dit qu’il a la gale. Quand on ne veut plus de son roi, on dit qu’il est illégitime. Certains hauts dignitaires ecclésiastiques font courir des rumeurs sur le roi pour obtenir des avantages. Ainsi, ils montent la papauté contre la royauté. Philippe le Bel voit sa légitimité menacée, car son père était sodomite et donc, il ne pouvait être fertile selon les croyances de l’époque. Heureusement, il existe des preuves contre cette croyance. Ni le pape, ni le roi de France ne souhaitent la guerre et ils vont s’allier en secret pour démentir cette rumeur. Une fiction qui a tout de l’authenticité et contient une bonne part de vérité. MB

Je l’ai dévoré, un rythme qui refuse l’ennui, une intrigue intéressante. J’ai adoré !