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Critiques de Benedict Jacka (105)
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Alex Verus, tome 1 : Destinée

De la magie.



Dans l'Angleterre actuelle.



Plusieurs tomes.



Ça ne vous rappelle pas quelqu'un ça ?



Ici, celui dont on ne doit pas prononcer le nom (qui a crié Harry Potter au fond de la classe, là !!!) flotte bien au-dessus de l'oeuvre de Benedict Jacka …



Alex Verus est un héros plus mature que son « modèle ». Il a le pouvoir de voir l'avenir et lorsqu'il vit une situation, il peut envisager tous les futurs possibles afin de prendre la bonne décision.



Imaginez le nombre de situations littéraires exaltantes que cela peut provoquer !



Et, en effet, ça fonctionne plutôt bien.



L'auteur, dans ce premier volume ne perd pas de temps et réussit, en même temps qu'il nous introduit à un monde identique au notre mais où la magie existe, à nous offrir une histoire pleine d'action et de rebondissements.



Alex Verus a dés le départ, un passé déjà très compliqué dans l'univers magique et les révélations arrivent une à une au pas de course.



Avec des personnages secondaires passionnants et terriblement attachants, la machine est lancée et devrait satisfaire les amoureux de magie ! De nombreux tomes sont prévus et vont venir développer une mythologie déjà très riche ! Si l'auteur garde la ligne de conduite débutée ici, on tient une saga passionnante !



Si vous avez aimé le petit gars à la cicatrice, vous risquez d'adorer son grand frère !

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Alex Verus, tome 6 : Dissimulation

Ça y est... J'ai fini tous les tomes d'Alex Verus parus en France à ce jour. J'avoue que quitter l'univers et me plonger dans une autre lecture va être un petit peu bizarre, mais j'étais tellement bien dans le monde imaginé par Benedict Jacka que cela ne m'a absolument pas dérangé de lire les tomes deux à six dans la foulée. Et avec Dissimulation, j'ai encore plus apprécié le fait que l'on plonge dans la politique des Mages en entrant dans le coeur de la machine. Une idée intéressante qui est très bien exploitée, même si le lecteur ne doit pas s'attendre à de grandes révélations.



Alex doit choisir un camp et cela rapidement surtout depuis le retour de Richard. Mais entre la peste et le choléras difficile de se décider. Et pourtant notre devin choisit de rejoindre les Gardiens, la police des mages de la Lumière, plus pour se protéger et protéger les siens que par conviction. Encore une fois, rien n'est blanc ou noir. En s'associant à Caldera, une gardienne avec qui il a déjà travaillé, Alex s'aperçoit très vite que malgré toute la bonne volonté dont font preuve certains gardiens, les rouages politiques et les manigances entrent rapidement en jeu. C'est frustrant, autant pour le lecteur que pour notre héros. On voit depuis le début de la série une pléthore de crimes impunis... Et souvent des crimes commis par des mages de la Lumière, ces derniers ayant l'influence nécessaire pour que cela soit étouffé. Une injustice qui fait tout à fait écho à nos politiciens ou à certaines classes sociales et qui donnent un parallèle intéressant à exploiter. Et c'est vraiment cette idée dont j'ai le plus apprécié le développement. On voit combien chaque décision peut faire basculer un camp et que parfois, aucun choix n'est le bon. Une réflexion qui étoffe d'ailleurs encore plus la psychologie de notre héros.



Alex est d'ailleurs au centre de Dissimulation. On aperçoit à peine ses amis. Anne, Vari et Luna font de brèves apparitions mais c'est tout. Cependant, on voit toujours combien le groupe est soudé et qu'une amitié solide les unit. Si Alex est sur la corde raide, ses soutiens sont bien présents et il n'hésite d'ailleurs plus autant à faire appel à leur aide. Clairement, le devin a évolué et il continue à apprendre sur lui-même et à s'ouvrir. C'est vraiment chouette de voir ainsi un personnage changer et mûrir, et cela même si il a la trentaine. de grands défis vont encore se présenter à lui, mais on le sent beaucoup plus apte à faire face qu'au tout début.



Dans Dissimulation, même si l'on retrouve encore le grand schéma préféré de Benedict Jacka, il y a une immersion qui est plus profonde dans le monde des manges. Cela permet de masquer un peu cette redondance. On traite aussi de sujets plus sensibles comme l'esclavage sexuelle. Et les mages sont vraiment inventifs et écoeurant à ce niveau-là. On a l'impression qu'ils n'ont aucune limite dès lors que cela concerne des personnes qui ne sont pas des mages. C'est glaçant. Cependant, des prises de conscience ont lieu tout au long du tome. On sent que cela ne va pas forcément changer grand chose, mais qu'il y a un frémissement. Bénédict Jacka nous montre aussi des mages de la Lumière qui sont bons et cela en plus grand nombre. C'est rassurant mais il y a aussi tellement de personnes abjectes dans leurs rangs que je n'arrive pas à leur faire confiance. Un état d'esprit qui persiste pour le lecteur et qui est le reflet de ce que ressent le héros. Pour moi, c'est parfait. Je me sens proche d'Alex et il n'est pas difficile de se mettre dans ses baskets.



Côté histoire, je l'ai trouvé plus introspective même si l'action ne manque pas. La résolution de l'intrigue arrive cependant trop tardivement et pour moi, il y a eu cette sensation de rapidité. L'intrigue n'est pas bâclée mais j'aurais aimé qu'on voit plus distinctement les desseins de tous les protagonistes. On devine pas mal de choses au final. Alors certes cela donne une sensation étrange qui encore une fois fait écho à celle d'Alex, mais en tant que lecteur avoir cette vision plus omnisciente a quand même du bon. J'ai donc cette impression d'être passée à côté de quelque chose... On entre dans une phase politique également, ce qui peut aussi donner ce "flottement" car les manigances sont multiples et les buts de certains encore assez opaques.



La fin nous laisse entrevoir un grand bouleversement. Elle est sur une note plus sereine que les précédents et en même temps, on se sent au bord du précipice. C'est étrange et palpitant à la fois. Mais encore une fois, l'histoire imaginée par Bénédcit Jack est vraiment agréable à suivre. Dissimulation se présente comme un tome ambivalent et plus mature aussi. J'aime toujours autant le côté urbain de la fantaisie, et nos héros sont attachants d'autant plus qu'ils n'ont pas cette perfection qui parfois instable une distance. J'espère que la traduction continuera car j'ai hâte de me replonger dans les aventures d'Alex Verus.


Lien : https://loticadream.com/alex..
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Alex Verus, tome 9 : Marked

J’adore la série Alex Verus et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de la lire en anglais après l’arrêt de traduction en français. Mais avec ce tome neuf… j’avoue ne pas avoir compris ce que Benedict Jacka avait cherché à faire… Je me suis ennuyée comme pas possible. Il ne se passe absolument rien, à part dans les trente dernières pages. Et c’est très long, croyez-moi de tenir jusque-là… J’espère vraiment que les trois derniers tomes ne seront pas dans la même veine parce que je ne suis pas certaine d’aller jusqu’au bout si cela est le cas.



Nous en sommes au neuvième tome d’une saga qui en compte douze au total, et arrivé à ce point-là, on s’attend quand même à ce que les choses bougent. Surtout que depuis le début, tous les Alex Verus étaient bourrés d’action avec une bonne dose d’adrénaline. Ici avec Marked j’ai eu l’impression que l’on préparait le terrain pour la suite, mais du genre : on tergiverse et l’on n’avance pas d’un pouce. Alors oui, vers la fin, deux événements que je pense majeurs se produisent, mais attendre les trente dernières pages pour cela. Ce n’est juste pas possible.



Je veux bien qu’il y ait de la politique, depuis le départ, c’est une partie très importante de la saga, car ce sont les différences entre les mages de la Lumière et les mages des Ténèbres que tout se joue. Leurs jeux, leurs manigances, leurs façons bien à eux de voir le monde. Et oui, le fait qu’Alex fasse maintenant partie du Conseil était très intéressant, car on voyait enfin l’envers du décor. Mais les personnages parlent, se disputent, se répètent… Il y a bien des missions qui sont sympathiques à voir, surtout la toute première où Alex prend les choses en main et que franchement cela dépote, mais c’est tout. Et le pire, comme je l’ai déjà dit, c’est que rien n’avance.



Pour moi, ce tome aurait pu être largement élagué pour fusionner avec le suivant. Benedict Jacka a l’habitude de faire trop de répétitions de base, mais ici en plus, nous avons droit à des explications sans fin, des descriptions de plusieurs pages (des lieux en grande majorité, mais aussi de tous les personnages que l’on croise) et c’est long. Dans les précédents tomes, j’arrivais à passer outre, mais ici, vu qu’il ne se passe pas grand-chose, on voit encore plus les défauts de style de l’auteur (du moins pour moi).



La toute fin nous offre cependant un peu d’action et aussi des révélations intéressantes et qui je pense seront la clé de beaucoup de choses pour les derniers tomes. On sent enfin la pression sur nos héros, une montée d’adrénaline et cette angoisse si commune à la série Alex Verus. Je trouve par contre que le personnage d’Anne est encore une fois beaucoup trop sous-exploitée alors qu’elle est au centre de tout. Auteur masculin… qui visiblement ne voit ses personnages féminins que comme des salopes de premières (Rachel Vihaela, Meredith) ou bien comme des victimes (Anne, Luna). Et c’est dommage. Car elles ont toutes tellement de potentiel et que les mettre dans ces cases si restreintes ne leur fait pas honneur.



Je ne pensais pas être aussi déçue par un tome de la saga, mais voilà, c’est chose faite. Je croise maintenant très fort les doigts pour que la suite reparte sur de meilleures bases.

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Alex Verus, tome 10 : Fallen

Le dernier tome d’Alex Verus ne m’avait pas convaincu et celui-ci est loin d’avoir redressé la barre… C’est dommage parce que j’adorais la saga mais depuis Marked, il y a comme une impression de tourner en rond qui rend les aventures de notre devin assez ennuyantes. Pour Fallen il faut attendre plus de la moitié du tome pour que quelque chose se passe enfin, et c’est beaucoup trop long quand on est dans la dernière phase de la saga.



Je suis arrivée à un point où je me demande vraiment si j’ai envie de lire la suite ou pas. Une part de moi se demande si ce n’est pas une perte de temps, car il reste encore deux tomes et je ne vois pas trop comment Benedict Jacka peut faire pour ne pas tirer sur la corde (comme c’est le cas depuis deux tomes déjà). Et l’autre à envie de finir car si proche du but. Même les personnages ne me semblent plus si attachants que cela… Ce n’est pas que je ne me soucie pas de leur devenir, mais ne pas savoir ne me torturera pas les méninges… Et je suis dépitée.



Le problème, c’est qu’arrivé à un certain point, le lecteur a envie d’action, de réponses et d’une conclusion. Tourner autour du pot, ça va cinq minutes. Surtout que dans ce tome dix, quand enfin, il se passe quelque chose, nous tombons dans le même schéma encore et encore. Alex est poursuivi par le conseil, Richard lui offre une porte de sortie qu’il refuse, Rachel veut le tuer, Alex laisse ses amis sur la touche pour les préserver, Caldera qui doit essayer de capturer Alex quoi… quatre fois dans ce tome ?… Vu et revu. Donc oui, un peu en colère, parce que comme je le disais, j’avais adoré les débuts d’Alex Verus, mais ici, je ne retrouve absolument pas ce qui m’a fait aimer la série.



Un rythme lent, des répétitions, une impression que rien ne va jamais aller dans le sens de nos héros, les « gentils » qui continuent à jouer les enfoirés de service… Aucune évolution. Et ce qui est paradoxal, c’est qu’au moment où tout semble perdu, Alex décide de passer du côté obscur, en quelque sorte, et que les choses bougent alors enfin. Et j’ai envie de dire, tout ça pour ça. Adieu le mage entre deux eaux qui faisait tout pour être du côté des mages de lumière. En même temps, il faut dire qu’à force de le pousser à bout et de voir que faire les choses bien ne lui apporte que des ennuis (très létaux les ennuis qui plus est), on comprend que notre héros en ait raz la casquette !



Et c’est ce qui sauve un peu l’histoire. Ce côté noir qui va sûrement suivre Alex jusqu’à la fin. Un point qui a réussi à titiller ma curiosité. Maintenant que la guerre est déclarée et que notre devin devra tout faire pour sauver la femme qu’il aime, j’espère, très fortement, que l’histoire va prendre une tournure plus entrainante… Pour être franche, j’ai de très gros doutes, mais encore une fois, il est compliqué de lâcher une histoire que l’on a aimé si proche de la conclusion…

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Alex Verus, tome 4 : Les Élus

Je ne me lasse pas de l’univers d’Alex Verus et s’enchaîne les tomes avec grand plaisir, même si j’avoue que Les élus m’a moins plu que les précédents. Il y a plusieurs raisons à cela que je vais développer, mais assez paradoxalement, j’ai quand même passé un très bon moment. Ce n’est pas l’histoire en elle-même, mais plus les sujets abordés qui m’ont fait tiquer.



Ce tome quatre d’Alex Verus est clairement un tournant capital pour moi. Il nous prépare à l’intrigue principale à savoir le retour de Drakh, l’ancien maître tant redouté d’Alex. Les personnages sont présentés, les pièces sur l’échiquier prêtes à être jouées. C’est assez fascinant de voir, en prenant du recul, combien Benedict Jacka a su nous préparer pour ce grand moment. Je trouvais étrange que Drakh soit juste un nom cité de temps à autre alors qu’il semblait être le grand méchant de la saga. Mais de façon très intelligente, l’auteur a préféré mettre bien en place son univers, travailler la psychologie de ses personnages pour nous offrir le bon moment à cette arrivée sur scène. Donc autant vous dire, que je vais lire le tome cinq dans la foulée.



J’ai dit au début de ma chronique que certaines choses m’avaient moins plu cependant. Benedict Jacka continue de nous montrer les mages de la Lumière comme l’ennemi en quelque sorte. Ils sont corrompus et se servent du système à leur fin. J’avoue que ce côté trop sombre de la société des mages commence à me peser car il donne une sensation d’oppression. Nos héros ne peuvent compter sur personne. S’ajoute à cela la colère que l’on ressent justement face à ces soi-disant gentils qui sont intolérants, avides de pouvoirs, lâches et j’en passe. C’est quelque chose que je déteste, même si cela reflète assez bien notre société.



Le deuxième point que je n’ai pas apprécié et qui va découler sur le troisième : les ennemis d’Alex dans ce tome quatre. On est face à une bande de jeunes adultes qui pensent que le seul moyen de résoudre leurs problèmes est de tuer. Là, encore, ça me met hors de moi, surtout que cela résonne avec ce qu’il se passe depuis quelques années dans notre société. On se fait tuer pour tout et rien. Will, notamment, est tellement aveuglé qu’il ne se rend pas compte que ces propos et ses actions sont incohérentes. C’est de l’extrémisme en quelque sorte, de la stupidité pure, du manque de considération de la vie d’autrui. Will et ses compagnons ont le droit d’être en colère, mais cela ne justifie en rien leurs actions, bien au contraire. Ils deviennent pires que ceux qu’ils combattent. Bref, rien que d’en parler, cela m’énerve.



Du fait de cette immense colère, le tome est bourré d’action. Trop même. J’ai eu l’impression d’être en apnée, de ne vivre que combats sur combats avec cette sensation que nos héros ne pouvaient rien faire. Les affrontements sont très bien construits et décrits, là-dessus je n’ai rien à redire, mais il y a ce trop-plein qui devient lassant.



Et en même temps, toutes ces émotions négatives sont aussi le reflet de ce que ressentent nos héros. J’ai beau ne pas avoir aimé cela, Benedict Jacka me fait ressentir tout cela. Il y a une empathie réelle entre les personnages et le lecteur ici. Et ce n’est pas toujours évident de toucher son lectorat ainsi. C’est pour cela que j’ai également passé un bon moment. J’étais dans les baskets d’Alex. J’ai pu le comprendre encore plus avec tout cela.

D’ailleurs Alex est arrivé à un point de non-retour en quelque sorte avec Les élus. Tout ce qu’il a appris sur Rachel et Shireen, sur Drakh également était essentiel. L’horreur que l’on ressent à certains moments résonne dans l’esprit d’Alex. Il n’est ni bon, ni mauvais. Il a fait des erreurs par le passé, il en fera encore, mais il cherche à faire ce qui lui semble juste. Accepter sa part sombre n’est pas facile, et le regard des autres peut tout faire basculer.



Les élus est un tome difficile à bien des niveaux. Il ne laisse pas indifférent et les choses ne vont probablement pas aller en s’arrangeant. Mais encore une fois Alex Verus me captive. La saga en elle-même n’est pas un coup de cœur et pourtant, je me sens bien dans cet univers et j’ai hâte de voir ce que la suite nous réserve.

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Alex Verus, tome 7 : Burned

Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas plongée dans la saga Alex Verus. Il faut dire que comme les éditions Anne Carrière ont décidé de ne plus traduire les aventures du mage devin... j'étais un peu frileuse de me plonger dans les six derniers tomes dans la langue de Shakespeare. Six c'est beaucoup. Même si je maîtrise assez bien l'anglais, je ne suis pas fluent et je me suis rendue compte que j'appréciais un peu moins mes lectures pour le coup quand je lisais en VO. Mais j'avais envie de savoir, parce que jusqu'ici, j'avais beaucoup aimé l'oeuvre de Benedict Jacka.



Première chose : le niveau d'anglais. Franchement, je n'ai pas trouvé de difficulté à lire Burned. Je progresse moins vite qu'en français, mais j'ai trouvé que le style de Benedict Jacka était fluide et facile à assimiler. Il y a deux trois mots que je n'ai pas saisi mais avec le contexte, cela n'a pas eu d'importance. Donc un bon point pour moi, car cela me conforte à lire la suite ! Surtout que ce tome sept était plus qu'épique. Moi qui croyais que l'on avait déjà eu notre lot de tension au maximum... L'auteur a visiblement de quoi nous faire frôler la crise cardiaque encore pendant un moment. Les romanciers sont sadiques, ça on le savait déjà. Donc si comme moi vous voulez poursuivre l'aventure en VO, je pense vraiment que c'est à la portée du plus grand nombre. Comme c'est le septième tome, nous avons déjà le vocabulaire et une bonne vue d'ensemble de l'univers pour ne pas être perdu.



La dernière fois qu'Alex a été autant acculé, il avait à ses trousses une bande de jeunes magiciens qui voulait se venger et n'avait absolument aucune limite. Là, notre devin a affaire à des mages de son âge, avec de l'expérience et surtout avec une floppée de politiciens pour les soutenir. Angoissant ? Non, qu'allez-vous chercher là ? Une vraie partie de plaisir... du genre à tenir ma liseuse un chouia trop fort parce que chaque page tournée faisait monter crescendo la tension, et lorsqu'on pensait pouvoir souffler un peu : BAM ! De la torture, je vous dis ! Et franchement, ce n'est pas du tout le genre d'ambiance que j'apprécie dans mes lectures. Voir notre héros pris au piège dans cette toile d'enjeux politiques et de jeux de pouvoir... Non, vraiment, c'était tout sauf amusant. J'entends bien que tout ce qui se passe dans Burned a un objectif, et que rien n'est fait au hasard, mais je me dis que notre pauvre Alex a déjà tellement morflé depuis le début. Et puis je déteste l'injustice. Parce que clairement, il fait tout pour vivre sa petite vie pénard. Depuis qu'il a quitté Richard, il fait tout pour ne pas faire de vagues et surtout pour qu'on arrête de le voir comme un mage noir. Mais non. On le pousse chaque fois dans ses retranchements. Il ne faut pas ensuite s'étonner qu'il se défende. Et il y a aussi tellement d'hypocrisie de la part du Conseil. Ce sont les premiers à la jouer de façon sale et à franchir la ligne rouge... Même ici, ils soupçonnent tous qu'Alex va rejoindre Richard alors qu'il n'y a aucune preuve. Malgré sa bonne foi, le nombre incalculable de missions qu'il a effectué avec succès pour le Conseil... Non, on reste sur des préjugés et on tire avant de poser des questions.



De quoi franchement mettre le lecteur bien en rogne. Et les jeux psychologiques qui se mettent en place sont aussi intéressants que frustrants. On a vu Alex tellement évoluer depuis le départ. S'ouvrir aux autres, choisir une ligne de conduite, essayer de faire le bien à son échelle, se battre contre ce système pourri... Et presque tout vole en éclats. On se rend compte que sa vie est fragile comme tout ce qu'il a construit. Ses amis et les gens en qui il peut avoir confiance s'amenuisent. Et le voir essayer de maintenir sa tête hors de l'eau, tout en continuant à faire ce qui est juste, pour ensuite en arriver là... En soit les mages de la lumière conduisent Alex à aller exactement là où ils ne le voulaient pas. Si la situation n'était pas aussi dramatique, je trouverai cela assez drôle. Et il y a de l'ironie partout, car un devin qui ne maîtrise pas son destin... Mais l'ensemble est tellement bien mené. C'est révoltant et en même temps, voir toutes les ficelles de l'intrigue, les pièces du puzzle se mettre en place, entrevoir la vision d'ensemble de tout cela. Je dis chapeau. Et Benedict Jacka arrive tellement bien à nous faire ressentir toutes ses émotions et à nous impliquer dans l'histoire d'Alex Verus qu'il est difficile de ne pas aimer Burned.



Un tome sept dès plus intéressants à de nombreux niveaux. Nos héros sont poussés dans leurs retranchements, et ils doivent faire des choix. Le groupe reste ultra soudé, mais les derniers événements seront un challenge de poids à relever. C'est grisant, angoissant à souhait, et encore une fois, j'adore l'exploitation du don d'Alex qui ouvre vraiment beaucoup de possibilité comme sa personnalité toute en nuances. Je pense que je ne mettrais pas longtemps à me plonger dans la suite.

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Alex Verus, tome 3 : Persécution

J’enchaîne les tomes sans me lasser. Je me sens vraiment bien dans l’univers d’Alex Verus, et j’ai à peine fini un tome que j’ai envie de lire le suivant. Moi qui suis pourtant frileuse à lire les suites dans la foulée par peur de faire une overdose, ici ce n’est absolument pas le cas. Il faut aussi dire que les différentes aventures d’Alex Verus sont assez courtes ce qui aide beaucoup.



Dans Persécution, notre mage préféré se voit faire face à des disparitions mystérieuses d’apprentis. Lui qui vient tout juste de prendre Luna officiellement sous son aile, c’est une enquête qu’il ne peut pas refuser. Sans compter que quelqu’un semble encore en avoir après lui… De quoi bien occuper le devin pour cette troisième aventure.



Je vais directement aborder le seul point négatif : les mages de la Lumière. Depuis le début, ils sont très très souvent montrés comme les méchants. Si bien qu’il n’y a pas de suspens à ce niveau-là, et que très vite les intrigues trouvent des réponses. Un schéma qui se répète même si ici il y a une petite variation. J’aime le côté ambigu des mages de la Lumière pour bien montrer qu’ils ne sont pas la vertu incarnée et que le monde dans lequel évolue Alex est assez noir en fin de compte. Mais, franchement, j’aimerai voir quelque chose de nouveau à l’avenir. Faire passer les « gentils » pour des « méchants »… oui, mais à petites doses.



Persécution nous permet de rencontrer de nouveaux personnages. Anne, notamment, et Viriam. Deux apprentis au passé trouble qui vont avoir un rôle important dans cette nouvelle enquête. J’ai beaucoup aimé voir le cercle d’Alex s’agrandir, surtout qu’Anne est quelqu’un avec qui on accroche rapidement. Son calme et son assurance en font un personnage qui contrebalance toute la folie ambiante du roman. Sa résilience et sa gentillesse m’ont beaucoup touché. Viriam est son opposé total, et même s’il a des airs d’adolescent en pleine crise, je me dis qu’il représente un challenge, en quelque sorte. Il apporte un peu de piment (enfin de désagrément selon le point de vue).



Luna prend aussi beaucoup plus de poids dans Persécution. On voit que sa formation commence à porter ses fruits. Elle maîtrise mieux sa malédiction, et cela la transforme complètement. Elle est sur le devant de l’action, s’affirme, tisse des liens. Et c’est super de voir combien son personnage évolue. Alex, lui, reste fidèle à lui-même. Il continue à prendre conscience de sa dualité, mais il ne change pas non plus sa façon de voir les choses. Il a ses principes, et il les suit, même si cela fait des vagues. Et c’est vraiment cela qui me plait chez lui.



Concernant l’histoire, j’ai encore une fois vraiment adoré la suivre. Malgré le défaut que je souligne de nouveau, l’enquête est vraiment bien menée avec des pics d’adrénaline de temps à autre, et une partie de recherches qu’on a plaisir à suivre. On en apprend encore plus sur le monde magique. Il semble n’avoir pas beaucoup de limites et c’est ce qui le rend intéressant. Le fait également que les alliés d’Alex deviennent plus nombreux au fur et à mesure laisse aussi une plus large amplitude concernant les actions. La coopération donne des scènes captivantes et évite la redondance également.



Le troisième tome d’Alex Verus est donc une réussite pour moi comme les précédents. C’est vraiment une saga qui mérite d’être plus connue et j’ai hâte de me plonger dans Les élus !

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Alex Verus, tome 1 : Destinée

Cela faisait un petit moment que j'avais repéré la saga Alex Verus sur la toile. J'en avais lu de très bonnes critiques, et j'avoue qu'avoir un héros devin, vivant à notre époque et à Londres avait de quoi me charmer. J'adore la ville, et il est plutôt assez rare de voir des romans de fantaisie avec ce type de mage en personnage principal. J'ai donc fini par me lancer, et je ne regrette absolument pas.



Benedict Jacka a créé un univers que je trouve très intéressant. Il est assez loin de ce que l'on peut voir habituellement, avec un côté sombre assumé. Je ne comprends pas pourquoi il est d'ailleurs pris pour du Young Adult (vu l'âge du héros et l'histoire). C'est, pour moi, de la littérature fantaisie avec des protagonistes ayant leur part d'ombre et de violence, dans une société magique qui n'a aucune limite, ne considérant le bien et le mal comme des notions arbitraires qui n'ont de signification qu'aux yeux des humains normaux (et encore...). Dès le départ, lorsque l'on rencontre Alex, on sait que le jeune devin a vécu une expérience traumatisante et que sa vie est loin d'être aussi idyllique qu'on le pense. On y découvre un personnage principal meurtri, mais avec cet aura de survivant et blindé au sarcasme. Difficile de lui résister.



Et pourtant, bien que je trouve l'idée de faire de son héros un devin, j'y voyais une certaine limitation dans le traitement du personnage. C'est un don passif, qui au premier abord n'a pas forcément de panache. Mais j'avais eu la même inquiétude avec The Paper Magician et l'auteur avait réussi à bien me donner tort. Benedict Jacka m'a lui aussi mis une petite pichenette. L'exploitation du don de divination est tout au long du roman quelque chose qui m'a captivée. L'auteur nous dévoile des possibilités, et nous explique avec aisance combien le pouvoir d'Alex est loin d'être flamboyant, en un sens, mais qu'il peut être dangereux. Comme le dit notre héros, la connaissance est un pouvoir que l'on sous-estime souvent. Et ici, dans Destinée, je n'ai pas été déçue. Benedict Jacka maîtrise totalement l'idée, et parvient à nous l'expliquer de façon claire et surtout d'y donner un réel intérêt.



Nous ne restons d'ailleurs pas non plus focalisés sur notre devin. Dès ce premier tome, nous plongeons dans l'univers si particulier d'Alex Verus, avec ces mages d'Ombre et leurs opposés, des élémentaires, et des créatures millénaires. Un "bestiaire" déjà bien riche, et qui nous montre un monde, non pas dans la nuance, mais plutôt noir que blanc, car ici, la recherche de pouvoir est tout. Il n'en reste pas moins qu'il y a cette réflexion continuelle sur le fait qu'un être peut-il être respecté s'il n'est pas craint. Le pouvoir est-il tout ? Une personne dites "faible" l'est-t-elle vraiment ? Et qui dicte ces règles. Alex, comme Luna, sont cet entre deux qui donnent envie de réfléchir. Ils sont sur la brèche, ont des choix à faire, choisir ce qui est bien ou mal. Cet équilibre constant est vraiment intéressant pour moi. C'est au final tout une société qui est jugée et que l'on va voir évoluer, du moins je l'espère.



Le roman n'a bien entendu pas que cette part de réflexion, il y a aussi beaucoup d'action. On ne s'ennuie pas une seule seconde avec un rythme assez effréné à certains moments. Il faut dire qu'Alex, comme Luna, sont constamment en danger, et ce n'est pas cette relique millénaire que tout le monde veut s'arracher qui arrange les choses. Franchement, pour un premier tome, qui sont souvent des tomes d'introduction, la trame n'est pas noyée, bien au contraire, et cela sans que ce soit au détriment de la construction de l'univers. On apprend beaucoup de choses. Le passé de nos deux héros est encore assez flou, mais on en sait déjà bien assez, sans compter que la société des Mages est clairement définie.



Un premier tome très réussi pour moi. J'ai juste un peu regretté à certaines moments des événements que je trouvais redondants, mais dans l'ensemble, j'ai passé un excellent moment. Les personnages sont très réussis, l'univers est riche et plus sombre que ce que j'ai l'habitude de lire mais avec une cohérence qui donne un vrai sens à l'idée d'une lutte des pouvoirs constants. J'ai hâte de voir ce qu'il va se passer par la suite.

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Alex Verus, tome 2 : Malédiction

Ayant beaucoup aimé le premier tome d’Alex Verus, j’ai décidé de me lancer dans la suite des aventures du fameux devin londonien. Benedict Jacka tape encore une fois dans le mille avec Malédiction, même si j’avoue que j’ai trouvé le schéma de cette histoire quelque peu semblable au tome un. Mais cela ne m’a pas empêché de passer un excellent moment.



Alex s’est forgé avec les événements de Destinée une sacrée réputation, si bien qu’il se retrouve de plus en plus sollicité. Une bonne comme une mauvaise chose, car les ennemis du mage se font aussi de plus en plus nombreux. Mais l’altruisme de notre héros est bien plus fort, et il n’hésite pas à se mettre en danger, surtout quand ses amis sont menacés.



Comme je vous l’ai dit, pour ma part, j’ai retrouvé le même schéma narratif que dans le premier tome. Je ne développerai pas plus pour éviter de spoiler, mais j’espère qu’il y aura plus de nuances dans les tomes suivants car j’ai peur de me lasser si cela se répète. Il y a un manque de surprises pour moi. J’ai très vite deviné de quoi il en retournait, et quand il y a cette ambiance un peu « thriller » dans un roman… je m’attends à être surprise un minimum, pas que tout me tombe tout cuit dans la bouche.



Cependant, malgré cela, j’ai passé un très bon moment. Nous explorons encore un peu plus l’univers de Benedict Jacka. Il y a tellement à découvrir que c’est assez excitant de voir apparaître toute cette mythologie, de voir de nouvelles créatures magiques, de comprendre un peu plus les pouvoirs des autres mages que nous rencontrons. Rien que pour cela, j’ai hâte de poursuivre ma lecture de la saga. Un univers riche et complexe est toujours très intéressant, surtout quand l’auteur le maîtrise. De bons personnages et une histoire immersive ne font pas tout. Si les bases sont bancales, à un moment donné, tout finit par se casser la figure. Et pour l’instant, ici, je n’ai rien à redire.



Parlons des personnages justement. Ici, j’ai trouvé que Benedict Jacka exploité également beaucoup plus la psychologie de ses protagonistes ainsi que les relations qu’ils ont entre eux. Après avoir posé ses bases dans Destinée, il approfondit vraiment toute son histoire. J’aime particulièrement voir Alex prendre conscience de ses sentiments, ou bien de la façon dont il gère sa vie, de ses réussites et de son caractère. On ressent encore tout le poids de la maltraitance qu’il a subi, comment cela a façonné son existence, et parfois sans qu’il s’en rende compte. Luna est un peu en retrait même si elle prend de plus en plus de place dans la vie du mage. Mais elle est à un tournant de sa vie qui est très intéressant. Sonder réapparait, et j’en suis très contente. Il m’avait bien marqué dans le premier tome, et j’ai été ravie de le revoir. Je suis très intriguée par ses pouvoirs, qui sont un peu comme ceux d’Alex, et son caractère diffère vraiment des autres, si bien qu’il apporte un point de vue inédit.



L’histoire de Malédiction est très prenante. Il y a toujours cette part de noirceur, cette ambivalence entre le bien et le mal, et beaucoup d’action. On ne s’ennuie pas une seule seconde. J’avoue que j’apprécie beaucoup cette sensation d’oppression à certains moments et les pics d’adrénaline. Les menaces peuvent venir de partout, et quelque fois de personnes auxquelles on ne s’attend pas forcément. Et puis les balades dans Londres sont aussi très agréables, mais je suis parti pris car j’adore cette ville.

Malédiction est donc une suite à la hauteur de Destinée qui m’a clairement donné envie de poursuivre avec le tome trois. Le côté anti-héros d’Alex est plus que charmant et j’adore particulièrement la tournure que prend les événements. Affaire à suivre donc.

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Alex Verus, tome 5 : Recluse

Comme on pouvait s'y attendre après la fin du tome quatre, Alex Verus prend une tout autre tournure avec Recluse. Fini les missions où les mages de la Lumière sont les méchants et les mages de l'Ombre des alliés. On entre dans un schéma certes plus classique et en même temps moins paranoïaque, mais cela ne fait pas de mal après quatre missions à la trame assez semblable. Ça commence également doucement à bouger avec le retour de Richard et on sent que les choses sérieuses sont sur le point de commencer.



Après les événements du tome quatre, le cercle d'amis d'Alex avait quelque peu éclaté. Sonder et Anne ne supportaient pas le choix de notre héros, et avaient mis des distances. de quoi faire douter le devin et le faire réfléchir sur ses actions et ce qu'il est. Pour le coup, je suis plutôt team Luna et Variam. Alex était au pied du mur, c'était lui ou eux. Je ne dis pas que c'était la meilleure solution, mais vu le monde dans lequel vivent nos héros, et les options possibles... Difficile de blâmer notre héros. Il a tout fait pour ne pas en arriver à cet extrême pourtant. Et cela le touche contrairement à ce que pourrait penser Sonder notamment. Il ne veut pas devenir comme Richard ou comme les autres mages de l'Ombre, mais il reste un survivant. Cet équilibre entre cette notion de tout blanc, tout noir est vraiment intéressante à voir. Elle est d'ailleurs exploitée tout au long de Recluse. J'avoue avoir trouvé l'attitude de Sonder assez puérile et trop tranchée. Il vit dans son monde sans se rendre compte de la corruption de ceux pour qui il travaille. Anne a une raison plus profonde qui s'explique par un certain mimétisme de ce qu'elle a vécu. Son point de vue était le plus complexe et la démarche qu'elle fait au long du tome donnait quelque chose de plus impactant.



D'ailleurs une grande partie de Recluse est consacré à Alex et Anne, laissant assez de côté les autres protagonistes. Leur dynamique et leur similitude sont exploités ici pour donner plus de poids, je pense, à ce qui est arrivé à Anne, mais surtout comment cette dernière peut passer au-dessus. Se retrouvant dans une situation périlleuse, les deux amis doivent accorder leurs violons et se confier. J'aime particulièrement le fait de voir comment deux personnes ayant vécu des traumatismes assez similaires ont bifurqué dans leur phase de tentative de reconstruction. le chemin est encore long pour l'un comme pour l'autre, mais l'acceptation de qui ils sont est déjà un grand pas.



L'intrigue principale lève le voile sur le passé de Variam et Anne, et elle nous permet également de revoir d'anciens ennemis. Il y a cette tension palpable, mais rien à voir avec Les élus (ce qui est un soulagement). Encore une fois, Benedict Jacka est surtout centré sur la psychologie de ses personnages. Il y a tout de même une enquête et de l'action qui rythment très agréablement l'histoire. Alex nous est encore présenté comme un mage qui a su faire de son don passif, un atout primordial. Il est loin d'être surpuissant, et son intelligence fait toute la différence. C'est un héros imparfait mais un héros qui change également.



Le seul défaut, et qui est récurrent à tous les tomes, ce sont les explications à rallonge que l'on a déjà eu dans les aventures précédentes d'Alex. Je les zappe à chaque fois, mais clairement, c'est un procédé que je n'apprécie pas du tout, car il alourdit le récit et je ne sais pas donne une impression que le lecteur n'est pas capable d'emmagasiner les informations... L'explication des pouvoirs d'Alex, qui est Arachnée et son apparence, qui est Luna, comment Alex a rencontré tel ou tel personnage... Bref, c'est redondant et pénible.



Je vais enchaîner avec le tome six, dernier pour l'instant à avoir été traduit... Mais je ne me vois pas attendre, car on sent réellement que Recluse nous amène enfin vers l'intrigue principale. Les pièces sont en place, et on sent que la suite risque d'être explosive. Et puis Alex s'est fait un nouvel ami que j'ai hâte de retrouver. Une apparition qui je l'espère sera exploitée car pour moi, elle met en avant un certain aspect de la personnalité d'Alex que j'aimerai voir être encore plus développer.

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Alex Verus, tome 8 : Bound

Malgré l’arrêt de traduction d’Alex Verus, j’ai poursuivi en anglais. J’adore vraiment l’univers créé par Benedict Jacka et je me voyais mal ne pas finir la saga. Le style est en plus assez facile à lire ce qui ne gâche rien. Je vais d’ailleurs essayer de finir les quatre derniers tomes cette année ! Un autre challenge !



Alex et Anne ont échappé de peu à la peine de mort. Mais pour se faire, ils ont dû accepter de travailler pour leurs ennemis, le mage noir Morden et surtout l’ancien maître de notre héros Richard. Pas le meilleur deal qui soit, mais le seul le permettant de rester en vie. Le duo va devoir jouer sur les deux tableaux pour maintenir leur intégrité tout en collaborant avec les méchants.



Ce que j’aime avec la saga, c’est les nuances, et cela à tous les niveaux. Alex n’est pas un héros conventionnel. Il est du côté de gentil, sans nul doute, mais il n’hésite pas user de la violence et il fait passer les siens avant tout le reste. Il a subi énormément et autant de la part des mages de la Lumière que de l’Ombre, on comprend donc totalement son état d’esprit et parfois les choix extrêmes qu’il choisit. Les méchants, mis à part un ou deux, sont aussi plus complexes qu’il n’y parait. Morden et Richard sont sans pitié, mais on voit aussi des hommes intelligents qui ont une certaine mesure, et franchement, quand on voit ce que certains politiciens de le Lumière font… ils ne sont pas plus mauvais qu’eux. Personne n’est blanc ou noir et cela rend l’univers d’Alex Verus plus réaliste et plus humain aussi.



Difficile d’être à l’aise avec Bound. Comme on connait la situation d’Alex et Anne, et que Luna et Vari ne pourront pas forcément les aider, il y a une tension qui s’installe dès le départ. On a peur pour eux car on sait que leurs boss comme leurs autres ennemis peuvent très bien, à tout moment, leur tendre un piège. Il y a un exercice d’équilibriste très intéressant, surtout pour Alex. Le voir prendre le parti de la situation, tout en essayant de s’en sortir a quelque chose de fascinant. Son don y ajoute aussi et il est encore très bien exploité ici. Et puis, on entre enfin du côté obscur de la force. Même si clairement Morden et Richard sont très évasifs sur le plan, avoir cette autre vision de la saga était top. L’intelligence des deux hommes et les coups d’avance qu’ils ont, même si ce sont les méchants, est carrément grisant. Et cela pousse Alex à lui aussi voir plus loin.



On ne s’ennuie donc pas une seconde, même quand nos héros doutent. Je ne dis pas non plus que Bound est facile à lire, car des événements plutôt pénibles arrivent, mais nous en sommes à un point où les choses se mettent enfin en place. Après huit tomes, on se dit que la saga arrive à son point culminant et que le reste va être encore plus intéressant et palpitant. Et puis, le groupe est de plus en plus soudé, et vous savez que j’adore cela. Il y a aussi des moments où les tensions le fragilisent, mais j’ai trouvé qu’Alex prenait conscience de certaines choses et cela permettait à tout le monde d’avancer. Sans compter la dose d’humour que le quatuor apporte.



La fin de ce huitième tome d’Alex Verus apporte en plus deux éléments qui risquent de tout changer. Alex se retrouve dans une position improbable et Anne va devoir faire face à un choix dangereux qu’elle a fait. De quoi clairement titiller ma curiosité et je ne vais pas attendre très longtemps pour plonger dans la suite.



Un tome toujours aussi efficace pour moi avec un gros travail psychologique et un univers toujours aussi travaillé. Je suis fascinée de voir jusqu’où Benedict Jacka a réfléchi pour créer son histoire et que tout concorde si bien.

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Alex Verus, tome 1 : Destinée

J'étais curieuse de découvrir le récit des aventures d'Alex Verus, ce devin anglais converti en vendeur d'accessoires magiques- un peu à la Olivander's en plus diversifié pour les familiers d'Harry Potter- et je remercie chaleureusement les éditions Anne Carrière et Babelio pour ce partenariat Masse Critique.

Comme l'histoire et la fantasy (sans oublier Maître Yoda!) nous l'enseignent, détenir le pouvoir entraîne la peur de le perdre. Alors quand il y a en plus des pouvoirs magiques en jeu... Il ne fait jamais bon être un dissident ;et se retrancher derrière le comptoir d'un magasin n'y change rien, les ennuis savent parfaitement retrouver le chemin !!



C'est un récit sympathique, dans lequel j'ai eu du mal à rentrer, en grande partie à cause du ton trop "jeune" que donne la narration à la première personne. Ce qui m'a encore plus frappé et a un peu freiné mon enthousiasme, c'est que cette narration est en décalage total avec les réflexions très philosophiques et recherchées (qui rappellent aussi la formation de l'auteur). C'est d'autant plus dommage que cet aspect donnait un côté vraiment original à ce tome.

En résumé, je ne dirai pas que ce livre était mauvais, ni mal écrit, mais que je le croyais plus ambitieux et c'est le décalage avec mes attentes qui créé cette impression seulement moyenne de l'œuvre. Toutefois, il faut bien garder en tête que la cible de ce livre est bien plus jeune que moi, en ce sens je pense quand même pouvoir dire que c'est un livre sympathique dans l'ensemble pour des jeunes ados.
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Alex Verus, tome 6 : Dissimulation

Voici venu le sixième tome des aventures d’Alex Verus. Il faut savoir que j’apprécie beaucoup cette série. Non pas qu’elle soit révolutionnaire, mais elle est rudement bien fichue. Et le personnage central est sacrément sympathique. Surtout avec sa manie de se mettre en plein milieu d’un gros tas d’embêtement sans réellement le vouloir. Pièce centrale d’un échiquier sans l’avoir désiré, le devin Alex Verus voit sans cesse sa vie menacée (et, accessoirement, sa côte grandir). Et les tomes précédents ont vu le retour de son ancien maître, le cruel Richard, mage de l’Ombre sans scrupule, dont il ignore les intentions. Il sait juste qu’elles ne sont certainement pas bonnes et que lui, Alex Verus, va sans doute être mis à contribution, contre son gré et, sans doute, au détriment de son confort, voire de son existence.



Aussi, il finit par chercher du renfort auprès du Conseil, même s’il ne les apprécie pas plus que cela. Riche idée que cela, car cela apporte une nouvelle dimension à cette série. Nous nous retrouvons plongés en plein cœur des intrigues et des luttes de pouvoir entre les différentes factions. Et c’est passionnant ! Toutes ces intrigues de palais. Tous ces mages qui cherchent à accroitre leur influence, soit par ambition personnelle, soit au nom de certains idéaux plus ou moins valables. Mais le plus souvent au détriment de ces pions qu’ils manipulent avec indifférence, voire dédain. Et quand on se retrouve dans ce rôle, c’est très moyennement agréable. De plus, l’auteur parvient, ce qui n’est pas évident, à rendre compréhensibles et clairs tous ces coups en douce. Et j’irai jusqu’à dire, à les rendre captivants. J’ai admiré avec délectation ce panier de crabes.



Dissimulation est aussi l’occasion de creuser le personnage de Caldera, gardienne intègre, quasi incapable de déroger au règlement, même quand cela amène des situations stupides, voire dangereuses. Elle prend une certaine épaisseur dans ce tome et devient très sympathique, même si, parfois, on aimerait bien lui donner une petite tape sur la tête pour la décoincer un peu. Mais il vaut mieux éviter vu qu’elle est une mage de la Terre et qu’elle est vraiment très solide : ce serait un coup à se briser la main ! Elle rejoint donc, à sa façon, les Anne (très peu visible dans cet épisode), Luna ou Variam (plus présents, mais au rôle plus annexe cette fois). Luna poursuit son entrainement et prend de l’assurance : elle devient une combattante redoutable (en fait, les cours de théorie ne l’intéressent pas du tout, seule la castagne la motive : ça promet pour la suite). On croise notre amie l’araignée magique. Bref, le petit monde d’Alex Verus, qui s’agrandit progressivement et prend de l’ampleur.



On l’aura compris, pour moi, Dissimulation est un bon cru : on est propulsé avec efficacité et brio dans une histoire trépidante, à l’intrigue riche et bien ficelé, avec des personnages qu’il est toujours agréable de retrouver. Plus qu’à attendre le septième tome, quoi !
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Alex Verus, tome 1 : Destinée

Alex Verus est un devin qui a réussi à s’attirer l’inimitié de toutes les factions de la confrérie des mages. Lorsque sa pourvoyeuse en objets magiques lui ramène une relique inquiétante et que son pire ennemi vient solliciter ses talents de visionnaire, ce n’est que le début des ennuis.



J’ai entendu parler de cette série très récemment, au détour d’une recommandation automatique et la couverture autant que le pitch m’avaient donné envie, d’autant plus que j’ai du mal à trouver de l’urban fantasy qui me plaise réellement. Et justement, ma médiathèque venait de l’ajouter à son catalogue numérique, je me suis dit que c’était un signe qu’il fallait lui donner une chance.



Globalement, j’ai trouvé les idées intéressantes et plutôt originales pour certains aspects, notamment dans la description des systèmes de magie et les créatures fantastiques que l’on rencontre. Le fait que le personnage soit un devin était sympa, je n’ai pas souvenir d’avoir déjà rencontré ce thème jusqu’ici. Malheureusement à chaque fois que ce don s’avère indispensable pour découvrir qui sont les grands méchants, Alex ne peut pas l’utiliser et le prétexte avancé ne m’a pas semblé être autre chose qu’un moyen de retarder des révélations importantes.



L’intrigue m’a semblé un peu bateau, voire laborieuse par moments… Le récit était assez plat, même quand il y a beaucoup d’action. Du coup ce n’est jamais réellement haletant. Je ne me suis pas vraiment ennuyée, mais je n’ai jamais non plus été happée par l’histoire, ce n’était jamais vraiment haletant, même à la fin quand la tension était supposée être à son comble. Le bon point étant que personne ne reluque personne et qu’il n’y a ni romance ni sexe, ce qui semble être rare en urban fantasy (que c’est reposant! Laughing). Et ce tome peut être lu comme un one shot, même si la fin ouvre des perspectives pour développer plusieurs fils rouges.



En gros, c’était distrayant mais un peu fade. Terminé il y a quelques jours seulement et déjà presque oublié. Mais ça peut vous convenir si vous recherchez une lecture sans prise de tête avec des idées sympathiques.
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Alex Verus, tome 3 : Persécution

Troisième tome de la série et j’aime toujours cet univers. Nous suivons cette fois-ci Alex et Luna dans une affaire assez compliquée. Des apprentis mages disparaissent du jour au lendemain sans laisser aucune trace. Ce n’est pas sans risques et c’est sans compter des potentiels ennemis.

Ce que j’ai aimé dans ce tome, c’est l’évolution de Luna depuis la fin du tome précédent. Elle apprend a maîtriser sa malédiction tout en suivant des cours pour initiés. Elle communique plus avec les autres même si elle doit garder quand même une certaine distance.

Alex, quant à lui, se passerait bien des missions qui mettent sa vie en danger à chaque instant. Il aime de plus en plus sa vie en dehors du monde des mages, mais on ne le laisse pas tranquille et il accepte cette mission quelque peu intéressé.

Assez rapidement, on se doute qu’il y a anguille sous roche et que les disparitions ne vont pas être simple à résoudre. J’ai apprécié ce tome aussi pour l’ajout de détails concernant le système politique et les règles au sein de la communauté de mage aussi bien Lumière que Ombre.

Bien sûr, l’action est de retour en force et plus d’une fois, nos héros ne sont pas loin de passer de vie à trépas. Les personnages de Anne et Variam sont à la fois touchant pour l’une et agaçant pour l’autre.

Pour conclure, ce troisième opus est presque un coup de cœur. J’adore toujours cette ambiance entre modernité et magie. Ce fut une lecture divertissante et passionnante.
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Alex Verus, tome 10 : Fallen

L'auteur sait décidément vraiment bien chambouler son lecteur ! Un tome excellent, comme d'habitude.



Pour rappeler le contexte de la série voici un peu le background général de l'histoire du personnage principal :

Alex Verus, devin (il est capable de voir tous les futurs proches possibles), était un adolescent perdu qui ne comprenait pas ses pouvoirs. Après avoir fugué de chez ses parents, humains sans magie, il c'est accroché à la première personne qui a su le rassurer et l'a pris sous son aile, Richard Drakh.

Il ne savait pas à l'époque que cette personne était un des mages noirs les plus puissants, tout comme il ne savait pas que ceux ci s’opposaient aux mages blancs.



Après des années de mauvais traitements et de dangers constants qui ont transformé sa vie en enfer, il c'est échappé et c'est tenu à l'écart de toute la politique tout en essayant de faire bonne figure auprès des mages blancs qui sont les seuls à pouvoir le protéger contre son ancien maitre. Mais ceux ci se méfient de lui, malgré le fait qu'il travaille pour eux, la plupart le pensent corrompu par son expérience passé et qu'il restera un mage noir dans son cœur pour toujours.



La série commence ainsi, et ensuite Alex se retrouve dans plein de complots et machinations qui l'obligent à s'impliquer pour survivre.





Jusqu'ici Alex avait toujours réussi à s'en sortir, le plus souvent en mentant pour protéger ses amis et notamment Anne et le Jinn. Mais les forces du conseil des mages blancs sont sur la piste de la vérité, il ne pourra plus cacher la vérité bien longtemps.

Au même moment son ancien maitre, Richard Drakh, profite du fait qu'Alex ai les mains pleine pour faire avancer ses pions obliger Anne à rejoindre son équipe et l'utiliser à son avantage.



Alex n'a plus le choix. Le conseil ne fera rien pour l'aider, surtout qu'ils veulent autant que Drakh récupérer Anne, même si c'est pour débarrasser le monde de sa présence trop dangereuse.

Il va devoir prendre les choses en main. Et pour cela il va devoir prendre une décision radicale, une décision bien sombre ...

Gros changements dans ce tome, le point de rupture est arrivé pour Alex. Le Alex gentil, neutre et cherchant toujours la réconciliation a disparu, bienvenue à l'Alex combatif qui ira jusqu'au bout et utilisera tout les moyens à sa disposition pour sauver Anne, même ceux qu'il n'aurais jamais envisagé avant.



Quelque part on s'en doutait que ça allait se terminer de cette façon. Alex s’emmêlait les pinceaux à force de tirer sur la corde. La neutralité n'était pas fait pour exister dans ce monde ou deux camps très puissants et dominants le considéraient comme un problème. On voyait bien que ça ne pouvais pas continuer, qu'il allait devoir choisir un camp.



On fait également une grosse découverte concernant Drakh. J'ai hâte de voir ce que ça va pouvoir donner en tout cas à ce sujet. D'ailleurs j'ai ma petite idée sur ce point, j'attendais de voir ce que ça va pouvoir donner.



Un peu hors sujet mais je me suis fait la réflexion que cette série se rapprochait finalement plus de la fantasy que pas mal d'autres séries d'Urban. Au final le monde des humains n'a quasiment pas d'importance et ils n'utilisent pas de technologie non plus. Du coup ça pourrait très bien se passer dans un monde secondaire aux noms de lieux inconnus au lieu de se passer à Londres sans que ça change quoi que se soit à l'intrigue.



J'ai adoré ce tome !

Bon sang, cette série a vraiment le don pour me mettre dans tout mes états. J'en avais même les larmes aux yeux à un moment. C'est un tome qui porte bien son titre. Il est totalement tragique.J'avais envie de hurler tellement c'était injuste pour les personnages. Surtout sur la première moitié.



Ce qui est sur c'est que la suite ne peux que continue sur ce chemin, c'est un changement sur lequel on ne revient pas.Hâte de voir plus en détail ce que Dark-Alex peut devenir en tout cas !





17/20
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Alex Verus, tome 1 : Destinée

Si vous regrettez encore que JK Rowling ait mis fin à la saga Harry Potter, si le monde des sorciers et de la magie vous manque, je vous conseille cette lecture. Alex Verus n’est pas un sorcier proprement dit, il ne jette pas de sorts, par contre c’est un devin capable d’entrevoir des milliers de probabilités possibles dans tous les actes de la vie. Un don pratique surtout quand on cherche à le tuer. Pourtant il vit à l’écart du monde de sorciers, et ce depuis des années, qui se divise en deux catégories les mages de la Lumière et les mages de l’Ombre dirigés par un Conseil, délicat équilibre entre le Bien et le Mal. Mais les deux parties cherchent à l’embaucher avec plus ou moins de violence pour les aider à s’emparer d’une relique puissante cachée au sein d’une statue. Cette relique c’est la baguette de sureau, celui qui l’aura pourra mener le monde. Alex le sait, forcément, il va donc lui falloir toutes ses compétences et l’aide de quelques rares alliés pour éviter d’être tué dans l’aventure.

J’ai adoré la série Harry Potter et j’ai beaucoup aimé ce premier tome. Et en particulier son personnage principal : Alex Verus est d’abord un être prudent qui se méfie de ses semblables trop enclins à la domination, au mépris et à la violence. Il a lui-même vécu des mois cruels sous le joug d’un mage de l’Ombre. Et si sa raison lui souffle de rester discret, la menace qui pèse sur une jeune femme prénommée Luna, le pousse dans ses retranchements. Le monde qui nous est proposé est complexe, d’où un démarrage un peu longuet car l’auteur est obligé de passer par des descriptions et des portraits pour nous permettre de comprendre le décor et le contexte. Alex fréquente des êtres aériens, notamment une délicieuse créature Brise Stellaire qui peut vous emporter dans un souffle de vent là où vous le souhaitez, et d’autres plus menaçantes comme une garde du corps invisible et meurtrière. La plupart des personnages sont en devenir et prendront certainement plus d’ampleur par la suite. Suite qui est sortie depuis le mois de juin 2018 d’ailleurs et que je vais d’ores et déjà mettre dans ma wish list. Laissez-vous donc tenter par cette aventure.

Je mets 4 chats pour ce roman.


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Alex Verus, tome 1 : Destinée

Une série qui me tentait depuis longtemps, je m'y lance enfin !

Alex Verus vit à Londres, et il travaille dans une petite boutique d'accessoires pour magiciens amateurs. Il vend quelques objets avec de véritables propriétés magiques au marché noir, pour payer le loyer. Car Alex s'y connaît en magie : c'est un devin, et il voit le futur comme un faisceau de probabilités. Sans doute impressionnant pour les personnes dénuées de pouvoirs magiques, mais dans le monde de la magie, ce n'est que du « bas de gamme ». Il n'aspire qu'à mener une vie tranquille, loin des conflits et complots des autres mages. Mais lorsque Luna, une amie, lui amène un jour un mystérieux artefact très puissant, cela les entraîne immédiatement dans tout ce qu'il avait essayé d'éviter...

La saga Alex Verus est une lecture qu'on me recommandait depuis un bon moment, et je suis heureuse d'avoir – enfin – pu m'y plonger, surtout qu'il y a tout ce que j'aime !

L'intrigue se déroule à Londres, une ville chargée en histoires, dans un monde mêlant la magie et la normalité. Le personnage principal, Alex, est également très intéressant. On découvre par bribes un passé tragique qu'il tente de surmonter et qui l'a conduit à ne plus vouloir s'impliquer outre mesure dans les affaires des mages. Mais, évidemment, il n'allait pas rester caché longtemps ! Le fait d'avoir mis la main sur un puissant objet magique attire la convoitise de tous, que ce soit le côté de l'Ombre ou de la Lumière – et les deux camps utilisent des manœuvres douteuses pour récupérer cet artefact et obliger Alex à travailler pour eux ! La façon dont Benedict Jacka décrit le pouvoir d'Alex est très bien vu : il distingue les futurs possibles, qui peuvent toujours changer selon les choix des personnes, et il n'a pas le pouvoir d'influencer magiquement dessus. Tel ou tel futur peut se produire ou changer selon les choix, si il dit quelque chose qui peut changer l'avis de la personne en face de lui, s'il décide de faire tel ou tel mouvement... Il n'était peut-être pas capable de cracher des boules de feu, d'influencer sur le vent ou la terre, mais pouvoir voir certains futurs possibles l'a certainement aidé à rester en vie malgré tout ! De plus, Alex est bien préparé, que ce soit en emportant des artefacts magiques qui peuvent l'aider, ou en connaissances. Car l'information, c'est le pouvoir. Il peut également compter sur son amie Luna, une jeune femme porteuse d'une « malédiction », à la fois intéressante et puissante. Mention spéciale à un personnage à l'apparence particulière, et dont le métier est de notamment confectionner des costumes. Je n'en dirais pas plus, il faudra le découvrir par vous-même !

Alex a beau vouloir rester tranquille et ne pas être le pion d'une autre personne, il est malgré tout un homme très curieux, ce qui l'a très souvent conduit vers les ennuis ! Ainsi, il se retrouve à vouloir aider Luna, mais aussi à élucider le mystère de l'objet qu'il a récupéré, ce qui mène à une enquête dans le milieu des mages et de la magie en général.

Destinée est un premier tome bien construit, addictif, et qui donne envie de se jeter sur les suivants. C'est un mélange entre l'Urban Fantasy, mais aussi avec un soupçon de complots et d'intrigue policière, ce qui rend le tout très intéressant. Il y a actuellement 11 tomes de parus, et 6 ont été traduits, ce qui promet de futures lectures très intéressantes !



(Voir mon avis sur mon blog.)
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Alex Verus, tome 1 : Destinée

Je crois me rappeler avoir vu un jour la couverture dans les sorties qui font envie à une amie à moi. À cette époque, j'ai trouvé la couverture très belle mais je ne me suis pas penché dessus car c'était un tome 1 et j'avais déjà trop de séries en cours. Puis il y a peu, j'ai eu l'occasion de découvrir ce fameux tome et je me suis plongé dedans aussitôt.



Ce fut la meilleure chose que j'ai faite. Dès les premières pages, on entre dans ce Londres teinté de magie, de complot et de soif de pouvoir. Le personnage d'Alex m'est tout de suite été sympathique. Sa façon de voir son monde, ses collègues et de vivre comme il l'entend malgré ses déboires passés en font un héros entre deux lignes et ce que j'ai beaucoup aimé. Viens ensuite Luna et sa malédiction qui je l'admets est plutôt très handicapante pour elle. J'ai aussi beaucoup apprécié ce personnage fort et fragile à la fois. Puis viens ensuite le lot de méchants, d'opportunistes qui ma foi sont aussi bien développés que notre groupe principal.



Concernant l'histoire, j'ai été happé dès les premières pages pour en ressortir ravie mais aussi frustré que ce soit déjà fini. L'univers est très bien construit, nous avons des détails sur comment fonctionne la hiérarchie des magiciens, les différentes spécificités et les deux clans: La lumière et l'Ombre qui appliquent les règlent établies comme ils le sentent. Il y a de la réflexion, de l'action, de la magie. Un très bon combo qui m'a gardé captivé du début à la fin. La plume de l'auteur et la traduction sont de qualité, on voyage vraiment dans les différents endroits de Londres avec une belle fluidité.



Pour conclure, j'ai adoré ma lecture. C'est un vrai coup de cœur pour ce tome 1 qui joue très bien son rôle de tome introductif mais pas que. C'est un vrai voyage dans le monde d'Alex Verus. Et je n'ai qu'une idée en tête me procurer les autres tomes. Je suis déjà accro. C'est tout naturellement que je vous conseille cette série si vous aimez la magie et les héros "gris".
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Alex Verus, tome 4 : Les Élus

Une fois n’est pas coutume, je pense que ce billet ne sera pas long. Vous savez que j’adore cette saga. Elle est une de mes plus découvertes de 2018. Je dévore chaque tome, je n’arrive pas à faire durer… et c’est ensuite très long d’attendre la suite. Cette fois-ci, je n’ai pas sauté sur le livre dès que je l’ai reçu, j’ai patienté un peu… Mais je l’ai quand même lu en seulement quelque heures, je n’ai pas réussi à le poser avant de l’avoir terminé.



Ce quatrième tome est très intéressant car le passé d’Alex Verus le rattrape. Du temps s’était écoulé, mais tout finit par resurgir. Ses anciens camarades reviennent le hanter, d’autres personnages vont le traquer. Il va falloir retourner dans le manoir de Richard Drakh pour réussir à combattre son passé et s’en sortir.



"Ce que je vais vous raconter s’est produit il y a douze ans. Il n’y a pas moyen de faire court, aussi va-t-il falloir vous armer de patience. Et… autant que vous soyez prévenus, l’histoire ne finit pas bien."



Comme toujours, le roman est rythmé, les actions s’enchaînent. Les personnages continuent d’évoluer. Alex Verus est fidèle à lui-même. Il connait ses failles et ses limites. Il n’estime pas devoir mettre en danger ses amis pour résoudre ses propres problèmes. Ce volet est dont l’occasion pour lui de mettre carte sur table avec ses amis, de réfléchir à ses actes et d’agir en conséquences. Il assume alors ses erreurs, seul. Je crois que c’est pour ces raisons que j’aime tellement ce héros. Derrière sa magie divinatoire, il est extrêmement humain.



"Se retrouver psychologiquement à nu face à autrui est un concept particulièrement effrayant. Une fois cette ligne franchie, peu importe jusqu’où l’on va, finalement. Cette violation de l’intimité est extrême."



En bref, ce tome est celui des révélations sur le passé d’Alex Verus. Un épisode où il agit beaucoup seul. Avec toujours de la magie, des surprises. Un vrai plaisir de replonger dans cet univers.



Alors cette saga vous tente ? Mon fils de douze ans, vient de la commencer, et il est déjà fan !
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