Dans ce second livre, Thierry Beccaro va plus loin que dans Je suis né à 17 ans. Cette fois-ci, il nous parle de la période d’après, de la reconstruction, de l’acceptation, de la résilience. A travers son histoire, Thierry Beccaro prouve que malgré les épreuves, les traumatismes, on peut avancer (avec plus ou moins de mal) mais vit-on réellement ? Les stigmates qui nous marquent au fil des événements laissent des traces. Avec philosophie, sans plonger dans le pathos, l’auteur se met à nu. Derrière l’animateur enjoué que l’on connaît tous à la télévision, nous découvrons l’homme meurtri, blessé qui a dû mal à faire face à certaines situations, sans comprendre pourquoi dans un premier temps.
L’histoire de Thierry Beccaro a résonné en moi. Sûrement parce que je peux comprendre. Non pas que j’ai le même vécu que lui, mais parfois, malgré tout, je me retrouvais dans ses mots / maux. Est-ce parce que je passais par une période de remise en question, d’analyse que Ma résilience à moi a eu autant d’échos en moi ? Certainement. Parfois, il y a des choses que l’on n’explique pas, un livre tombe au bon moment, nous ouvre les yeux sur des aspects de notre vie alors que l’on lit l’autobiographie de quelqu’un qui a vécu d’autres drames.
Ce que j’ai apprécié dans Ma résilience à moi est que Thierry Beccaro ne se contente pas de relater les faits. Avec son regard d’homme qui a mûri, qui a dépassé ses peurs, ses angoisses, il analyse son vécu. Il lui a fallu du temps pour parcourir tout ce chemin et on ne peut qu’être admiratif du parcours qu’a été sa vie. Sans aucun doute, bon nombre de lecteurs se retrouveront totalement ou en partie dans le récit de l’auteur.
Lien :
https://desplumesetdeslivres..