Bénédicte des Mazery

Un style impeccable au service d'une profonde et fine étude de sentiments. La violence contenue sous une fausse indifférence, la précision dans la description des personnages et de leurs réactions, la pertinence des dialogues font de ce livre un petit bijou qui vient croiser avec élégance bien des problématiques actuelles. A lire absolument.

For-mi-dable ce nouveau roman. Comme toujours avec l'auteur c'est très bien écrit, c'est beau. Vous cheminez avec les personnages et...surprise !

C'est aussi un portrait de notre société, des comportements des uns et des autres. Bravo à l'auteur.

Je recommande vivement ce roman.

Jusqu'au bout !

Jusqu'aux dernières pages je me suis demandé qui est l'intrus du titre et pourquoi le berceau vide de la couverture. Le plus évident : l'intrus est l'enfant non désiré par sa mère et le berceau est vide parce qu'elle l'a tué mais...

L'ambiance de cette histoire est pesante, oppressante. En plus, on ne quitte pas souvent l'appartement dans lequel Élise essaie de comprendre, de se comprendre. On y étouffe même lorsque sa mère s'y installe pour l'aider... ou pas.

Difficile de parler de cette histoire sans la spoiler !

Elle parle de maternité, du fait que toutes les femmes n'en éprouvent pas l'envie ou le besoin ou n'en n'ont pas la possibilité pour diverses raisons, de l'instinct maternel, du rapport au corps qui change, du deuil et des non-dits aussi...

Une lecture hyper addictive que je recommande (peut-être pas aux femmes enceintes sensibles !).

L'histoire:

Élise et Romain se sont trouvés, ils s'aiment et mène une vie à deux, heureux. Élise ne veut pas d'enfant, elle n'en a jamais voulu et Romain n'a eu d'autre choix, par amour pour elle, que d'accepter.

Mais un jour, sans crier gare, Élise se découvre enceinte. Résolue à interrompre la grossesse, c'est le choc quand on lui annonce qu'elle en est à 7 mois et demi de grossesse.

Elle en restera muette de stupeur, littéralement, pendant plusieurs jours.

Romain, heureux, mais désemparé, pour aider Élise à accueillir l'enfant à venir, décide d'introduire un reborn, un faux nouveau-né, plus vrai que nature.

Malgré les réticences de Mina, la mère d'Elise, le reborn semble faire ses preuves. Mais jusqu'à quel point ?



Mon avis:

La sage-femme que je suis pense clairement qu'il ne vaut mieux pas lire ce livre enceinte, ni en post-partum immédiat.



Pas parce que c'est au mauvais livre, bien au contraire.

Je l'ai trouvé extrêmement bien construit, finement écrit et très prenant.

On rentre dans un univers que peu de personne ont le courage d'affronter. Celui du post-partum, mais pas le tout beau tout rose. Le début de la maternité dans toute sa complexité et sa difficulté.

Même si la plupart des mamans réussissent haut la main à passer le babyblues sans trop de dégâts, quelques-unes subissent une dépression pouvant mener à une psychose puerpérale.



Et c'est ce qui est exposé ici. Et en plus d'être sage-femme, mon cœur de jeune maman a vibré tout au long de cette lecture.

J'ai ressenti une multitude d'émotions, se mêlant les unes aux autres, ce qui m'a fortement perturbée. Et j'ai eu peur, de façon irrationnelle, en me disant, "Ouf, ce n'est pas mon cas! "



Mais bravo à Bénédicte des mazeran pour ce récit poignant, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page, qui nous révélera son lot de surprises !

🤱 Tout d'abord, je remercie pour ce service presse les éditions Plon @editionsplon et Netgalley @netgalleyfrance



"Il y a un intrus. Et ce n'est pas celui que l'on croit"



🤱 C'est ce passage qui m'avait attirée. En plus de la couverture intrigante.

Je m'attendais à un retournement de cerveau. 🤯 D'où ma déception....



🤱 L'histoire est dérangeante, les relations (un peu trop) malsaines, et soit on enfonce des portes ouvertes soit ce sont des invraisemblances.



🤱 Je m'explique :

Le désir d'enfant : il est évident, selon moi, que chaque femme est libre de vouloir ou non un enfant, sans devoir subir les diktats de la société.

C'est le cas d'Elise qui n'en veut pas. Mais suite à un déni de grossesse, va se retrouver mère. Elle pensait se débarrasser de cet intrus, "qui s'est tapé l'incruste" mais pas possible.



🤱 Après il y a le serpent qui se mord la queue. Ce futur père qui invite la belle-mère chez lui (afin qu'elle apprenne à sa fille comment on fait pour s'occuper d'un bébé) et qui trouve cette dernière... envahissante.



🤱 Cette idée d'apprendre sur un bébé de silicone est assez surprenante.

Mais ce qui l'est encore plus c'est qu'Elise soit surprise lorsqu'elle s'aperçoit avec effroi qu'un vrai bébé est bien plus remuant que sa poupée !

Elle s'attache donc de plus en plus à son baigneur au détriment de son enfant.



🤱 Et certaines réactions sont également assez étranges : un personnage qui désirait un enfant ne trouvant pas de raison particulière à en avoir n'en veut plus...



🤱 Je ne me suis donc pas attachée aux personnages que j'ai trouvés stéréotypés.

Le résumé divulguait bien trop l'histoire (d'où mon sentiment de longueurs...) et la fin était décevante.



🤱 Ce livre sort le 6 avril. Bien sûr, ce n'est que mon avis personnel. Libre à vous de vous faire le vôtre !



🤱 Belle journée et bonne lecture 😊

Sans trop en dévoiler, la trame principale est : de nos jours, un vieux proprio décide de louer gratuitement un appartement à une famille pauvre, à la seule condition de pouvoir venir dîner chez eux chaque soir. A vrai dire on voit tout de suite où l’intrigue veut en venir, mais on se laisse porter, c’est joliment écrit et surtout ça met en lumière le sort durant la guerre des demis-juifs (qui n’avaient pas suffisamment d’aïeux juifs pour être envoyé.e.s à Drancy puis aux camps), détenus en plein cœur de Paris dans une bâtisse entièrement barricadée (afin que les voisins ne devinent pas ce qui s’y tramait) où leur travail consistait à trier et réparer tous les objets récupérés dans les logements vidés de leurs occupants juifs. J’ignorais totalement cet aspect de la spoliation des Juifs, qui a été très bien mis en scène dans ce court roman.
Lien : https://tsllangues.wordpress..

Ce récit remonte le temps jusqu’à la deuxième guerre mondiale dont il raconte un épisode méconnu. Pendant l'Occupation des juifs furent obligés de trier les biens d'autres juifs envoyés dans les camps de concentration afin que les dignitaires allemands puissent faire leur marché parmi ces meubles, jouets et vaisselle. Avec pudeur et retenu l'auteur raconte la douleur de ces personnes confrontés jour après jour aux biens volés à d'autres juifs dont ils se sentaient si proches. C'est un roman dense qui raconte beaucoup de choses sous des dehors trompeurs de simplicité.

Petit livre émouvant d'une écriture limpide qui entremêle la grande et la petite histoire en nous faisant découvrir la vie de ces femmes juives secrétement utilisées dans des camps de travail en plein coeur de Paris en 1943 et dont le sort est resté très souvent méconnu...

Alfred Vigneux a vécu une vie transparente ; lâche, il n’a pas su s’interposer face à son père. À la fin de sa vie, il cherche une rédemption en réparant une partie du mal autrefois commis par son père, notaire et administrateur provisoire des biens spoliés aux juifs pendant la seconde guerre mondiale.



Bénédicte des Mazery nous fait découvrir le sort des prisonniers « non déportables » enfermés dans ces camps dans Paris, Quai de la Gare dans le 12ème arrondissement, Bassano dans le 8ème et le grand magasin de meubles Lévitan du 10ème arrondissement, dans lesquels ces biens spoliés étaient triés, éventuellement réparés et entreposés avant leur redistribution en Allemagne.



Un roman classique, simple, très prévisible mais touchant.



« Alfred s’adosse à sa chaise. Sa lâcheté passée lui répugne. Mais était-ce vraiment de la lâcheté … Peut-être s’agissait-il juste de paresse ? Ou bien de cette mélancolie qui ne l’a jamais quitté et qu’il porte depuis sa naissance comme une marque au front, un imprimatur indélébile ? Il allume une cigarette et, tandis qu’il regarde la fumée grise et sinueuse s’évanouir doucement, il se dit : "Voilà à quoi ressemble ma vie. À un nuage de cigarette qui passe sans laisser de traces."

Jusqu'à aujourd’hui. »

Cette BD, c'est l'histoire de Bénédicte des Mazery, de sa fille Marine et du docteur Dan Belhassen. Un trio pour un récit intime et scientifique sur les mécanismes qui se créent quand on fume. Après avoir essayé de multiples fois d'arrêter de fumer, Bénédicte ne sait plus quoi tenter et demande de l'aide au docteur Dan Belhassen, spécialisé dans le sevrage tabagique et ils se mettent d'accord sur un troc : Dan suit Bénédicte dans son sevrage et Bénédicte met en page toutes les étapes de celui-ci. Les illustrations sont de la fille de Bénédicte, Marine.



Lily Cane est un personnage fictif qui vit (et nous raconte) ce qu'a réellement vécu Bénédicte des Mazery. Lily a une famille recomposée avec un fils ado, une petite fille et son nouveau compagnon, James. Elle souhaite arrêter de fumer mais elle a déjà expérimenté pas mal de choses qui n'ont pas forcément fonctionné mais sa rencontre avec Harry Danani va tout changer. Ce dernier va en effet lui expliquer tout ce qu'il se passe dans son cerveau quand elle fume et surtout pourquoi il est si difficile d'arrêter. On suit donc Lily dans son quotidien et des illustrations explicatives sont – très bien – intégrées au récit et montrent le fonctionnement du cerveau lorsqu'on fume et quand on s'arrête.



J'ai trouvé ce récit très instructif et intéressant à suivre. On s'attache à Lily et à sa famille, de plus et c'est très important, la vulgarisation scientifique est très claire, on y apprend énormément de choses qui donnent un regard neuf et différent sur les fumeurs. Les illustrations dans des tons blanc, noir et jaunes sont très sympas et vont bien avec le récit et apportent des petites touches d'humour.



Cette BD permet de comprendre beaucoup de choses sur le tabac et tout ce qui se crée à cause de la cigarette. C'est didactique, cela peut-être une bonne aide, un appui ou pourquoi pas un déclic pour ceux qui voudraient arrêter de fumer, le récit est sans aucun jugement. A mon avis, cette BD peut vraiment aider les fumeurs, les futurs non-fumeurs et leurs proches à mieux comprendre les rouages de la cigarette. Mais elle montre également l'importance d'une aide et d'un accompagnement adapté et personnalisé par des professionnels dans l'arrêt du tabac. Tabac Info Service
Lien : http://revoir1printemps.cana..

Dans ce roman, l'autrice aborde un sujet original : le déni de grossesse et l'achat d'un bébé reborn, plus vrai que nature. Elise ne voulait d'enfant, son conjoint est quant à lui ravi d'être père. Elise étant perturbé par ce déni, il lui offre une poupée pour l'aider à accepter la situation...Un petit Thibaut s'invite donc à la maison. Puis Tom, le "vrai" bébé arrive. Que faire du reborn ? Si la psychologie des personnages principaux est soignée, les jeux de mots répétitifs alourdissent un peu le récit et le texte comporte des longueurs. Un roman abouti et intéressant, où la grand-mère est au cœur de l'histoire.

L'intrus 🍼👶

|2023 ~ lecture n°52|

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Un berceau vide, au milieu d'une pièce tout aussi vide. Voilà ce qui m'a attiré dans un premier temps dans ce roman. Puis, la dernière phrase du résumé m'a beaucoup intriguée. J'ai eu envie de savoir qui était l'intrus.

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L'intrus est un roman qui aborde beaucoup de questions sociétales : le déni de grossesse, le non-désir d'enfant et les conséquences engendrées au sein d'un couple, l'absence d'attachement et d'instinct maternel. Le deuil et les secrets de famille sont aussi présents en arrière plan.



J'ai trouvé que beaucoup (trop ?) de sujets s'entremêlaient au fil des pages. Sans compter le rôle que va jouer le Reborn baby dans la grossesse d'Élise et la presque omniprésence de sa propre mère. Des relations malsaines qui rendent l'ambiance de ce roman assez sombre.

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Un roman qui se lit malgré tout très bien et qui aborde un sujet encore tabou dans notre société 🤰

Un presque huis-clos qui aborde les difficultés de la maternité



Élise n'a jamais voulu d'enfant, alors quand elle découvre qu'elle est enceinte de 7 mois et demi malgré son ventre plat, tout s'effondre. Son mari est ravi mais la distance de sa femme l'effraie alors il lui offre un reborn, une poupée plus vraie que nature.



Ce roman a été difficile à lire pour moi. À la fois trop proche de mon quotidien car maman d'un petit bébé, je me retrouvais dans les journées d'Élise et j'aime plutôt m'évader quand je lis un roman. Et d'un autre côté, trop éloigné de ce que je ressens pour mon bébé, ce dégoût qu'Élise a pour son enfant m'a mise très mal à l'aise.



Erreur de timing donc quand j'ai demandé ce roman en service presse haha. Malgré cela, c'est un roman très bien écrit, avec du suspense, du mystère et qui aborde plein de thématiques hyper intéressantes et auxquelles je suis sensible : déni de grossesse, non évidence de l'instinct maternel, la place du père, baby blues, les mères parfaites des réseaux sociaux...



Et la fin est magistrale ! Surprenante et éclairante !



Je reste persuadée que ce roman lu à un autre moment de ma vie m'aurait plu bien davantage...

Lu d'une traite et adoré ce roman. Au début (vu le visuel sur la jaquette) j'ai cru que c'était un polar ou une fiction dans le genre fantastique mais le livre raconte le déni de grossesse d'une jeune femme et les tentatives de son entourage pour lui faire accepter sa future maternité, notamment à l'aide d'un "newborn baby", un poupon en silicone qui recèle bien des surprises...

L'intrus" est un roman sombre, une sorte de thriller psychologique qui aborde des sujets douloureux souvent méconnus ou mal connus. Au fil des pages, c'est la construction, parfois difficile et douloureuse, de la maternité et de la relation mère - enfant qui est abordée. Le déni de grossesse est un sujet qui m'a toujours impressionnée, que j'ai toujours eu du mal à imaginer, et qui est vraiment très bien retranscrit dans la première partie de ce roman.



"L'intrus" est un roman qui m'a aussi dérangée, et parfois mise mal à l'aise, mais je pense que c'était le but, donc c'est réussi ! Qu'est-ce qui m'a gênée ? L'arrivée du reborn baby, censé aider la future mère à surmonter le chamboulement qu'elle est en train de vivre. Vous savez ce qu'est un reborn baby ? C'est une poupée, un poupon hyper réaliste au niveau des expressions faciales, des mouvements, des positions, capable par exemple de se blottir contre vous quand vous le prenez dans vos bras... J'ai cru au début que c'était une création de l'autrice mais non, ça existe. Et là, vous imaginez vers où cela peut mener quand le terrain psychologique est fragile et que la frontière entre le réel et l'imaginaire devient si ténue ? La limite sera-t-elle franchie dans ce roman, je vous laisse le découvrir !



Vous ajoutez à ça le poids de relations assez malsaines (comme la relation entre Elise, l'héroïne, et Mina, sa mère) et le poids de secrets familiaux, vous obtenez un roman à l'ambiance plutôt noire et oppressante. On aime ou on n'aime pas ! On est prêt ou pas ! Moi en tout cas, j'ai aimé me faire happer par cette histoire et découvrir la plume de cette autrice que je ne connaissais pas. À votre tour maintenant !?

Quel roman magnifique, rempli de douceur, de bienveillance mais aussi de cérité, des vérités que j’ai du mal a comprendre mais que je peux accepter.

Notre vécu fait de nous se que nous sommes. Je ne met pas 5 étoiles parce qu’en tant que grande fan de suspens, j’ai très vite compris d’où venez le problème même si il n’est qu’écrit noir sur blanc à la toute fin du roman, vous me connaissez je suis très tatillon sur le suspens d’une intrigue. J’ai quand même adoré cette lecture très bien écrite, sans mettre personne dans l’embarra comme sa pourrait l’être !
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J’avoue ne pas avoir vraiment lu le résumé et c’est donc à l’aveugle que j’ai commencé ce roman. Le titre ainsi que la couverture m’ont fortement attirés.



Dès le début de l’histoire, j’ai été happée par l’écriture de Bénédicte Des Mazery, auteure que je découvre en même temps que ce livre. J’aime le changement de point de vue selon les chapitres, Romain, Elise ou parfois Mina. Cela apporte de la profondeur à l’inquiétude, l’ambiguïté de cette grossesse non désirée par Elise mais tant attendue par les autres personnages.



J’ai aimé le fait que l’histoire soit finalement simple, avec peu de personnages, peu de lieux différents. Finalement, il n’y a pas tant de péripétie que cela, mais les descriptions et les émotions des personnages, dépeints avec justesse apportent toute la tension qui rend ce livre complètement addictif.



Lu en quelques heures, ce livre m’a beaucoup questionné sur comment je réagirais, moi, si j’apprenais être enceinte de 7 mois et demi. Car le déni de grossesse, la maternité, la dépression post-partum, la non envie d’être mère sont des sujets difficiles à aborder.



Malgré tout, j’ai eu peut-être quelques toutes petites contrariétés, comme le fait que les personnages autours (connaissances des personnages) sont un peu trop clichés à mon goût. De plus, j’aurais aimé que le reborn revienne encore plus au centre de l’attention après la naissance de Tom. Mais ce n’est que mon avis.



Merci NetGalley de m’avoir fait découvrir ce roman que j’ai bien apprécié.




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Un point de départ très intéressant, un petit goût de malaise qui vient peu à peu quand arrive tout ce qui concerne le reborn et une fin assez surprenante. Mais j'ai trouvé que beaucoup de thèmes étaient abordés et que ça allait trop vite pour chacun : le déni, la volonté de ne pas avoir d'enfants, le désir d'enfant de l'un mais pas de l'autre dans un couple, la maternité, apprendre à devenir parents, les représentations sociales... On passe trop vite d'un point à l'autre. Au début j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, je les trouvais tous insupportables. Les choses changent avec la meilleure amie, mais j'ai eu du mal avec le conjoint et la mère. La fin apporte sa surprise mais donne quand même un effet de surenchère dans un court roman où déjà beaucoup de choses particulières se sont produites.

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Plon pour cet envoi dans le cadre de cette masse critique exclusive.



J'ai été tout de suite conquise dans le fait de lire un roman qui aborde un sujet assez innatendu voire tabou dans la société. En effet, on parle de déni de grossesse et la façon dont la femme et son entourage accepte la nouvelle.

Le déni de grossesse est un événement difficile à la fois pour la maman et les proches et c'est ce que l'on découvre dans ce roman.



Nous suivons Élise et Romain deux jeunes sportifs qui profitent de leur vie à deux, sans l'ombre d'un doute d'attendre un enfant. Ils enchaînent marathons sportifs, running, mais cet événement va bouleverser leurs habitudes.



À côté de cela, la mère d'Elise, assez envahissante lutte pour se reconstruire sans son mari, décédé quelques mois auparavant.

Elle est donc souvent chez sa fille sans se rendre compte qu'elle oppresse le couple. Or, la situation de sa fille va ne faire qu'empirer la situation et lui faire surgir ses anciens démons.



Pour ma part, je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu en lisant cette histoire. Enfin, effectivement, en raison de la suprise vécue par cet événement, le livre était assez morose et lent. Les émotions des personnages étaient ternes et j'ai alors eu du mal à m'imprégner de l'histoire.

De plus, j'ai trouvé dommage que l'on parle du déni de grossesse de façon assez négative et que les ressentis de la maman ne soient pas assez pris en compte. Enfin, cela montre en effet, que la santé mentale de la mère est souvent rejetée.



Cependant, j'ai apprécié que l'on démontrer le fait que la maternité n'est pas spécialement synonyme de bonheur et de joie. Dans le roman, plusieurs passages le démontre: des mères qui exhibent leur bonheur sur les réseaux sociaux "#momlife"; "#happiness", alors que ce n'est pas forcément la réalité.

Enfin, les préjugés sur la vie d'une mère sont bien démontrés.



Bref, c'est une histoire assez morose et dure, qui démontre la vie d'une femme submergé après un déni de grossesse et tout les préjugés autour de cette problématique.

C’est une lecture qui a été malaisante tout du long compte tenu des thèmes abordés : le déni de grossesse, la maternité, le lien maternel,...

Et pourtant j’ai beaucoup aimé ce livre.

Même si l’histoire est malsaine, tragique, choquante.

Elise apprend qu’elle est enceinte à 7 mois et demi, elle a fait un déni de grossesse. Son mari lui offre un reborn baby pour essayer de lui faire accepter cette nouvelle.

Et là l’histoire se corse : un reborn baby pour une femme enceinte prête à accoucher ? Ça pose des questions.

Et la mère d’Elise vient vivre avec eux, elle est hyper intrusive (je ne la supporterai pas).

L’histoire devient glauque, c’est quoi cette relation mère fille ?

Heureusement que le futur père a l’air d’avoir la tête sur les épaules et de garder sa lucidité.

Je n’en dis pas plus car il faut le découvrir.

Je peux comprendre qu’on aime ou qu’on n’aime pas.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé malgré ce côté très malaisant.

J’ai eu du mal à accepter certains faits, je ne fais aucun jugement, mais c’est une histoire dramatique comme il en existe tant d’autres.

J’ai adoré l’écriture, fluide, qui rend la lecture facile malgré les sujets abordés.

Une belle découverte pour ma part, un livre qui me marquera.


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