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3.29/5 (sur 46 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Cardiff , le 03/05/1931
Biographie :

Bernard Knight est un médecin légiste, un professeur de médecine légale et un écrivain britannique, auteur de roman policier.
Il utilise le pseudonyme de Bernard Picton.

Il a d'abord été docteur et avocat. Il débute dans la vie en tant que fermier avec pour but de passer un doctorat en agriculture, mais devient technicien de laboratoire avant d'entrer à l'école de médecine.

Après sa qualification en 1954, à Cardiff, il est brièvement docteur dans une vallée minière de Cornouailles, puis entre dans le corps médical de l'armée britannique et sert trois années en Malaisie durant la poussée terroriste, officiant principalement dans un petit hôpital du nord du pays.

Il est appelé au barreau en 1967 et a plaidé sur des centaines de meurtres, tant dans le rôle de procureur que d'avocat, y compris les affaires Fred et Rosemary West ou le banquier du Vatican Roberto Calvi. Pour services rendus à la science médicale, on le nomme Commandeur de l'Empire en 1993.

À son retour à la vie civile, il se fait légiste à l'hôpital de Londres, à Whitechapel, puis devient conseiller pour, en 1980, finir Professeur de médecine pathologique à l'université du Pays de Galles, dont il prend sa retraite en 1996.

Il fonde l'institut Gallois de médecine légiste, dont il est le premier directeur et reste membre jusqu'en 1995.

Il est désormais le troisième membre le plus ancien de la Crime Writer's Association et, des années durant, a servi de juré pour le prix Silver Dagger du meilleur document décerné par cette même association.

Il a écrit des polars, des romans historiques et des policiers historiques, ainsi que des biographies, des manuels médicaux et médico-légaux et des livres de vulgarisation traitant de l'histoire de la médecine et de médecine légiste.

De plus, il est l'auteur de scénarios dramatiques pour des dramatiques et reportages radio ou télévisés tout en servant de conseiller technique et présentateur de nombreuses séries télévisées.
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Source : k-libre.fr
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Ecoute, gros lard, gronda Conrad, je te donne jusqu'à lundi soir pour retrouver ta mémoire, et si tu ne peux pas faire mieux que ce soir, mes gars t'arrangeront tes décors. Compte sur eux, ils savent bosser.
Et il sortit à grands pas, sans prendre garde aux gémissements de Silver, qui le suivit jusqu'au bout du couloir en bafouillant des protestations d'innocence.
Rentré dans son bureau, il rouvrit son coffre, y prit un petit revolver qu'il manipulait avec la nervosité d'un novice et le glissa dans la poche de son smoking.
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« Et maintenant, que faisons-nous ? demanda Gwyn tandis qu’ils repartaient dans le dédale de couloirs du rez-de-chaussée.
— Attendons et nous apprendrons sans doute bientôt qu’un corps s’est échoué dans la boue quelque part, marmonna John, froidement. Thomas a raison, sans corps je n’ai pas le pouvoir d’agir.
— Allez-vous en informer Hubert Gautier ? »
Wolfe secoua la tête. « Il n’a que faire du meurtre d’un obscur petit clerc. Surtout quand l’explication la plus plausible reste le vol avec violence.
— Que va-t-il se passer si nous attrapons le scélérat qui en est responsable ? » insista Gwyn, tant les choses ici différaient de sa routine dans le Devonshire.
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« Que s’est-il passé ? » demanda John.
Mais Gwyn, le bousculant, fonçait déjà vers la porte.
« Il a poignardé quelqu’un sur le débarcadère – à l’instant ! » cria-t-il.
Tendant le cou vers la gauche, John remarqua un individu recroquevillé sur les planches d’une petite jetée sur pilotis bâtie au-dessus du fleuve. Le corps se trouvait dangereusement près du bord, un bras et une jambe frôlant les flots boueux. D’un pas décidé, John sortit à son tour et dévala trois par trois les marches de l’escalier, bousculant quelques hommes sur son passage. En bas, il rejoignit Gwyn qui ne semblait pas savoir dans quelle direction se mettre à courir. Les deux hommes pouvaient retourner vers l’entrée principale, mais celle-ci se situait à l’exact opposé de l’endroit où ils avaient vu l’agresseur disparaître.
« Je vais devant ! Et toi, essaie de sortir quelque part de ce côté-là », fit Wolfe en désignant le fond du couloir sombre du rez-de-chaussée.
Même au terme d’une semaine, ils n’étaient pas encore très à l’aise avec la configuration des lieux et ne connaissaient bien que le chemin menant à leur bureau.
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Le palais était un assemblage décousu de bâtiments de diverses époques, dont le principal était le Grand Hall, bâti par Guillaume le Roux, fils du Conquérant, près d’un siècle plus tôt. À l’arrière et sur les côtés, un grand nombre de constructions de pierre et de bois avaient poussé sans véritable plan d’urbanisme. Derrière le Hall, se trouvaient des bâtiments, écuries et maisons ainsi qu’un autre hall, une chapelle et un immeuble imposant qui abritait les appartements royaux. Ces derniers étaient le plus souvent inoccupés, car depuis le début de son règne, Richard Cœur de Lion avait vécu à peine quelques mois dans le pays, préférant demeurer de l’autre côté de la Manche, en Normandie, ou sur sa terre natale d’Aquitaine. À l’extrémité opposée, une muraille puis un ruisseau, le Tyburn, marquaient les limites du palais et le début des prairies marécageuses.
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« On serait sans doute plus utiles dans le Devon qu’ici, à nous tourner les pouces dans ce bureau, ronchonna-t-il. Pas même une bonne petite pendaison en vue ! »
Assister à toutes les exécutions pour en rédiger le compte rendu et saisir tous les biens que le criminel possédait figurait en effet parmi les missions d’un coroner. Mais depuis leur arrivée à Westminster, six semaines plus tôt, aucune pendaison n’avait eu lieu.
« Je ne sais même pas où se trouve cette fichue potence ! pesta le Cornique, d’un ton presque plaintif.
— Ils viennent tout juste d’en installer une le long du Tyburn, à l’endroit où la route d’Oxford franchit le ruisseau, répondit John. C’est là-bas qu’ils ont pendu ces rebelles, Guillaume Longbeard et ses adeptes, il y a quelques mois. On l’utilise désormais autant que celle située sous les ormes de Smithfield. »
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La photo pour laquelle elle posait était destinée à un magazine plus ou moins porno, que la police classait dans la variété "jarretière et bottes de caoutchouc". Ça payait bien et ça lui fournissait une occupation pour les périodes d'absence de son ami.
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Un sous-sénéchal, en d’autres termes, songea John, mais la responsabilité attachée à la fonction demeurait néanmoins conséquente. Toujours issu de la noblesse, le Grand sénéchal comptait parmi les officiers les plus importants de la cour. Cet Hugo devait donc être à la tête d’au moins une seigneurie. Comme les intendants précédaient toujours la cour dans ses déplacements afin d’assurer la fourniture des repas et des logements aux centaines d’hommes, de femmes et d’animaux qui accompagnaient le roi et sa noblesse, son titre faisait sans conteste de lui l’un des hommes les plus haïs d’Angleterre.
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« Je suis John de Wolfe, coroner du roi, répondit sèchement John, que l’antipathie avait gagné en un instant. Et vous, messire, qui êtes-vous ? »

Ce dernier s’adoucit aussitôt. Tout le monde à Westminster était au courant de la nomination d’un nouveau coroner auprès de la cour, que l’on savait dans les bonnes grâces du Grand justicier comme du roi Richard en personne.
« Hugo de Molis, intendant de la maison du roi pour l’Angleterre, annonça-t-il fièrement. Quand la cour réside à Westminster, j’offre mon aide au Grand sénéchal pour l’approvisionnement du palais. »
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LOIN D’ÊTRE AUSSI GOÛTEUX que celui de Mary, mais il va falloir s’en contenter pour l’instant », grommela John de Wolfe, les yeux sur un bol en bois plein d’un brouet peu ragoûtant dans lequel surnageaient quelques rares morceaux de viande. De l’autre côté de la petite table, Gwyn de Polruan avalait sa mangeaille à grand bruit avec sa cuillère en corne, trempant entre les bouchées un quignon de pain d’orge dans le liquide. « Ce n’est pas si mauvais, Coroner ! Et au moins c’est bien chaud, même si un jour comme aujourd’hui, on n’a sans doute guère besoin de ça !
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Un chevalier de la couronne était tenu d’obéir aux ordres – en particulier quand ceux-ci émanaient du roi en personne ! Il était coroner du Devon depuis dix-huit mois quand Richard Cœur de Lion, dans sa grande sagesse, avait décidé de nommer un coroner tout entier dédié à la cour d’Angleterre, comme c’était déjà le cas à Rouen, la capitale normande. Les états de service de John auprès du roi et de son Grand justicier Hubert Gautier avaient fait de lui le candidat idéal. Et voilà, il était là, désormais. À Westminster. Qu’il le veuille ou non.
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