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EAN : 9782265155213
432 pages
Fleuve Editions (04/02/2021)
3.86/5   92 notes
Résumé :
Le premier polar de l'ex-patron du 36, quai des Orfèvres !
Traqué par les autorités, un gang de malfaiteurs, connu pour ses violentes attaques à main armée, projette un coup spectaculaire avant de raccrocher définitivement : l'enlèvement d'une haute personnalité du monde politique. Pour mystifier les enquêteurs, Patrick Hanssen, chef charismatique de cette bande qu'on surnomme " les fourgonniers ", imagine de faire passer leur forfait pour une action terroris... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Tout de même, il faut bien le reconnaître, dès qu'un ancien flic prend la plume pour se lancer dans l'écriture d'un polar , on a l'impression de trouver ce petit plus qui va séduire le lecteur , à savoir le vécu donc l'authenticité du propos et , au delà des actions coups de poing , les sentiments des protagonistes , qu'ils soient délinquants ou flics , lorsqu'une arme se braque sur eux .
D'un côté, une bande de malfrats de très, très haut calibre , trafiquants de voitures de luxe , voire même kidnappeurs de personnage d'Etat et là...Atteindre des limites , les dépasser au risque de tout perdre , payer de sa vie la moindre erreur , la moindre trahison . Peur de rien mais néanmoins à la merci du plus " petit des grains de sable " .Inutile d'espérer quand la ligne rouge a été dépassée.
De l'autre , les représentants de la loi , un monde étrange et en évolution où les statistiques , la paperasse , les ambitions personnelles de supérieurs obnubilés par leur carrière et leur réussite personnelle gangrènent les actions de terrain .Terrain où la moindre erreur vous envoie au placard ou ...au cimetière.
Ceci dit , c'est l'opposition de ces deux mondes qui va être passionnante . Les actions vues d'un côté , puis de l'autre , comme si chacun vivait ses heures de gloire en une belle et harmonieuse alternance .
Ça bouge , ça planque ,ça court , ça tire , ça se tait ou..ça parle , ça règle des comptes.Entre France et Belgique ,, chacun avance ses pions comme sur un échiquier . Et comme sur tout échiquier , tout " pion " mal placé subit un sort funeste et le plateau perd des éléments . Ce roman séduira à coup sûr les nostalgiques de Borniche ( j'en suis ) et les conquis par la trilogie désormais bien reconnue de Norek. du polar vrai avec les bons (!) et les méchants, des coups de feu, de l'action et, "cerise sur le gâteau ", je l'ai déjà dit mais j'insiste , du vécu, donc du vrai.
Je me suis beaucoup plu dans les trois grandes parties de ce roman bien écrit et bien agencé . Les personnages sont nombreux, d'un côté comme de l'autre , et aucun ne semble émerger du lot pour emporter notre adhésion ou notre sympathie pour telle ou telle raison. Pas de héros remarquable, donc , ce qui donne un relief encore plus uniforme à ces" deux grandes familles" où le premier qui vise juste a raison ou , pour le moins , ses raisons .
Violent ? Oui . Sanglant ? Oui . Moral ? Ben euh ... de nature à faire des cauchemars ? Quand même pas . Un flic qui devient écrivain, j'ai toujours adoré et j'espère bien que ce premier roman de Bernard Petit inaugurera une longue série.
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Un polar écrit par un flic, un de plus me direz-vous.
Oui, mais moi j'aime ça.
Parce que ce genre de bouquin sonne vrai, il y a toujours une part de vécu, un morceau de vie de pro. Les flics comme les voyous sont tirés de personnages "ayant réellement existé", tout en étant de fiction.
La traque de Bernard Petit se passe entre France et Belgique.
Une bande de braqueurs de la pire espèce,  de ceux pour qui la vie de l'autre n'a que peu de valeur, s'attaque aux fourgons blindés. Toutes les polices sont sur les dents.
Ce que l'on sait, dans un camp comme dans l'autre, c'est que, s'il y a confrontation, ce sera sanglant.
Yanis, le "balafré" et ses complices ont quand même envie d'arrêter avant qu'il soit trop tard.
Pour se mettre à l'abri ils s'autorisent un dernier coup et pas n'importe lequel, un truc qui rapporte le pactole, un enlèvement.
À vouloir manger un gâteau trop gros, on risque l'indigestion.
Et si c'était le coup de trop ?
Dans la traque, il y a tout ce qu'on attend d'un pur polar.
J'ai aimé la narration, en trois chapitres distincts, avec des approches et des visions différentes.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les protagonistes, bons ou méchants. D'ailleurs, dans ce monde du grand banditisme et de ceux qui les chassent, il n'y a pas vraiment de bons.
Bernard Petit nous dit que les "fourgonniers", comme on appelle ces malfaiteurs, sont des hommes sans foi ni loi, quant aux flics, ils savent qu'ils risquent leur vie, autant dire que la déontologie a du plomb (plutôt des balles de gros calibre, en l'occurrence) dans l'aile.
Bon, tout n'est pas parfait, on arrive à se perdre dans tous ces personnages, notamment avec les policiers dont on ne sait plus à quel pays ou unité ils appartiennent et cette histoire d'enlèvement qui sert de base au récit et qui se retrouve finalement totalement secondaire ça m'a rendu chafouin...
Reste un polar efficace malgré tout.

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Eh bien on peut dire que Bernard Petit m'a bluffé : outre son passé de super flic , il est également un excellent auteur . Il ne nous fait pas vivre l'action au plus près mais il nous intègre au coeur de l'action- même , offrant l'opportunité au lecteur de participer à cette traque aussi intensément que les policiers . Et autant vous dire qu'en matière d'actions vous ne serez pas déçus !

L'intrigue :

Tout commence avec l'enlèvement d'un ancien ministre de l'Intérieur belge, Henri Boutemens , par un gang de malfaiteurs surarmés et surentraînés . le groupe composé notamment de Patrick Hanssen et de son coéquipier surnommé “Le Balafré” ont l'intelligence de déguiser leur forfait en acte terroriste alors qu'ils sont déjà connus des forces de police comme “les fourgonniers” , ces spécialistes du braquage de transporteurs de fonds .
La disparition de cette figure de la politique outre-Quiévrain , émeut le pays et par conséquent met la pression aux forces de police , chargées de retrouver au plus vite l'homme politique , bien sûr sain et sauf .
Alors que l'équipe de Hanssen cherche par tous les moyens à brouiller les pistes , les différents services policiers belges sont sur le pont et cherchent à tirer leur épingle du jeu , que ce soit du côté gendarmerie avec le colonel Deysel qui gère la relation avec les services de Police étrangers comme l'OCRB français ou du côté de la BRI , avec le commissaire Delise qui a bien l'intention de ne pas jouer les seconds rôles , quels que soient les moyens utilisés .
La traque ne fait que commencer .

Mon ressenti :

De l'action , du rythme , du suspens , de l'intensité . Voici quelques ingrédients de ce roman haletant et passionnant vécu de l'intérieur . Vous partagerez la vie des malfaiteurs narrée par “Le Balafré” , leurs actions hyper violentes , comme celle des enquêteurs , leur vocabulaire , leurs recherches de pistes , l'utilisation des technologies modernes pour “tracker” les déplacements des suspects .
Grâce à l'auteur rien ne vous échappera des techniques mises en oeuvre par la Police d'aujourd'hui ni de leur guéguerre interne , ni de leurs vies de familles sacrifiées au profit de leur métier .
Le roman est habilement construit en plusieurs gros chapitres car cette affaire est plein de ramifications , des protagonistes disparaissent , d'autres apparaissent ( alors qu'ils auraient sans doute préféré rester invisibles ) : les enquêtes dans le milieu du grand banditisme se résolvent par à coup , grâce à des tuyaux de dernière minute, où la chance et la patience ont toute leur place.
Les personnages ne sont pas en reste, quel que soit le côté de la barrière où ils se trouvent . de la testostérone en barre de chaque côté , des jusqu'au-boutistes qui carburent à l'adrénaline et aux émotions fortes , la frontière de la loi comme ligne de séparation entre ces deux clans qui s'affrontent sans merci .
Un grand polar dont on a hâte de connaître le successeur .
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Impossible de vous parler de ce roman sans vous dire quelques mots sur son auteur.

Bernard Petit intègre les forces de police en 1983 en tant qu'inspecteur, il connaître une ascension fulgurante et une carrière sans fausse note qui lui vaudront d'être nommé à la tête de 36 Quai des Orfèvres en 2013. En 2015, après 38 années passées de service, il est limogé et mis en examen pour avoir violé le secret professionnel.

Il ne m'appartient pas de juger du bien-fondé ou non de de l'accusation et de la sanction (Bernard Petit a toujours nié les faits qui lui sont reprochés) ; force est toutefois de reconnaître que, quand on creuse un peu autour de cette affaire, il subsiste pas mal de zones d'ombres et d'incertitudes.

Fin de la parenthèse. Venons-en à l'objet du délit, à savoir le premier roman de Bernard Petit… roman policier, cela va sans dire !

L'auteur nous invite à une longue et sanglante traque qui va s'étaler dans le temps (sur plusieurs années) et dans l'espace (essentiellement entre la France et la Belgique… mais pas que). Une traque qui obligera les différentes forces de police à passer outre les différents / désaccords / tensions afin d'oeuvrer ensemble au démantèlement du gang des fourgonniers.

Il m'a fallu un peu de temps pour réussir à me poser mes marques parmi les nombreux intervenants policiers (quelle brigade ? quel pays ? avec qui ?), mais finalement chacun a rapidement trouvé sa place dans mon esprit.

Une galerie de flics aux profils divers et variés, il y a ceux qui filent droit dans leurs bottes et dans le respect des règles, ceux qui contournent plus ou moins fortement lesdites règles afin de faire avancer leur enquête et ceux qui franchissent allègrement la ligne blanche avec pour unique mot d'ordre leur profit personnel.

Dépeindre le quotidien de ces flics au coeur de l'action permet aussi à l'auteur de pointer bon nombre de disfonctionnements du système. Les chefs de groupe doivent composer avec un effectif insuffisant, les coupes budgétaires, les tracasseries administratives ou procédurières. Sans parler d'une mission souvent parasitée par les consignes visant à gonfler artificiellement les stats d'efficience afin de faire plaisir aux ronds-de-cuir (procureurs, préfets, ministres).

Bernard Petit aurait pu faire dans la facilité en opposant à « ses » flics, des braqueurs bourrins et sanguinaires. Certes ils n'hésitent pas à faire usage de leurs armes pour arriver à leurs fins ou neutraliser une menace, mais j'ai bien aimé l'esprit de groupe qui soudait le gang.

Le roman va au-delà d'un simple jeu du chat et de la souris entre gentils flics et méchants braqueurs. Il donne aussi de la voix à ceux et celles qui sont entraînés dans la spirale. du côté des flics la difficulté de concilier une vie de couple normale et les impératifs de leur métier. du côté des braqueurs c'est l'incertitude des compagnes au départ de chaque nouvelle opération.

Comme chez Olivier Norek, Didier Fossey ou Christophe Guillaumot, la plume de Bernard Petit est d'un réalisme époustouflant. Il reconnaît volontiers s'être inspiré de plusieurs véritables affaires criminelles pour construire son intrigue, on l'aurait deviné tant le roman dégage une impression de « vécu ». Au-delà du jargon et des procédures, il n'y a que ceux qui ont connu cette réalité qui peuvent la retranscrire aussi bien au travers l'humanité des personnages que via la violence des faits.

J'ai littéralement dévoré les 400 pages du bouquin, impossible de le lâcher tellement je voulais en connaître l'issue. Pour un premier roman l'auteur tire plutôt bien son épingle du jeu. Aucun bémol majeur à signaler, j'ai été conquis de bout en bout. J'espère vraiment que Bernard Petit ne compte pas s'arrêter à ce coup d'essai. Je suis fier de crier haut et fort que La Traque m'a fichu une sacrée claque !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Bernard Petit est un nouvel arrivant dans le milieu de la littérature policière. Cependant, on ne peut pas vraiment le considérer comme un novice. En effet, après trente-cinq ans à la poursuite du crime organisé, il a gravi les échelons jusqu'à devenir le patron du 36 Quai des Orfèvres. Il a dû assister à tellement de choses incroyables dans sa carrière qu'il a bien sûr toute la légitimité pour écrire sur ce milieu.

Et c'est exactement ce qu'il fait avec ce premier roman. Il nous plonge dans son univers. Il nous ouvre les portes des différents bureaux dans lesquels les affaires criminelles sont traitées. le lecteur découvre alors toutes les ramifications du système judiciaire. le travail sur une enquête ne se fait pas seulement sur le terrain avec les inspecteurs et les brigades d'intervention. Il y a aussi des décideurs, qui sont aux commandes et qui organisent la traque. Qu'ils soient de la Brigade criminelle, de l'Antigang, de la Police scientifique, des renseignements, de la répression du banditisme ou d'un service technique, ils ont tous un rôle à jouer. L'auteur nous détaille l'organisation nécessaire au bon fonctionnement de ces organes mais aussi les défauts et les failles de ce conglomérat de services.

Ce livre porte bien son nom parce que c'est une véritable course poursuite entre des braqueurs et la justice. En alternant d'un camp à l'autre, on suit l'évolution des investigations au fil des indices et des témoignages récoltés. le déroulement des évènements est assez rythmé. Malgré la complexité des diverses hiérarchies, je n'ai jamais été perdu et j'ai apprécié l'angle original adopté par l'auteur pour nous révéler comment est menée la chasse à des individus dangereux.

Ce polar d'institutions est très instructif et propose une nouvelle manière de faire vivre une énigme policière. Je suis donc convaincu par ce coup d'essai et reste à l'affût du prochain Bernard Petit !
Lien : https://leslivresdek79.com/2..
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critiques presse (1)
Bibliobs
23 mars 2021
Bernard Petit a dirigé la PJ. La qualité et l’efficacité de son premier polar doivent beaucoup à sa longue expérience.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Bruxelles est désormais en état de siège. Des sirènes de police résonnent dans les rues et des lumières bleues éclairent par intermittence les façades des immeubles. Le procureur du roi vient de le contacter pour lui remettre un coup de pression. Il a cru bon d’ajouter : « Je ne veux surtout pas de fuite dans la presse, nous devons être irréprochables ! » La remarque a fait sourire le directeur qui s’est retenu de lui répondre que les fuites ne sont pas l’apanage de la police et que les magistrats eux-mêmes y sont en fait rarement étrangers. Mais qu’importe, il est trop fatigué pour relever le gant et, surtout, il a passé l’âge. Les postures et l’hypocrisie ne l’amusent plus depuis un moment.
Il en est là de ses réflexions quand le téléphone sonne de nouveau. Cette fois, c’est un conseiller du cabinet qui l’avertit « amicalement » que le ministre suit en personne le dossier et qu’on attend de lui des résultats le plus vite possible… Comme s’il fallait le lui rappeler, comme s’il n’avait pas hâte, lui aussi, d’arrêter les coupables ! Et voilà, maintenant, il est bougon. Il déteste les tire-au-flanc, mais plus encore les « lapins de corridor », ces individus qui hantent les bureaux de la très haute administration et ignorent totalement la réalité du terrain tout en se permettant de donner des conseils à la terre entière.
Et toujours ce maudit téléphone. Cette fois, c’est le directeur général de la police, son supérieur direct. Paul Van Erste se saisit prestement du combiné, il serait contre-productif de faire patienter celui que tout le monde ici surnomme « la voix qui tue ».
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Refaire ma vie ? Je ne suis pas assez naïf pour croire qu'on peut vraiment refaire sa vie, le passé ne s'efface pas. Un seul mauvais virage, et c'est fini : je suis coupable à jamais et il n'y a pas de rédemption possible. Très honnêtement, j'ai toujours su que mes péchés me rattraperaient, mais je ne regrette rien. De toute facon, il n'y a pas de retraité, dans mon monde, il n'y a que des prisonniers et des morts.
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Les témoins sont une race à part. Ils sont ainsi faits que certains ne se rappellent rien tandis que d’autres fournissent des détails ahurissants. Mais une chose est sûre, la mémoire n’est jamais l’exact reflet de la réalité. Elle la réécrit, souvent pour protéger, parfois pour flatter… Avec l’expérience, tous les flics savent que rien n’est plus fragile que cette parole.
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Le système en est même arrivé à un stade où il faut faire des tableaux de bord de tableaux de bord pour ne pas oublier ceux qu'on doit faire ni à quelle date ! Il faut désormais rendre compte de tout, et tout le temps. Le problème, c'est que cette bureaucratie est comme un immense serpent constricteur qui vous étouffe progressivement et vous empêche d'exercer votre vrai métier.
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Il fallait faire payer tout cela à la seule pièce faible du dispositif de la Gestapo, celui qui leur avait prêté main-forte contre récompense assurément, les trente deniers de Judas. Boucard ! Oui, l’infâme Boucard ! Le cagoulard, l’ancien proxénète, le raciste patenté à la botte des Darquier de Pellepoix et des « têtes de mort » ! Boucard, cette grotesque caricature des futurs profiteurs de la collaboration extrême qui s’annonçait.
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Vidéo de Bernard Petit
Mercredi dans Mediapart Live : l'Aquarius, les écrivains solidaires et Bernard Petit .Dès 19h ce mercredi, notre émission revient sur la tragédie de l'Aquarius et l'impasse des politiques migratoires en Europe. Nous recevrons également des artistes témoignant de leur rapport aux mouvements sociaux, parmi lesquels Didier Daeninckx et Lola Lafon. Enfin, l'ex-patron de la PJ Bernard Petit partagera ses «secrets de flics» avec Edwy Plenel.
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