J'ai beaucoup aimé ce roman. Il nous fait découvrir l'Italie pauvre de la fin du XIXème siècle, avec le récit de la narratrice qui a appris à coudre avec sa grand-mère, seule famille qui lui restait après une épidémie de choléra.
Il nous parle de différences entre les classes sociales, de la condition féminine, du statut de "bonne de maison" avec ses côtés obscurs.
Quelques éléments sont très romancés, mais cela reste malgré tout une belle découverte d'un milieu que je ne connaissais pas du tout.
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J’ai lu cette histoire en audio sur @audible_fr !
Je me suis tourné vers ce roman par le titre qui me tentait du fait d’aimer aussi beaucoup la couture. J’ai beaucoup aimé suivre la vie de cette couturière, apprendre comment elle a commencé, comment tout se passait à l’époque. C’est un monde assez difficile et c’était un métier qui pouvait être méprisé.
La suivre à travers les pas de sa grand-mère m’a émue. C’était très touchant.
Une histoire qui parle de femmes, de conditions de vie, de combat et de société. Mais surtout de passion. Passion qui est la mienne également.
Le seul petit bémol pour moi a été ce manque de chapitre. Ce sont des parties qui étaient parfois longues. Mais en audio, c’est passé presque inaperçu.
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J'ai adoré ce roman contemplatif qui se déroule en Italie au XIXème siècle... On fait la connaissance d'une jeune couturière qui va nous raconter des histoires ou on découvre les us et coutumes italiennes. Ce roman nous parle aussi de la condition féminine de toutes ses femmes qu'elles soient riches ou pauvres qui rêve de liberté, d'indépendance, on comprend vite que la société n'est pas tendre avec elles. La plume est plaisante et addictive !
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A travers la vie et le regard de la couturière, l’auteure nous éclaire sur les relations sociales, les mœurs de la société en Italie en fin de XIXe siècle. C’est très bien décrit sans pathos, Bianca Pitzorno met en exergue l’acceptation de cet état des choses, particulièrement dans la classe prolétarienne.
L’on voit également le traitement réservé aux femmes, sensiblement le même qu’en France à cette époque d’ailleurs. Tout ceci narré à travers quelques personnages et familles bourgeoises dans lesquelles la couturière est amenée à travailler pour gagner juste de quoi survivre.
Sa grand-mère, avant de mourir dans la cinquantaine, lui a transmis ses savoirs dans l’art de la couture alors qu’elle était encore une enfant, ce qui lui permet de mener une vie misérable mais digne néanmoins.
Elle rencontre des gens qui l’apprécient pour ses qualités professionnelles et humaines. L’une de ses clientes, devenue une amie lui a appris à lire avec pour support des magazines de mode ce qui fait d’elle une exception parmi les gens de sa condition.
Une belle lecture.
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Dès l'âge de sept ans, la narratrice apprend à coudre avec sa grand-mère.
A quatorze ans, elle se retrouve seule, sa grand-mère étant décédée.
On est en Italie, à la fin du XIXème siècle.
Elle cherche alors des travaux à effectuer, en trouve quelques uns, puis trouve quelques commandes chez des bourgeois .
Elle y découvrira un monde intransigeant avec le personnel, des secrets peu glorieux, mais y rencontrera aussi deux belles personnes qui l'aideront.
On est complètement immergé dans cette période rendue avec un grand réalisme.
La société n'était pas tendre avec les pauvres.
De nombreux personnages criants de vérité.
La narratrice est émouvante.
C'est un très beau roman dont je me souviendrai.
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Le rêve de la couturière déroule la vie des couturières en Italie, fin du XIXeme siècle, une vie très modeste au service des grandes maisons bourgeoises et aristocratiques.C'est un roman social qui montre bien les conditions de travail et l'étanchéité entre les classes sociales. C'est aussi un roman féministe qui nous dit différents itinéraires de femmes de tous milieux .On s'émancipe comme on peut !Et l’histoire ouvre une réflexion sur différents visages de l'amour .
L'auteure bâtit son roman sur un va et vient permanent de la narratrice de son petit logement aux belles demeures qu'elle connaît depuis son enfance,En effet, orpheline dès son plus jeune âge,c'est sa grand-mère qui l'a formée à sa couture pour qu'elle ait un gagne-pain qui lui évite la domesticité.
La narratrice croise dans une maison
Guido , le récit prend alors une tournure romanesque.
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Comme à chaque fois que j'entame un livre des Éditions Charleston, je sais que je vais passer un agréable moment aux côtés d'une femme forte et exceptionnelle.
Dans "le rêve de la couturière" de Bianca Pitzorno, on atteri directement en Italie aux côtés d'une jeune enfant et de sa grand-mère, qui survivent tant bien que mal seules grâce aux talents de couturière de cette dernière. La petite fille apprend le métier et vit à son compte après le décès de sa mamie et réalise des travaux de couture auprès des grandes familles vivant dans une petite ville de Sardaigne.
Le roman n'a pas une intrigue de dingue, mais présente plutôt un enchaînement de moments marquants que vit l'héroïne. Par exemple, le divorce malheureux d'une jeune marquise, le coup de foudre avec un jeune héritier, le meurtre d'une miss américaine, etc.
De longs chapitres avec peu de dialogues mais qui étaient tout de même très prenants. L'histoire gravite autour de la protagoniste mais malgré tout elle n'est pas beaucoup mise en avant, ça change un peu de ce qu'on peut lire dans ce type de roman.
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Superbe récit d’une jeune couturière, apprentie auprès de sa grand-mère, qui apprend à survivre sans elle. Sa vie est simple, et pourtant elle se retrouve à plusieurs reprises confrontée aux horreurs de l’époque (19e siècle, Italie). Étant moi-même passionnée de couture depuis quelques années déjà, j’ai adoré suivre les histoires de cette héroïne, tout en essayant d’imaginer les procédés de couture décrits.
J’ai eu le cœur serré plus d’une fois pendant ma lecture. Pendant le récit de la Miss Américaine, notamment. Ou encore, à la fin, avec Donna Licinia. L’auteur parvient à transmettre les sentiments de la couturière de manière subtile, sans exagérer. J’ai bien apprécié le style d’écriture, même s’il s’agit d’une traduction. Je serais d’ailleurs curieuse de le lire en italien afin de voir si le roman est tout aussi bien écrit (ou mieux écrit même?).
Merci aux éditions Charleston et à Babelio pour cette jolie découverte :)
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Coup de coeur!
Lors de la Masse Critique, j’avais coché ce titre qui m’offrait plusieurs attraits : une auteure sarde actuelle, une superbe couverture, la couture en sujet principal et l’émancipation féminine par le travail en sujet de fond. Et le roman a tenu toutes ses promesses !
Bien que l’auteure soit sarde, l’histoire se déroule en Italie sur la péninsule mais reste assez évasif sur les lieux : les villes ne sont nommées que par leur initiale. Le récit est à la première personne du singulier : la narratrice nous conte ses souvenirs depuis sa tendre enfance alors qu’elle est à présent une dame âgée. A cinq ans, elle s’est retrouvée seule avec sa grand-mère suite à l’épidémie de choléra qui a décimé de nombreuses familles. Sa grand-mère, couturière, lui apprend patiemment son métier afin que la jeune fille puisse subvenir seule à ses besoins et vivre indépendante.
Cela ressemble à une suite de chroniques quotidiennes dans une petite ville avec la couturière et son travail comme fil directeur. Nous côtoyons les artisans qui survivent de leur labeur, et les grandes familles vivant dans le luxe, recevant à domicile dans une pièce spécifique la couturière engagée à la journée ou encore sur une période selon la commande.
La narratrice est très attachante ainsi que quelques autres personnages qui reviennent régulièrement dans le récit (Assuntina, la Miss, Mlle Esther).
C’est toute une époque que les mots font revivre, et l’écriture harmonieuse de l’auteure (et de la traductrice) nous immergent dans cette atmosphère. Nous redécouvrons les règles strictes des rapports sociaux où les classes ne se mélangeaient pas, où l’honneur comptait pour les riches qui ne se gênaient pas pour ruiner celui des pauvres. L’auteure parvient à nous expliquer tout cela au détour des phrases sans que cela ne nécessite de longues digressions, tout en finesse plutôt. J’admire la qualité de son style.
Mais quel est donc le rêve de la couturière ? Pour le savoir, il suffit de lire le roman ;-D
Je remercie Babelio pour l’organisation de la MC et les éditions Charleston pour cet envoi.
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Après avoir mis deux jours pour lire une trentaine de pages, je me suis finalement accrochée et j'ai dévoré le livre en un jour ! Dans ce récit à la première personne, on suit une jeune couturière qui nous raconte les rencontres qui ont marqué sa vie professionnelle mais aussi personnelle, celles qui ont forgé son caractère et ses rêves, mais aussi sa vision du monde. On ignore le nom de la narratrice et c'est une chose dont je me suis rendue compte seulement le livre achevé ! Pourtant, je me suis attachée à cette jeune femme qui va se forger une bonne réputation grâce à son talent et son professionnalisme.
Chaque chapitre nous présente une rencontre avec des clientes et des moments particuliers dans la vie de la narratrice. A travers ces différents personnages de femmes, de nombreux thèmes sont abordés : l'amour, l'indépendance, le divorce, la violence, la pauvreté, les différences de classes sociales...
On voit aussi combien la réputation d'une femme était fragile et ne tenait parfois qu'à un fil, voire un motif sur une robe pour ce qui est d'un chapitre en particulier. Notre héroïne va s'affirmer, se rebeller avec courage, prendre des décisions difficiles, faire preuve de sacrifice... Ce sont des moments de vie passionnants que nous suivons, faisant défiler les pages, se demandant comment son récit va se terminer pour elle mais aussi pour ces autres personnages.
Bianca Pitzorno signe un livre contemplatif au demeurant, mais addictif au fur et à mesure qu'on avance dans le récit et qu'on se pique d'intérêt pour les histoires qu'elle tisse, les personnages qu'elle brode avec une attention particulière aux détails et à l'Histoire. C'est passionnant, fluide, bien écrit, porté par des messages féministes et une héroïne attachante.
J'ai refermé le roman, touchée par les derniers chapitres, les difficultés auxquelles la narratrice a dû faire face, son courage... Un très beau livre sur la femme et sa place dans la société italienne du XIXè siècle, mais qui résonne encore aujourd'hui à notre époque.
Merci à la Masse Critique Babelio pour m'avoir permis de découvrir cette jolie histoire !
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J'ai trouvé ce roman très équilibré. L'histoire de cette couturière m'a rappelé comment j'aimais que les histoires soient racontées : avec sensibilité mais sans sensiblerie, factuellement mais avec humanité. Pour moi, c'est une réussite totale à laquelle je ne m'attendais pas du tout.
Félicitations aussi à la traductrice 👏🏼
(Vulgarité : peu || Olé-olé : rien)
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Quel joli métier. Je pense que l’on aimerait tous avoir ce talent. Confectionner des vêtements, entre autres, pour avoir la fierté de se dire « c’est moi qui l’ait fait ».
Ce roman met en lumière ces femmes qui ont été méprisées par leur statut, par leur métier, par leurs conditions de vie.
La courtière entend tout, voit tout. Elle connaît les secrets des familles qui l’embauche.
J’avoue que je n’ai pas du tout accroché, malheureusement. Je me suis sentie lointaine à l’histoire. Je me suis ennuyée.
Je pense qu’il sera vous plaire. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi. Il met en avant ces femmes qui luttent pour leurs droits.
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Ce roman d'ambiance est une plongée dans le monde des couturières modestes en Italie à la fin du XIXe siècle. Notre héroïne, de par son métier et sa discrétion, pousse les portes des grandes demeures et nous fait découvrir la vie privée des puissants. J'ai trouvé que l'autrice dépeignait parfaitement le choc des classes sociales avec, d'un côté, ceux qui luttaient chaque jour pour vivre et, de l'autre, ceux qui se vautraient dans leurs richesses sans un regard pour les plus modestes. Les petites mains connaissaient tant de secrets et de scandales qu'ils auraient pu détrôner certains puissants ! Tous ces éléments à la Downton Abbey font que j'ai énormément apprécié ma lecture.
Quant à notre héroïne, je me suis attachée à elle. Elle reste droite dans ses bottes, fidèle à ses principes malgré d'éventuelles menaces et fait tout pour réaliser ses rêves. C'est un personnage féminin de grande valeur ! Je l'ai parfois trouvé trop revêche envers un personnage masculin mais, compte tenu de sa modeste condition et de son sexe, c'est finalement compréhensible.
Comme je l'ai dis plus haut, on est surtout sur un roman d'ambiance découpé en plusieurs parties qui représentent les grands moments de la vie de la jeune femme. L'écriture est plaisante et addictive. Il n'y a pas de grands moments d'actions ni beaucoup de dialogues, mais on se laisse tout simplement porter par cette belle histoire.
Le seul petit bémol à mon sens est une fin un peu trop rapide et un élément de l'épilogue qui m' a déçue, mais ce roman représente malgré tout un très bon moment de lecture et une belle découverte !
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Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Le rêve de la couturière de Bianca Pitzorno.
A la fin du XIXème, en Sardaigne, on suit l'histoire d'une jeune fille élevée par sa grand-mère. Cette dernière va lui apprendre son métier de couturière à domicile pour lui permettre d'avoir un travail fiable. Suite au décès de sa grand-mère, la jeune femme va travailler auprès de riches familles ce qui va lui permettre d'avoir une vie correcte et de faire de nouvelles rencontres.
Un roman historique s'inspirant de faits réels avec de multiples anecdotes qui nous plongent dans le domaine de la couture et de la mode.
J'ai adoré l'ambiance dans lequel il se déroule. Un petit côté Dowtown Abbey avec les domestiques et les riches familles. On découvre avec l'héroïne de nombreux petits secrets de ces personnages secondaires tout aussi intéressants que notre protagoniste. La narration à la première personne nous plonge encore plus facilement dans son histoire.
J'ai l'habitude de lire des romans historiques avec plus de pages mais j'ai trouvé celui-ci de moins de 300 pages tout aussi agréable car il va à l'essentiel, on ne se perd pas dans des détails ou des longueurs.
Vous l'aurez compris j'ai adoré ce roman que je ne peux que vous conseiller si vous aimez les romans historiques.
Il vous tente ?
En librairie le 19 septembre
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Dans ce roman s’inspirant de faits réels, j’ai aimé découvrir la vie de cette couturière qui tente de faire face au monde en vivant de son métier. Perdue au milieu de ses riches clientes qui font appel à elle, elle découvrira la part sombre de la société, et du creux infranchissable entre les différentes classes sociales.
J’ai plutôt l’habitude de lire des romans dynamiques avec plus de dialogues, mais ici le style contemplatif se prête bien à l’histoire. La qualité d’écriture nous embarque totalement dans le quotidien des couturières du XIXeme siècle.
Une histoire qui mérite d’être racontée, avec une plume sobre qui saura ravir des lecteurs pour sûr.
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