Blanche de Richemont

Merci à Babelio et aux éditions L’Observatoire pour cette belle rencontre. Blanche de Richemont fait partie de ces auteures que j’aime lire et dont les citations donnent matière à réfléchir.



Amours inconditionnelles est un titre intrigant car de suite il nous fait envisager plusieurs cas de figure.

Le plus connu est celui que toute mère éprouve pour ces enfants. Mais après ? C’est là qu’intervient Blanche de Richemont avec des exemples tirés de sa vie, des citations d’auteurs célèbres. Un énorme travail de documentation car l’amour inconditionnel est partout et pour tout même si il demande un énorme travail sur soi, un lâcher prise et surtout de faire taire son égo, et oui, encore lui.



C’est aussi quelques retrouvailles : Leïli Anvar, Delphine Horvilleur , Amma et bien d’autres...



Et puis quelques découvertes : ces hommes de la SNSM qui donne leur vie pour des inconnus. Marion Chaygneaud –Dupuy qui a créé Clean Everest pour ramasser les détritus laissés par les touristes. Elle est monté plusieurs fois à son sommet et aime ses déchets pour un meilleur nettoyage, ç a fait réfléchir et pourtant ?



Amours inconditionnelles c’est voir le chemin à parcourir et se rendre compte que le monde irait peut –être mieux si nous y arrivions.



C’est une lecture stimulante quant à nos rapports avec les autres, mettre de l’amour dans nos gestes quotidien, faire nos commentaires avec amour, par exemple .



Je ne peux résister à vous mettre un petit extrait : « Aime quand même. » C’est peut-être cela , le véritable amour : aimer quand même. Et non pas aimer parce que l’autre répond à nos attentes, nos désirs, nos besoins. Si souvent nos besoins sont des habitudes.



Bonne méditation estivale.

J'ai eu envie de mettre mes pas dans les siens,

Et de la suivre à l'autre bout d'elle même,

Pour y trouver le sens à de la vie…

J'ai endossé le costume d'une vagabonde spirituelle

Qui arpente le desert à destination de Taoudenni.



Pas de chameaux

Pas d'hommes

Pas de femmes

Qui laisse des traces dans le sable

dans cette langueur monotone d‘une caravane

Pénétrant les dunes de sables.



Vivre chaque instants de cette marche intensément

Par toutes les pores de son etre .



S'arrimer à cette aube qui se lève dans le désert

Et qui lave les morts de son empreinte rougoyante.



Marcher pour enterrer sa peine ,

Marcher pour fuir,

Marcher pour se retrouver,

Marcher pour se réconcilier avec la vie.



Mystique elle l'est…

A vouloir ceuillir l'apaisement

À extérieure et

A intérieure d'elle même.



J'ai vagabondé dans son hombre

Le temps d'une lecture

Et son manifeste m'a

Manifestement ébloui par sa vérité poétique,

Car je lui octroi les 5 étoiles

Celles qu'on contemple dans le désert

Sans en déserter le silence et la magie.

Découvert, alors que je cherchais un livre sur la méditation dans ma librairie habituelle, mon attention s'est posée sur ce titre.....Apres avoir trouvé fortuitement, l'éloge de l'amitié, me voilà happée par l'éloge du désir !

Hasard et/ou nécessité, comme aime à le dire Jean d'Ormesson, je me laisse emporter par cette rencontre livresque....

Apres une perte tragique, Blanche de Richemont part dans le désert pour se mesurer à la vie, parfois à l'excès. Elle y découvre "la puissance du désir". Elle explique qu'il se transcende alors en force et pousse à dépasser nos limites au delà des obstacles quoi qu'il en coûte. Il y a aussi une dimension sacrée à cet aboutissement.

Cet auteure réussit à aborder habilement le sujet du désir dans son ensemble, avec réalisme, nuances, objectivité, espoir. Elle a les mots, les images justes nous renvoyant à nous mêmes, car la vie est finalement une incessante question de choix..... Elle le dit aussi sans concession "Il n'arrive jamais rien à ceux qui ne s' aventurent pas hors de leurs repères . C'est l'adhésion profonde à la vie qui la rend profondément fascinante et imprevisible. Cela donne des existences plus riches, mais plus vertigineuses. Vivre ou vivoter. A nous de choisir. "



Je finirai sur les derniers mots de l'auteure "Par une vie de désirs authentiques, nous nous simplifions. Nous sommes centrés, en chemin, confiants car nous répondons à une certitude issue de notre exigence la plus profonde. Alors nous savons que nos souffrances, nos blessures, ne sont que des étapes sur notre route. le prix à payer d'une vie d'essentiel. Il importe peu de souffrir. Il s' agit de savoir à quel désir on donne sa vie".....



A lire sans modération.....!

Pas facile d’avoir 15 ans, plein d’envies, plein de retenues de l’audace et de la pudeur.

Pas facile de se sentir hors norme, de n’adhérer à rien.

Pas facile la vie de Paul qui ne trouve pas sa place.

Et non, pas facile l’adolescence.

C’est un roman assez pessimiste.

Bien écrit, il décrit parfaitement la complexité de l’adolescence

Dommage que la quatrième de couverture en dise autant.

Que dire de ce récit, comment trouver les mots pour traduire tout ce qu'il contient ? Je ne vais pas aller chercher loin, oh non, vous m'en excuserez, il faut le lire ..



Un excellent récit pour qui souhaite trouver un chemin, une voie spirituelle, s'intéresse à la grandeur de l'âme .... à une culture indienne, celle de l'hindouisme et plus précisément la voie du Vedanta.... à une ouverture vers d'autres horizons que celle que notre culture, ici, nous a "imposée"....



Et si vivre pourrait être autrement ?



Un grand merci à Blanche de Richemont, que je viens de découvrir avec joie à travers le récit de sa quête, de sa rencontre avec le sage, Vijayananda, disciple de la grande sainte indienne Ma Anandamayi.



Blanche nous confie ses peines, ses douleurs, ses doutes .... et aussi ses joies, cet amour trouver auprès de son maître.



Elle fait partie de ces personnes qui persévèrent dans la vie pour, malgré toutes les souffrances rencontrées et vécues, trouver la JOIE.



S'abandonner pour devenir, pour grandir, ce n'est pas chose facile, de toute évidence et surtout dans notre monde, au cœur de notre culture. Cela nous demande une certaine exigence mentale et physique afin de s'ouvrir à d'autres dimensions. Il faut vouloir, vouloir vivre et atteindre autre chose. Il faut vouloir se libérer de ce que nous savons si bien entretenir : la souffrance, le malheur. Oui j'ose le dire, car je le pense fortement même si je traverse encore des passages à vide comme tout à chacun, j'ai l'intime conviction que c'est pour mieux rebondir , chercher et trouver un chemin, quel qu'il soit pour qu'il conduise à l'épanouissement de tout son être, je suis heureuse de mener cette quête, car j'en ressens viscéralement le besoin. Et chaque jour devient jour de beauté quand on sait s'ouvrir à ce qui nous est offert....quand on a la volonté de vivre au plus sincère de son être.



Blanche, sans vous connaître, j'ai découvert en vous lisant, une sœur d'âme, je vous remercie pour celle que vous êtes et donnez à vos lecteurs.

Le désir est -il une simple pulsion, une attirance irrationnelle, une force incontrôlable ? C'est une question complexe que l'auteure essaie d'explorer. C'est un témoignage foisonnant et parfois confus. Je me suis retrouvée dans certaines assertions. J'ai apprécié les citations d'hommes et de femmes connus.

Pourtant, je ne pense pas qu'avoir dépassé ses désirs, ou être engagé dans des tentations consenties nous amènent à perdre notre liberté. On peut vivre une vie conventionnelle et se nourrir de liberté.

Peut-on être libre hors de la société dans laquelle nous vivons ?

Je m'interroge.

Je ne suis pas une adepte du rayon développement personnel ou spiritualité et pourtant, j'ai trouvé cette étude de l'amour inconditionnel dans différents domaines très instructive. Blanche de Richemont ne nous culpabilise pas, le style est simple et fluide, avec beaucoup d'échanges avec des personnalités différentes ( bouddhiste, prêtre, enfant etc...) Elle essaye de comprendre ce qu'on entend par l'amour inconditionnel, ce que cela implique et ce que cela nous apporte. Est-ce même durable dans le temps ? Aimons-nous pour les bonnes raisons et de la bonne façon ? Chaque chapitre commence par des citations qui illustrent ses propos. Un texte qui ne peut pas nous faire de mal et nous pousse à réfléchir à nos interactions humaines et à nos comportements.

Vous pouvez donc vous précipiter pour offrir ce livre à tous les gens qui ne font rien gratuitement !! (mais ce ne sera donc pas un acte gratuit)

ELOGE DU DESIR

BLANCHE DE RICHEMONT

DESIRER

Quoi de plus banal finalement ? Nous sommes fait de désir, nous sommes le résultat de multiples désirs. Quoi de plus normal ? Arrêtons-nous un moment, désirer n'est pas toujours simple, désirer réellement fonder notre vie sur nos vrais désirs, peut-être une utopie, peut-être moins que l'on peut le penser. Voilà ce que propose Blanche de Richemont non pas une explication laborieuse tout à fait objective et académique du fait de désirer ou de la substance désir mais une vision plus personnelle non moins instructive. Les désirs composent nos vies et leurs assouvissements apporteraient le bonheur. Justement n'y a-t-il pas aussi des phases de nos vies où tous désirs doit rester comme en attente pour mieux et pleinement en profiter ensuite.

Le véritable bonheur est peut-être d'être à sa recherche pour toujours. Et pourquoi toujours associer le désir au bonheur ? Blanche de Richemont nous répond et suscite aussi de nouvelles interrogations sur le désir non moins intéressantes.




Lien : http://short-edition.com/fr/..

Quiconque se balade dans les rayons des grandes librairies a remarqué, avec consternation en ce qui me concerne, que les rayons consacrés au “développement personnel, “votre bien êtreˮ… croulent sous le poids des livres quand les rayons consacrés aux sciences se réduisent à si peu. Sans oublier la religion l’ésotérisme… tout le nécessaire à l’enfumage et à l’abêtissement, bien inutile ai demeurant tant l’ignorance est érigée en vertu. Le livre de la dame mérite d’y figurer, en évidence. On y trouve toutes les fadaises, les lieux communs, les banalités… elle a ratissé large, rien n’a été oublié, on en trouve pour tous les dégouts. Un regret toutefois, il manque l’entrée “Zaraïˮ qui dans le genre Rika ne manquait pas de remèdes miracles. Et c’était nettement plus rigolo et moins prétentieux ! Visiblement, il y a du fric à se faire avec l’ignorance qu’il convient de cultiver pour préserver l’avenir des éditeurs et autres charlatans.

La Feuille Volante n°1069 -Septembre 2016

Pourquoi pas le silence -Blanche de Richemont– Robert Laffont.



J'ai abordé ce roman comme je le fais d'habitude, par la lecture de l'exergue qu'on néglige souvent mais qui, parfois résume bien l'esprit du texte. Celle qu'a choisi l'auteure est due à Fernado Pessoa «  Je ne suis rien, je ne serai jamais rien, je ne veux rien vouloir être. A part cela je porte en moi tous les rêves du monde». « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille » chante Maxime Leforestrier, pourtant, quand on lit la brève histoire de Paul, 15 ans, jeune intellectuel, on se dit qu'il n'est pas si mal tombé que cela. Même si son père est brillant et bien différent de lui, sa mère peut-être un peu trop abusive, sa soeur aînée, Lou, trop passionnée et complice, tous l'aiment et ne veulent que son bien. Son enfance parisienne s'est déroulée dans les beaux quartiers et son avenir semble sans nuage, avec à ses côtés Florent, son meilleur ami, son confident.

La crise d'adolescence, comme on dit, est un passage difficile, autant pour soi que pour son entourage.

de plus, Paul a déjà été ébranlé par la mort prématurée de son cousin Max, un être flamboyant qui savait peut-être inconsciemment que sa vie serait brève et qui l'avait vécue intensément. Paul l'avait même pressentie parce que, selon lui, « il était épuisé dans son âme », et de se demander « Pourquoi vivre encore quand on ne vit déjà plus ». Dès lors, ce décès va être pour lui comme un défi à sa culture, à sa famille, à la société, une invitation à vivre enfin différemment. Il a 15 ans et il va naître à la vie une deuxième fois mais à sa manière… Il ne sera pas cet enfant docile dont les parents rêvent parfois. Au fil des pages il se révèle renfermé, solitaire, trop timide pour aborder les filles de son école, spécialement Camille, la plus jolie du collège qui est amoureuse de lui et qui l'attend. Lui, son choix, c'est autre chose, le rejet de tout, la hantise d'être comme les autres, son incapacité à entrer dans la ronde (« Cette vie m'emmerde »), son choix du malheur… Alors que Camille s'intéresse à lui, il la fuit mais, sur les conseils de Florent, elle sera son nouveau défi,ce qui enthousiasme sa famille qui le voit ainsi entrer dans la norme. Ce sera donc l'amour fou qui s'empare d'eux (« Elle vient de perdre l'enfance et je suis devenu un homme ») au point de donner l'impression que Paul est un adolescent ordinaire. Pourtant tel n'est pas le cas, c'est un être « à l'âme de cristal », un écorché-vif préposé à la souffrance qui n'a pas sa place dans ce monde. Il rejette donc Camille comme il rejette sa famille sans autre raison que celles qu'il puise en lui. Cette tentative de mener une vie normale échoue donc et le replonge dans un état dépressif que Camille lui avait fait un temps oublier. Il renoue avec « cette mauvaise passe qui ne passe pas » avec peut-être à l'esprit l'obsession de la mort de Max, de son absence définitive et ce malgré tous ceux qui voudraient qu'il s'en sorte, qu'il aime « cette putain de vie » alors qu'il se mure dans la silence et la solitude. Puis d'un coup, il lâche !

J'ai lu ce roman fort bien écrit, émouvant, écrit à la première personne, comme un journal intime autant que comme un hommage biographique à ce frère trop tôt disparu. N'aimait-il pas la vie qui s'offrait à lui, ne voulait-il pas grandir, pensait-il qu'il n'avait rien à faire en ce monde ? Il a sans doute voulu donner à ses obsessions, ses interrogations sa réponse du silence. C'est un bouleversant témoignage fraternel que nous livre l'auteure pour faire revivre le bref passage sur terre de ce garçon trop conscient de lui-même, une manière d'illustrer la parole d'Alvaro Mutis qui nous rappelle que les êtres ne sont vraiment morts que lorsque personne ne pense plus à eux.

Ce roman a éveillé en moi des souvenirs personnels d'une vie impossible à réaliser, du hasard qui nous fait naître dans une famille à laquelle on sera à jamais étranger, du destin implacable… L'auteure était jusqu'alors inconnue de moi mais j'ai apprécié ses réflexions sur la vie, c'est à dire cette période plus ou moins longue que nous passons sur terre et dont nous ne sommes que les usufruitiers.



H.G.

Pas convaincue...



Je m'attendais à un roman vivant, fait d'exemple puissant, de changement profond, et d'un témoignage qui me guide sur la voie du mieux être grâce à l'amour.



Mais ce n'est pas ce que j'ai trouvé hélas. J'ai trouvé quelque chose de nombriliste, un brin moralisateur et très loin de délivrer un message puissant. J'aurais voulu me sentir transcendé par cette lecture, mais je me suis ennuyé ferme et malheureusement cela ne m'as pas convaincue du tout.



Alors si vous cherchez une lecture accessible et dans le style récit de vie, je dirais pourquoi pas. Mais si vous chercher un profond changement en vous au travers de cette lecture, passé votre chemin.



Belles lectures à tous.

Irremplaçable, merveilleux, nécessaire!

D'une rare humilité et d'une profondeur inimitable.

À chaque relecture, de nouvelles réalisations, de nouveaux regards, un nouveau mouvement.

Merci, simplement merci.

Etonnant voyage à travers cette solitude, ce lieu hors du commun! sensations et envies se mélangent, la curiosité aussi..;Y aller poser un regard sur le désert en même temps que sur soi même...Une description alléchante faite de grandeur de solitude et de mystère...un très beau voyage à travers ces pages..

Un très bon livre. Surprenant pour un récit d'aventures.

j'ai bien aimé l'aspect voyage intérieur, réflexion zen et réflexion sur notre société.

Les vagabonds ne sont pas meilleurs que les sédentaires, du moins ceux qui voyagent intérieurement. Ceux qui savent trouver la beauté autour d'eux

Ce beau livre regroupe tout ce que j’aime. Il y a de jolis textes, de jolies images, de jolis inventaires et une couverture colorée.



J’ai pris beaucoup de plaisir à le feuilleter. C’était un moment pour moi, à moi, un moment pour me plonger dans ces fragments de joie(s), chaque texte n’excédant pas une demie-page et des images accompagnant certains textes.



Évoquant 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝗼𝗶𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗾𝘂𝗼𝘁𝗶𝗱𝗶𝗲𝗻 (Au rythme des vies / Joies de l’enfance / Les joies d’aimer / Les joies contagieuses et 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝗼𝗶𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗯𝗼𝗿𝗻𝗲𝘀 (La joie, un espace libre / Disponible pour la joie / Les joies de la création / Exulter dans la nature / Les joies du corps / La joie, seule vraie richesse), chaque texte nous rappelle que la joie est présente tout autour de nous, qu’elle est toujours présente, parfois dans de tous petits détails, même quand on traverse la plus grande des détresses.



« Joies ! » est exactement le livre que j’espérais. En plus de donner à réfléchir, il donne à rêver, il donne à aimer et il donne envie de faire renaître la joie qui se cache en chacun de soi.
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Ce livre parle d’un sujet grave avec beaucoup de légèreté, d’impudeur, de futilité, de complaisance et de contentement de soi. Par ailleurs, l’auteur cherche à remettre à l’honneur le courage en mélangeant malheureusement les rencontres qui ne sont pas de même nature.

Sa propre expérience de vie à la dure prête à sourire, je ne suis pas loin de la considérer comme grotesque.

Les analyses reposent en outre sur des textes d’autres auteurs, notamment des philosophes remis au goût du jour entre des remarques sur les crèmes anti-rides et problèmes capillaires. Mention particulière

concernant l’analyse personnelle, cette fois, de « Martin Éden » de Jack London qui choque puisque ce roman d’éducation n’a pas de fonction d’édification morale des consciences. La littérature n’a pas cette fonction : non Martin Éden ne manquait pas de courage…il a tant à nous dire en fait.

L'adolescence, sa complexité, ses souffrances, ce sentiment d'être incompris, d'être différent des autres. Trouver un sens à sa vie. Etre entre deux vies: celle de l'adolescence et celle d'adulte qui commence.. La dépression, l'incompréhension alors que tout est là pour être heureux? Pourquoi sont-ils si mal dans leur peau parfois ?

Un roman fort, difficile à lire pour ma part parce qu'on y sent aussi toute l'impuissance de la mère qui fait ce qu'elle peut pour comprendre. Emouvant, poignant.

Mon avis aujourd'hui n'est pas vraiment structuré. L'inspiration du moment. Des mots qui sont parfois plus clairs que de longues phrases...

Merci beaucoup à Babelio et à l'éditeur Point pour cet envoi. Une très belle découverte. Une première partie écrite à la manière d'un mémoire : de citation commentée à citation commentée, puis diverses parties dont une trop courte sur la maternité et une trop longue sur la foi, à mon goût. On sent de la douceur et une envie d'aider, un petit coup de pouce pour ceux qui doutent, qui ne se sentent pas légitimes ou qui ne se sentent pas aimés...

Aimer quand même... Un amour qui n'attend rien en retour. Un amour sans limite. Une manière d'aimer l'autre, de l'accepter tel qu'il est, sans réserve, avec ses défauts et ses qualités. L'amour est aussi important que difficile.

Dans son livre, Blanche de Richemont donne à réfléchir sur le thème de l'amour inconditionnel. Elle nous présente des exemples tirés de sa vie et des citations d'auteurs célèbres.

J'ai trouvé ce livre très bien documenté et instructif. Il ne peut laisser indifférent.

Merci à Babelio et aux éditions Points pour cette belle découverte estivale.

Ce que vous nommez "résumé" n'en ai plus un à compter du moment où vous dévoilez explicitement la fin de ce roman ! Quel gâchis!! Si je n'étais pas poli, je vous insulterais... Comment pouvez-vous croire que votre avis sur un roman compte plus que la découverte qu'en fera son lecteur? Quelle arrogance!

Ce livre est magnifique, si tant est qu'on ne nous dévoile pas la fin!