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Critiques de Bonnie Garmus (82)
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Aux Etats Unis, au début des années 60, il ne faisait pas bon être une femme chimiste dans un institut de recherche gouverné par des hommes. du café qu'on vous demande, au travail de secrétariat, en passant par des faveurs sexuelles, vos collègues n'ont qu'une envie : vous renvoyer à la maison , à la cuisine que vous n'auriez jamais dû espérer , ambitionner de quitter... C'est la constatation à laquelle arrivera Elizabeth Zott, une jeune femme brillante, très intelligente, ultra intelligente. Et si parfois, les hommes abuseront d'elle, de sa gentillesse, de son travail, jamais elle ne changera sa conduite , c'est le monde qui se pliera à elle... Elle saura s'adapter (si peu... ) , et le monde saura changer (un peu...).



Qu'une jeune chercheuse en chimie devienne la figure de proue d'une émission de cuisine, c'est étonnant, et pour savoir comment elle en arrive là, il faut lire le parcours d'Elizabeth, dont le caractère, l'intelligence vous blufferont.

Le ton de ce roman est magnifique de virtuosité.

Tour à tour caustique, drôle, émouvant, révoltant, féministe, et magique ( grâce aux qualités du chien Six-Trente qu'on peut qualifier de dons : divinatoires, psychologiques...), ce roman m'a fait passer un super moment.

Coup de coeur pour les personnages ( Elizabeth bien sûr, mais aussi Mad, et Six-Trente ).

Je n'ai pas fait exploser ma cuisine en suivant les recettes de Miss Zott , mais j'ai explosé de rire plusieurs fois... de colère aussi pour un univers machiste ( l'université, l'institut, la télévision..) aussi bête qu'anti-productif.

Le monde vu à travers les yeux d'Elizabeth m'a séduit. Elle est comme le dit la couverture "intransigeante et anticonformiste", mais elle est aussi très originale (de mon point de vue), en avance sur son temps, droite, bosseuse, aimante, meurtrie, seule, très seule, et brillante, très très brillante.



Drôle, perspicace , futé, affuté, féministe et éblouissant.



Une adaptation en série Tv est disponible pour la 1° saison sur AppleTV/Mycanal sous le titre Leçons de chimie ( Lessons in chemistry)
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Ma libraire m’avait parlé de ce livre il y a quelques mois et j’ai eu l’heureuse surprise de le voir comme coup de cœur d’Iris29, ce qui était demandé pour un item du Challenge Multi Défis !



Un retour dans le passé, dans les années 60, dans le milieu scientifique, très fermé et machiste à l’époque, qui nous permet de faire la connaissance d’Elizabeth Zott. Chimiste alors que la place des femmes est à la maison, dixit son chef et ses collègues, elle est pour l’égalité homme/femme plus que dans le combat féministe, acharnée à faire valoir ses compétences et sa liberté d’être !



Dans l’adversité elle va avoir la chance de rencontrer un chimiste aussi étrange, solitaire et rigide qu’elle et ils vont former un couple fusionnel et sans compétition. Il va mourir trop tôt et elle doit élever sa fille, seule et célibataire !



Tout est scientifique pour Elizabeth, elle n’a pas entièrement tort, et un concours de circonstances va l’amener à animer une émission culinaire à la télévision. Elle ne va pas se contenter de donner des cours de cuisine mais pousser les femmes à se reconnaître et se faire reconnaître capables et dignes d’admiration.



Elizabeth a manifestement des problèmes de comportement mais surtout aucun filtre sociétal et cela rend les hommes encore plus absurdes et ridicules, les renvoyant dans les cordes et avec des vérités qui n’apparaissaient pas comme telles à cette époque !



Un très bon moment de lecture, avec de l’humour et de la révolte, de la tendresse et de la compréhension ! Je n’ai pas vu passer les 576 pages !



Challenge Féminin 2022/2023

Challenge Multi Défis 2023

Challenge Plumes Féminines 2023

Challenge Pavés 2023
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Leçons de chimie

Un roman "pour se sentir bien" qui mêle sciences (chimie à vocation culinaire plus exactement) et histoire d'amour. Sur fond d'émancipation féminine.

Je ne saurai pas dire pourquoi toutes les grosses ficelles du roman (d'amour?, adolescent?) pourtant agaçantes ne m'ont pas empêché d'apprécier sa lecture, voire de le recommander (c'est fait! ).

Peut être parce que l'héroïne Elisabeth Zott est insupportablement "droite" et scientifique, ce qui a crée une onde (électromagnétique?) de sympathie, peut être à cause de six trente qui représente la caricature fictionnelle de l'animal domestique, peut être à cause de Madeline, la fillette dont on se dit qu'on a de la chance d'avoir échappé à ça dans la vraie vie...

En tous cas, c'est une histoire d'amour, une histoire d'émancipation féministe qui se laisse lire à condition qu'on n'exerce pas un regard critique et acéré. Il faut juste se laisser aller...
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

L'histoire d'Elizabeth Zott se déroule en Californie et en Angleterre dans les années 1960. Je vois d'ici les hordes de baby boomers et les fanas de littérature feelgood se réjouir. Chouette on va avoir du c'était mieux avant, du on savait être heureux à l'époque, qu'est-ce qu'on a fait pour avoir perdu tout ça !

Maldonne ! Ce roman n'est pas du tout dans la nostalgie du c'était mieux avant, il est dans une nostalgie critique, celle du c'était comme ça avant et il fallait le supporter !

Elizabeth Zott s'est employée dès son enfance et son adolescence à combattre les avanies que les femmes s'efforçaient de supporter pour faire comme si de rien n'était.

Elizabeth est une chimiste de haut niveau mais dans son université, ses collègues masculins ne cessent de la prendre pour une secrétaire.

"Elle n'aimait pas les gens qui se livraient à des suppositions basées sur ce qu'elle considérait comme des indices visuels dépassés, et elle n'aimait pas non plus les hommes qui pensaient - même s'il s'était avéré qu'elle était secrétaire - qu'être secrétaire signifiait être incapable de comprendre d'autres mots que : "tapez ça en trois exemplaires."

Elle a décidé de se battre contre ces comportements et ça n'est pas gagné !

Il en faut du courage pour se battre contre ce que toute la société considère comme des évidences, une femme doit se marier, porter le nom de son mari, et faire plusieurs enfants sans penser à sa carrière.

"Quand les femmes se marient, elles prennent le nom de leur mari, et 99,9 % d'entre elles s'en accommodent."

Lorsqu'elle rencontre Calvin Evans, son alter ego, elle mesure le chemin parsemé d'embûches que cet homme doit parcourir pour affirmer face à des contemporains mâles imbus d'eux mêmes qu'il respectera les souhaits d'indépendance d'Elizabeth.

Leur association fonctionne, malgré "la jalousie profonde" de leurs collègues de l'institut Hastings. À l'abri dans leur tour d'ivoire, ils partagent leurs passions communes, la chimie, l'aviron, leur chien Six-Trente.

"(...) la plupart de leurs travaux avaient été réalisés alors qu'ils reposaient nus sur un lit."

Mais la vie embrasse toujours les idées majoritaires dans l'opinion et ne supporte pas, hélas, les réfractaires.

Comme dans la chanson Les feuilles mortes, "la vie sépare ceux qui s'aiment, tout doucement, sans faire de bruit"

Veuve, mère d'une enfant, Madeline, Elizabeth s'aperçoit que désormais seule, elle ne bénéficie plus de la considération qu'on lui accordait du fait de sa relation avec Calvin...Elle constate avec amertume qu'elle était malgré tout, Madame Elizabeth Evans.

"Et pourtant, bien que ses collègues sachent qu'elle les dépassait, et de loin, sur le plan intellectuel, on attendait d'elle qu'elle fasse l'éloge de tout ce qu'ils pondaient, y compris de leurs résultats médiocres."

Eux sont obnubilés par le couple dérangeant Calvin et Elizabeth.

"(ils) avaient encore des questions à poser à Calvin ; par exemple : comment avait-il réussi à remporter autant de prix alors qu'il paraissait ne rien faire ? Et qu'en était-il du sexe avec Elizabeth Zott ? N'était-elle pas frigide, comme on le supposait ?"

Elizabeth quitte Hastings pour une carrière TV que le hasard lui offre. le ton du roman, dans cette partie , n'est pas sans rappeler l'esprit de la série TV Mad Men consacrée aux publicistes dans les années 1960, les chaines TV s'emparent alors de l'iconoclastie pour faire de l'audience. Elizabeth déclare :

"Il n'y a rien de normal dans la femme au foyer normal." et sans le savoir elle entre dans un système qui accepte ses incartades jusqu'à un certain point.

"Certains disent qu'il n'y a pas de mauvais publicité et, dans ce cas, ils eurent raison. le taux d'audience de À table ! C'est l'heure du souper battit tous les records."

"Et ce fut ainsi qu'elle découvrit l'autre truisme de la célébrité : son obsolescence programmée. La seule Elizabeth Zott qui suscitait un intérêt était celle qui avait porté un tablier."

Ce roman suggère une ligne de conduite sans en avoir l'air. Un exemple et un modèle.

Peut-être qu'à la fin de sa lecture, en le reposant sur notre chevet nous nous dirons "il faut arrêter de déconner si on veut que ça change"

Diable ! Je l'ai écrit !







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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Quelle histoire merveilleuse et très divertissante ! Je viens de fermer la dernière page de ce roman et je ne m’attendais pas à aimer autant cette histoire. J’ai tout simplement été happé et, il m’a été impossible de lâcher ce récit tellement j’avais hâte de connaître la destinée d’Elizabeth Zott.

Bonnie Garmus a écrit un livre plein d’esprit ou elle nous faire prendre conscience des difficultés pour les femmes d’être indépendante dans les années 50 et 60 d’autant plus pour celles qui sortaient du lot.

J'ai particulièrement aimé découvrir le point de vue d’Elizabeth sur le mariage, l’accouchement, la carrière, la religion, les choix de vie, etc.

J’ai adoré tous les personnages plus ou moins excentriques mais, que j’ai trouvé fortement attachants.

Ce roman m’a fait passer du rire aux larmes et j’ai été touché par le combat de cette héroÏne. Merci Bonnie Garmus pour ce magnifique livre et m’avoir fait passer un excellent moment de lecture. Un énorme coup de coeur pour ce livre.

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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Une belle découverte. Un excellent premier roman. A recommander à toutes celles qui pensent que les années 50 étaient tellement géniales / mieux qu'aujourd'hui.



Une illustration de l'effet Matilda et de l'invisibilisation des femmes avec le secours de la religion (catholique dans ce roman) et de certains hommes que ce soit des chefs de département ou d'université ou des maris, des pères abusifs.



Si la vie d'Elisabeth est pavée d'embuches, l'autrice réussit à faire rire et sourire.



Alors on peut trouver cela simpliste mais cela ferait du bien à certains / certaines de découvrir ces pages. Et de comprendre que des femmes ont pu vivre ou continuent de vivre de telles situations dans certains pays.



Car in fine c'est l'ensemble de l'humanité qui perd lorsque 50% de la population est ignorée, rabaissée et empêcher d'utiliser ses talents.





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Leçons de chimie

Coup de cœur pour ce roman et pour le personnage d'Elizabeth Zott !

Brillante scientifique, indépendante, anticonformiste, elle se bat contre les préjugés liées à sa condition de femme célibataire avec enfant dans les années 1960 et aucun homme (enfin presque) ne veut prendre son travail au sérieux. Suite à un concours de circonstances, elle va se retrouver à animer une émission culinaire « A table ! C'est l'heure du souper. » mais c'est sans compter sur l'ingéniosité d'Elizabeth qui va transformer ces cours de cuisine en leçons de chimie et bien plus encore.

Dès les premiers chapitres, on ne peut que s'attacher à ce personnage atypique et à sa personnalité, ainsi qu'à certains personnages secondaires (Six-Trente !, Harriet, Mad).

On ne peut pas s'empêcher de se sentir outré et en colère face aux injustices qu'elle a subies. Malgré les drames vécus, c'est un roman positif et lucide et on sourit franchement à certains passages et situations.

Un roman féministe qui donne envie de secouer les choses et je ne peux que vous conseiller de faire la connaissance d'Elizabeth Zott.
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Ce roman pétillant et drôle, avec sa couverture colorée a tout pour plaire à des lecteurs en quête de légèreté.

C'est vrai que l'écriture est directe, très dialoguee, avec une impression de spontanéité.

La plume de Bonnie Garmus est rythmée et suffisamment alerte pour que le livre soit plaisant du début à la fin.

Mais cette légèreté apparente ne se contente pas de dérouler un roman feel-good. Il y a bien plus dans le personnage d'Élisabeth Zott, comme il y a bien plus dans l'émission de cuisine qu'elle présente aux États-Unis dans les années 1960.



Cette femme qui refuse de céder aux compromis a cependant un parcours dans lequel les femmes d'aujourd'hui pourront mesurer les évolutions et les préjugés encore actifs.

De formation scientifique, cette jeune femme échoue à poursuivre ses études de chimie parce qu'elle est violée par son directeur de thèse. Embauchée dans un laboratoire, ses qualités sont devalorisées par le sexisme ambiant et on lui vole le résultat de ses travaux.

Elle rencontre un jeune chercheur qui l'aime et reconnaît ses qualités, mais il meurt en la laissant mère célibataire.

Pour survivre, elle accepte de présenter une émission de télévision où elle mêle cuisine et chimie, en faisant appel à l'intelligence et à la curiosité des femmes. Investie d'une mission et intransigeante dans ses choix, elle mene le combat pour que les femmes puissent développer leurs talents en dehors de leur rôle de mère de famille.

"Je parle de nous réparer, monsieur Roth - de réparer nos erreurs. La nature fonctionne sur un plan intellectuel plus élevé. Nous pouvons apprendre davantage, nous pouvons aller plus loin mais, pour y parvenir, nous devons ouvrir les portes. Trop de brillants esprits sont tenus à l'écart de la recherche scientifique à cause de préjugés ignorants, de notions telles que le sexe et la race. Ca me rend furieuse et ça devrait vous rendre furieux vous aussi. La science a de gros problèmes à résoudre: famine, maladie, extinction. Et ceux qui ferment délibérément la porte aux autre en utilisant des notions culturelles désuètes et intéressées ne sont pas seulement malhonnêtes, ils sont sciemment paresseux."



Joliment féministe, ce roman frôle parfois le burlesque avec ce chien qui l'accompagne et qui maîtrise le vocabulaire humain avec délectation.
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Leçons de chimie

Amusant !



Une magnifique histoire d’amour entre deux personnes ‘scientifiques’ obnubilées par leurs recherches et qui ne voulaient clairement pas parler d’amour car l’amour ‘c’est une bonne blague’. Ils le savaient car la vie les avait déjà bien marqué. Et pourtant, le big bang a eu lieu et l’osmose parfaite a créé pour un temps un moment extraordinaire et l’aventure de notre héroïne peut alors commencer.



J’ai pas aimé la scientifique qui ne peut parler normalement et doit mettre des mots savants sur des éléments courants, pas parce que je ne les comprends pas bien au contraire, mais ça n’a pas de sens. Étant scientifique, je vous certifie que j’utilise le terme vinaigre, citron, sel,… dans ma vie de tous les jours sans jamais exposer la formule ni dire le nom que l’on retrouve dans les ouvrages de chimie. On a juste l’impression que l’auteure enfonce le clou et fait du coup passer son personnage pour une autiste. Franchement, ça m’a beaucoup dérangée et c’est triste car, d’un autre côté, elle fait passer plein de messages positifs pour la femme au foyer ainsi que pour celles qui font des études.



J’ai adoré le chien, tellement humain du coup car il comprend tout et surtout les sentiments des personnes qui l’entourent ;-)



J’ai trouvé étrange la mort du héros ainsi que le fait qu’il devait être laid. Un scientifique doit-il être laid pour être crédible… C’est surprenant !



J’ai adoré le bébé et surtout l’enfant si éveillé qui savait lire à pas d’âge, ben comme les miens du coup qui lisaient couramment en entrant en primaire. Bon, d’accord, c’est mal vu, c’était mal vu et pourtant quand on y pense, Heidi savait lire aussi à quatre ans… Bon, c’est toujours mal vu et les enfants lisent de plus en plus tard, faut dire que les enfants maintenant doivent juste faire glisser leurs petits doigts sur une tablette :-p



Perplexe quand notre héroïne ‘scientifique’ détruit une cuisine équipée à coup de batte de baseball et reconstruit après d’une manière très étudiée un laboratoire. Pourquoi à coup de batte de baseball, c’est très barbare ! Bon, pour qui sait bricoler, faut quand même démonter proprement pour pouvoir faire quelque chose de beau après ;-)



J’ai apprécié énormément la fin du roman qui dévoile beaucoup de choses et qui permet aux personnages enfin de devenir vivants en sortant de leur image de cartoons amusants même si les révélations ne sont pas vraiment amusantes.



Franchement, la scène avec le big boss de la TV et le couteau de cuisine, hilarant ! N’empêche si c’est pour mettre en avant la cause des femmes, je suis pas certaine que l’approche est bonne. A voir si ce genre de scénario se produit, reproduit, dans le futur, juste pour me faire rire :-p



Conclusion, je me suis bien amusée car l’auteur a beaucoup d’humour et c’est déjà pas mal du tout. Par contre, j’ai été déçue car je m’attendais à une histoire ‘vraie’, ce qui n’est pas le cas. Et pour ce qui est de découvrir quelques bonnes recettes, c’est juste raté !
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Comment parler de ce livre?

D'abord je précise que cela a été un véritable coup de cœur, un ovni, un roman très créatif.

C'est la vie d'Elizabeth Zott comme nous le dit si bien le titre, jeune femme scientifique dans les années 60. Les 200 premières pages ne laissent pas apparaître de personne sympathique et qui fait preuve d'humanité en dehors d'Elizabeth, de Calvin et de Six-Trente, le chien plus humain que la plupart des personnages et que j'ai personnellement adoré.

Elizabeth est une scientifique peu conventionnelle , féministe avant l'heure. Elle fait preuve d'une franchise rafraichissante ce qui occasionne d'excellentes phrases et réparties très jouissives.

C'est raconté avec un humour grinçant. Cette histoire ne peut pas laisser indifférent, on passe par des sentiments de révoltes et beaucoup d'émotion. La condition féminine de l'époque est bien resituée. Les propos sont intelligents et poussent à la réflexion.

Merci à la brillante Bonnie Garmus.
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Pépite ! Un pavé que ce roman pour relater le destin imaginaire d'une femme, chimiste de profession et profondément, viscéralement anticonformiste. Elle ne veut qu'une chose, être reconnue pour son métier et ne plus être sous la coupe des hommes, de leur sexisme. Lorsqu'elle rencontre Calvin, un brillant scientifique, elle n'aura de cesse de vivre leur amour tout en conservant résolument son voeu d'exister en tant que femme et non pour cet homme. J'ai été littéralement emportée dans cet ouvrage qui garde tout au long des 564 pages, un rythme et une intelligence de vue sur ce que la vie d'une femme doit être. Elizabeth Zott doit exister en vrai et symbolise le féminisme, de quoi me ravir et me conforter dans mes convictions féministes.
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Je viens de terminer la brillante destinée d Elisabeth Zott. Au tout début j’ai pensé lire un roman « feal good » puis je me suis laissée prendre dans cette jolie histoire. J’en ai aimé l’esprit pétillant qui sans avoir l’air d’y toucher aborde de bien nombreux sujets.

Je vous recommande ce livre qui en plus met de bonne humeur !!
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

L’histoire incroyable et tellement stimulante d’une femme trop intelligente et moderne pour son temps et peut être même pour le nôtre.

Scientifique visionnaire qui rencontre par accident la gloire grâce à une émission de cuisine, cette femme est complètement décalée, carrément engagée, parfois drôle aussi mais toujours sans le faire exprès.

Une héroïne d’un nouveau genre qui nous sert de l’émotion à toutes les sauces !

Avant même de lire ce livre, c’est un extrait qui m’a fait adorer la plume de Bonnie Garmus.

Pleine de force, son histoire en quelques mots m’a donné un coup de boost et de bonne humeur

Mais un livre ne peut se résumer à quelques lignes, n’est-ce pas ?!

Et bien c’est tout son livre qui m’a motivé et donné l’envie de me révolter, de me soulever, de m’engager et d’espéré faire, tel le colibri, avancer les choses autour de moi pour moi, pour ma fille et pour toutes les femmes.

Tout au long de son histoire, Bonnie Garmus fait dire à Elizabeth, son héroïne « hors normes » par son intelligence et sa vision du monde, ce que chaque femme devrait pouvoir se dire tous les jours :

La vie est ce que vous en faites. Elle change tous les jours alors changer pour le meilleur de vous-même, peut importe les avis dénigrants, vous avez non seulement la capacité d’avancer vers ce que vous espérez mais surtout vous pouvez atteindre vos objectifs.

(je paraphrase 560 pages).

Après la révolte, l’admiration pour la justesse de cette histoire et de ces personnages.

Génials !

Je ne savais pas non plus à quel point être une femme dans les années 40-50-60 pouvait être difficile.

Non seulement vous deviez vous plier à des règles archaïques et misogynes, mais vous n’existiez qu’en fonction de votre père ou de votre mari…

Inimaginable et forcément insupportable pour toute femme !

Bref, au-delà du fait que ce livre soit une brillante déclaration d'indépendance et de respect des droits des femmes, c'est aussi et surtout une belle histoire où à la fin de chaque chapitre on attend avec impatience le suivant.

A lire ABSOLUMENT !!!

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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Mais pourquoi donc une jolie femme ne pouvait pas suivre un cursus universitaire dans les années 50 sans que son directeur de thèse n'abuse d'elle , que les policiers se rient de sa volonté de déposer plainte et que pour couronner te tout elle ne puisse donc pas valider son doctorat de chimie.



Et pourquoi donc le patron du labo ne donnait aucune chance à ses recherches, que ses collègues lui volaient ses idées ... jusqu'à ce coup de foudre réciproque entre le plus brillant de tous, Calvin Evans, le plus solitaire des chercheurs qui reconnut en elle une âme sœur.



Exploitée, dépouillée, mais mère d'une exceptionnelle Madeline, c'est grâce au soutien de sa voisine qu'elle continuera à travailler dans ce labo après la mort de Calvin, jusqu'à son licenciement abusif.



C'est ensuite un merveilleux concours de circonstances qui lui permit d'avoir une émission de télé, qui d'apparence culinaire, était en fait un cours de chimie et une formidable source de prise de conscience des femmes et de leurs possibilités.



Un roman qui finit bien (c'en est presque dommage) mais qui donne à voir le chemin parcouru depuis ce temps pas si lointain où faire des études et décrocher un job dans son domaine de compétences n'était pas monnaie courante.



Bref, faites des études - même, surtout, scientifiques - poussez vos filles dans cette voie. 



Il n'est rien que les filles ne peuvent faire ! 



Un roman presque parfait (je me suis ennuyée un tout petit peu dans le troisième quart) à mettre dans toutes les mains.



Des personnages bien campés et attachants, des situations qui vont du rire aux larmes, une résilience implacable, et une foi constante dans l'avenir font de ce livre un de ceux que je n'oublierai pas ! 



A vous ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

J'ai adoré ce livre ! Un de mes premiers romans qui se déroule dans les années 60.

Nous sommes aux côtés d'Elisabeth Zott, une femme inspirante, féministe avant l'heure. Un livre rempli de tendresse, de justesse, d'espoir.

Nous suivons sa vie, son amour, sa famille, son travail, sa passion la chimie.



Les personnages sont tous attachants, mention spéciale pour 6.30. Mon prochain chien s'appellera comme ça !



Allez-y les yeux fermés.

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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Voilà un livre qui m'a vraiment bien plu et que je vous invite à découvrir !

Nous sommes dans les années 60 et Elizabeth Zott tente de se frayer un chemin en tant que chimiste dans un univers où elle n'est clairement pas la bienvenue. Son parcours semé d'embûches ne la rebute pas et avec un pragmatisme à toute épreuve, elle poursuit sa route, confiante en elle et n'hésitant pas à s'affirmer en toute circonstance.

Un petit côté décalé rend le tout encore plus agréable à lire !
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Disons le d emblée : je le classe dans la rubrique :lecture facile et distrayante …ce sont la les points forts , vous serez divertis agréablement sans risque de migraine ou de laisser tomber …



Les points faibles :

Cela sent l écrit à posteriori, il est facile d avoir raison et de mettre le doigt sur les travers d une epoque , 60 ans plus tard ,

autre temps autres moeurs, o tempora…

Cette jeune et brillante chimiste issue d une famille dysfonctionnelle ( sinon c est pas marrant ) souhaite poursuivre une thèse de doctorat dans une prestigieuse université américaine .

LAs ! C est sans compter le machisme et sexisme ambiant de ses collègues et du pool secrétariat (exclusivement féminin )

Suite à un viol commis par un de ses directeurs de thèse, elle est renvoyée de l’université pour avoir osé porter plainte

Elle échoue donc comme laborantine dans une autre université , passons les détails



Elle tombe amoureuse d un beau chimiste génial,Nobélisable , c est réciproque et cela nous fait chaud au coeur …ils se découvrent bcp de points communs( ea une enfance malheureuse )

Ils poursuivent donc des travaux très prometteurs tout en s adonnant à leur passion pour l aviron



Je passe sur le chien de la famille qui pense et intervient dans le récit pour nous livrer ses opinions (oui , comme Snoopy,, bill, rantanplan , Milou etc ..)



Après moultes péripéties et tragédies que je ne révèlerai pas , les méchants misogynes arrivent à leurs fins :Elisabeth est renvoyée de l université et doit renoncer à sa carrière scientifique .les méchants s’ attribuent la paternité de ses travaux et recherches



Au passage , elle accouche d’une e petite fille ,Madeline , géniale et surdouée elle aussi .Elisabeth doit l élever seule en mère célibataire et

Par un concours de circonstances romanesques ,devient la présentatrice vedette d une émission télévisée culinaire “féministe » avant la lettre qui connaît un succès phénoménal .

En gros , ‘l art culinaire est traité comme un cours de chimie et Elizabeth ne rate pas une occasion d étaler ses connaissances comme une institutrice revancharde et insecure .



Madeline fait des recherches sur ses origines .



J ai vu aussi la série netflix qui est distrayante et je suis toujours pleine admiration pour les scénaristes qui arrivent à adapter les romans à l écran avec un résultat fluide et plaisant .

Si vous cherchez un divertissement léger , ne boudez pas votre plaisir

Jeunes générations , ce roman est plein d anachronismes psychologiques …
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Un sentiment mitigé pour cette lecture sur le rôle de la femme dans la société.



Pourtant l'histoire est bien ficelée. Elle dépeint parfaitement les préjugés rétrogrades de la société des années 1950. Une société patriarcale fondée sur l'idée que la femme est moins apte, moins intelligente. Une femme au foyer, sexy et bonne mère, est la femme que tous les hommes rêveraient de retrouver à la fin de la journée.



Elizabeth est une brillante chercheuse en chimie dans un institut de recherches en Californie. Elle subit la misogynie, la discrimination financière et le harcèlement sexuel. Elle est aussi une mère célibataire et affirme haut et fort qu'elle est athée.

Cette femme en avance sur son temps, ne se laisse pas faire et se bat contre un monde dominé par les hommes. Mais dans ce combat, j'ai trouvé qu'il y avait un jusqu'au boutisme incompréhensible et injustifié, qui diminue de la crédibilité de son combat pourtant louable.

Je citerai comme exemple, le motif de son refus d'épouser Calvin, un chercheur brillant, aimant, gentil, en avance sur son temps. La meilleure chose qui lui soit arrivée.

Ce roman est présenté comme drôle. Je n'ai pas trop ri avec les ingrédients que Bonnie Garmus a choisi: misogynie, suicide, viol, mensonges, vol de la propriété intellectuelle...

Que dire de la chimie trop présente et utilisée à toutes les sauces !



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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Elizabeth est une chimiste de grand talent. Elle travaille dans un institut où elle peine à se faire reconnaître, les femmes étant censées rester au foyer et s'occuper de leur famille. Nous sommes aux Etats-Unis, dans les années 60, le patriarcat règne en maître. Mais Elizabeth ne l'entend pas de cette oreille et elle s'obstine, allant jusqu'à voler du matériel à ses collègues masculins mieux nantis.



Seul, un brillant chercheur la remarque, Calvin Evans, candidat éventuel à un futur Nobel. Il est subjugué par son travail et sa beauté. C'est le coup de foudre immédiat et réciproque. Faisant fi des conventions, ils vivent ensemble sans être mariés.



Comme la vie n'est pas un conte de fées, cet amour va être brisé et Elizabeth va se retrouver mère célibataire, éjectée de son travail, obligée de trouver rapidement des ressources. C'est ainsi qu'elle anime une émission de cuisine à la télévision. Elle le fait à sa manière, en y introduisant un maximum de chimie et une bonne louche de rebellion contre la misogynie ambiante, incitant les femmes à secouer le cocotier.



C'est un premier roman pétillant, drôle, frondeur, loufoque, avec un fond sérieux qui rappelle la force de la domination masculine et l'hypocrisie qui va avec. S'il y a eu des progrès, on peut en voir encore de beaux restes autour de nous.



Les personnages sont bien croqués, Elizabeth a un entourage qui ne manque pas de piquant, à commencer par le chien Six-trente qui, s'il n'a pas la parole, n'en pense pas moins et n'hésite pas à apporter son grain de sel lorsqu'il le faut.



Elle est parfois agaçante Elizabeth, avec son côté hyper-logique et intransigeant, peu en phase avec la vie courante, mais la minute d'après elle nous emporte dans une diatribe féministe jubilatoire. Et l'émotion prend souvent le dessus devant les coups du sort qu'elle doit affronter. Heureusement il y a Harriet sa voisine providentielle, son patron à la télévision à qui elle attire quelques déboires, et sa petite fille Mad, qui s'avère aussi brillante et raisonneuse qu'elle.



C'est une lecture divertissante, idéale pour se changer les idées, mais pas que ..




Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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La brillante destinée d'Elizabeth Zott

Une belle découverte!

Avec un humour sans pareil, l'auteure fait un portrait à peine caricatural de la condition de la femme des années 60,et de la perception que les hommes ont de celle ci.A la lecture de ce roman on peut facilement imaginer combien ce fut difficile d'être reconnue pour son talent dans une époque où c'est tout juste si la question de savoir si les femmes avaient un cerveau semblait encore d'actualité .C'est une histoire dont la lecture fait entrer en ébullition le cerveau du lecteur tant elle fait passer d'émotions ,tant elle est "pétillante".

Bravo,j'en redemande!
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