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Critiques de Brian Michael Bendis (642)
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Les gardiens de la galaxie, Tome 2/2 :

Nouvelle année, nouveau mensuel, consacré aux Gardiens de la Galaxie, et, plus généralement, aux héros cosmiques de l'univers Marvel.

Fort du succès du film, qui fit passer les Gardiens à un autre niveau de notoriété, la Maison des Idées continue de miser sur cette équipe hétéroclite, dont les scénarios (pour la série principale) sont, en ce moment, réalisés par Brian Michael Bendis. Ceci se traduit donc, en nos contrées, par la parution de ce mensuel qui démarre, comme les choses sont bien faites, en janvier.



On y retrouve deux épisodes des Gardiens : le premier, paru en mai 2014 aux "states", dans le cadre du free comic book day, est une franche réussite, très pédagogique (en ce qui concerne la présentation des différents membres de l'équipe) et très drôle. Basé sur un dialogue entre Iron Man et le caporal Thompson (alias le Venom actuel) il fait preuve d'un humour pas très éloigné de celui de Robert Downey Jr dans les films, et nous informe du ralliement de Venom aux Gardiens. Le second nous montre justement les premiers pas (hésitants) du sombre symbiote et un Star-Lord toujours empêtrés dans un rapport compliqué au paternel (et réciproquement). Par ailleurs Captain Marvel (Carol Danvers, ex Miss Marvel) est désormais un membre (à part entière ?) des Gardiens. Tous les deux nous offrent un dessin relativement réussi, plutôt dynamique, pas révolutionnaire mais sympa.



Viennent ensuite deux séries, une centrée sur Star-Lord, leader des Gardiens, qui nous donne à voir un visage plus "canaille charismatique", mi Futé mi Hannibal Smith, avec un dessin vraiment chouette, le niveau au-dessus des deux épisodes précédents. Puis, fort logiquement, une autre série centrée sur Rocket Raccoon, l'autre star des Gardiens, qui ne me parle vraiment pas (en tout cas ce premier épisode), à tous les niveaux : un dessin dans un style cartoon, assez laid, inapproprié, je trouve, à la dimension cosmique de la chose et un scénar' basé sur une loufoque histoire d'ex copines liguées contre notre vrais faux raton crâneur, avec un ton pseudo humoristique. Enfin, pour conclure ce mensuel, héritier de feu Marvel Universe, la série Nova, mais là c'est vraiment histoire de la caser.



Bref, comme disait Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire mais nous permettra de voir comment évolue tout ce petit monde cosmique.
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Les gardiens de la galaxie, tome 1 : Cosmic..

Un album où sont regroupées plusieurs histoires du prolifique Brian M. Bendis : quatre épisodes du comics éponyme dont le ".1" (lire "point un") qui fixe les origines du personnage de Star Lord, Peter Quill. Bâtard terrestre, engendré et abandonné pendant une courte escale (le temps d'arriver à ses fins) par un roi des étoiles, J.Son, dont le vaisseau s'est écrasé (comme par hasard, la bonne excuse !) dans un champ à coté de la ferme de Meredith Quill - tous les prétextes sont bons pour faire connaissance, semble-t-il ?



Comment Peter fait-il pour rejoindre les étoiles ? Le seul indice lâché fait allusion à son passage par la NASA. Cette introduction est en fait un flashback qui se termine à bord d'un vaisseau interstellaire devant Iron Man. Comment ce dernier est-il arrivé là ? Mystère aussi.



Les soixante pages suivantes développent les relations complexes qui se sont établies entre Peter Quill, le roi de Spartax (son papa) et son équipe de dangereux aventuriers dont la plupart a un gout prononcé pour le meurtre de sang froid. Le plus petit - Rocket, un raton-laveur modifié génétiquement et mécaniquement - n'est pas le dernier à s'amuser des massacres. En même temps, il a le scénariste dans sa poche et rien ne peut lui arriver. En revanche, son grand ami - autant par la taille que par l'affection qu'il lui porte - Groot, l'être végétal au vocabulaire limité (au moins peut-il dire "je suis Groot" ce qui n'est pas donné à n'importe quel ficus) en prend pour son grade. Il n'en reste rapidement qu'une malheureuse écharde qu'il faut replanter. Et pendant ce temps-là, dans la voie lactée de sinistres complots se trament autour de notre misérable planète et leurs fils compliqués tirés par une poignée d'empereurs stellaires finissent par se nouer étroitement autour de la gorge de nos anti-héros qui ont pris faits et cause pour la Terre...



Voilà pour la première partie titrée Cosmics Avengers - dont les dessins de Steve McNiven et Sara Pichelli sont très soignés (une partie de l'encrage est assurée par les dessinateurs eux-même, garantie d'une meilleure restitution de l'esprit du dessin). Le traitement des couleurs rend particulièrement bien lui aussi et on a vraiment l'impression d'être devant des tableaux de batailles dignes de la grande peinture d'histoire (j'exagère à peine).



La seconde partie, Avengers de Demain (traduction, ou semi traduction, de Avengers of Tomorrow), présente quatre histoires courtes mais complètes mettant en scène les quatre autres membres de l'équipe dans des styles de narration très différents.



Dans la première histoire, les dessins de Michael Avon Oeming (dessin) & Rain Beredo (couleurs) mettent en scène Drax, une sorte de géant vert aux tatouages rouges. Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris la moralité de l'histoire. Est-ce que les muscles sont plus puissants que l'esprit ou Drax n'a-t-il tout simplement pas assez de cervelle pour être manipuler par le biais de l'esprit ? Un doute plane.



Très belles illustrations de Michael del Mundo pour la seconde histoire qui se passe sur un monde bucolique où des fermiers triment dur pour survivre et maudissent les étrangers qui se battent dans le ciel, très haut, au-dessus de leur tête. Et ils les maudissent deux fois plus quand les épaves en feux viennent incendier leur champs. Alors qu'il rêve de partir dans les étoiles, le personnage principal, un fils - ou une fille plutôt, vu qu'elle porte une robe et que deux légers tétons affleurent à hauteur de la poitrine - une fille de fermier (clin d'œil à la guerre des étoiles ?), évite de marcher sur un minuscule être végétal qui traverse le sentier (un autre clin d'œil, au Men in Black cette fois-ci ?)...



Pas un travail graphique très intéressant de Ming Doyle (dessin) & Javier Rodriguez (couleurs), du style "comics" basique, très classique, efficace et honnête sans briller particulièrement par des qualités spéciales pour la troisième histoire. Mais au niveau du scénario, on a droit a quelques notes sur la psychologie du personnage, sur ses failles et ses déchirures. Bon, je n'y peux rien j'ai pris ce petit bonhomme, Rocket, en affection et c'est une des questions que l'on peut se poser à son sujet : qu'est-ce que ça fait d'être le seul être de son espèce dans tout l'univers ? Et surtout comment réagit-on quand on découvre qu'il y en existerait, peut-être, un autre, ailleurs...



Gamora, fille adoptive de Thanos, est dessinée par Michael del Mundo dans la quatrième histoire. Ce del Mundo est un maître de la couleur. De la bande dessinée pure et dure, sans parole. Tout dans l'image. On aime ou on aime pas. En bande dessinée, je suis plutôt pour donner la parole au visuel, alors j'aime.



Au final, ce livre est un assemblage hétéroclite et surprenant comme l'équipe de héros qu'il présente. L'ensemble reste très agréable à lire en attendant la sortie du film sur les écrans planétaires. Je remercie Babelio pour avoir sélectionner ma candidature dans le cadre de la Masse Critique Bd du 26 juin 2014 et les éditions Panini pour m'avoir envoyer ce magnifique album.
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La renaissance des héros Marvel, tome 1 : Ave..

Ayant été bercée à la bédé franco-belge, je n’ai jamais eu l’occasion, durant ma jeunesse, de lire des comics. Il n’est jamais trop tard et c’est donc après le visionnage des films de la Marvel que je me suis décidée à découvrir cet univers, qui me plait bien.



L’avantage de cette collection, c’est son petit prix (2,99€) et le fait qu’elle soit un bon moyen pour mettre le pied dans l’étrier de l’univers des super-héros de la Marvel.



Après quelques pages explicatives en introduction, le volume se compose de deux histoires complètes et leurs scénarios étaient élaborés.



Première surprise, ce n’était pas l’équipe des Avengers vue dans les films, mais celle des Migthy Avengers dont je ne connaissais qu’Iron Man, la Guêpe, Miss Marvel (de nom) et Natasha Romanoff. Quant à Wonder Man, Arès et Sentry, ils m’étaient inconnus.



Nos super-héros se sont ralliés au Super Hero Registration Act qui leur garantit un statut officiel. L’histoire se situe donc après Civil War.



On a de l’action, du rythme, des beaux combats et un ennemi assez puissant, pas de celui qu’on envoie au tapis en deux coups de cuillères à pot. C’est bien mis en scène, bien scénarisé et assez addictif. De plus, j’ai apprécié les dessins.



La seconde histoire est "Ronin" et là encore, je suis allée de découverte en découverte, avec deux personnages que je ne connaissais pas (cela montre l’étendue de mes lacunes dans la matière). Là aussi, les dessins sont bien faits et le scénario est intéressant.



Une bonne découverte, une fois de plus, avec cette collection !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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House of M

Quelle claque ! Après le crossover Avengers Disassembled qui entraine la disparition de plusieurs Vengeurs en 2004 et dissout l'équipe telle qu'elle existait, un nouveau chapitre s'ouvre pour Marvel Comics. Dès l'année d'après, House of M vient livrer un event créatif et de bonne qualité. Au scénario, Brian Michael Bendis s'est fait plaisir et ça nous fait plaisir !



Wanda Maximoff, la Sorcière Rouge, a totalement perdu la boule. Ses pouvoirs et ses actes lors de Disassembled lui ont fait perdre pied et sa magie risque à tout moment de tordre irrémédiablement la réalité. Pour éviter le désastre qu'une telle force causerait au monde, le professeur Xavier réunit les New Avengers et les X-men. Certains proposent l'élimination de Wanda, d'autres rejettent totalement cette option. Pour prendre une décision, ils rendent visite à Wanda sur Genosha, l'île des Mutants.



Pas de bol, le frère de cette dernière, Vif-Argent, ayant assisté discretos aux échanges, avertit son père Magneto et sa sœur. Résultat des courses : à peine arrivé sur l'île, les héros sont avalés par une sublime et aveuglante lumière blanche. A leur réveil, ils se retrouvent projetés dans le corps de leurs alter-ego d'un univers où les Mutants dominent le monde.



J'ai pris un gros bol d'air frais avec House of M ! Le scénario est intelligent, profond et particulièrement créatif. On passe de l'après-Disassembled avec ses héros meurtris, ses mutants considérés comme des monstres par les humains à un univers où plus rien ne tourne rond. Règne sur ce monde un Magneto, maître de la Maison M. Ici, les Humains (surnommés les Sapiens) sont en voie d'extinction mais vivent en paix avec les Mutants. Du moment qu'ils acceptent leur infériorité génétique et collaborent. Et oui, les Mutants ne sont des Homo Superior pour rien ! Les Mutants sont adulés et présents à toutes les strates de la société. Et c'est intelligent ! Les Mutants sont l'espèce opprimée, la représentation de toutes les victimes du racisme, de l'antisémitisme et, globalement, le réceptacle de toutes les ignorantes haines. Rendre les mutants les maîtres de cette Terre permet de renverser la logique établie dans l'univers Marvel.



Ce qui approfondit également le run, ce sont ses tie-in de qualité : les Quatre Fantastiques, Iron Man, Mutopia sont mes favoris. New X-Men, très sympa également, on a le plaisir de faire un tour au Japon. Quand j'évoque la créativité, on revisite beaucoup de personnages connus. Avengers, X-Men, Hellions, Super-Criminels, le Mouvement de Résistance Humaine : tous subissent la main de Wanda. Sous couvert de les occuper et les empêcher de lutter contre la domination mutante, elle offre aux héros/vilains des vies alternatives et à nous des aventures bien fraîches. On voit les personnages ayant gardé souvenir de l'autre univers traverser des crises d'identité assez intéressantes comme Spider-Man.



Au dessin, Olivier Coipel a fait un remarquable travail pour la série principale. J'ai toujours beaucoup de mal avec les changements de dessinateurs entre deux volumes d'une série ou même à l'intérieur même d'un volume. Ici, pour le coup, grand plaisir de regarder ces héros évoluer sans trop de variation de qualité ou de style. Certaines cases m'ont fait frissonné comme la fameuse "No more..." de Wanda.



En résumé, je peux comprendre pourquoi ce run a tant marqué, il est indubitablement un atout majeur pour relancer l'attention et l'amour des lecteurs autour de comics Marvel. Il permet aussi de réinitialiser certains personnages ou séries. Une belle réussite pour Bendis !



Allez en route pour le prochain grand crossover : Civil War !
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Torso

les aventures d,Eliot ness en bandes dessinées inspiré de la série avec Robert stac d, ailleur le dessinateur a repris ses traits. l,action se passe après l, arrestation de Capone pour fraude fiscale.

et c'est son lieutenant franck Nitti qui dirige le trafic d,alcool.

ness et ces hommes traque des bootleggers qui coupe leur alcool avec du cyanure et qui a déjà provoqué des morts.

mais devant le silence de la pègre, il va avoir d,autre choix que de s,attaques au distillerie clandestines de nitti pour provoqué une guerre des gangs.
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Civil War II nº4

Dans Civil War 2, un nouvel Inhumain apparaît (Ulysse) , suite à la brume tératogène qui a enveloppé la Terre, à cause des événements survenus dans "Infinity". Ce qui va diviser les super-héros c'est le fait qu'Ulysse peut prévoir l'avenir...du moins, il voit des avenirs probables. Ainsi, une ligne de fracture va s'opérer entre ceux qui sont pour le fait de profiter de ce don pour empêcher les crimes avant qu'ils ne soient commis (menés par Captain Marvel) et ceux qui sont contre (menés par Iron Man)



Vu qu'il ne reste que très peu d'épisodes, ce numéro 4 de Civil War II n'en contient qu'un et nous tombons là dans le domaine de la pure raison économique (donc pas de motifs narratifs ou artistiques) : il s'agit ni plus ni moins que d'avoir assez de matière pour faire 6 numéros...Les deux camps (enfin celui de Carole Danvers est maintenant réduit, mais les Gardiens de la Galaxie lui ont sauvé les miches au dernier numéro) se battent pour savoir comment gérer le cas Spider-Man (qu'Ulysse a vu, lors d'une de ses visions, tuer Captain America). En fait, il ne se passe tout simplement pas grand chose...



La back-up storie possède un concept plutôt intéressant : nous raconter le procès de Clint Barton (Hawkeye) accusé d'avoir tué Hulk. C'est Marc Guggenheim qui assure le scénario et Ramon Bachs et Garry Brown qui s'occupent des dessins. L'idée est sympa, la présence de Daredevil en tant que procureur à charge est logique et bienvenue. L'histoire se propose de raconter les coulisses du procès, sur un mode un peu polar...Les dessins sont quelconques mais l'ensemble est globalement sympathique. Néanmoins, le lien avec la série principale reste finalement ténu, dans la mesure ou le procès en question n'en est pas un élément vraiment central (et c'est bien dommage).



Mon sentiment, en fin de compte, c'est juste : vivement qu'elle se termine cette deuxième guerre civile !!!
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Civil War II nº1

10 après l'excellent Civil War premier du nom, voici que Marvel remets le couvert avec Civil War 2, tout comme il l'avait fait avec Secret Wars l'année dernière.





Dans le premier Civil War l'idée était qu'un recensement puisse être effectué par le gouvernement afin de savoir qui se cachait sous l'identité de tel ou tel super-héros. Evidemment il y avait eu des dissensions et l'affrontement avait eu lieu, chacun défendant ses idées.





Avec Civil War 2, on part sur tout autre chose, et pourtant on retrouve l'esprit du premier Civil War. En effet, l'histoire est ici très simple, un nouveau inhumain fait son apparition et son pouvoir lui permet de voir l'avenir, où du moins « un avenir ». Très vite deux camps vont s'opposer, d'un coté ceux qui souhaitent empêcher les choses de se produire, et de l'autre, ceux qui souhaitent les laisser telles qu'elles, car après tout, elles n'ont pas encore eu lieu.





On se retrouve donc dans quelque chose de moins simple que dans le premier Civil War, car il s'agit là de croire ou non à des visions d'un éventuel futur. D'un coté on cherche à empêcher quelque chose qui ne s'est pas encore produit, et dont rien ne prouve qu'il ne se produira et de l'autre on évite de croire aveuglement à une vision d'un homme qui a ses pouvoirs depuis cinq minutes.





Chacun va choisir son camp, et c'est ça qui est vraiment sympa, car nous, simples lecteurs, allons faire de même. Personnellement, après la lecture du premier chapitre, je suis dans le camp de Iron-Man, alors que pourtant j'adore Captain Marvel. Je suis certain que de nombreux lecteurs ne seront pas de mon avis, et c'est vraiment sympa car cela donnera des discussions enflammées comme on les aimes dans l'univers des Comics.





Parlons à présent du contenu. Ce premier kiosque de Civil War 2 est constitué du Prologue, du chapitre zéro ainsi que du premier chapitre pour un total de 64 pages. Vous avez le choix entre 3 couvertures différentes. À vous de choisir votre préférée. Pour ma part, j'ai pris la 1ère qui est à mes yeux la plus belle et qui représente le plus l'opposition entre Tony Stark et Carol Danvers. La n°2 représente Thanos que je n'apprécie pas, et la troisième est très belle mais je n'aime pas les visages des personnages qui sont mal représentés à mon gout.





En terme de qualité, cet Event est vraiment à la hauteur. On y retrouve Brian M. Bendis dans ce qu'il fait de mieux. Il est d'ailleurs très en forme depuis de nombreux mois, car il officie parfaitement sur de nombreuses séries (All-New Iron Man, International Iron Man et All-New Gardiens de la galaxie ). Aux dessins on retrouve trois dessinateurs différents, mais au style similaire, ce qui donne une vrai cohésion au titre. D'ailleurs les planches son superbes, la découpe des cases est parfaite et la lecture se fait en toute simplicité.





J'ai vraiment aimé ce premier numéro de Civil War 2 qui démarre sur les chapeaux de roues, et qui promet de graves conséquences dans les deux camps. Pour l'instant tout porte à croire que cet Event risque de bouleverser pas mal de choses !





Je n'ai pas encore lu les autres kiosque du mois, mais après les avoir survolés rapidement, je pense que seul le kiosque Iron Man & Avengers est impacté par Civil War 2. Pour les autres kiosques, il faudra attendre le mois de février pour que plusieurs séries s'y retrouvent mêlées.


Lien : http://xander22.skyrock.com/..
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Les gardiens de la galaxie Marvel now, tome 2

Alors, autant j’avais adoré le premier volume, autant là je suis un peu plus dubitatif. On a le sentiment que l’auteur a voulu faire une sorte de pause dans l’intrigue principale des Gardiens en rajoutant Angela. Mais ça ne prends pas, c’est fade et sans intérêt, et de plus les dessinateurs changent d’un chapitre à l’autre, à tel point que nos héros sont méconnaissables. Une chance que je sache que dans les chapitres suivant, les choses reviennent à la normale sans quoi j’aurais stoppé ma lecture ici.



Un tome clairement pas indispensable.
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Dark Reign, Hors-Série N°1 : La Liste (1/2)

La couverture de ce premier hors-série de la saga Dark Reign incite fortement à aller plus loin : un Punisher à genoux et criblé de blessures surplombé d'un pseudo-Wolverine en pleine action...

Cet opus hors-série nous permet de nous plonger dans la lecture de ces cinq petits récits qui s'échelonnent sur différentes périodes du récent "sombre règne" de Norman Osborn (objet du grand crossover "Dark Reign"). Seul le dernier de ces récits constitue un vrai point faible car on se demande comment justifier sa présence (et d'autant plus que l'éditeur s'excuse de ne pouvoir respecter d'ordre à peu près chronologique pour ces publications... pour une fois que Panini Comics reconnaît ses torts...). En revanche, les récits des Vengeurs, des Secret Warriors, du Punisher et de Wolverine laissent franchement sans voix tant l'action et l'émotion sont au rendez-vous, avec comme sommet d'intensité l'événement illustré par cette fameuse couverture, événement parfaitement mis en valeur par les dessins de John Romita Jr.

En somme, dans l'ensemble, des dessins chocs et de l'adrénaline super-héroïque à ne plus en pouvoir ici, un hors-série bien senti !
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Les Gardiens de la Galaxie, tome 6 : Le mal..

Ce sixième volume de Gardiens de la galaxie comprends plusieurs histoires bien sympathiques et qui sont indépendantes. L’annual 1 nous emmène dans une histoire loufoque mais assez sympathique, la seconde nous lance dans une aventure avec le symbiote de Vénom, mais la plus interessante est quand même celle qui commence à lancer gentiment le prochain cross-over qui sera le Vortex Noir.



Nous avons également deux chapitres de la série Nova, directement liés a l’Event actuel (Axis) qui sans être palpitant, nous offrent une vision de Axis d’un oeil neuf avec le jeune Nova.



Ma préférence va comme toujours aux aventures des Gardiens dont je ne me lasse pas, mais je suis également content de suivre les aventures de Nova dont je n’aurais jamais suivi son histoire s’il avait son propre mensuel.
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All New X-Men, tome 3

Si vous vous souvenez bien du deuxième tome d'All-New X-Men, ce dernier se terminait sur un gros cliffhanger : l'un des X-Men originaux souhaitait quitter son équipe pour rejoindre le camp du Cyclope adulte. Vous n’aurez pas à attendre plus longtemps pour avoir la réponse. En effet, le personnage part dans les 3-4 premières pages.



Une fois cet événement passé, on passe à autre chose. Les intrigues s’enchainent assez rapidement, afin que les personnages ne soient pas trop attristé par le changement de camp d’un des leurs. Coté ennemis, Mystique est toujours bien présente et elle occupe bien nos X-mens.

Même s’il ne se passe pas grand chose pendant ce tome, les intrigues permettent de développer le personnage de Jean Grey, qui semble, une fois de plus être au centre de tout.



Les dessins sont servis par Stuart Immonen qui est toujours aussi excellent. Que ce soit lors des scènes d'action, très explosives, ou des scènes plus intimes, c'est un vrai plaisir à lire. Son découpage et les couleurs choisies y sont aussi pour quelque chose.



Par contre, ce n’est pas la même qualité pour l’autre dessinateur, David Lafuente qui s'occupe du dernier chapitre du tome… Le style de David Lafuente est assez étrange, on à le sentiment que tous les personnages ont rajeunis, de plus les traits sont trop anguleux, on croirais un mauvais manga. Rajoutons à cela que le chapitre est assez décalé et n’apporte vraiment rien a l’intrigue et au sérieux auquel on a eu droit jusque-là. Le scénario est trop orienté humour et romance adolescente pour que cela m’intéresse. Par chance, ce n’est qu’un chapitre, et il donne une fin plus légère avant d'enchainer prochainement sur un arc plus sombre, Battle of the Atom.



Par contre, Si vous lisez les séries Uncanny X-men et Uncanny Avengers, je vous conseille de lire le tout en même temps, en alternant les chapitres dans chaque série. De plus All New X-men et Uncanny X-men seront au centre du cross-over Battle of the Atom, aussi je vous conseille d’en être au même point dans chacune des deux séries.
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Guardians of the Galaxy: All-New X-Men: the..

Le temps. L'espace. La galaxie. Qui est là, puis ici, pour se retrouver là-bas - encore par l'intervention d'on ne sait plus trop qui pour des actes qui ne sont pas commis par la bonne personne parce le temps a fait une pirouette (et peut-être pas qu'une comme l'esprit du scénariste au point de plus savoir où taper son pauvre crâne pour essayer de le soulager de la méchante migraine qui menace). Voilà, pour reprendre les expressions favorites d'un des personnages les plus hors norme qui soit : Rocket "raton-laveur" Raccoon, dans cette bande dessinée, tout est FRAG et le lecteur a la cervelle sérieusement KRUTACK après quelques pages ! Si on ne cherche pas trop à comprendre les tenants et les aboutissants, alors on se laisse prendre par les magnifiques dessins de Sara Pichelli dont la virtuosité à rendre les expressions est époustouflante de finesse et de sensibilité. Je ne dis rien des cadrages et de la mise en scène des vignettes. Quel talent ! Si l'argument est un peu tiré par les cheveux - un peu mais souvent, ceci dit -, le découpage et les dialogues qui ne manquent pas d'humour sont très agréables à lire malgré tout. Ce n'est pas la bande dessinée du siècle mais j'ai passé un bon moment.
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Jessica Jones - Alias : Origines secrètes

• « ᴊᴇssɪᴄᴀ ᴊᴏɴᴇs - ᴀʟɪᴀs : ᴏʀɪɢɪɴᴇs sᴇᴄʀèᴛᴇs » , ᴘᴜʙʟɪé ᴄʜᴇᴢ ᴍᴀʀᴠᴇʟ ᴘᴀɴɪɴɪ.



• Cette collection est sortie le jour de la journée internationale de la femme. Une occasion de mettre en avant les super-héroïnes, mouvement qui tend de plus en plus à se concrétiser avec les dernières sorties filmiques du MCU (Marvel Cinematic Universe), mais aussi de se faire des bénéfices faciles pour la maison d'édition, car oui, il ne faut pas se mentir, comme toute fêtes ou commémorations de nos jours, les grandes firmes se font de l'argent. Personnellement, j'étais assez curieux de lire cette collection, la plupart des héroïnes présentées dans celle-ci m'étant totalement inconnue. À noter également que cette collection s'appuie sur des super-héroïnes présentes dans le MCU actuel. Jessica Jones étant l'exception, car elle est née d'une collaboration avec Netflix avant que Disney ne décide de tout produire lui-même. Il est néanmoins presque certain que celle-ci profitera, comme Daredevil, de son soft reboot dans les années à venir.



[ʟᴇ ʟɪᴠʀᴇ]



• Ce premier numéro de la collection 2023 présentant en partie les femmes fortes de Marvel commence donc avec l'une des plus forte personnalité du lot : Jessica Jones. Jessica Jones n'est pas à mettre entres toutes les mains, celle-ci a un genre de personnalité à laquelle on accroche ou pas. Elle n'hésite pas à envoyer balader son monde, à assumer sa sexualité, à boire comme un trou et à suivre sa propre route. Elle a aussi la particularité de ne pas suivre les autres super-héros dans leur combat, préférant se retirer du mouvement chevaleresque pour se consacrer à son métier de détective privée. Son passé est trouble, sombre et lui offre des bases solides pour l'intégrer parfaitement dans le monde de Marvel. Dernières petites choses avant de parler du comics en lui-même, il faut savoir que Jessica Jones a eu droit à une série télévisée de trois saisons, ayant eu un gros succès et ayant propulsé le personnage sur le devant de la scène, qu'elle est la pionnière du antihéroïsme féminin chez Marvel et qu'elle est pourtant une création assez récente de la maison d'édition. Que l'on aime ou pas Jessica, elle vaut la peine d'être découverte pour son originalité dans un univers marvel si calibré.



• Ce comics est une parfaite introduction au personnage. Il présente d'un seul trait tout ce qui représente la jeune femme : son côté décomplexé, sa vie troublée, ses traumatismes, son travail, ses relations avec les autres héros, ses origines.. On y découvre absolument tout ce qu'il faut savoir sur elle en ces quelques pages. La manière dont est présentée l'ensemble est agréable, la narration y étant vraiment fluide et continue. L'Homme Pourpre y est très intéressant, jouant même avec les lecteurs et le quatrième mur, offrant un méchant d'envergure et d'un sadisme effrayant. La relation du personnage à ses anciens collègues ou partenaires de plaisirs offre un bon divertissement, et approfondit le personnage.



• Aux niveaux du dessin, je serais légèrement moins élogieux, ayant du mal à adhérer au style de Bendis qui a une façon parfois étrange de représenter ses personnages. Ils sont très statiques, restant par moments immobile durant plusieurs cases de manière assez étrange. Les expressions faciales y sont également atypiques, pas toujours dans le bon sens du terme. J'apprécie par contre l'initiative d'avoir trois styles graphiques différents tout du long de la série présentée, suivant la logique de l'intégrer dans le vieil univers Marvel comme si cela allait de soi. Les couvertures y sont magnifiques, avec un style graphique là encore très différent de l'ensemble.



• Enfin, une légère introduction à la collection et au personnage est trouvable dans les premières pages du comics, rapide et efficace.



[ᴜɴ ᴘᴇᴛɪᴛ ᴍᴏᴛ sᴜʀ ʟ'ᴀᴅᴀᴘᴛᴀᴛɪᴏɴ ᴇɴ séʀɪᴇ ᴛéʟéᴠɪsée]



• Pour celles et ceux qui auraient visionné la série télévisée consacrée à l'enquêtrice, ils y retrouveront les bases narratives dans cet album. L'adaptation télévisée de cette histoire est réussie sur de nombreux aspects, que cela soit au niveau du casting (Krysten Ritter bien sûr, mais aussi l'excellent David Tennant qui est époustouflant en tant que Killgrave), de la photographie, de la narration épisodique ou du respect de l'outil de base. Bien sûr, il fallait adapter de nombreux aspects du comics au format télévisuel, et c'est un pari totalement réussi.



[ʟᴀ ᴘᴇᴛɪᴛᴇ ᴠᴏɪx ᴅᴇ ʟᴀ ғɪɴ]



• Ce premier numéro a été un petit bonheur de découverte, notamment grâce à mon précédent visionnage de la série de 2015 et ses parallèles. Jessica Jones est un véritable vent de fraîcheur dans un univers Marvel, certes riche, mais régulièrement bloquer dans ses schémas narratifs, et j'ai une véritable envie de lire cette série de Brian Michael Bendis dans son intégralité.



𝙼𝚘𝚗 𝚎𝚗𝚚𝚞ê𝚝𝚎 𝚜'𝚊𝚛𝚛ê𝚝𝚎 𝚒𝚌𝚒. 𝙿𝚎𝚝𝚒𝚝𝚎 𝚙𝚊𝚞𝚜𝚎 𝚊𝚟𝚊𝚗𝚝 𝚕'𝚎𝚡é𝚌𝚞𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚍𝚎 𝚖𝚊 𝚙𝚛𝚘𝚌𝚑𝚊𝚒𝚗𝚎 𝚖𝚒𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗.

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Métal Hurlant, n°1 : Le futur c'est déjà demain..

On le savait, c’était annoncé en grande fanfare et le voilà le grand retour de Metal Hurlant.

Et ce n’est pas un 2.0, mais bel et bien une renaissance de ce magazine mythique.

Un beau recueil de science-fiction, et le thème de cette première saison est « le futur proche ».

Ainsi pas moins de 52 artistes, écrivains, scénariste, illustrateurs, et journalistes y ont travaillé avec des noms dont le succès n’est plus à vanter (Alfred, Mathieu Bablet, Ugo Bienvenu, Alain Damasio, Carole Maurel, Merwan et j’en passe beaucoup…) mais aussi de bien belles surprises avec des artistes moins connus mais tout aussi excellent comme Adam Sillard qui publie ici sa première BD, ou bien Julien Perron, Ingo Römling, Paul Lagolley, Berliac etc…

C’est un délice de lire toutes ces histoires imaginées, plus ou moins moralisatrices et/ou lanceuses d’alerte, mais toujours avec un œil critique bien acerbe. Elles nous amènent toutes à réfléchir aux possibles conséquences de nos actes, de nos excès et de nos inventions sur notre avenir proche.

L’épaisse première partie d’articles est toute aussi passionnante et nous démontre à quel point l’imagination et un minimum de jugeote nous permettrai de devenir visionnaire, à l’instar de tous ces artistes de SF ayant trituré leurs méninges pour imaginer notre devenir.

C’est vraiment jouissif !

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Ultimate Universe Now, tome 4

Cela faisait un moment que je n’avais pas lu une histoire de l’univers Ultimate, et je me souviens pourquoi. C’est mauvais. Miles Morales est sympa mais ces intrigues s’empêtrent un peu à tel point qu’il ne suffit pas à redresser la barre face à la médiocrité des deux autres séries présente dans ce tome.



On comprends mieux pourquoi il va être intégré à l’univers normal et que l’univers Ultimate va disparaitre. Il a eu sa grande époque à un moment donné, mais cela fait trop longtemps que Marvel ne sait plus quoi faire avec cet univers. Secret Wars va enfin nous débarrasser de cela, et c’est tant mieux !
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House of M

L'événement Marvel de la fin d'année 2005 ne fait pas dans la demi-mesure : House of M nous propose une réalité alternative à l'univers super-héroïque bien connu. Par les pouvoirs de la Sorcière Rouge, la réalité a été modifiée et la famille Magnus, celle de Magnéto et de sa fille, la fameuse Sorcière Rouge, règne désormais.

Brian Michael Bendis se fait franchement plaisir, avec ce scénario, en restructurant à grands traits l'univers Marvel et en distillant quelques allusions de-ci de-là à bon nombre d'autres aventures en lien plus ou moins direct. C'est bien l'intérêt de ce genre d'histoire s'émancipant de la chronologie canonique et ne cherchant pas à avoir d'énormes répercussions par la suite.

Du côté du dessin, Olivier Coipel nous offre une palette plus qu'étendue de son talent. On peut ainsi profiter de dessins aussi différents les uns que les autres : le français alterne avec brio les dessins vifs et réalistes pour dépeindre une société crédible, d'autres plus "pastels" mettant en avant le caractère épique de cette entreprise et d'autres enfin quelques fantasmagoriques, qui sont parfaitement en lien avec le thème de la télépathie et des pouvoirs psychiques qui dominent les problématiques de House of M.

On pourra regretter que l'intrigue ne soit pas plus complexe (finalement on a un simple enchaînement événement déclencheur-réunion-bataille-résolution) et également que la réalité alternative n'ait pas pu être poussée plus loin, mais on devine aisément que la direction de la rédaction est passée par là.

Pour compenser, et largement, l'édition présente de nombreux bonus tout en gardant un rapport qualité-prix parfaitement convenable, ce qui est assez rare pour le signaler.

Une magnifique mise en valeur sous tous les points de vue donc !
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United States vs. Murder, Inc., tome 1

Ce tome fait suite à The United States of Murder Inc. Vol. 1: Truth (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les 6 épisodes de la deuxième saison, initialement publiés en 2018/2019, écrits par Brian Michael Bendis, dessinés et encrés par Michael Avon Oeming, avec une mise en couleurs réalisée par Taki Soma. Oeming a réalisé les couvertures originales. Ce tome comprend également une couverture variante réalisée par David Mack, ainsi que 7 pages de recherches graphiques d'Oeming.



Un homme chute depuis un étage élevé d'un immeuble : le père de Jagger Rose vient d'être défenestré par un assassin. Il constate que sa vie ne défile pas devant ses yeux. Peut-être espère-t-il qu'un souffle de vent le pousse vers une fenêtre ? Ou peut-être pense-t-il à sa fille ? Toujours est-il qu'il s'écrase plusieurs dizaines d'étages plus bas, son corps explosant sous l'effet de l'impact. Il y a 11 ans, oncle Jack (un tueur de la famille Bonavese) vient chercher sa nièce Jagger Rose dans sa classe à l'école. Il l'emmène dans un des repères de la famille Bonavese. Il lui explique que l'individu ligoté sur une chaise est l'homme qui a assassiné son père. Il est déjà un peu amoché, et sur une petite table devant lui se trouvent un couteau, une grosse paire de ciseaux et un tournevis. Il lui explique d'une voie douce et posée qu'il s'agit d'une tradition de la famille, que lui-même a achevé l'assassin de son père alors qu'il avait 17 ans. Il continue : il s'agit d'un moment décisif car si elle n'a pas le courage de l'attaquer maintenant, elle ne l'aura jamais. Il est en train de parler quand elle s'élance en avant, se saisit du couteau et dans le même mouvement le plante sauvagement dans l'œil gauche de l'individu ligoté. Oncle Jack est obligé de la saisir pour la détacher de l'assassin et pour la calmer. L'éducation de Jagger par Jack peut commencer.



À New York, au temps présent, Jagger Rose et Valentine Gallo se retrouvent et échangent quelques mots, se demandant ce qu'ils vont devenir. Le temps est venu pour la présidente Erica Sanchez de prononcer un discours, suite aux agents du FBI assassinés et mis en croix au pied des marches du Capitol. Elle déclare d'un ton ferme et assuré qu'en tant que présidente des États-Unis elle estime que ces meurtres constituent une déclaration de guerre. Quelques temps plus tard, Don Bonavese s'adresse aux membres les plus influents de la famille, rassemblés dans leur quartier général à Pier Park, dans le New Jersey. Il brandit le petit insigne métallique de la famille (un couteau) en parlant des valeurs de la famille. Il demande à Tommy un enfant de 6 ans présent dans l'assistance, ce que ce symbole signifie pour lui : il répond par le mot Loyauté. Le service de sécurité a été organisé par Jagger Rose. À l'extérieur, elle supervise une flotte de drones qui quadrillent l'espace aérien. Valentine Gallo se tient à ses côtés, observant comment elle s'y prend tout en écoutant les paroles du Don. D'un seul coup, tous les drones tombent au sol.



Dans le premier tome, Brian Michael Bendis avait proposé une Histoire alternative au cours de laquelle le crime organisé avait réussi à supplanter le gouvernement dans plusieurs états dont celui de New York. Le titre de ce deuxième tome annonce que l'équilibre des pouvoirs est remis en cause. Mais avant de plonger dans cette opposition, les auteurs consacrent les 2 premiers épisodes à l'histoire personnelle de Jagger Rose. Le lecteur se doute bien qu'elle n'a pas mené une vie tranquille pour devenir la tueuse émérite de la famille Bonavese. D'entrée de jeu, Bendis ne fait pas semblant avec un assassinat sur 5 pages, et Oeming se montre à la hauteur. Il réalise toujours des dessins aux pourtours à la fois simplifiés comme pour un dessin animé tout public, à la fois un peu grossiers comme esquissés par moment. L'épisode s'ouvre avec un dessin en pleine page, donnant la sensation au lecteur de se pencher par la fenêtre juste après voir poussé Mister Rose dans le vide et le regarder tomber. Dans les 2 pages suivantes, le dessinateur a opté pour 2 cases verticales par page, accompagnant la victime dans sa chute, jusqu'aux deux pages suivantes avec un dessin en double page montrant le moment de l'impact avec le corps fracassant le capot d'une voiture, le parebrise qui éclate, la peau qui explose sous la force du choc libérant les entrailles, et les façades des immeubles dans une contreplongée inclinée.



Cette première séquence remet tout de suite en tête la force de la narration visuelle de Michael Avon Oeming. En surface, les aplats de noirs fluides et massifs apportent une solide consistance à chaque page, à chaque élément, et confèrent un aspect tranché entre ces zones impénétrables et les éléments qui s'en détachent. Cet effet esthétique s'avère très séduisant donnant une sensation de lecture facile et immédiate, une apparence visuelle tout public à la gratification instantanée. Taki Soma utilise une palette de couleurs pop des années 1970, flirtant avec le psychédélisme, ajoutant encore à l'immédiateté du plaisir de lecture. Très rapidement, le lecteur se rend compte que cette accessibilité n'est en rien synonyme de simplisme ou d'économie pour dessiner. Il constate que les compositions de pages et les prises de vue sont très inventives, à l'opposé d'une grille paresseusement reproduite de page en page. Lorsque Jagger Rose se bat contre un grand balèze, les cases s'inclinent sous l'effet de la force des coups, jusqu'à décrire un arc de cercle. Lorsque Jagger et Valentine ont une conversation en tête à tête, les cases se rétrécissent pour rendre compte de l'intimité née de la familiarité. Lorsque Gallo et Bonavese se trouvent dans une suite dans un immeuble de Tokoy, les cases sont de la largeur de la page, montrant le reflet des immeubles sur la baie vitrée et les silhouettes des 2 personnages derrière. Lorsque Gallo et Rose s'enfuient dans les ruelles de Tokyo le fond de la page devient un labyrinthe pour montrer qu'ils progressent dans un dédale. Lorsque le président Gary Gordon effectue sa déclaration fracassante, la narration visuelle prend la forme de cases de la largeur des 2 pages en vis à vis, à raison de 2 cases par double page.



Le principe de simplification des personnages permet au lecteur de plus facilement se projeter en eux, et à l'artiste d'exagérer leurs expressions. Cela offre également d'autres possibilités que l'artiste utilise avec un savoir-faire consommé. Le lecteur ressent toute la rage irraisonnée de la fillette (Jagger) qui se jette sauvagement sur l'assassin de son père sans aucune retenue, de façon primale. Cette scène échappe à tout cliché grâce à sa force crue. Il en va de même quand elle affronte le colosse quelques années plus tard. Oeming se montre tout aussi convaincant dans les moments plus intimistes, par exemple quand Valentine Gallo tient la main de sa mère à l'hôpital, alors qu'elle ne peut toujours pas sortir de son lit. Le lecteur peut voir la sollicitude du fils pour sa mère, ainsi qu'une sensation diffuse de malaise qui trouve son explication à la fin de la séquence. Bien sûr le lecteur remarque beaucoup plus facilement les qualités de la narration visuelle lors des scènes énormes. Un assassin doit abattre une femme politique importante : elle se trouve dans une suite d'hôtel en train de se faire faire une gâterie par un de ses gardes du corps. À l'évidence, Bendis s'est fait plaisir dans la provocation, et Oeming s'amuse bien à mettre ça en scène avec une rigueur épatante, tout en retenue. Le lecteur n'est pas près d'oublier cette prise de vue qui n'a rien de pornographique ou d'érotique, ce qui ne la rend que plus efficace.



Une fois qu'il a donné une histoire personnelle à Jagger Rose, Brian Michael Bendis reprend le cours de son intrigue principal et tient les promesses du titre. L'assassinat à la bombe d'un sénateur dans le premier tome a détruit l'équilibre précaire entre les pouvoirs (les États-Unis d'un côté, Murder Inc. de l'autre). Le lecteur un peu habitué se dit que le scénariste va tirer profit de la situation qu'il a créée : l'enjeu de la série va être cet affrontement entre le gouvernement élu et les Familles du crime organisé. Alors qu'on peut reprocher à Bendis d'être un peu tiède dans ses séries de superhéros pour Marvel ou pour DC Comics, quand il écrit ses séries personnelles, il va de l'avant. Le lecteur découvre qu'il est hors de question de jouer le jeu des oscillations autour d'un statu quo vers lequel on revient toujours. Ce n'est pas une guerre froide entre les États-Unis démocratiques et Murder Inc. : c'est une guerre ouverte. Le lecteur a peine à croire à l'ampleur des changements qui interviennent, tout en se disant qu'il s'agit de 2 superpuissances entrant en guerre. Il sourit en se rendant compte que Brian Michael Bendis bouscule la sensation d'immuabilité des États-Unis. En effet, l'idée de plusieurs états sous la mainmise du crime organisé n'est pas si délirante que ça, et même plausible. En effet, l'idée d'une femme présidente aussi dominante qu'un homme fait sens. Effectivement un fils (Valentine) peut juger durement les choix de sa mère (Madonna), jusqu'à estimer qu'elle n'est pas une personne à admirer. Brian Michael Bendis n'a rien perdu de son mordant, de sa verve, de sa capacité à concevoir et à mettre en œuvre des situations choc et choquantes qui font sens et qui décoiffent.



En ayant entamé cette série, le lecteur avait croisé les doigts pour retrouver la verve du duo Oeming/Bendis des débuts de leur série Powers. Le premier tome l'avait plutôt rassuré sur l'adresse graphique du dessinateur, et sur la capacité du scénariste à dérouler une trame rapide et rentre-dedans. Ce deuxième tome confirme ce bon départ, et va beaucoup plus loin que le premier tome, comme si ce dernier n'avait été qu'un tour de chauffe. Michael Avon Oeming épate toujours autant par ses dessins à la lisibilité facile, par ses mises en scène sophistiquées, et par une forme de ton pince-sans-rire qui montre qu'il s'amuse bien. Brian Michael Bendis surprend le lecteur qui a suivi sa carrière chez DC et Marvel, en revenant à une écriture adulte, en fouaillant sans pitié des recoins de la société, en révélant les ténèbres sous le vernis de la civilisation. Il a imaginé une situation dans laquelle des états des États-Unis sont en guerre en eux, une guerre au sein du pays, pas très éloignée des formes d'affrontement entre groupes de pression ou factions politiques sur le terrain.
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X-men 2013 25

Pour ce 25ème numéro nous retrouvons deux chapitres d’All new X-men et d’Amazing X-men et un chapitre d’Uncanny X-men. Si les séries de Brian M. Bendis sont toujours d’aussi bonnes qualité, ce n’est pas le cas de Amazing X-men qui n’est vraiment pas très palpitante. Par chance, sur les deux chapitres, l’un d’eux se déroule durant Axis et mets l’accent sur la relation compliqué entre Mystic et son fils, Diablo.



Du coté d’All-New X-men et Uncanny X-men, on reste dans la continuité de ce que fait Bendis depuis un bon moment déjà. Une intrigue bien ficelée, une cohérence entre ses deux séries et beaucoup de profondeurs dans ses personnages. Rien à redire, une fois de plus.
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Les Gardiens de la Galaxie - Marvel Now, to..

Un de ces jours, il faudra que quelqu'un fasse comprendre aux directeurs d'édition de chez Marvel and co qu'il est fort désagréable de lire une histoire dessinée dont les bandes s'étalent en double pages. Surtout quand la case centrale se situe exactement sur le pli du brochage et que ce que raconte ou fait le héros se perd dans l'encollage des cahiers. Dans un comics de base constitué de vingt pages ça reste encore lisible. Question d'épaisseur. L'agrafe centrale ne gène pas. On aplatit sans peine. Mais dans les recueils de mini séries qui compilent plusieurs numéros, on ne peut plus accéder à ces détails si on ne veut pas endommager son exemplaire et c'est très frustrant. Si ce n'était qu'une seule fois, ça ne mériterait pas d'être signaler. Ici, c'est vraiment trop fréquent.



Pour en venir à l'histoire elle-même, Brian Bendis reprend les fils narratifs du Marvel Universe que Jonathan Hickman, Dan Abnet et Andy Lanning avaient commencé à tisser, ou à emmêler jusqu'à la confusion selon comme on est luné. Il est question des Avengers terrestres. Iron Man est présent. On ne sait toujours pas comment il est arrivé à bord du vaisseau de Peter Quill. On croise Capitaine Marvel, aussi. Thanos est ressuscité. Il était resté dans le "cancerverse" (cet univers parallèle où la mort n'existe plus et qui, par excès de vitalité, déborde dans le notre par une faille ouverte les dieux de la fiction seuls savent comment). Star Lord et Drax y seraient restés aussi. Du moins, c'est ce que raconte Gamora qui poursuit cet aimable terrien (Peter Quill alias Star Lord) d'un jalousie à la hauteur de sa réputation de femme la plus dangereuse de la Galaxie. Pour ce que j'en sais, à la fin de l'arc narratif The Thanos Imperative, il me semble que c'est plutôt Nova qui accompagne Peter Quill pour piéger le titan fou dans cet univers dément qui est en train de s'effondrer. Il s'est évidemment passé quelque chose de plus puisque tout ce petit monde est encore dans la course. Au moins Quill et Thanos (Nova lui-même semble s'en être tiré puisqu'il est apparu dans un recueil en décembre 2014 avec au moins deux membres des Gardiens de la Galaxie). Il est aussi question d'un éclair blanc qui fait penser au Last White Event. Un monde nommé Heven (ou Heaven ou Eden ou un mélange de tout ça) aurait été "zappé" à ce moment-là en ne laissant qu'une rousse extraordinairement sexy, en tenue extraordinairement légère, flotter au large de la bonne vieille Terre où les chaleureux Gardiens de la Galaxie l'accueillent avec ce sens de la diplomatie qui semble caractériser la majorité des héros stellaires qui peuplent les comics estampillés Marvel : ils tapent d'accord, ils fraternisent après. Mais c'est sans importance. C'est du bon vieux cliché hollywoodien, de la narration bien traditionnelle, dans un scénario bien bétonné : après une bonne bagarre tous les protagonistes, quelles que soient les plaies et les bosses, deviennent amis à la vie, à la mort. Enfin pas tout-à-fait. Quand la fraternité Badoon, des esclavagistes interstellaires qui étaient apparus pour la première fois dans un des tout-premiers numéros du Surfer d'argent, prend contact avec Gamora et Angela la rousse, il lui est difficile de faire copain-copain avec les deux héroïnes car elles n'ont laissé, après leur passage, personne d'assez vivant pour cela.



Enfin, comme on s'en rend bien compte, rien de bien nouveau sous les soleils de la voie lactée. Le retour de Thanos pour la énième fois s'accompagne par une énième tentative d'éradication de la Terre où il se prend une raclée mémorable encore et encore. Il s'échappe. Encore. Et les héroïnes le poursuivent. Encore. Pff ! A part les formes extrêmement agréables d'Angéla, dessinées par Sara Pichelli, on a du mal à trouver un peu d'intérêt à cette histoire. Malheureusement, le graphisme passe à un autre dessinateur au tiers du livre. Le coté réaliste, vivant et lumineux est remplacé par des compositions de page plus originales ainsi qu'un traitement du noir et du blanc en aplats beaucoup plus travaillés, assez classique et froid (entre Milton Caniff et Jim Steranko - époque Outland - sans le coté kitsch qui les rend si amusant). On aime ou n'aime pas. Moi, j'adhère très moyennement à ce style-là.
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Civil War, Tome 1 : Guerre civile

Avec Secret Wars arrivant, je me suis dit qu’il serait temps de lire Civil War, puisqu’il y aura une mini-série Civil War à l’intérieur.



On retrouve Mark Millar au scénario et Steve McNiven aux dessins, donc déjà, on part sur de bonnes bases. Mais que contient donc ce premier tome de Civil War ? Et bien ni plus ni moins que l’intégralité de la série ! Les 7 chapitres qui constituent la série mère sont ici réunis afin qu’on puisse les lires d’une traite. La qualité est au rendez-vous, l’intrigue est vraiment bien fichue et on ne s’ennuie pas un seul instant.



L’histoire est suffisamment vieille et connue pour que je ne la raconte pas ici. Par contre, je peux parler de la suite. Car oui, ce premier tome ne contient pas que la série mère. Il y a les fameux Ties-in, ces chapitres, ou mini-séries qui se passent en même temps que Civil War. On retrouve donc la mini-série de 5 chapitres Avengers Disassembled de Brian Michael Bendis.



C’est très bien, même si chaque chapitre est d’un dessinateur différent, mais là ou personnellement j'ai beaucoup de mal, c’est lorsque je dois revenir en arrière. Je n’en vois pas vraiment l’intérêt. Pourquoi mettre la série principale en intégralité et remplir ensuite les tomes suivants uniquement avec des Ties-in, qui se passe je le rappelle en même temps que la série principale. J'aurais préféré n'avoir que la série principale et éviter les nombreux Ties-in qui remplissent les autres volumes...
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