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Critiques de Brian Stableford (38)
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Les portes de l'Eden

J'ai découvert Brian Stableford et , The gates of eden , au cours d'une exploration archéologique du genre SF .

C'est une très bonne lecture jeunesse et une bonne lecture adulte .

L'auteur est scientifique de formation et il écrit de la SF comme de la fantaisie .

Son œuvre est d’ailleurs toujours actuellement éditée au royaume uni.

Les portes de l'éden est de la bonne SF populaire .

La mise en place est légèrement naïve mais lorsque nous sommes dans ces marécages étrangers c'est vraiment un pur délice d'autant qu'il y a indéniablement du suspens .

L'humour, assez teinté d'ironie et d'autodérision est la caractéristique principale de beaucoup de personnages.

L'univers est solide même si la relative naïveté de la première partie empêche cette œuvre , aux indéniables qualités , d'atteindre des sommets en lecture adulte..

Cependant ça vaut bien du Vance ou encore du van Vogt .

Il est un point sur lequel il me faut insister , c’est l’extrême qualité de cet univers qui n’e manquera pas de séduire l’amateur d’exo-planètes .

Les personnages nous offrent une balade de derrière les fagots , à la surface d’un monde marécageux complètement dépaysant et rationnellement exogène .

Cet univers m’a tout simplement enchanté .

Un plaisir que ce livre au style de qualité , pour les amateurs de SF et de mondes étrangers .

Avec une ligne narrative bien travaillée . Ce qui ne gâche rien .

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Grainger, tome 1 : Le Courant d'Alcyon

Beau début d'un cycle de space-opera, réédité il y a quelques temps au éditions Critic.



Le Grainger du titre (pas de prénom connu - il refuse de le donner), est un pilote de vaisseau spatial talentueux. Mais pour l'heure, au début du roman ils est coincé depuis deux ans sur une planète isolée dans une Frange quelconque. Son coéquipier, avec qui il formait un binôme de choc, est mort dans le crash de leur appareil sur cette planète peu accueillante.



Le vent lui parle. Oui, vous avez bien lu. Il entend une voix dans sa tête, avec qui il dialogue. Il se pourrait que ce soit une entité extra-terrestre qui a pris possession de son cerveau (sans aller jusqu'à l'éteindre complètement) ou bien est-il tout simplement devenu un peu zinzin à force de solitude et de faim. Les options sont ouvertes.



Tel un naufragé sur une île du Pacifique, à l'écart des routes commerciales, il a une chance infime d'être secouru... Et pourtant il le sera.



Disons le tout net, Grainger est un casse-pieds de première catégorie. Jamais d'accord sur rien, il prend un malin plaisir à faire tourner les autres en bourrique. Ce qui ne lui simplifiera pas la tâche à laquelle il va devoir s'atteler en compensation de son sauvetage...



J'ai trouvé de l'intérêt à ce roman, qui objectivement n'est pas très inventif, ni très bien écrit (ou traduit). Brian Stableford a parfois tendance à développer des thèses un brin farfelues, mais on va mettre ça sur le compte du « vent » .



Néanmoins le but est atteint car je lirai rapidement la suite !

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Grainger, Tome 2 : Rhapsodie noire

Le début de ce second volume du cycle Grainger partait pourtant asez bien. Un chapitre d'introduction rafraichissait la mémoire des lecteurs avec ce qui s'était passé dans le premier.



Grainger est sur une planète minière, qui a la particularité de ne pas avoir d'accès à l'air libre. Les villes comme les mines sont situées en sous-sol. Plus problématique encore, elle est sous le contrôle total d'une bande de bigots prêts à réduire en chair à pâtée tout ceux qui ne pensent pas comme eux (histoire connue). Grainger est venu, avec son employeur-propriétaire dans l'espoir de pouvoir ramener du fret, de nature indéterminée mais de forte valeur.



Je me suis copieusement ennuyé dans ce pourtant court space-opera. L'intrigue tourne en rond, et qui plus est dans des tunnels et des cavités peu éclairées ! Il n'est pas impossible que l'auteur ait été contraint de "tirer à la ligne" pour avoir son quota de pages.



Cela va probablement m'inciter à laisser tomber cette série. Quelques bonnes idées sont à sauver mais tant d'autres bons livres m'attendent.
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Embrasser le Bouc

Kit est une jeune conductrice de bus dans la ville anglaise de Reading. Son logement fourni par la ville est hanté. Avec l'aide de Stephen, un étudiant qu'elle a abordé dans son bus parce qu'il écoutait une chanson qu'elle entend dans sa chambre, Kit va tenter d'élucider le mystère.



EMBRASSER LE BOUC est un roman fantastique so british ; les références à la culture anglaise sont nombreuses, comme celles concernant les origines géographiques et sociales de Kit. La jeune femme vient du nord populaire elle est venue tenter sa chance dans le sud plus "intellectuel".

Je suppose que dans une version française Kit serait une picarde ou une chti venue "sur Paris"...



Le récit est teinté d'un humour de bon aloi, et l'intrigue fantastique est une ghost story un peu dépoussiérée. L'ensemble est plaisant à lire, mais pas inoubliable.



Quelques coquilles dans le texte, phénomène hélas fréquent chez les "petits éditeurs", en revanche la couverture de Philippe Jozelon est très réussie.

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Les loups-garous de Londres

1872 .La visite par quatre anglais d’un site égyptien tourne à la catastrophe : un mort ( tué par une créature sphynxoïde) ,un disparu, un malade délirant suite à une morsure de serpent. A Londres un orphelin tente d’échapper à la tutelle des religieuses à qui on l’a confié et se découvre des pouvoirs étranges. Autour de lui ,rodent un occultiste pervers ,une sœur qui lévite et une meute de loups-garous dirigés par la sculpturale et féroce Mandorla . Scénario touffu et complexe sur fond de métaphysique .Le roman est un melting-pot du fantastique : livre secret, rituels,loups-garous et dieux égyptiens ,anges déchus , visions apocalyptiques. Le récit déjà bien dense est alourdi par de longues séquences théoriques sensées l’éclairer(correspondance, citations d’ouvrages réel ou inventés ,rêves , prières..) et des longues discussions philosophico-métaphysiques. En fin de compte je me suis ennuyé.
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Les Loups-garous de Londres, tome 2 : L'ang..

Londres 1893.On retrouve la plupart des personnages des « Loups-garous de Londres » 21 ans après .Ils sont , à nouveau, engagés , souvent à leur corps défendant, dans la lutte que se livrent des anges déchus , entités non humaines immortelles, qui s’incarnent dans des figures fantastiques : l’ange de la douleur, l’Araignée, Bastet,etc… . Ils contrôlent des pions humains à qui ils attribuent des pouvoirs (double vue , mutation , prophétie…) .Ce second volume est plus riche en péripéties même si subsistent de trop longs « tunnels » de logomachie occultiste . La tonalité est sombre et le récit abonde en fantasmes voyeuristes ,sadiques, masochistes et quelques scènes bien « gore » .Je continue à trouver cela trop long et ,au final, indigeste.
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Le testament d'Erich Zann

Qui est vraiment Auguste Dupin ? Très discret, sans vie mondaine, il est néanmoins dans les petits papiers du préfet de police de Paris. Et il semble très au courant des différents mondes qui existent autour du nôtre et surtout de leurs dangers...

En même temps, tout cela lui sera très utile.

Croisement entre Lovecraft et Poe, ces deux nouvelles permettent une plongée dans chacun des univers. Autant je n'ai jamais accroché aux nouvelles Poe et l'univers de Lovecraft me met parfois mal à l'aise, autant là j'y ai trouvé mon compte et j'ai apprécié ma lecture.
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The Mammoth Book of Vampires

Les maîtres modernes du macabre bring the dead to life in this specially re-vamped edition of the classic compilation every horror fan will want to sink their teeth into.

From an award-winning editor who knows the genre backwards, here is the very best in vampire fiction: from tales of tempting sirens to contemporary serial killers; from the dark origins of fairy tales to a modern reinterpretation of the King of the Undead himself, Count Dracula.

This revised edition features over a dozen new stories, including Tina Rath's A Trick of the Dark and Kim Newman's Andy Warhol's Dracula, as well as classic novellas such as Hugh B. Cave's Stragella and Chelsea Quinn Yarbro's Investigating Jericho. There are contributions by Nancy Kilpatrick, Christopher Fowler, Paul Mcauley, Chelsea Quinn Yarbro, Tina Rath, Neil Gaiman, Harlan Ellison and Kim Newman.

Great collection of stories by a variety of authors. There are shorter stories that are very good, but the novellas made the book for me. There were only two stories that didn't interest me and I skipped. That's not bad for such a large book, and believe me, it lives up to its name, it is big!

- Human Remains - Clive Barker

- Necros - Brian Lumley

- The Man Who Loved the Vampire Lady - Brian M. Stableford

- A Place to Stay - Michael Marshall Smith

- The Brood - Ramsey Campbell

- Root Cellar - Nancy Kilpatrick

- Hungarian Rhapsody - Robert Bloch

- The Legend of Dracula Reconsidered as a Prime-Time TV Special - Christopher Fowler

- Vampire - Richard Christian Matheson

- Stragella - Hugh B. Cave

- A Week in the Unlife - David J. Schow

- The House at Evening - Frances Garfield

- Vampyrhhic Outcast - Simon Clark

- The Labyrinth - R. Chetwynd-Hayes

- Beyond Any Measure - Karl Edward Wagner

- Doctor Porthos - Basil Copper

- Straight to hell - Paul McAuley

- It Only Comes Out at Night - Dennis Etchison

- Investigating Jericho - Chelsea Quinn Yarbro

- Dracula's Chair - Peter Tremayne

- A Taste for Blood - Sydney J. Bounds

- The Better Half - Melanie Tem

- The Devil's Tritone - John Burke

- Chastel - Manly Wade Wellman

- der Untergang des Abendlandesmenschen - Howard Waldrop

- Red as Blood - Tanith Lee

- Laird of Dunain - Graham Masterton

- A Trick of the Dark - Tina Rath

- Midnight Mass - F. Paul Wilson

- Blood Gothic - Nancy Holder

- Yellow Fog - Les Daniels

- Fifteen Cards from a Vampire Tarot - Neil Gaiman

- Vintage Domestic - Steve Rasnic Tem

- Try a Dull Knife - Harlan Ellison

- Andy Warhol's Dracula - Kim Newman



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Le testament d'Erich Zann

Le testament d’Erich Zann est un livre composé de deux novellas de Brian Stableford : Le testament d’Erich Zann et La fille de Valdemar. Le roman est édité chez Les moutons électriques dans le cadre du Mois Lovecraft. Les 2 histoires ont en commun leurs deux personnages principaux : le détective Charles Auguste Dupin et le narrateur.



Le chevalier Auguste Dupin est un personnage créé par Edgar Allan Poe. Il apparait dans trois textes de l’auteur: Double assassinat dans la rue Morgue (1841), Le Mystère de Marie Roget (1842-1843) et La Lettre volée (1844). Auguste Dupin est un détective dans la droite lignée de Sherlock Holmes, il possède le même genre d’esprit de déduction et d’observation. D’ailleurs, Conan Doyle a fait référence au chevalier Dupin dans Une étude en rouge (1887), premier roman où apparait Sherlock Holmes. Dans les deux novellas de Brian Stableford, Auguste Dupin habite à Paris et est ami avec le narrateur des deux histoires, racontées à la première personne. L’époque où se situent les histoires est le milieu du 19ème siècle, même époque que les récits d’Edgar Poe. Le duo formé par Dupin et le narrateur fait beaucoup penser à Holmes et Watson, par leur caractère, leur complicité, leur manière de réfléchir et de mener l’enquête.

Le testament d’Erich Zann et La fille de Valdemar sont donc des hommages à deux maitres de la littérature fantastique à savoir Lovecraft et Poe. Les deux récits prennent appui sur des textes des deux auteurs pour en former des suites. Le duo de personnages principaux lorgnent du côté de Sherlock Holmes et du docteur Watson. Brian Stableford offre ainsi deux textes plaisants qui mettent l’étrange et l’enquête en commun.

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Le chiffre de Cthulhu : Une histoire de pir..

Attention au monstre à tête de poulpe et ses affidés. Ils sont partout et peuvent surgir n importe où. Ils n ont ni limite, ni existance ni inexistante.... leur vie se situe sur plusieurs plans cosmiques à la fois...

Mélange de science-fiction et de fantasy, avec des clins d'oeil au monde arthurien et shakespearien, Le chiffre de Cthulhu puise dans diverses sources littéraires et historiques. Le roman les mêle, les fait se heurter à la nature humaine pour entraîner ses lecteurs entre rêves, hallucinations et cauchemars. Un bel hommage qui va bien au-delà de Lovecraft.
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Le testament d'Erich Zann

Cet ouvrage est composé de deux nouvelles que je ne pensais pas autant apprécier.

De Lovecraft je n’ai écouté que deux nouvelles qui m’ont bien fait flipper. Néophyte de l’univers qu’il a créé et qui a été repris par tant d’auteurs, ces textes ne m’attirent pas particulièrement, je n’ai donc pas commencé ma lecture avec entrain.

À ma grande surprise, je me suis assez rapidement prise au jeu. On suit les investigations d’un duo « atypique » composé d’un détective et du narrateur (oui l’auteur n’invoque pas que l’univers de Lovecraft dans ces récits). Même si je suis passée à côté de pas mal de références "lovecraftiennes" et que toutes les discussions autour du mesmérisme m’ont laissée un peu sur la touche, ces nouvelles m’ont beaucoup plu et ont même attisé ma curiosité sur cet univers et les théories qu’il met en lumière.

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Le bord du monde

Une fantasy féerique légère qui nous emmène dans un monde peuplé de jeune prince chevalier, de jolie princesse, de château avec son vieux roi, de magicien amnésique et de monstres tous plus terribles les uns que les autres... Une aventure romanesque simple mais efficace, empreinte d'humour, peut être facile, mais léger et bien à propos... Le récit se laisse lire aisément et jamais on ne s'ennuie même si on s'attend à tout ce qui va se passer car c'est tellement plaisant qu'on se laisse prendre au jeu. Les personnages sont réellement sympathique même si fortement stéréotypés et le bestiaire est somme toute assez original.... On ne rencontre pas souvent de Lamie, empruntée à la mythologie grecque, ou de Zemmoul, emprunté à la mythologie...euh!! joker... Bref si vous avez envie de vous évader une petite demie journée sans vous prendre la tête, lisez ce bouquin....
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Dimension merveilleux scientifique, tome 6

Je ne crois pas qu'il soit de bon ton de critiquer un recueil auquel j'ai participé (d'autant plus que je trouve quelques faiblesses dans mon propre récit).
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Le chiffre de Cthulhu : Une histoire de pir..

Même s’il possède son propre appartement parisien, Dupin se rend souvent chez le narrateur et ils passent leurs soirées ensemble. Ce soir là, un troisième personnage dîne en leur compagnie. Il se nomme Chapelain et est hypnotiseur à Bicêtre où il soigne, comme adjoint de Leuret, l’éminent spécialiste de la psychiatrie, les déficients mentaux. Ou, plus prosaïquement, les fous.



Chapelain a l’air abattu. Il s’est disputé avec Leuret à cause d’une patiente qui est à l’article de la mort. Cette femme, à l’aspect vieillot, atteinte de syphilis, probablement dû à son passé de prostituée, prétend s’appeler Ysolde Léonys, et a souvent des hallucinations. Pourtant elle est sensible aux séances d’hypnose pratiquées par Chapelain, qu’elle appelle Merlin. Elle se réfère à un certain Tristan, mais surtout, elle possède gravé sur le dos comme un tatouage. Une sorte de cryptogramme que Chapelain a recopié sur un bout de papier.



Il s’agit de symboles inconnus, quarante-neuf au total, disposés en carré de sept lignes sur sept. Pour Dupin, il s’agit d’un carré magique dit aussi Sceau ou Clé de Salomon. Or le nom d’Ysolde Léonys, Dupin l’a entendu récemment. Le père France, libraire fort respecté des bibliophiles, lui avait raconté qu’un bibliotaphe de province qui se fait appeler Breizh s’intéressait à un cryptogramme, et plus précisément au cryptogramme de Levasseur.



Dupin narre alors l’histoire d’Olivier Levasseur était un corsaire devenu pirate et qui allié à John Taylor, un flibustier anglais, s’est emparé d’un immense trésor en s’emparant d’un vaisseau portugais ainsi que d’un vice-roi. Il est mort pendu le 17 juillet 1730 à Saint-Paul de la Réunion, mais son trésor n’a jamais été retrouvé.



Après toutes les explications concernant la vie, l’œuvre et la mort de ce pirate et ses accointances avec d’autres forbans de son acabit, mais également des entourloupes faites, Dupin demande à examiner Ysolde Léonys à Bicêtre. Ce qu’acceptent volontiers Chapelain et Leuret. Ysolde est réveillée et lorsqu’elle aperçoit le narrateur, elle l’appelle Tom. Tom Linn, le Rimeur. Quant à Dupin, pour elle il s’agit de Tristan.



Elle prononce enfin une phrase étrange qui est en rapport avec le cryptogramme que Dupin examine sur son dos.



Ph’nglui mglw’nat Cthulhu R’laiyeh wgah’ngl fhtaign.



Dupin demande alors s’il est possible de transporter cette malade chez le narrateur, offrant comme garde-malade sa concierge, madame Lacuzon, dite la Gorgone à cause de son aspect rébarbatif.



Puis le narrateur reçoit un message l’invitant à se rendre à l’église Saint Sulpice. Il s’y rend et retrouve le Comte de Saint-Germain, lequel lui remet un petit paquet contenant une sorte de pendentif en bois sur lequel sont gravés les mêmes symboles que sur le dos d’Ysolde Léonis. Seulement leur aparté est interrompu par l’arrivée des Shoggoths qui désirent s’emparer de l’objet. Un combat terrible s’engage entre ces démons mi-humains mi-monstres gélatineux.



Puis ce sera le départ vers la Bretagne, avec le Comte de Saint-Germain devançant la petite troupe constituée du narrateur, de Dupin, d’Ysolde Léonis et madame Lacuzon, à la recherche du trésor du pirate Olivier Levasseur.







Les personnages ayant réellement existés fourmillent dans ce roman qui reste une fiction, mais les parties qui leurs sont consacrés, sont remarquablement documentées, offrant un aspect vivant non dénué d’intérêt dans cette intrigue de piraterie et de fantastique.



Parmi les références littéraires qui émaillent ce récit, on ne manquera pas de souligner la compétition entre Dumas et Sue, et surtout le rapport singulier de cette histoire avec Le Comte de Monte-Cristo. Egalement est évoqué le père France, qui fut bouquiniste notamment sur le Quai Malaquais, et n’était autre que le père d’Anatole France, le célèbre écrivain Pris Nobel de Littérature en 1921. Ainsi que le frère puîné de Victor Hugo qui est atteint de démence.



Si les créatures imaginaires et monstrueuses nées de l’esprit pessimiste de Howard Philips Lovecraft, sont citées alors qu’elles n’avaient pas encore été créées, d’autres sources littéraires issues de légendes arthuriennes imprègnent ce roman, dont Tristan et Iseut ou Isolde.



Un roman hypnotique qui doit beaucoup à la psychiatrie dont les docteurs Leuret et Chapelain en furent les importantes personnalités de l’époque, mais aussi de l’hypnotisme, du mesmérisme, de l’ésotérisme et du somnambulisme.



Si le début démarre en mode diesel, au fur et à mesure que le lecteur entre dans cette intrigue, l’action prend le pas sur la narration un peu verbeuse parfois, surtout axée sur les discussions entre les principaux protagonistes concernant l’état d’Ysolde Léonis ou sur les tribulations d’Olivier Levasseur et ses nombreuses pérégrinations et conflits avec d’autres pirates de nationalités différentes.



Didactique et en même temps (oui, le en même temps est à la mode) truffé de trouvailles littéraires mêlant habilement fiction et réalité. L’hommage à Howard Philips Lovecraft est évident, même si son nom n’est pas cité, et pour cause, puisqu’à l’époque à laquelle se déroule l’histoire, le célèbre fantastiqueur n’était pas encore né et donc n’avait pas encore imaginé ses monstrueuses créatures.







J’imagine fort bien Catherine Rabier, la traductrice, avoir été excitée à l’idée de traduire ce roman mais au cours de l’avancée dans le texte, se tirer les cheveux (métaphoriquement) afin de trouver les mots justes dans un texte parfois complexe afin de rester au plus près de l’idée de l’auteur.




Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le testament d'Erich Zann

Il y a bien longtemps que mes lectures ne m’avaient pas plongée dans le monde de l’étrange.

J’avais abordé le Fantastique avec les contes de Maupassant, puis les histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe traduites par Charles Baudelaire. Lovecraft m’était moins connu.

Ici le rôle de Charles Baudelaire est tenu par Catherine Rabier, qui a su avec l’amour de la littérature et le perfectionnisme qui la caractérise faire un duo de « haute voltige » avec Brian Stableford pour faire pénétrer le lecteur dans monde qui va lui faire dépasser ses limites.

Le testament d’Erich Zann, est la suite de La musique d’Erich Zann, cette nouvelle Fantastique qui nous amène rue d’Auseuil. A la mort du musicien cinq personnes suivent son cercueil : le célèbre Charles Auguste Dupin, le Préfet Groix, Le médecin Fourmont, Clamart le notaire et Palaiseau lui aussi violoniste.

Chacun est couché sur le testament.

15 ans après, le cercueil d’Erich Zann est profané, le notaire Clamart est assassiné, puis Palaiseau ainsi que sa concierge Henriette…

La question est double à qui le tour et pourquoi ? Le célèbre Auguste Dupin va enquêter et jouer avec les nerfs des autres comme il sait si bien le faire. Il va mener le lecteur par le bout du nez et l’enfermer dans cette mansarde qui a entendu tant de fois la musique d’Erich Zann et qui l’a vu mourir.

Le dénouement est juste magistral et tellement bien pensé.

Puis le narrateur va nous amener sur les pas de Balzac et de l’étrange fille de Valdemar.

Dans ce Paris des années 1845 alors que Balzac est gravement malade, sa maîtresse Madame Hanska, frappe à la porte du narrateur elle vient y chercher un mystérieux colis, mais l’acolyte de Dupin, n’attend rien et ne reconnait pas cette Dame. Heureusement, malgré l’heure tardive Dupin est là. Lui reconnait la visiteuse et est immédiatement en alerte.

Brian Stableford est visiblement un fou, mais pas n’importe lequel, un fou de la France du XIXème. Il rend un hommage aux maîtres du Fantastique, avec subtilité, habileté et une véritable érudition.

La retranscription de l’époque est exceptionnelle, elle permet au lecteur d’être emporté, de vivre totalement ces histoires aussi étranges que riches.

Il va pénétrer les arcanes du mesmérisme, être bercé par le trot des chevaux du fiacre, revivre ces histoires qui sont à vous glacer les sangs. Il se réchauffera au feu de cheminée et au verre de cognac à la couleur ambrée…

Il sera fasciné et agacé par Dupin aussi pédant, mystérieux et drôle malgré lui.

Il retiendra sa respiration lorsque l’enquête avancera et se bouchera le nez pour ne pas trop respirer les eaux fétides charriées par la Seine.

Alors envie d’émotions fortes ?

©Chantal Lafon-Litteratum Amor 27 avril 2019.

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Les Loups-garous de Londres, tome 2 : L'ang..

Long, compliqué et assez confus.

De nombreux personnages interviennent dans le récit dès le début de l'histoire, sans que l'on sache d'où ils viennent ni qui ils sont. Du coup, on a du mal à suivre l'intrigue et c'est déjà décourageant.

Les "visions" de Lydyard, décrites en détail, n'amènent rien à l'histoire, si ce n'est des complications en plus.

Bref, ce n'est pas le meilleur de la littérature fantastique.
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Le sang du serpent

Très épique, très étonnant! Même si l'univers est essentiellement fantaisiste, l'intrigue semble cacher une part de Science-fiction. Beaucoup de créatures fantastiques, des sorcières, des voleurs, des princesses rebelles...Une grande ville protégée par un énorme rempart où la corruption règne, une forêt dangereuse et hantée où se crée des alliances...Un livre très riche!
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Le testament d'Erich Zann

Les aventures d’Auguste Dupin se laissent lire. Mais ce détective n’a pas gagné la notoriété d’un Sherlock Holmes ou d’un Poirot bien qu’il s’adresse à de plus terribles ennemis, inspirés par l’œuvre de Lovecraft lui même.

Seulement voilà, c’est un pastiche bien réalisé mais un peu plan plan, et totalement dépourvu de fougue.
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The Mammoth Book of Dracula

Dans ces pages, Dracula visite des lieux comme la Côte d'Azur, the wilds of Oregon, the Los Angeles of Raymond Chandler, communist Eastern Europe, Rome at the dawn of the 21st century (a chilling tale in which he is forced to imitate the Messiah), and the ruins of post-apocalyptic New Jersey. He encounters Bettie Page, Aleister Crowley, Timothy Leary, Lou Reed, and Francis Ford Coppola (with the entire cast and crew of Apocalypse Now, in a hilarious spoof).

This book covers Dracula from inception to beyond modern day. Some of the stories are incredible and some are horrible. This book took a long time for me to finish.

I'm not a fan of vampires, and I'm disappointed... but it's The Mammoth Book of Dracula, so, I'm not surprised. However, I was hoping to find some creepy stories...

Next time, maybe.

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Le chiffre de Cthulhu : Une histoire de pir..

Les aventures du Chevalier Dupin contre Cthulhu s’enrichissent d’un nouveau volume signé Brian Stableford, Le Chiffre de Cthulhu (Les Saisons de l’Étrange, Moutons Électriques, 2020). Un récit agréablement écrit et mis en valeur par une traduction de qualité. On y retrouve avec plaisir notre détective de l’Étrange et son faire-valoir américain, une copie conforme de Watson dont on ne connaîtra jamais l’identité. Appelé à l’aide par un psychiatre de Bicêtre, nos deux compères vont rencontrer une prostituée qui se meurt de la syphilis, Ysolde, et ne survit que sous hypnose qui la plonge dans d’agréables rêves. On a droit ici à quelques belles pages de réflexion sur la folie et le combat de l’époque entre les thèses rationalistes (maladie du corps) et les thèses spiritualistes (maladie de l’esprit). Mais ce qui frappe chez la malade, ce sont ces inscriptions étranges qui figurent sur son dos et que Dupin identifiera rapidement comme étant du R’lyehien. La patiente sera sortie de Bicêtre et installée chez « Watson », afin de permettre à nos enquêteurs d’analyser en profondeur ses récits sous hypnose. Et c’est là ou Brian Stableford nous étonne, faisant basculer l’enquête dans une chasse au trésor menée par des pirates deux siècles auparavant. Ysolde faisait partie de l’équipe, et avec d’autres comparses, a survécu jusqu’à nos jours en se mettant dans un état de transe. Le chiffre de Cthulhu bien sûr était destiné à protéger les brigands. Mais cette protection est-elle toujours efficace aujourd’hui ?
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