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Citations de Brigitte Bulard-Cordeau (40)


De toutes les couleurs, de toutes les longueurs... il faut être gouttière pour bénéficier d'une telle liberté. Sans pedigree, cet aventurier a pourtant sa place auprès des chats de race; dont il a, par ses amours libertines, assuré l'origine. Sa beauté naturelle peut le faire accéder au rang de chat de maison. Voici les nouveaux Aristochats. Le chat de gouttière
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On suppute que le chat ne peut pas écrire, par manque d'adresse, sa patte étant faite pour tout autre chose, comme attraper ou griffer. Toutefois, on ne doit pas oublier que le chat est l'ami de l'écriture, le compagnon des écrivains, qu'il inspire, accompagne dans le travail et la réflexion, et que sa patte pourrait être un fil conducteur imaginaire. ("Ecrire comme un chat")
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Tout d’abord, l’Égypte…

Le développement de l’agriculture le long du Nil attire le chat sauvage. Il s’introduit dans un proche périmètre des habitations. Des champs de culture, il parvient jusqu’aux greniers où pullulent les rongeurs. En se mêlant aux autres espèces, tels les rongeurs qu’il chasse ou le chien déjà intégré parmi les bipèdes, le chat va côtoyer l’homme. Il maîtrise sa peur. Il finira même par se transformer physiquement. Sa tenue de camouflage n’est-elle pas devenue inutile, loin de la savane ? Les mouchetures et les taches de sa robe s’estompent, la teinte de sa fourrure s’unifie. Dépourvu de cet habit de mystère qui lui donnait une apparence d’animal inaccessible, intouchable, le chat a l’audace de s’installer autour des maisons. De ses crocs acérés, de son coup de patte furtif, il élimine les rongeurs, assomme vipères et cobras. Épatés, les hommes vont le juger indispensable. On le laisse pénétrer à l’intérieur des habitations. Il passe du grenier aux cuisines. C’est l’ère de la domestication, mot issu du latin domus, c’est-à-dire, « maison ».

Le chat va partager l’existence de l’homme et de la famille. Sur son nouveau territoire, il marque ses repères. Il s’adapte à notre mode de vie. Inévitablement, son caractère se modifie au cours de sa nouvelle vie de chat.

Son époque de gloire

Les rapports avec l’homme deviennent plus chaleureux. L’affection remplace l’indifférence. Ce prédateur, utile et considéré comme tel, devient un animal familier, mêlé aux petits et grands du foyer. Les hiéroglyphes de El Licht révèlent l’intégration du chat sous le toit des Égyptiens. Il est représenté à l’intérieur des tombes privées, couché sous le siège de son maître. Ce qui n’empêche pas de voir défiler des scènes montrant le talentueux chasseur en action. Il se faufile à travers les papyrus pour traquer le gibier d’eau.

En Égypte, le chat est porté aux nues. C’est son époque de gloire. On l’admire, on le cajole. Il est le compagnon des rois d’Égypte. Dès la xie dynastie (2134-1991 avant Jésus-Christ), il est le favori du roi Montouhotep II. Sous le règne d’Aménophis IV, vers 1 400 avant Jésus-Christ, sa popularité s’accroît encore. La reine Tiyi, épouse d’Aménophis III (1400-1362 avant Jésus-Christ), ou encore le prince Thoutmosis, frère aîné du roi Aménophis IV (1363-1346 avant Jésus-Christ), n’auront d’yeux que pour le chat.

Cette ferveur demeure intacte lors de la xiie dynastie (1991-1785 avant Jésus-Christ). On élève des chats sacrés dans le temple d’Amon, à Héliopolis. Dans cette même ville, habite le Grand Chat, non loin de Râ, le dieu du Soleil. Selon le célèbre Livre des morts, il est assez puissant pour combattre le dragon-serpent qui enlace l’arbre de Perse. Nul doute pour les Égyptiens, le chat ne peut être qu’une marque de la manifestation divine.

Bastet, corps de femme et tête de chat

De 1785 à 1557 avant Jésus-Christ, époque transitoire entre le Moyen Empire et le Nouvel Empire, les Égyptiens vénèrent Bastet. La déesse- chat au corps de femme et à la tête de chat est le symbole de l’amour et de la procréation. Le lieu de culte est situé à Bubastis, qui deviendra la capitale de l’Égypte au temps des rois libyens (950 avant Jésus-Christ) ainsi qu’à Saqqarah, où est mis en place le Bubasteion, périmètre consacré à la déesse Bastet, à son sanctuaire et à ses catacombes, situé à l’entrée de la nécropole de Memphis.

Le chat est doté de grands pouvoirs. Il peut infléchir les décisions de ses adorateurs. Selon l’historien Polyen, il a occupé un poste stratégique au ive siècle avant Jésus-Christ lors d’un événement militaire important, le siège de Péluse par Cambyse II, le roi des Perses. Après plusieurs assauts infructueux, le roi ordonna à ses soldats de capturer des chats et de les catapulter vers la cité. Les habitants de Péluse refusèrent que leur animal sacré soit la cible des batailles. Du coup, leur reddition signa la fin du combat. La réaction de ces guerriers « félinophiles » que sont les Égyptiens était prévisible. Et les Perses avaient vu juste en provoquant leur amour inaltérable pour le chat.

Le chat haret

Ainsi appelle-t-on le chat qui est retourné à la nature après avoir été domestiqué. Le chat haret ne peut être considéré comme un chat sauvage appartenant à l’espèce Felis silvestris. Il peut seulement être qualifié de « sauvageon » du fait qu’il ne veut plus se laisser attraper ni rentrer à la maison.

Lors de son voyage en Égypte, vers 60 avant Jésus-Christ, l’érudit Diodore de Sicile ne cache pas sa stupéfaction. Le chat bénéficie d’une telle adoration qu’à ses repas, il a droit à du poisson finement tranché accompagné de lait. Rien d’étonnant à ce que le chat d’aujourd’hui se distingue par son côté difficile et délicat vis-à-vis de la nourriture.

Ce cher disparu

Le chat est un être adoré et, de toute évidence, le deuil s’impose à sa mort. La coutume veut que l’on se rase les sourcils. Tout un cérémonial est prévu en l’honneur du cher disparu. Il s’agit de la momification, appliquée dans les règles édictées pour les hommes. On a recours aux mêmes techniques, on utilise les mêmes produits, rares et précieux, telles les substances balsamiques. Le corps du chat est embaumé et enduit d’huile de cèdre. Son visage est ensuite recouvert d’un masque mortuaire.
En Grèce, à Rome, en Orient…

Le chat d’Égypte est sacré ; il appartient à son pays. Au Ve siècle avant Jésus-Christ, les Grecs vénèrent Bastet, la déesse égyptienne à tête de chat, pour protéger les femmes enceintes et les nouveau-nés. En revanche, le chat qui a les pieds sur terre n’inspire guère le respect. Il est peu aimé des Grecs qui lui reprochent sa paresse et sa chasse aux oiseaux. Mille ans plus tard, dans une épigramme, l’historien Agathias (530-594) condamne la chatte qui a tué sa perdrix.

Volé ou acheté par les Grecs et les Romains, le chat quitte peu à peu son berceau. Il va faire le tour du monde. Au temps des colonisations, sur les navires des explorateurs, il a pour mission de chasser les rats qui grignotent les cordages. Embarqué jusqu’en Inde vers 500 avant Jésus-Christ, il pénètre au-delà de la Méditerranée, en Orient, au Pays du Soleil levant.

Un siècle après l’avènement du Christ, il est introduit dans le sud de la Russie et dans le nord de l’Europe. À la même époque, il débarque en Norvège aux côtés des mercenaires revenant de Byzance. 400 ans plus tard, le petit félin atteint la Lettonie.

Lors de la conquête des Gaules, il est introduit par les Romains, tandis que les Grecs avaient colonisé Marseille. Un jour, le chat atteindra le Nouveau Monde. Il lui faudra attendre le deuxième millénaire. Il est emmené par des jésuites français au Québec dans les années 1500, puis va accompagner les pèlerins à bord du Mayflower en 1620.

Sur le Grand Continent, le chat est tellement apprécié qu’en son honneur on fonde la Société du chat de bibliothèque. Mais on est bel et bien au xviie siècle, le Mayflower accoste en Amérique.

Ailleurs, le chat suscite l’adoration beaucoup plus tôt. En Extrême-Orient, il jouit d’une très haute estime. Les moines bouddhistes ont pour mission d’élever les chats sacrés. Au Japon, on ouvre les portes du Palais de Kyoto à une chatte blanche afin qu’elle puisse mettre bas ses cinq chatons. C’est à l’entrée du temple que l’on place Maneki-Neko, la chatte qui a la patte levée en signe d’accueil.

En Orient, le chat est adoré. La légende raconte que Mahomet préfère sacrifier son vêtement et en couper une manche plutôt que de réveiller sa chatte Muezza, assoupie dans ses bras. Au xiiie siècle, le sultan El Daher Beybars va léguer son jardin aux chats errants. Ce vert paradis est appelé « le verger aux chats » ou Gheytel Qouttah.

En Gaule, on est davantage terre à terre. On apprécie le chat parce qu’il protège les réserves alimentaires. La relation entre chat et homme est d’ordre utilitaire. Sur ce territoire, l’histoire du chat montre le pire et le meilleur. Tantôt sacré, tantôt haï.
Du Moyen Âge à nos jours

L’époque médiévale est une période noire pour le chat. La France retourne sa veste vis-à-vis de cet être qu’elle juge trop étrange. Elle demeure perplexe, indignée quant à son caractère, sa personnalité. Il n’y a qu’un pas pour qu’on l’accuse de tous les maux. À la fin du xiie siècle, il est mêlé à un rituel diabolique organisé par les sectes hérétiques. Les Cathares, dont l’origine du nom est catus, voient apparaître le diable sous la forme de Felis silvestris catus. Soupçonné d’être le suppôt de Satan, le compagnon des sorcières, le chat affole les esprits. Il est haï, brûlé, subit les pires sévices. Le chat n’est pas en odeur de sainteté. Entre 1180 et 1233 notamment, on l’accuse de crimes imaginaires. Au lendemain des croisades (1204), après les épidémies de peste noire, il conserve sa réputation diabolique. Guillaume d’Auvergne, évêque de Paris, décrit Lucifer sous la forme d’un crapaud ou d’un chat. Le petit félin fait couler beaucoup d’encre au Moyen Âge et délie les langues… de vipères.

« J’ai étudié beaucoup de philosophes et plusieurs chats, la sagesse des chats est infiniment supérieure. »

Hippolyte Taine

Le chat ou la genette ?

En France, au viie siècle, lors des invasions sarrasines, le chat se trouve face à une concurrente : la genette. Tous deux ont la même taille et un joli pelage. Le viverridé, également doté de griffes rétractiles, préfère chasser à l’approche et, à l’instar du chat, aime jouer avec sa proie avant de la tuer. Elle sera très appréciée dans le sud-ouest de la France jusqu’au Moyen Âge, puis on la ramènera à la vie sauvage. La genette, réticente aux caresses, n’est pas très câline, et ne se laissera pas apprivoiser comme notre gentil greffier.

Au xve siècle, l’atmosphère est aussi lugubre. C’est l’ère du massacre des chats. Détesté, vilipendé, il est torturé puis brûlé lors des fêtes traditionnelles. Ce spectacle réjouit ses détracteurs. Au xvie siècle, les chats se consument en présenc
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Plus près d’Homo sapiens

Après le chien, qui fut le tout premier animal domestiqué par l’homme, n’ayant d’autres activités que celle de chasseur nomade, le chat se rapproche des populations sédentaires. Elles sont établies dans les villages. Il est leur auxiliaire, devient leur compagnon. De quelle façon ? On s’en doute, la domestication ne se fait pas du jour au lendemain ; cela nécessite une longue transformation. Comment passer de l’animal sauvage à l’individu soumis, docile, obéissant aux ordres et aux caprices d’Homo sapiens ? L’étape est d’autant plus difficile et improbable que le chat est libre et solitaire. Il s’est pourtant laissé charmer par l’humain, signe que le courant passe entre ces deux espèces !
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MÉmento

Le chat a eu l’occasion de croiser l’homme, né il y a 4 millions d’années, mais ne l’a pas encore approché. On a pu localiser certains foyers de domestication en Extrême-Orient, en Libye et en Asie, au Pakistan.

On a longtemps cru que les premières traces de domestication du chat sauvage Felis silvestris libyca, le chat ganté, remontaient à 4 500 ans avant Jésus-Christ, en Égypte. Le chat orné, Felis silvestris ornata, qui vit aujourd’hui à l’état sauvage en Asie, aurait gagné l’Égypte depuis le Pakistan.
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Le chat qui venait de l’île de l’Amour

Nombre d’hypothèses ont été émises sur le sujet. On s’imaginait que la domestication du chat datait du Néolithique. Les couches géologiques des sites néolithiques, sillonnées de squelettes d’hommes, de chats et de souris mêlés, laissaient penser que le chat était un grand chasseur de rongeurs. Une aubaine pour les hommes qui allaient bénéficier d’un précieux collaborateur. On est encore loin de l’ami chat qui s’approche de vous.
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Vestiges

Felis lunensis, l’ancêtre du chat sauvage Felis silvestris, a été extirpé des gisements d’Italie. Ses vestiges remontent à 1,8 million d’années. Le premier représentant connu de Felis silvestris a été découvert dans un gisement du Pléistocène inférieur situé au Vallonnet, dans les Alpes-Maritimes.
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Les grandes mâchoires

Smilodon est également visible au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Ce spécimen est assez récent puisqu’il date d’un million d’années. C’est en traquant le mammouth que l’animal s’est englué dans la fosse de Rancho La Brea, aux États-Unis, où l’on a découvert son crâne. On peut donc observer les grandes mâchoires de ce félidé qui a dû impressionner les premiers hommes !
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La tête d’Eusmilus

Ce félidé primitif figure au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. On peut observer une partie de son squelette, dont le crâne impressionnant. C’est dans ce même musée que l’on peut découvrir les mâchoires d’un créodonte retrouvées dans le site de Ronzon, au Puy-en-Velay, en Haute-Loire.
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Le chat a plusieurs vies… rien de paranormal, c’est la réalité. Pour preuve, le long chemin de son histoire…
Une origine qui remonte à la préhistoire

Son tout premier ancêtre remonte à l’Éocène, il y a 53 millions d’années. Il s’agit du fissipède. Ce carnivore possède de très grandes griffes et des dents carnassières très fortes. Elles vont encore se développer au fil des millénaires. Surgissent alors les miacidés, comparables à des genettes arboricoles. Puis apparaissent les félidés primitifs, il y a 34 millions d’années. Nous sommes alors à l’ère tertiaire, à l’Oligocène précisément.

Eusmilus, de la taille d’un puma, vit en Eurasie et en Amérique du Nord. Il est robuste, costaud, mais pataud. Il se déplace lentement. Malgré son train de sénateur, il tranche sa proie dans le vif avec une rapidité hallucinante ! Ses deux énormes canines à la mâchoire supérieure sont en forme de sabre.

Une autre lignée se dessine chez ces félidés primitifs : les Proailurus, puis ses descendants, apparus au Miocène, entre - 25 et - 7 millions d’années, les Pseudaelurus. Ces derniers ont une allure beaucoup plus souple, la démarche légère, presque aérienne. On est loin d’Eusmilus, l’empoté ! C’est ainsi que Pseudaelurus s’impose comme étant le tout premier membre de la famille des chats modernes.

Mais le premier chat côtoyé par les hommes préhistoriques, nés il y a 4 millions d’années, est Smilodon. Il était déjà sur terre bien avant toute vie humaine, c’était il y a 23 millions d’années. Comment un tel animal allait-il se laisser domestiquer ?
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Depuis son origine, le chat est un autre. Certes, il a conservé son instinct de prédateur, ses réflexes de chasseur, son esprit libre, mais son approche de l’homme l’a modelé différemment. Une fois domestiqué, il s’est montré attentif à un autre univers, réceptif à un monde organisé, puis est devenu complice du genre humain. Le chat de compagnie affiche un caractère souple. Félin et captivant. Il s’adapte parfaitement à notre vie. Retour sur son parcours qui l’a amené jusqu’à nous.
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Si le chat inspire à ce point, c’est que sa particularité, son originalité, son comportement, son caractère nous étonnent. D’une intelligence incontestable – il possède des hémisphères cérébraux et des structures qui, chez l’homme, sont désignés par le terme d’intelligence –, le chat est généreux dans l’amitié qu’il nous accorde. Il est également doté d’un humour indéniable – les milliers, les millions de vues concernant le chat sur Internet en sont la preuve. Il faut dire que le chat est drôle. Quel phénomène ! Chez lui, tout est prétexte au jeu, à la maison comme au jardin. Papillon, feuille, écorce… Il saisit, mordille, ne se lasse pas de ses trouvailles. C’est la vie au soleil. Niché dans les arbres, allongé sur un matelas de branches, il joue avec la lumière du jour qui passe entre les feuilles. Il est toujours en éveil, toujours sur le qui-vive. C’est le frémissement d’une brindille qui le fascine, la chute d’une pomme, le cri d’un campagnol. Le chat joue à cache-cache dans un nid d’herbes ou de mousses. Puis, épuisé par son programme de jeux, il entre à la maison, s’endort, muscles relâchés, yeux fermés, odorat et ouïe inactifs. Une vie de chat, c’est comme ça.

Le chat nous épate. Chat de compagnie, chat de maison, chat de race… On ne s’en lasse pas. Charmant, chaleureux, chapardeur, chafouin, chouchou… Au fil des pages, retrouvez tout le portrait craché de votre chat. Un individu pas comme les autres, voire un chat pas comme les autres, puisqu’il faut appeler un chat un chat.
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Grandeur et décadence, le Moyen Âge, en Europe, lui réserve un mauvais sort. Brûlé vif et jeté du haut des tours, le chat est martyrisé. L’homme a-t-il perdu la tête, oubliant qu’en chassant les rongeurs, gourmands de blé, de provisions et aussi d’amarres et drisses des navires, le chat l’a sauvé maintes fois de la misère, des maladies, du naufrage.

Après le grand massacre, on se fait l’avocat du diable. Sous Louis XIV et Louis XV, les courtisanes se pâment sous le charme du chat, de la duchesse de Montespan, favorite de Louis XIV, à la duchesse du Maine, belle-fille de Louis XIV, Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, la Princesse Palatine, seconde épouse du duc d’Orléans, la marquise du Deffand, grande épistolière française, connue pour ses coups de griffes redoutables, etc. Le petit félin reprend du poil de la bête.
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Certains l’avaient prédit : « le chat sera l’animal du xxie siècle ». Pour preuve, sa population dans le monde : 400 millions d’individus, dont 76,5 millions aux États-Unis. On compte 13 millions de chats en France, c’est beaucoup plus que pour notre ami chien. Qui s’en étonne ? Le chat n’a-t-il pas déjà été un dieu en Égypte, deux millénaires avant notre ère ?
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Violettes en l’isle
pour l’envoûtement : L’aborder la toute première fois

Cueillettes ou emplettes pour 6-9 personnes
20 violettes fraîches
25 cl de laitimg361
25 cl de crème fraîche
5 œufs
150 g de sucre en poudre

L’œil de la pendule
Préparation : 25 minutes
Cuisson : 45 minutes
Temps total : 1 heure 10

Au chaudron !
* Préchauffer le four à 100°C (th. 2)
* Passer les violettes sous un filet d’eau et les déposer sur un papier absorbant.
* Dans une casserole, faire chauffer le lait et la crème à feux doux.
* Dans un saladier, fouettez 3 œufs entiers et 2 jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à e que le mélange blanchisse.
* Verser la préparation dans les ramequin. Déposer quelques violettes fraîches sur la surface.
* Cuire au four 45 minutes. Servir tiède.
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"Mille et une histoires
Napoléon Bonaparte séjourna sur l’île d’Elbe jusqu’au 26 février 1815. C’est-à-dire jusqu’aux premiers beaux jours qui voient fleurir la violette. Ses soldats le surnommèrent le Père La Violette. Cette fleur fut ensuite le signe de ralliement des Bonapartistes durant les Cent Jours."
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"La violette est une des toutes premières fleurs de printemps. C’est peut-être pour cette raison qu’elle hésite à sortir sa corolle de son écrin de feuilles. Elle symbolise la pudeur, la timidité, le premier amour… Grâce à ce dessert de violettes en l’isle, vous saurez comment l’aborder la toute première fois !"
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"Par Eros et Satanas, vive l'amour et ses délices !"
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Du sent-bon au petit coin ? Naturel, c’est nickel !
Pour remplacer le traditionnel bloc bleu, mettez du vinaigre blanc dans le pot de la brosse à w.-c. Ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de citron ou de géranium. Pour des toilettes au parfum des prés !
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"Oeil de salamandre ,orteil de grenouille
Poil de chauve-souris et langue de chien,
Langue fourchue de vipère,dard de reptile aveugle,
Patte de lézard,aile de hibou,
Pour faire un charme puissant en trouble,
Bouillez et écumez comme une soupe d'enfer."
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