Souscrivez à la chaîne ici : https://bit.ly/2He1eW2
Enregistrées avant la révolution, au coeur de l'âge d'or de la musique cubaine, les «descargas» originelles déchaînent la puissance spirituelle de la transe répétitive. Elles mélangent improvisations inspirées et choeurs habités, propulsés par des rythmes locaux aux percussions démentes. Cachao et ses amis ont réuni la crème des musiciens de l'île pour graver quelques-uns des sommets de la musique cubaine : les inaltérables classiques fondateurs des « Cuban Jam Sessions » dont Bruno Blum raconte la légende dans un livret de 28 pages. Indispensable à tout amateur de jazz éclairé. Avec Oreste López, Peruchín, Emilio Peñalver, Tata Güines, Chuchu, Tojo, Guillermo Barreto, Chombo Silva, Óscar Valdés, Mosquifin, El Negro Vivar
Patrick FRÉMEAUX
Enregistrement: El Manisero [The Peanut Vendor], Cachao y su Orquesta Cubana
Pour accéder à l'intégralité du contenu RDV sur : https://bit.ly/2Kt4sTr
----
Suivez Frémeaux & Associés sur
Facebook : https://www.facebook.com/disquesfremeaux/
Twitter : https://twitter.com/fremeaux_as
Instagram : https://www.instagram.com/fremeauxetassocies/
Pinterest : https://www.pinterest.fr/librairieaudio1/
Youtube : https://bit.ly/2He1eW2
+ Lire la suite
[ Ses parents ] l'emmènent à une consultation psychiatrique, réclamant un traitement pour le guérir de ses tendances homosexuelles et de son excentricité.
En 1959, la lobotomie était encore pratiquée, et il était courant d'infliger le traitement inhumain que reçoit Jack Nickolson dans Vol au dessus d'un nid de coucou : les électrochocs au cerveau. De nombreuses personnalités, dont (...) Jackie Kennedy, ont subi cette "thérapie" infernale. A la fin de l'année scolaire, pensant agir pour le bien de leur fils, les parents de Lewis obtempérent de bonne foi aux suggestions de leur médecin. Ils l'emmènent trois fois par semaine au sinistre et immense hôpital psychiatrique de Creedmore, à Queens Village , sur Long Island.
La première fois, l'adolescent est terrifié. Il ne sait pourtant pas encore ce qui l'attend. Sous camisole de force, attaché, assommé aux sédatifs, il encaisse les chocs d'un fort voltage d'électricité qui traversent son cerveau et laissent derrière eux leur cortège de lésions irréversibles, notamment sur la mémoire. Lou mord dans un appareil de caoutchouc pour ne pas avaler sa langue, tandis que chaque choc éelctrique l'assomme d'un nouveau flash de lumière. Après la séance, agité de spasmes violents, il reste pendant plusieurs heures sur un brancard. Incapable de se défendre. Lewis retournera vingt-quatre fois encaisser des centaines de volts pendant l'été 59.
Toby et Sidney n'osent pas croire que leur fils est en train de devenir les deux pires choses possibles pour un Américain des années cinquante : musicien de rock & roll et homosexuel. L'homosexualité est alors le tabou absolu : il est encore pire d'être pédé que rocker, communiste ou drogué.
Il y a une autre manière de mesurer le succés, qui s'appelle l'influence, et à cette lumière blanche-là, le Velvet Underground est inégalé. Sans les Velvets, il n'y aurait probablement jamais eu de punk. Pas de Roxy Music, Blondie, Talking Heads, Simple Minds, pas de Psychedelic Furs, Orange Juice, Iggy Pop, Modern Lovers, Cars, New York Dolls, Lloyd Cole and the Commotions....au moins pas tels que nous les connaissons et tels que nous les aimons. Le style de David Bowie a certainement été profondément influencé par les Velvets.
( Johnny Black)
Le 24 Août 1970, Lou emménage chez ses parents (..). La descente de speed est plutôt dure. Il est seul dans la vie, sans musiciens, sans projets, excepté celui de retrouver ses esprits. Il lui faut feindre de supporter ce retour aux racines et faire face à la personnalité envahissante de sa mère, qui décide de tout. Difficile d'être soi-même aux côtés de papa et maman quand la veille encore on était le chanteur du Velvet Underground.
Lady Day
[...]
Comme Charlie Parker ou Jim Morrison, elle devint le symbole du talent gâché par les drogues, (...]
Le refrain de Lou est clair : " And I say no, no, no !"
Je vais vous dire de quoi il s'agit vraiment. Je pense que la chose la plus importante dans la vie, c'est l'art. C'est vers l'art que je me tourne quand je cherche un soutien. C'est l'art qui élève les choses à leur plus haut niveau, c'est dans l'art qu'on trouve des exemples de grandeur.
(1975)
Et un beau jour, il se présente dépenaillé chez RCA. Le vigile à l'accueil hésite à le laisser passer tellement son apprence est alarmante. Renseignements pris, on apprend qu'il est Lou Reed, qui, avec David Bowie, est l'artiste qui vend le plus de disque chez RCA après Elvis Presley.
( 1972 )
J'aime David Bowie, il a tout pour lui. Ce môme a tout pour lui.Tout.
- Lou Reed
Les groupes de la côte ouest aimaient les drogues douces. Nous, on aimait les drogues dures.
- Lou Reed
[ Lou Reed ] ne paye pas Doug Yule [ guitariste] pour autant, mais le jeune ingénu est trop content de vivre son rêve pour protester :
je ne gagnais pas d'argent, mais je n'étais pas là pour ça, je le faisais parce que je m'y sentais obligé, c'était un choix artistique et un choix de vie. C'est difficile de ne pas être attiré par ce style de vie. Il y a toujours quelqu'un qui s'occupe de vous. C'est comme être un enfant, vous êtes complétement libre car vous n'avez pas à vous soucier du monde réel.