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3.76/5 (sur 6464 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Lowell, Massachusetts , le 12/03/1922
Mort(e) à : St. Petersburg, Floride , le 21/10/1969
Biographie :

Jean-Louis Kérouac ou Jean-Louis Lebris de Kérouac, dit Jack Kerouac, est un écrivain et poète américain

Né d'une famille de Canadiens français, il est le cadet d'une fratrie de trois enfants. Kerouac passe sa jeunesse entre ses études, sa mère "Memere" à laquelle il est très dévoué et ses nombreux amis. Il commence très jeune à écrire des nouvelles, s'inspirant d'une émission radiophonique, "The Shadow", et des œuvres de Thomas Wolfe.

Quand la famille Kerouac connaît des difficultés financières, Jack l'aide, il gagne un championnat de football et plus tard, il travaille dans les assurances. Mais il se dispute avec son entraîneur, son père perd son travail et sombre dans l'alcoolisme. Ses amis de l'époque sont Allen Ginsberg et William S. Burroughs, rencontrés à l'université.

En 1950, il écrit "Avant la route", ouvrage très inspiré des nouvelles de Thomas Wolfe. Les années suivantes, il connait des échecs successifs auprès des éditeurs et rencontre Gary Snider qui l'initie au bouddhisme et à la communion avec la nature. Kerouac retrace cette époque dans son livre "Les Clochards célestes".

Sa vie errante, faite de parcours insensés entre les États-Unis et le Mexique, prend fin lorsqu'il devient populaire. Mais il se met à boire, échouant dans sa quête de spiritualité bouddhique et rompant avec plusieurs amis. Cette déchéance, pendant laquelle il écrit de nombreux livres et articles, apparaît dans des shows télévisés et enregistre trois albums parlés, est la conséquence de l'incompréhension des médias, du manque de reconnaissance de son travail par les critiques et des échecs de ses mariages avec Edie Parker et Joan Haverty.

Abattu et seul, il passe la fin de sa vie en compagnie de sa troisième femme Stella Sampras et de sa mère.

Son ouvrage majeur reste "Sur la route" qui est le livre clé de la "Beat Generation". C'est le récit des errances de l'auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise dans ce livre) aux Etats-Unis, voyageant en auto-stop, logeant chez qui l'accepte, partageant femmes et alcool avec des amis de rencontre et s'abandonnant à la loi du hasard à la recherche d'une fraternité.
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Source : aubry.free.fr/
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En 1959, Jack Kerouac parle de littérature et de la «Beat Generation»

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Ma garce de vie s'est mise à danser devant mes yeux, et j'ai compris que quoi qu'on fasse, au fond, on perd son temps, alors autant choisir la folie.
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Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller.

Tel que relevé sur "Les fils de la pensée" https://filsdelapensee.ch/quote/418179
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Jack Kerouac
Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde y parviennent.
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(ATTENTION ! Le morceau qui suit me paraît fondamental pour comprendre l’œuvre dans son entier. Je vous restitue fidèlement la traduction exacte de Jacques Houbart qui date de 1960, mais cette traduction ne me semble pas géniale, loin s'en faut, surtout la fin. Je vous propose donc à la suite (en exclusivité et parce qu'il faut bien se mouiller un peu de temps en temps) ma propre traduction du même passage, elle aussi fort imparfaite, mais qui me semble un peu plus proche de l'esprit du texte original. Les anglophones, vous me direz ce que vous en pensez.)

Mais alors ils s'en allaient, dansant dans les rues comme des clochedingues, et je traînais derrière eux comme je l'ai fait toute ma vie derrière les gens qui m'intéressent, parce que les seules personnes qui existent pour moi sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, la démence de discourir, la démence d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller ni sortir un lieu commun mais qui brûlent, qui brûlent, pareils aux fabuleux feux jaunes des chandelles romaines explosant comme des poêles à frire à travers les étoiles et, au milieu, on voit éclater le bleu du pétard central et chacun fait: "Aaaah!"

They danced down the streets like dingledodies, and I shambled after as I've been doing all my life after people who interest me, because the only people for me are the mad ones, the ones who are mad to live, mad to talk, mad to be saved, desirous of everything at the same time, the ones who never yawn or say a commonplace thing, but burn, burn, burn like fabulous yellow roman candles exploding like spiders across the stars and in the middle you see the blue centerlight pop and everybody goes "Awww!"

Ils descendaient les rues en dansant comme des dingodadets, et je me traînais derrière eux, comme je l'ai fait toute ma vie derrière les gens qui m'intéressent, parce que les seuls êtres pour moi sont les fous, ceux qui vivent comme des fous, qui parlent comme des fous, ceux qui sont fous pour obtenir leur salut, ceux qui sont désireux de tout à la fois, ceux qui jamais ne bâillent ou ne débitent un lieu commun, mais qui au contraire brûlent, brûlent, brûlent, comme les fabuleuses chandelles romaines des feux d'artifices, qui éclatent en formant des araignées jaunes à travers les étoiles, et au beau milieu, vous voyez soudain le bleu du bouquet final et tout le monde fait « Aaah ! »
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Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller.
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Je me suis rendu compte que ces clichés, nos enfants les regarderaient un jour avec admiration, en se figurant que leurs parents menaient des vies lisses et rangées, se levaient le matin pour arpenter fièrement les trottoirs de la vie, sans se douter du délire, de la déglingue, de la déjante des réalités de notre existence, de notre nuit, de notre enfer, cauchemar absurde de cette route-là.
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Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route.

(Nothing behind me, everything ahead of me, as is ever so on the road.)
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...un nouvel amour donne toujours de l’espoir, la solitude mortelle et irrationnelle est toujours couronnée; cette chose que j’ai vue (cette horreur du vide reptilien) quand j’ai inspiré à fond l’iode mortelle de la mer, à Big Sur, est maintenant justifiée et sanctifiée, levée comme une urne sacrée vers le ciel, par le simple fait de se déshabiller, de faire aller les corps et les esprits dans les délices mélancoliques, inexprimables et frénétiques de l’amour. Ne laissez aucun vieux chnoque vous dire le contraire; quand on pense que personne, dans ce vaste monde, n’ose jamais écrire l’histoire véritable de l’amour, on nous colle de la littérature, des drames à peine complets à cinquante pour cent. Quand on est allongé, bouche contre bouche, baiser contre baiser dans la nuit, la tête sur l’oreiller, rein contre rein, l’âme baignée d’une tendresse qui vous submerge et vous entraîne si loin des terribles abstractions mentales, on finit par se demander pourquoi les hommes ont fait de Dieu un être hostile à l’amour charnel. La vérité secrète et souterraine du désir farouche qui se cache dans les galeries, enfouie sous les ordures qui envahissent le monde entier, cette réalité dont on ne vous parle jamais dans les journaux, ce désir dont les écrivains ne parlent qu’en hésitant, avec force lieux communs, et que les artistes représentent avec combien de réticences, ah, vous n’avez qu’à écouter Tristant et Isolde de Wagner et vous imaginer le héros dans une champ bavarois avec sa belle maîtresse nue sous les feuilles de l’automne!
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Un jour, toi et moi, on longera les ruelles au coucher du soleil et on ira faire les poubelles. - On finira clodos, tu veux dire ? - Pourquoi pas mec ? Bien sûr qu'on finira clodos si ça nous chante. Y a pas de mal à finir ça.
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Jack Kerouac
Longues soirées d’alcool
et de piano - Noël
S’en est allé.
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