Citations de Bruno Loth (111)
Quand on entend cent fois les mêmes histoires, on en rit, on se lasse et on ne fait plus attention, puis un jours on se rend compte qu'elles font partie de vous, qu'elles vous appartiennent un peu, mais qu'elles vous échappent indubitablement.
Un ouvrier doit savoir rester à sa place, à condition que les patrons et leurs sbires restent à la leur.
- C'est toujours aussi bruyant l'atelier ?
- Essayer donc de frapper avec un marteau sur de la ferraille sans faire de bruit !
- A l'aide !
(la marionnette "Espagne" à terre)
- Hello mon cher Léon
(la marionnette "Chamberlain")
- Les fascistes s'en prennent à l'Espagne
(la marionnette "Léon Blum")
- Tout ceci ne nous regarde pas !
(la marionnette "Chamberlain")
- Nous risquerions de prendre un sale coup !
(la marionnette "Léon Blum")
- Nous sommes pour...la non-intervenion...des autres !
(la marionnette un corps & têtes Hiltler, Mussolini et Staline)
- La terre est dure et sèche par ici, ça donne soif !
- Passe-moi ta pelle. J'ai l'habitude. On en a creusé pas mal ces temps-ci !
- Pas question. J'ai commencé, je vais finir...
- Pourquoi ? Parce que je suis une femme ?
- Non, non, mais c'est dur ...
- Tu sais, Caballero, depuis le début de la guerre, c'est nous qui faisons tout ici ! La seule chose pour laquelle vous nous manquez le plus, c'est la tendresse !
- Un livre ? C'est pour faire du feu, j'sais pas lire...
- Oui, Ermo me l'a dit...C'est pour apprendre...
- Quoi, lire ? Ah, non, merci ! Est-ce que j'ai une tête de curé ? Tout ce qu'il y a dans des livres, ce n'est pas pour moi !
- T'as tort, les curés nous ont maintenus dans l'ignorance pendant des siécles. Aujourd'hui, les livres brisent nos chaînes !
- Et toi, Sidi, tu te situes où, politiquement ?
- Je vais où mes pieds me portent sans me soucier de l'opinion des autres. C'est mon côté gitan !
- Pourtant, ça devrait t'intéresser...Les nationalistes sont xénophobes et un jour, tu verras, ils s'en prendront aux gitans !
- Ermo, où as-tu eu ces trois pésétas ? Tu les as volées dans le tronc de l'église. Le curé en a besoin pour nourrir les malheuureux et toi tu vas au spectacle...Pourtant je sais que tu n'es pas mauvais...
- Y m'a jamais donné à manger, le curé. Je me débrouille depuis que tu n'es plus là...Pour une fois le Bon Dieu peut bien me donner trois piéces...
- Je t'adore mécréant...
- Tu manques d'éducation, mon petit !
- Forcément, tu n'étais jamais là !!!
- ça va changer, Ermo, je vais m'occuper de toi...
- Mais Papa, c'est trop tard...Tu es mort...
- Oui, évidemment, c'est embêtant d'être mort...
Nous avons gagné ! Léon Blum accède au pouvoir et impose la semaine de 40 heures avec deux jours de repos, et on parle de deux semaines de congés payés pour l'été prochain...
Des fois il y a des "accidents"...L'autre jour, un Fritz a poussé sans raison un Espagnol dans la fosse, 10 mètres plus bas...Plus tard, le Schleu a reçu un coup d'épaule... et hop ! Coulé dans le béton frais ! Oeil pour oeil, dent pour dent !