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Citations de Bryan Perro (113)


Amos fut lui-même renversé par la force de ce cri. Il s’écroula exactement comme s’il avait reçu un violent coup de poing. Il avait instinctivement placé ses mains sur ses oreilles. Par terre, en position fœtale, il avait le cœur qui battait à tout rompre. Ses jambes refusaient de bouger. Jamais auparavant il n’avait entendu une telle chose. Ce cri semblait à la fois humain et animal, poussé par des cordes vocales extraordinairement puissantes. ...
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Obligé depuis son plus jeune âge à se débrouiller avec les moyens du bord, Amos avait acquis de nombreux talents. Il chassait le faisan et le lièvre dans la forêt, pêchait avec une canne de fortune dans la rivière et ramassait des coquillages et des crustacés sur la côte océane. Grâce à lui, la famille réussissait à survivre tant bien que mal, même si certains jours il n’y avait pas grand-chose sur la table.
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Ainsi, à Omain, tout le monde connaissait l’histoire de Yack-le-Troubadour qui, de passage dans la ville pour y présenter des spectacles avec sa troupe de saltimbanques, s’était fait passer auprès d’Édonf pour un célèbre docteur. Pendant près d’un mois, Yack avait fait avaler au seigneur de la crotte de mouton enrobée de sucre afin de guérir sa mémoire défaillante. Depuis, on racontait qu’Édonf avait complètement retrouvé ses facultés et n’oublierait jamais le faux docteur ni, surtout, le goût de la crotte de mouton. Voilà pourquoi les vieux conteurs d’Omain disaient aux gamins que ceux d’entre eux qui oubliaient trop souvent d’obéir à leurs parents devraient goûter, un jour, au médicament de Yack. Après avoir écouté ce récit, les enfants de la contrée avaient toujours une excellente mémoire.

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La baie des cavernes

Le royaume d’Omain était un endroit magnifique. On y trouvait une petite ville aux rues bien ordonnées et surplombées par un château de pierres sombres. De hautes montagnes aux sommets toujours enneigés encerclaient la cité. Une large et longue rivière, qui prenait sa source dans les neiges éternelles, descendait les versants en cascades pour couler directement jusqu’au centre de la ville, dans la vallée.

Il y avait, à Omain, un petit port de pêcheurs rempli de frêles embarcations aux couleurs éclatantes. Lorsque le silence de la nuit tombait sur le marché aux poissons, tous les citoyens s’endormaient au son des vagues de l’océan. Chaque matin, c’est en suivant la rivière que des dizaines de pêcheurs levaient la voile triangulaire de leur bateau de bois pour aller jeter lignes et filets dans la mer.

Les rues d’Omain étaient en terre battue. On s’y promenait uniquement à pied et à dos d’âne. Tous les habitants de la ville étaient pauvres, à l’exception du seigneur Édonf qui habitait le château. Celui-ci régnait en maître sur ce coin de paradis et obligeait chaque famille à verser d’énormes redevances pour la gestion du royaume. Tous les mois, à la pleine lune, la garde personnelle du seigneur descendait en ville afin d’y encaisser l’argent des impôts.

Si un citoyen était incapable de payer, il était immédiatement jeté dans une cage de fer pour être exposé aux regards de tous, en plein centre du marché. Sans nourriture et sans eau, subissant le froid ou la chaleur et les moustiques, le malheureux pouvait rester là plusieurs jours, voire même plusieurs semaines. Les habitants de la ville savaient qu’un séjour dans la cage se terminait souvent par la mort du prisonnier. Aussi, s’efforçaient-ils de régler scrupuleusement leurs redevances au seigneur.
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C'est alors que Maelstrom traversa en piqué le nuage de harpies en prenant bien soin d'ouvrir grand la gueule et de cracher une colonne de feu. Des dizaines de femmes-vautours furent instantanément grillées, et plusieurs autres, fauchées en vol par les ailes du dragon, tombèrent mollement dans la mer.
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Des lointaines contrées d'Ixion jusqu'au royaume d'Harald aux Dents bleues, on raconte la merveilleuse histoire de Phrixos, le jeune fils du roi Athamas, et de sa sœur Hellê. Ces deux enfants, condamnés à être brûlés vifs à cause des machinations de leur méprisable belle-mère, furent sauvés du bûcher par un superbe bélier volant au pelage doré. Envoyée par les dieux à la demande de leur mère, la bête les fit grimper sur son dos et les emporta dans un royaume lointain où ils pourraient grandir en sécurité.
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On trouve, dans les plus anciennes légendes de ce monde, l'histoire des masques de puissance. Ces masques, qui ont une valeur inestimable et sont porteurs de la magie sacrée des éléments, seraient donnés à des humains ayant beaucoup de cœur et d'esprit. Il existe quatre masques, celui de la terre, celui de l'air, celui du feu et celui de l'eau, et seize pierres de puissance qui servent à alimenter les masques d'une puissante magie. Dans l'éternel combat entre le bien et le mal, entre le jour et la nuit, entre les dieux des mondes positifs et ceux des mondes négatifs, la tâche de ces élus serait de rétablir l'équilibre de ces forces.
Amos Daragon, fils d'Urban et de Frilla Daragon, fut choisi pour accomplir cette mission. Dès sa naissance, son destin fut écrit, par la Dame blanche, en lettres d'or dans la grande histoire des héros éternels. Celle-ci, déesse suprême du monde, attendait patiemment le jour de sa révélation.
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«Maudit cochon !» C'est drôle, ça, «maudit cochon».
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Je ne suis pas le mal, Kevin, je suis le chaos ! Et le chaos n'est pas une maladie qui se guérit, il est toujours présent comme dans l'image taoïste du yin et du yang. Je fais partie de cette roue qui jamais ne cesse son mouvement, qui toujours redéfinit le monde. Que serait l'ordre sans le chaos ?
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Les vrais héros ne livrent pas de combats inutiles, mais tentent plutôt de les éviter.
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Un nouveau monde se préparait à émerger, un monde neuf mené par une croyance unique capable des pires atrocités au nom de la vérité. Un monde sans place pour la diversité et l’éclectisme, où le dogme religieux causerait de multiples souffrances et d’innombrables morts.Un monde où la libre expression serait refoulée et où la dissidence deviendrait synonyme de torture.
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Dix hommes, enchaînés les uns aux autres, furent poussés sur l’estrade. Leur corps était recouvert de marques de fouet et de blessures encore sanglantes. Sur leur visage se lisaient distinctement la souffrance et le désespoir. Un seul de ces esclaves se tenait encore droit, la tête haute et les jambes solides. Amos, submergé par l’émotion, le reconnut tout de suite. C’était Barthélémy, le seigneur de Bratel-la-Grande, son ami
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« Ces oiseaux volent ainsi en attendant la mort prochaine d’un autre animal, pensa-t-il. Ils se nourriront des restes du cadavre. Il s’agit peut-être d’un gros poisson ou d’une baleine échouée près d’ici. Ce corbeau-ci, lui, n’a pas eu de chance. Il s’est certainement brisé le cou sur la roche. »
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Au fil du temps, Amos avait mis au point une technique presque infaillible pour capturer les oiseaux sauvages comestibles. Au bout d’une longue perche en forme d’Y, il laissait glisser une corde dont l’extrémité était dotée d’un nœud coulant. Il lui suffisait de repérer une perdrix, par exemple, de demeurer à bonne distance de sa proie et d’avancer doucement le bout de sa perche muni du nœud vers l’animal. Sans bruit, Amos passait rapidement le piège autour du cou de l’oiseau et tirait aussitôt sur la corde. Il rapportait souvent, de cette façon, le dîner de la famille.
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La chaumière par elle-même était toute petite. Une table de bois, trois chaises et un lit superposé en constituaient l’unique mobilier. La cheminée occupait la presque totalité du mur est. Une marmite était toujours suspendue au-dessus du feu à l’aide d’une crémaillère. Vivre en ces lieux était pour la famille Daragon une lutte permanente contre la chaleur ou le froid, mais aussi contre la faim et la pauvreté.

Obligé depuis son plus jeune âge à se débrouiller avec les moyens du bord, Amos avait acquis de nombreux talents. Il chassait le faisan et le lièvre dans la forêt, pêchait avec une canne de fortune dans la rivière et ramassait des coquillages et des crustacés sur la côte océane. Grâce à lui, la famille réussissait à survivre tant bien que mal, même si certains jours il n’y avait pas grand-chose sur la table.
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Édonf était gros comme une baleine. Avec ses yeux exorbités, sa grande bouche et sa peau pleine de boutons et toujours huileuse, il ressemblait à s’y méprendre à un de ces énormes crapauds de mer qui envahissaient une fois par an, au printemps, le port d’Omain. En plus d’être laid à faire peur, Édonf avait, disait-on, un cerveau de la taille d’un têtard. Au coin du feu, les aînés racontaient aux enfants les incroyables bêtises de leur seigneur. Ces légendes, amplifiées par le temps et transformées par l’habileté des conteurs, faisaient les délices des petits et des grands.
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Le premier niveau est le corps physique. Il est lié au monde matériel dans lequel les humains se déplacent, construisent des habitations, gravissent des montagnes, chassent, pêchent et s’amusent à jouer au cerf-volant. Il s’agit également du monde des sens où il est possible d’admirer un coucher de soleil, de humer le délectable parfum d’une tarte aux pommes chaude, de caresser le pelage de son animal préféré, d’entendre le chant des oiseaux et de savourer avec ravissement le goût sucré du miel.
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Je trouve se livre jusqu'à date très bon. Je ne fais pas une grosse critique car je n'est pas tout lu...
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Livre tout à fait génial. Merci de venir sur " liber-net.blogspot.com" pour découvrir encore plein de super livres !
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veni vidi vixi
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