Citations de Carin Gerhardsen (99)
Je n’ai pas trouvé le bonheur, seulement le moyen de jouir de mon malheur.
Elle lève ses bras comme s’ils étaient des ailes. Puis elle quitte le pont, les policiers, la vie et s’envole dans la fraîcheur du soir. Cet instant magique s’achève par le bruit brutal et sourd de son corps qui s’écrase sur l’asphalte.
La parole est d’argent, le silence … est … C’est quoi déjà ? Elle chuchote les mots, à peine audibles pour elle-même.
–Deux lettres, ça doit être une formule chimique ... La chimie n’a jamais été son point fort à l’école.
La culpabilité n'est pas une chose qu'on peut balayer d'un revers de main.
La maison de pain d'épices est le premier tome d'une trilogie à paraître au Fleuve noir
le froid glacial de l'asphalte paralyse sa joue, se répand progressivement dans tout son corps, pour finalement atteindre son coeur qui se met à rétrécir jusqu'à n'être plus qu'un tout petit glaçon page 258
je me demande ce qu'est devenue la fille page 268 Sanden (Katarina)
NUL NUL NUL à ne lire sous aucun prétexte.et il paraît que l'on va avoir le droit à la trilogie
Il réfléchit encore à l'indifférence. En effet, ce n'est pas un crime, personne ne peut supporter le fardeau de tous les problèmes de la terre.On choisit certaines personnes, certaines guerres ou catastrophes naturelles qui nous touchent plus d'autres. Et puis, il y a ceux qui ne choisissent rien. C'est indéniablement la solution la plus simple. Il prend conscience que l'indifférence est un péché capital pour un philosophe.
Et lui,qui est-il? Une personne insignifiante. Ou peut-être personne tout simplement.
Depuis quelques jours ,la vengeance rend mon existence un peu moins misérable.Ma vie est entrée dans une dimension bien plus excitante:celle de la folie.Les cinq sens de la vie:droie-gauche,haut-bas,dedans-dehors,tic-tac et toc-toc.Ils avaient volé ma vie,j'ai pris la leur.Toc-toc.Au passage,j'ouvre la porte de la folie.
Ce type ne cherche pas l'amour,ce qui le branche c'est la violence.Une femme qui voudrait se donner à lui ne l'intéresse pas.C'est la prendre de force qui l'excite.
Comment ne pas haïr quelqu'un qui,en une seule petite année,a réussi à détruire une vie entière-la mienne?
Quel genre d'individu reste indifférent à la découverte d'un cadavre dans sa propre maison?
Son bonheur est-il si dérangeant?Si tel est le cas,il n'a pas de mal à soutenir ce regard.Il lui en faut bien plus pour être déstabilisé.
Tout petit,il était gai et sociable.Il aimait les gens.Très vite,il avait compris que les gens,eux,ne le lui rendait pas.Ils avaient fini par lui faire perdre son caractère et sa bonne humeur.La métamorphose avait commencé à la maternelle,justement.Il avait été battu,exclu,humilié et insulté.Finalement,il n'était plus resté de lui qu'une ombre taciturne,à qui ils avaient retiré jusqu'à la dernière once de confiance en soi.
Dans la ville de Katrineholm,il était strictement interdit d'être bon en classe.Il était mieux vu d'être mauvais en tout,sauf à la rigueur en bandy ou au foot.Ainsi en décidait le Code,implicite mais intransigeant,non écrit et pourtant connu de tous,précis dans les moindres détails.
Thomas ne dit rien, ne fait pas un geste. Les larmes coulent sur son visage. Le froid glacial de l'asphalte paralyse sa joue, se répand progressivement dans tout son corps, pour finalement atteindre
son coeur qui se met à rétrécir, jusqu'à n'être plus qu'un tout petit glaçon.
Douze minutes plus tard, il se retrouve menotté sur la banquette arrière d'une voiture de police, tremblant de froid.