AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Carl Nixon (60)


The first stage of grief is always denial.
( La première étape de la douleur est toujours le déni).
Commenter  J’apprécie          490
It is often not until something is gone that you begin to see it.
( Souvent on ne commence à voir quelque chose que quand il disparaît ).
Commenter  J’apprécie          440
A quinze ans, c'était une époque que nous nous rappelions clairement et dont nous ignorions encore qu'elle était bel et bien révolue.
Commenter  J’apprécie          290
Le véhicule semblait agir de son propre gré, il était devenu incontrôlable. Roulant toujours à vive allure, il avait finalement quitté la route. Le capot s'était enfoncé dans les plis moelleux de la forêt après avoir traversé l'étroit accotement fait de boue et de graviers. En principe, la voiture aurait dû heurter un arbre et s'arrêter en bringuebalant sur le bord de la route, où on les aurait retrouvés en l'espace de quelques heures, mais elle s'était enfoncée dans la végétation comme une lame.
Commenter  J’apprécie          270
On disait pour plaisanter que le vent d'est était trop paresseux pour vous contourner - il se contentait de vous foncer dessus.
Commenter  J’apprécie          262
Ces îles se sont séparées du reste du monde il y a longtemps, des millions d'années, avant même l'évolution des mammifères. C'est pour cette raison qu'on n'y trouve aucune espèce indigène de chats, de chiens, de chevaux ni d'ours. Rien de ce genre .
- Des serpents alors ?
- Non, seulement des oiseaux. Ce pays [ la Nouvelle-Zélande ] est un paradis pour eux."
Commenter  J’apprécie          250
Ses ouvrages étaient éparpillés dans la pièce ou bien serrés comme des sardines sur les étagères où Dee les empilait à la fois horizontalement et verticalement. D'autres formaient des piles irrégulières le long des plinthes, sur les larges rebords des fenêtres et sur le manteau de la cheminée. On trouvait même des livres nichés comme des chats dans les coussins du canapé aux contours dentelés.
Commenter  J’apprécie          240
Nous avions connu toute notre enfance le grondement sourd de ces vagues mais il était impossible de l'ignorer totalement. Il couvrait les voix de nos professeurs tandis que nous étions assis en classe, et nous l'entendions pendant nos déjeuners sur le terrain sablonneux du lycée de South Brighton. Il couvrait le bavardage de nos frères et sœurs alors que nous mangions à la table de nos cuisines. Il constituait la bande-son de notre adolescence ingrate. Mais cette nuit-là, alors que nous étions couchés dans nos chambres et que Lucy Asher était assassinée, le son des vagues parut plus grave et lugubre à plus d'un d'entre nous. Tel un train infini traversant l'obscurité, condamné à défiler sans cesse, sans jamais disparaître.
Commenter  J’apprécie          224
Ce qu'il avait sous les yeux était en fait les restes d'un grand volcan . Le temps avait effacé les traits hideux et noircis du paysage. Comme de la poudre de riz, la terre transparente par le vent s'était déposée sur la roche cuite, puis le cratère s'était rompu et l'océan l'avait inondé pour former ce long port naturel. Les collines jadis dentelées comme des scies, ne se découpaient plus aussi nettement sur le ciel . Box avait l'impression qu'elles étaient disposées autour de lui comme une couverture fauve habilement froissée par un photographe.
Commenter  J’apprécie          200
Les jours suivant l'apparition du cadavre de Lucy, les journaux ne parlèrent que de l'affaire. Les journalistes rôdaient sur la plage comme des chiens errants. Ils nous arrêtaient sur la route afin de nous demander si nous avions connu Lucy, et quel genre de fille c'était. De temps en temps, nous découvrions nos propres paroles dans le journal, attribuées à un "ami proche" ou "un camarade de longue date de la jeune fille assassinée". Il était gênant de voir ces mots prononcés en passant écrits noir sur blanc. Ils correspondaient rarement à ce que nous pensions avoir dit. Ces mots échouaient naturellement à décrire la Lucy que nous avions croisée tous les jours au lycée et à l'épicerie.
Commenter  J’apprécie          192
Pour beaucoup de petites filles, ce fut la toute première fois qu'on aborda la question sexuelle. On leur raconta des histoires de petits oiseaux et d'abeilles. Toutefois, dans la version de cette fin février 1981, l'oiseau était un corbeau noir insatiable et l'abeille vous piquait encore et encore puis vous laissait pour morte dans le fossé.
Commenter  J’apprécie          190
Une abeille paresseuse, ça n'existe pas. Dans une ruche, tout le monde bosse.
Commenter  J’apprécie          180
Il n'était pas stupide au point d'essayer de les tenir avec les mains. Les anguilles étaient couvertes d'une substance transparente qui les rendaient presque insaisissables. Plus elles étaient en colère, plus elles étaient visqueuses.
Commenter  J’apprécie          180
H comme haine , pensa-t-il. Haine pour tout ce qu'il nous a fait. H comme héroïsme. H comme horreur." H comme tu fais chier", s'écria une voix furieuse dans son cerveau. Et son refrain gai et puéril se tut. H comme chut, aussi.
Commenter  J’apprécie          181
La tempête approchait comme un vieux train à vapeur arrivant pile à l'heure en gare - bruyante, haletante et froide comme du métal.
Commenter  J’apprécie          182
Le temps automnal était suffisamment froid pour qu'un nuage blanc s'échappe de la bouche de Suzanne. L'air de la West Coast avait une telle épaisseur qu'on pouvait le faire rouler dans sa bouche.
Commenter  J’apprécie          170
Lorsqu’elle ne s’occupait pas de ses fruits, la grand-mère de Box lisait. Ses ouvrages étaient éparpillés dans la pièce ou bien serrés comme des sardines sur les étagères où Dee les empilait à la fois horizontalement et verticalement. D’autres formaient des piles irrégulières le long des plinthes, sur les larges rebords des fenêtres et sur le manteau de la cheminée. On trouvait même des livres nichés comme des chats dans les coussins du canapé aux contours dentelés.
Commenter  J’apprécie          150
Une abeille paresseuse, ça n'existe pas. Dans une ruche, tout le monde bosse."
Les yeux bleus de Peters dévisagèrent Maurice.
- Tu comprends ce que ça veut dire ?
Commenter  J’apprécie          150
Un étroit couloir flanqué de portes traversait la maison d'un bout à l'autre. Des meubles de tous styles et tailles étaient entreposés le long des murs ; par endroits, ils s'empilaient jusqu'au plafond. Certaines de ces tours semblaient avoir acquis la solidité de formations rocheuses. D'autres se dressaient sur des pieds si grêles qu'une simple brise les ferait sûrement dégringoler.
Commenter  J’apprécie          140
Katherine entendait également, à l'intérieur de ce liquide rugissant, des craquements et des gémissements métalliques, semblables à ceux d'un train qui freine en entrant en gare.
Commenter  J’apprécie          140



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Carl Nixon (194)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Pierre Bottero ?

Les frontières des ... (La Quête d’Ewilan) ?

Banquises
Esquimaux
Iceberg
Glaces

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre BotteroCréer un quiz sur cet auteur

{* *}