Dans la maison rêvée
Alors qu’elle débute sa carrière d’écrivain, la narratrice rencontre une jeune femme étudiante avec laquelle elle entame une relation passionnelle. C’est une relation qui commence à trois mais l’autre amante s’en va et la narratrice va nous livrer sa relation toxique avec cette jeune femme qui, lorqu’elle sera contrariée va la dénigrer, l’insulter, la rabaisser puis ne plus se souvenir.
C’est un sujet peu abordé, un peu tabou que l’auteure traite sous la forme d’un témoignage, la violence au sein du couple lesbien. Ici c’est de la violence verbale, les blessures ne sont pas visibles mais la douleur bien présente, elle nous la livre de manière linéaire sans appesantissement.
Elle nous livre son témoignage sous forme de chapitres très courts avec des titres qui annoncent une des formes de la maison rêvée par référence culturelle, cinématographique, littéraire.
La construction m’a déroutée au début car les chapitres sont très courts et le texte comme découpé par bribes de souvenirs. Mais elle est originale, bien pensée et surtout maîtrisée. Cela permet de prendre un peu de distance, de souffle et de ne pas être étouffé par cette relation toxique. Elle ne rend pas le texte moins perturbant car les souvenirs sont bien choisis et la brièveté des chapitres ne les rendent que plus percutants.
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