Carmen Martín Gaite

Voilà une manière originale de revisiter "Le Petit chaperon rouge", pourtant déjà beaucoup parodié, réadapté.



L'action se passe de nos jours, aux Etats-Unis.



Sara est une petite fille singulière, qui vit dans ses rêves et voudrait absolument découvrir Manhattan alors qu'elle s'ennuie à Brooklyn . La seule occasion qu'elle a de s'y rendre pour un court instant est le samedi, lorsqu'elle accompagne sa mère chez sa grand-mère, Rebecca Little, ancienne gloire du music-hall, plus connue sous me nom de Gloria Star. Au lieu de la galette et du petit pot de beurre, c'est une tarte aux fraises qu'on lui porte.



Ce dessert va être à l'origine de nombreuses aventures, où le loup prendra apparence humaine, Monsier Woolf, où une certaine "Miss Lunatic" aura un lien avec la statue de la Liberté, où Sara pourra enfin se promener dans Manhattan...



C'est un livre rafraîchissant, bien écrit, jouant de manière humoristique avec les codes du conte. Mais je le trouve assez difficile pour un jeune public. La dernière partie notamment risque d'en dérouter beaucoup. Il faut être à mon avis un très bon lecteur pour l'aborder.

C’est l’histoire d’une petite fille qui s’appelait Sara. Elle habitait avec ses parents à Norningsite en Amérique à côté de Manhattan. Tous les samedis, avec sa mère, elle allait chez sa grand-mère. Tous les vendredis soirs, sa mère préparait une tarte aux fraises pour la grand-mère de Sara.

Sara avait trois voisins. Un jour, ils fêtèrent l’anniversaire de Sara avec les voisins. Quand ils rentrèrent chez eux, ils reçurent un appel. Le frère du père de Sara était mort. Alors les parents partirent le soir-même en laissant Sara chez les voisins. Le lendemain, Sara se rendit comme tous les samedis chez sa grand-mère. Mais aujourd’hui, elle était seule. Commence alors son aventure...



J’ai apprécié ce livre parce qu'il y avait de l’aventure. J’ai aimé l’écriture de l’auteur parce que ce livre est facile à lire. J’ai aimé les personnages parce qu’ils étaient joyeux et il leur arrive plein d’aventures.

Je n'ai vraiment pas compris le déroulement de l'histoire. Sara une petit fille va voir sa grand-mère dans Manhattan elle se perd à moitié dans Manhattan.

Avis mitigé sur ce livre. Idem pour mon fils (12 ans).

C'est une parodie du conte classique assez vivante, mais un peu trop "brouillon".



Sara vit à Brooklyn avec son père, très pris par son travail de plombier et sa mère, qui travaille dans une maison de retraite et qui réussit très très bien la tarte aux fraises grace à une recette secrète.

Sara lit parce qu'elle s’ennuie. Elle connait par cœur "Robinson Crusoé" , "Alice au Pays des Merveilles" et "Le petit Chaperon Rouge".

Le soir de ses 10 ans, ses parents doivent partir précipitamment car un oncle vient de mourir. Sara va devoir aller seule chez sa grand-mère.

C'est le début de l'aventure. Sara rêve de découvrir Manhattan et elle s'y perd !

C'est à partir de ce moment là que ce n'est plus très clair. Elle rencontre plein de personnages extraordinaires, mais on a du mal à suivre. (Je dirai que c'est peut être un peu bâclé)

Peut-être faudra-t-il qu'on le relise mon fils et moi ! Quand nous aurons le temps !

Je me suis arrêtée au 3eme chapitre car je n'accrochais pas. Ce livre ne m’a pas plu parce que je ne comprends pas le déroulement de l’histoire ni le personnages de Sarah et sa vie.

Pour l'école, on devait lire "Le Petit Chaperon Rouge à Manhattan" de Carmen Martin Gaite et j'ai franchement été déçue...

Je n'ai rien compris au début de l'histoire car elle doit aller apporter une tarte aux fraises pour sa grand-mère (bon alors déjà ça, sa doit prendre au moins 80 pages dans le livre.) et au final elle donne même pas sa tarte, et elle va dans la statue de la liberté. Je ne vois pas trop la logique...

Mais je dois avouer que l'histoire en gros était originale.

Bref, du coup j'ai pas été fan-fan de ce livre.

M_LaLecture
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Horripilant!

Ce livre m'a plu car quelques personnages sont drôles et j'aime les livres avec de l'humour.C'est drôle de revoir le petit chaperon rouge dans une grande ville et pas dans les bois.

LA REINE DES NEIGES de CARMEN MARTIN GAITE

Leonardo Villarba sort de prison et tente de se souvenir du passé. Il revoit sa grand mère lui racontant l’histoire de la Reine des Neiges et aidé par la découverte de la correspondance de son père va essayer de reconstituer sa jeunesse, l’histoire de la villa Blanc-Maison qui appartenait à sa famille et est occupée désormais par une femme qu’il ne connaît pas. Sa mémoire semble coupée, aurait il été touché, tel Kay, par un éclat de glace et si c’est le cas qui sera la Gerda qui l’en délivrera?

De rencontres en discussions, Leonardo progressera sur cette route qui le mènera, peut-être, à la vérité.

Un très beau livre, très complexe qui questionne la mémoire, les souvenirs, pour pouvoir affronter le futur.

Carmen Martin Gaite est espagnole, née en 1925 morte en 2000, elle a écrit une quinzaine de romans, de très nombreux contes ainsi que des livres pour les enfants.

L'ambiance est aussi lourde que le ciel chargé d'avant la tempête. A l'image du présent de Leonardo obscurci par les souvenirs qui s'accumulent sans apporter de réelles réponses à ses questions existentielles. Le roman raconte la récupération de la mémoire, la plongée dans l'enfance. Il s'agit d'un récit où l'imaginaire s'immisce dans les tentatives de reconstruction du passé, sans pour autant interrompre le nécessaire éclatement de la vérité.

Un bon livre pour comprendre mieux l’espagnol et pour s’améliorer. Une histoire modernisée afin de plaire aussi au plus grand!

Devant lire ce livre en sixième, j'ai été agréablement surprise en découvrant un livre prenant, avec un bonne morale et de vrais valeurs, ce fut une belle découverte. Notamment par rapport à la statue de la liberté ...

Una novela ambiciosa, valiente y arriesgada que formula una pregunta que aún nos conmueve sobre el valor de las ataduras, del compromiso afectivo y la posibilidad de soñar un futuro fuera de los límites del racionalismo.

La publicación de Ritmo lento en 1962 supuso, en palabras de su autora, «una de las primeras reacciones contra el realismo imperante en la narrativa española de posguerra, un intento aislado por volver a centrar el relato en el análisis psicológico de un personaje».

Une jolie réécriture du conte que nous connaissons tous.

J'ai aimé reconnaître au fil de ma lecture des allusions à de nombreux livres et contes pour enfants.

L'histoire de Sara est touchante. On la voit grandir et apprendre la liberté, grâce ses rencontres avec des personnages hauts en couleurs.

Un livre intéressant pour les enfants et jeunes adolescents, mais aussi pour les parents de jeunes enfants. Il m'a fait réfléchir sur les règles qu'en tant que parents nous devons instaurer, mais tout en laissant une marge de manœuvre aux enfants pour qu'ils puissent expérimenter, mener leurs propres apprentissages.

Este libro recréa la vida de una familla de la classe media madrilena espejo de otras tantas como ellas, a través de sus viviencias y problemas. Desde la actitud rebelde de los hijos antes los valores, que sienten caducos, de una sociedad que no pueden o no sabine cambiar, hasta la frustacion humana, érotisa y social de unos padres que no aciertan a encontrar soluciones.

Tras una intimidad celosamente guardada, como la de quien contempla sin pasion, y con una actitud objetiva en la que se halla implicata una conciencia acusadora. Carmen Martin Gaite nos ofrece una muestra de su innegable calidad literais : un fragmento, un recorte de una realidad familiar tan cruda y desolada como tristement cierta.

une envoutante plongée !!!!

Lorsque la bibliothèque d'un tout petit village de la CREUSE organise sa bourse aux livres, on sait pertinemment qu'il y a peu de chance pour qu'on y trouve les dernières nouveautés. Alors le mieux est de se laisser guider par son instinct, cette petite voix qui une fois que vous avez lu la quatrième de couverture, vous souffle à l'oreille "prends-le, prends-le".



Pour le coup, PASSAGES NUAGEUX a exactement 20 ans, et son auteur espagnol, Carmen MARTIN GAITE, s'est éteinte il y a déjà 15 ans, mais je peux vous dire que ce livre n'a pas pris une ride. Certainement parce qu'il traite d'un sujet intemporel qui nous a touché, nous touche et nous touchera toujours : l'amitié.



Mariana LEON et Sofia MONTALVO se sont connues toutes petites et étaient inséparables jusqu'à leur entrée dans l'âge adulte. Elles s'étaient créées leur propre monde, leurs propres codes, se comprenant sans se parler, sachant déceler dans chaque attitude de l'autre les sentiments qui la sous-tendaient. La rupture en est d'autant plus brutale et douloureuse lorsque Mariana décide de s'éloigner de Sofia, tant géographiquement qu'affectivement, sans aucune explication.



Trente années ont passé lorsqu'elles se retrouvent par hasard. Elles comprennent très vite que rien n'a changé, qu'elles ont plus que jamais besoin l'une de l'autre et elles décident alors de s'écrire pour se raconter et se retrouver.



PASSAGES NUAGEUX est un très beau roman, effectivement écrit à l'ancienne : on prend son temps, on décrit beaucoup, le rythme est lent, calqué sur le rapprochement progressif de Mariana et de Sofia après tant d'années de séparation, leurs incursions respectives dans l'intimité et le quotidien de l'autre. Le style épistolaire n'est cependant pas pesant car si Mariana écrit à Sofia, Sofia elle se raconte sous forme de cahiers intimes.



La force de l'amitié, qui peut parfois résister à tout, transparaît magnifiquement dans ce livre : rien n'est jamais perdu, il n'est jamais trop tard lorsqu'on a la chance d'avoir cette main qui viendra toujours prendre la vôtre pour vous ramener à vous-même. Et c'est sur ce beau message que se clôture l'histoire, note d'espoir après les tourments racontés par les deux amies.



"Hymne à l'amour salvateur, hommage au pouvoir des mots, voyage impromptu au coeur de la mémoire, PASSAGES NUAGEUX est l'histoire bouleversante du bonheur retrouvé", indique la quatrième de couverture : tout cela est vrai.



Et ce qui fait aussi de ce livre un petit trésor qui serre le coeur, c'est de decouvrir qu'un jour, il a été offert à quelqu'un avec cette si jolie dédicace griffonnée sur la première page : "Pour toi mon amie, ma soeur; ces correspondances, qui te rappeleront nos confidences, notre chaude amitié, et surtout la tendresse de ton amie".



Merveilleux alliage que celui de l'amitié et de l'amour des livres.


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