Citations de Cassandra O’Donnell (742)
Ce n’est pas parce qu’on nie l’existence du diable, qu’il n’existe pas vraiment.
Evidemment, il y avait bien quelques cadavres dans le placard comme dans toutes les familles - chez nous ils squattaient une petite partie de la chambre froide du rez-de -chaussée - , mais qui n'a pas ses petits problèmes ?
Un ami c'est quelqu'un sur qui tu peux compter quoi qu'il arrive, declara-t'il fermement.
- Je retire ce que j'ai dit. Bruce est aussi torride que l'est Aligarth, déglutit Beth après qu'il fut parti.
- Qu'est-ce qui lui prend ? fis-je, les yeux ronds, complètement éberluée.
Elle haussa les épaules.
- C'est un loup Alpha. Qu'est-ce que tu t'imaginais ? Qu'il laisserait un autre métamorphe s'emparer de sa famille sans broncher ?
- Je...non, mais...
- Mais quoi ? Considère que tu as de la chance qu'il ne te pisse pas dessus pour marquer son territoire.
Je grimaçai.
- Charmant...
Marc Aurèle requérait la sérénité d’accepter les choses qu’il ne pouvait pas changer, le courage de changer celles qu’il pouvait changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes.
L’emmerdant avec les lois, c’était qu’il y avait toujours des petits malins pour trouver un moyen de les contourner.
Que dirais-tu si je nous préparais une bonne bouffe ?
J’adorerais mais le frigo est en mode « Terre Adélie », il n’y a plus rien à part des glaçons.
Les soldats n’ont pas besoin de résoudre une énigme pour trouver leur ennemi, ils le connaissent déjà et se contentent de le tuer. C’est généralement simple, expéditif et efficace.
— Pas d’Internet, pas de téléphone, pas de plate-forme pour regarder des séries… Je sens qu’on va se marrer, grogna-t-il en jetant un regard en biais à Silence.
Cette dernière lui sourit gentiment, puis posa la main sur son bras.
— On peut vivre sans tout ça, si tu veux mon avis.
— Oh toi, tant qu’il y a une bibliothèque et que tu peux lire tes bouquins, tu te fiches de tout ! marmonna-t-il.
De la rigueur, une bible et de l'exercice physique, voilà ce qu'il faut à toute dame bien née.
En matière de cuisine, les Vikaris ne font pas de différence entre un muteur, un lycanthrope, des cochons ou des bœufs, exception faite du temps de cuisson, bien sûr.
Gérer une horde d’adolescentes hormonalement perturbées était comme entrer dans une arène : on tenait debout la peur au ventre en priant pour réussir à les faire avancer sans se faire encorner.
Ils ne veulent pas de nous....ils pensent qu'on est venus ici pour de mauvaises raisons, ils croient que nous avons le choix...mais le seul choix qu'on a fait, c'était celui de ne pas mourir...
- Parlez-moi un peu de mon époux, fis-je en passant ma main sur son bras et en l'entraînant, d'un ton léger. Il est particulièrement secret en ce qui concerne son passé.
Cette soirée pouvait se révéler intéressante, après tout...
- Je ne suis pas certain que le général apprécierait ce genre d'indiscrétions, venant de la part d'un de ses soldats, dit-il avec un sourire charmeur.
- Pas d'anecdotes amusantes, alors ? Je suis terriblement déçue.
Il se figea et planta tout à coup ses yeux dans les miens.
- Et si nous arrêtions ce petit jeu tous les deux ? dit-il.
- Que voulez-vous dire ? demandai-je prudemment.
- Vous vous comportez avec moi comme ces grues cupides et décoratives que bon nombre de vampires aiment à fréquenter, mais nous savons parfaitement ce qu'il en est, vous et moi...
- Vraiment ?
- Oh oui. J'ai vu de nombreuses fois Raphaël avec les femmes, des centaines ont même partagé sa vie, nais il n'en a jamais regardé aucune comme il vous regarde.
- Il me trouve peut-être un peu plus décorative et attirante que la plupart de ses anciennes conquêtes, lui fis-je remarquer.
- Le maître ne s'intéresse pas aux femmes. Il n'a jamais marqué l'une d'entre elles et il n'a jamais risqué sa vie comme il le fait pour vous protéger. Qui êtes-vous ?
Il avait visiblement saisi la fin de notre conversation et nous prenait pour des fous. (Ah non, j’oubliais, quand les gens sont riches, le terme exact est excentrique).
Que voulez-vous, nous nous ennuyons si facilement… la guerre et le crime ne sauront jamais ce qu’ils doivent à ce terrible sentiment qu’est l’ennui. Sans lui, nous serions beaucoup moins prompts à nous entretuer.
- Peur ? Je n'ai pas peur.
- Si. Tu as peur là, fit-il en pointant son index vers son cœur.
Enfant, j'adorais les héroïnes badass comme Buffy, celles qui en ont dans le ventre et qui bottent les fesses des méchants et je passais mon temps à me prendre pour elle et à débouler dans le salon de mes parents en hurlant que j'allais massacrer du vampire. Aujourd'hui, je cultive toujours les mêmes fantasmes sauf que dans la vraie vie, la vie d'adulte, je ressemble plutôt à Bridget Jones, une pauvre fille désespérée, addict à la bouffe et qui a le don de se mettre dans des situations impossibles.
Pourquoi les Yokaïs devaient-ils toujours se battre entre eux ? Qu'est-ce qui les poussait à agir ? Leur part animale ou leur part humaine ? Pour Nel, la réponse était évidente : les animaux, contrairement aux hommes, ignoraient la haine, le mensonge, la trahison ou l'hypocrisie.
- Beth ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je viens de buter un type dans ton bureau.
Je ne savais pas ce que j'avais causé comme malheurs dans mes vies précédentes ni pourquoi le destin s'acharnait comme ça à me mettre continuellement des bâtons dans les roues, mais je n'aurais rien eu contre une petite pause, juste comme ça, pour voir...
- Pourquoi dans "mon" bureau ? Le tien ne te paraissait pas assez spacieux ?