Citations de Cassandra O’Donnell (742)
— Sommes-nous contraints de supporter cet imbécile, Felipe ? demanda Michael en se tournant vers le représentant du Mortefilis.
— Absolument pas, dit Raphael d'une voix étrange. Un dixième de seconde plus tard, il était debout, sur la table, et brandissait la tête arrachée de Glastrow dans les mains. Les yeux de l'ex-maître de Pennsylvanie étaient encore ouverts.
- Continue et la prochaine fois que tu viens diner, je te prive de dessert.
Khor lui jeta un regard outré.
- Elle te dit qu'elle veut me buter et toi tu menaces de la priver de dessert ?
Elle haussa les épaules.
- Tu ne la connais pas comme je la connais sinon tu saurais à quel point elle aime ma mousse au chocolat.
Je la fusillai du regard.
- C'est un coup bas.
J'imaginais déjà la scène : j'ai eu un gros choc émotionnel quand j'ai découvert que l'homme dont j'étais follement amoureuse n'était qu'un trou du cul... Vous croyez que c'est grave docteur ?
-Elle est mortelle mais elle n'a ni cœur ni âme. Elle inflige la souffrance et invoque une justice ignorée. Elle est le glaive et la main qui la guide s'appelle vengeance. Ne la croise pas sur ton chemin car cruauté est son nom et ton sang est son emblème. (...)
-C'est un peu exagéré et totalement faux en ce qui me concerne, dis-je en grimaçant.
- Je suis veuve et très riche. Ma liberté de ton et mon excentricité les amusent. Ce genre de comportement n'est pas concevable chez une jeune fille et, en tant que débutante, ta soeur n'aura droit à aucune de ces libertés, l'avertit-elle.
Morgana soupira et avoua d'un ton gêné:
- Rosalie écrit.
- Catastrophe! Est-ce vrai mon enfant? demanda lady Carrington en se tournant vers Rosalie.
- Oui, ma tante, répondit-elle en ne sachant si elle devait se montrer fière ou pleurer.
- Intelligente, c'est bien ce que je disais... Quel fléau pour une famille. Si encore vous étiez des garçons, mais... enfin, ce qui est fait est fait. On ne peut malheureusement pas vous changer.
- J'ai le droit de la mordre si elle continue à me parler comme à une demeurée ? demanda Leo en se tournant vers moi.
- Pas de doute, c'est la digne fille de sa mère, railla aussitôt Tyriam d'un ton amusé.
- Je vais le tuer ! Je vais tuer ce petit crétin ! Comment a-t-il pu oser la toucher ? Je vais...
-Il ne l'a pas touchée, répliquai-je.
(S'il l'avait fait, nous serions en train de déguster ses parties génitales au lieu des délicieux petits cookies qu'elle avait posés sur le coin de son bureau.)
L'emmerdant avec les lois, c'était qu'il y avait toujours des petits malins pour trouver un moyen de les contourner.
Non, non, c'est pas ça. Mais je t'avoue que j'aurais aimé pouvoir l'interroger avant que tu t'acharnes sur lui. Mais bon, tu lui as arraché la tête, tu lui as arraché la tête. Je ne vais pas en faire un plat.
- Je suis désolée,Rebecca, s'excusa t-elle aussitôt.
Je venais de torturer et d'abattre un homme de sang-froid et je rougissais comme une biche effarouchée des qu'on faisait allusion à ma vie amoureuse...
Oh, et puis zut ! Je ne sais pas comment te dire ca...
- Ouvre ta bouche, remue la langue et utilise tes cordes vocales. Ca me semble un bon debut, raillai-je
Oh toi, tant qu'il y a une bibliothèque et que tu peux lire tes bouquins, tu te fiches de tout !
Aimer c’est ça, c’est commencer une histoire sans en connaître la fin. Mais pour les mots, c’est différent… Les mots restent. Les mots sont des encres. Ils marquent la mémoire et sont comme des tatouages sur la peau. On ne s’en débarrasse jamais. C’est pour ça que je vais continuer à écrire.
On devrait les juger sur leurs actes et non pas en fonction de ce qu'ils sont.
Oui, j'aurais aimé être un oiseau. Un oiseau pour pouvoir m'envoler. Un oiseau pour ne plus être là. Un oiseau pour pouvoir rentrer chez moi. Un oiseau pour être libre.
_ Je ne te crois pas.
_ Quoi?
_ Je ne crois pas que tu veuilles vraiment me tuer.
_ Tu as raison, admit-il.
Maya écarquilla les yeux.
_ Hein?
_ Tu as raison, je ne VEUX pas te tuer. Mais l'important n'est pas ce que je veux faire ou non, Maya, l'important, c'est ce qu'il me faudra faire... Je n'ai pas le choix... Un jour, bientôt, quand cette guerre contre les humains sera terminée et que nous redeviendrons ennemis toi et moi, alors...
Maya posa un doigt en travers de ses lèvres.
_ Tais-toi.
_ Pourquoi?
_ Parce que je me fiche de savoir ce qu'il se passera ou non, demain. Pour l'instant, on est amis, non?
Wan lui lança un regard incrédule.
_ Tu es sérieuse?
_ Ah oui, c'est vrai, j'oubliais: toi, tu n'as pas d'amis, remarqua-t-elle d'un ton sarcastique.
_Non, mais si j'en avais, ce ne serait certainement pas une petite louve au cœur tendre incapable de voir plus loin que le bout de son nez!
Maya le regarda d'un air furieux.
_ Tu sais, il y a vraiment des fois où je te déteste!
Wan sourit.
_ Oui, je sais je fais souvent cet effet-là...
Le secret le mieux gardé est celui que l’on garde pour soi.
Qui dort près d’une femelle prend le risque de ne jamais se réveiller.
_ Mais plus tard, il faudra qu'ont ai une petite discussion tous les deux.
Wan eut un petit sourire en coin.
_ Laisse-moi deviner: c'est à propos de Maya?
Un filet d'énergie s'échappa du Taïgan.
_ Que se passe-t-il entre vous deux?
_ Pourquoi? Tu es jaloux?
Un éclair de colère passe sur le visage de Bregan.
_ Ne t'approche pas de Maya.
Wan lui jeta un regard ironique.
_ Il faut savoir ce que tu veux: il n'y a pas longtemps tu m'interdisais de m'en prendre à elle, et maintenant tu me reproches d'être trop gentil...
Les yeux de Bregan brillèrent de rage contenue.
_ Maya n'a rien à faire avec toi. Ne lui parle pas, ne la touche pas...
Toute trace d'ironie quitta le regard de Wan et il répliqua d'un ton aussi tranchant qu'une lame de couteau.
_ Tu as raison: elle n'a rien à faire avec aucun de nous. Elle est la future souveraine du clan Lupaï et plus tard, quand le moment sera venu, elle choisira un compagnon parmi les siens parce que c'est ainsi que les choses doivent être.
Bregan fronça les sourcils en le scrutant intensément.
_ C'est drôle... Des mots sensés sortent de ta bouche mais tes yeux me chantent une tout autre chanson, Serpaï...
- Eh ma jolie! Tu ne veux pas me faire un câlin?
Cléa plissa les yeux et, toisant avec dédain le petit homme joufflu aux gros sourcils épais qui lui souriait, elle posa ses mains sur les siennes et lui brisa les deux poignets d'une simple pression.
- Aïe! Mais ça va pas! t'es folle! hurla le petit homme en gémissant de douleur.
Cléa s'éloigna sans répondre, suivie de près par Nel qui se disait que, décidément, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre.