Cassandre Lambert

Avez-vous déjà lu un roman de Cassandre Lambert ? C’est une autrice qui m’intriguait énormément et je suis ravie d’avoir enfin découvert sa plume !



C’était une lecture vraiment chouette. C’était fluide, des chapitres courts, une histoire sur une année scolaire bien définie… Tout pour me plaire, donc !



Contrairement à ce que la couverture rose bonbon (que j’adore pourtant !) me laissait supposer, ce roman aborde des thématiques dures. La précarité étudiante notamment, mais aussi la santé mentale et les relations toxiques. J’étais vraiment à 300 % dans l’histoire et le lâcher était une vraie torture.



Je me suis beaucoup attachée aux personnages. Il y a une ambiance à la John Green, et particulièrement à Qui es-tu Alaska. Que ce soit les excès d’ados, l’héroïne insaisissable ou encore le héros maladroit qui se sent revivre depuis leur rencontre. Il y a aussi l’attrait de Noah pour l’accumulation de piles de livres dans sa chambre étudiante… Pourtant, loin d’être une réécriture, le roman va plus loin. Il pose des diagnostics, tisse des liens différents, le tout dans un environnement étudiant à la française. J’ai ri, j'ai pleuré, j’ai eu peur… j’ai ressenti une palette d’émotions.



Parfois, j’ai tout de même été dubitative. Je me demandais où l’autrice souhaitait nous emmener, j’ai jugé (souvent) les réactions de Noah, le fait qu’il suive Armelle dans tous ses délires. Mais tout ces questionnements ont toujours trouvé une réponse. De plus, le fait que Noah ne soit pas parfait, qu’Armelle bouscule son quotidien, c’était rafraichissant ! Je les ai trouvés profondément humains.



C’était une lecture fraîche, enivrante, et pourtant elle a mis en lumière des maladies invisibles. C’était instructifs aussi, et très beau. Un roman que je vous conseille si vous aussi vous trouvez que John Green n’a pas écrit depuis bien trop longtemps et que vous aimez Qui es-tu Alaska. Si vous voulez une histoire qui parle des premières années de fac, des erreurs, des succès… Alors ce livre est fait pour vous.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

cette histoire m’a plu, même si son début est un peu long et qu’on se demande où veut aller l’autrice. J’ai apprécié les deux personnages, qui sont intéressants à suivre. Noah donne envie de le pousser, de lui ordonner de bouger un peu, mais j’ai aimé son évolution qui arrive au cours de l’histoire. Le personnage d’Armelle est touchant dans sa détresse, on a envie de l’aider. C’est un récit sur les amours toxiques qui fonctionne bien, et la plume est fluide. La lecture est plaisante et intéressante. C’est un roman roman que je vous conseille et qui prépare également au départ pour l’indépendance, avec une vraie critique du modèle en place.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..

Une vraie surprise ce roman, car le début fut un peu mitigé pour moi, mais la fin m'aura entièrement conquise. En tout cas, c'est très appréciable de redécouvrir la plume de Cassandre Lambert dans un genre totalement différent.

"Celle que je cherchais" nous raconte le coup de foudre de Noah pour Armelle, une jeune étudiante en première année de fac comme lui, qui est son exact opposé. Lui est timide, prudent, routinier, tandis qu'Armelle est extravertie, fonceuse, auto-destructrice. Malgré leurs incompatibilités apparentes, les deux jeunes vont devenir très amis, surtout quand Armelle se met en tête de devenir le coach d'écriture de Noah, c'est à dire le pousser à tous les excès pour l'obliger à "vivre, expérimenter" avant de se remettre à écrire...

Je dois bien l'avouer, cette petite romance était loin de me convaincre au début, tout simplement parce que je n'avais aucune empathie pour nos deux héros. L'un se faisait totalement marcher dessus, tandis que l'autre semblait prendre un malin plaisir à faire faire n'importe quoi à Noah.

Et puis, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais il y a eu un basculement au bout d'une centaine de pages. Noah restait le garçon timide qu'il était mais il avait indubitablement pris de l'assurance. Et cette Armelle impénétrable qu'on nous présentait avait des failles, et pas si petites que ça.

J'ai vraiment aimé cette progression, lente mais imperceptible, qui rend le tout vraiment crédible. J'ai aimé voir l'évolution de ces personnages, qui sont vraiment devenus attachants au fur et à mesure du roman. ça n'a pas été le coup de foudre instantanée comme ça avait été pour "L'effet boule de neige" de Clara Héraut, mais qu'importe. Le voyage fut tout aussi marquant.

Une très très bonne lecture que je vous recommande chaudement, surtout si vous êtes adeptes de romances !

Merci à Netgalley et à l'éditeur Didier jeunesse pour cette nouvelle belle découverte.

Cette fois l'autrice s'attaque à un genre différent de la fantasy, c'est un vrai récit de vie cette fois-ci et même un roman d'amour. Je l'ai trouvé plus abouti que les précédents , ce qui confirme le grand potentiel de cette jeune autrice. Les personnages sont bien vus, très réalistes.

On suit un jeune homme qui fait sa rentrée en fac de droit à Lyon, il est un peu perdu dans cette grande ville alors qu'il vient d'une petite ville de campagne. C'est la première fois qu'il vit seul, bien sûr dans une petite chambre étudiante miteuse, car il n'a pas les moyens pour autre chose. de plus, il a un seul ami à l'université mais celui-ci ne suit pas le même cursus que lui. Mais dès le premier jour de cours il va faire la rencontre fortuite d'une jeune fille nommée Armelle. Comme dans les films (comme il le dit lui-même) ils se rentrent dedans et il est immédiatement happé (pas elle). Ils vont vite devenir amis. Ou plus ?

J'ai trouvé au roman un air de "Qui es-tu Alaska ?" de John Green. Il aborde différents sujets afférents à la vue étudiante : la précarité, la solitude, les soirées festives, la difficulté des cours et la pression que les étudiants se mettent, les jobs étudiants, la santé mentale, etc. Armelle est très intense, mais son assurance cache un profond mal être. Noah voudrait la sauver, mais il a lui même ses failles, notamment ses angoisses, qu'Armelle essaie justement de lui faire dépasser, en devenant sa coach pour faire de lui un écrivain et qu'il arrive à vaincre sa timidité.

C'est un beau roman d'amour torturé, jamais trop facile, toujours justement dosé.

Noah entre à l'université et débute sa vie d'adulte loin du cocon familial. Etudiant en droit, il goûte à l'indépendance, mais aussi à la solitude, à la précarité. Ce n'est pas tellement ce qu'il imaginait. Le plus agréable dans tout ça reste sa rencontre avec Armelle dont il admire l'assurance et la fougue. Noah en tombe aussitôt amoureux et se nourrit des conseils et des défis de la jeune fille pour gagner en confiance. Noah grandit. Et Armelle ?



J'avais hâte de me plonger dans ce roman à la couverture toute douce et de faire la rencontre de ces deux personnages. Il y a ce jeune homme introverti qui rencontre quelques difficultés face au cap des dix-huit ans, face à l'indépendance, et qui est touchant dans son authenticité. C'est Armelle qui a finalement été la moins facile à cerner. Elle débarque avec ses listes, ses défis, et je ne savais pas trop quoi penser de ses réactions enflammées, de ses avis tranchés, de son humeur changeante. Armelle est dure envers les autres, dure envers elle-même et on sent que quelque chose ne va pas.



C'est en fait une lecture moins douce qu'il n'y parait. C'est un roman qui parle de la vie étudiante, des responsabilités et contraintes liées à la vie adulte, mais aussi de santé mentale. Ses thématiques sont abordées avec réalisme et permettent de pousser l'introspection des deux personnages. L'année s'écoule et la lecture est douce-amère, parce qu'il y a les remises en question, les tourments, les désillusions, le mal-être. Il y a aussi l'amour et l'amitié. Le récit en ressort aussi percutant que sincère et c'est une belle découverte !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

La première de couverture, le titre, et le résumé de la quatrième de couverture laissent présager un roman cul cul la praline, mais le roman parle en partie de troubles mentaux et de souffrances ainsi que de mal être durant la jeunesse. C'est un roman qui parle également de la jeunesse et de l'amour durant le début de la majorité.

J’attendais beaucoup de cette lecture au vu des nombreux avis élogieux que je lisais partout et malheureusement je suis passée complètement à côté.



La plume de Cassandre Lambert est très belle et riche. Je l’avais déjà aimé dans L’Empire des Femmes. Les sujets et les thèmes abordés dans ce roman sont bien traités, j’ai particulièrement apprécié plonger dans la vie étudiante d’une façon très réaliste (et un peu brutale).



Bien que j’ai été touchée par les sujets autour de la santé mentale ma lecture fut longue et laborieuse. Je me suis ennuyée et si je m’identifiais dans certains traits des personnages, je trouvais les bases de leur relation très toxique et même si elle s’améliore j’ai eu un réel blocage.



L’idée d’Armelle d’aider Noah à s’ouvrir au monde est bonne mais faut-il encore vraiment passer par la case cigarette, fête et alcool ? Même si c’est remis en question dans le roman, plus on avance plus tout devient acquis, on passe à autre chose, on garde le positif derrière cette démarche, et j’ai eu du mal avec cette sensation. J’étais mal à l’aise.



Je regrette le manque de développement des personnages secondaires, l’intrigue se concentre sur le quotidien de Noah et Armelle et tout ce qui gravite autour d’eux reste assez en surface. Même le meilleur ami d’enfance de Noah m’a semblé être un inconnu pour lui dans leur façon de s’exprimer.



L’autrice tente d’être le plus inclusif possible et de défendre des causes qui lui tiennent à cœur. J’apprécie l’effort mais si certaines maladresses ressortent (exemple : inclure un personnage non-binaire pour au final utiliser des pronoms masculins. Pourquoi ce choix ?).



Je n’ai pas accroché à l’histoire d’amour entre Noah et Armelle. Ça n’enlève en rien que je comprends pourquoi ce roman parle à autant de personnes. C’est une histoire touchante.

On y suit Noah, discret, timide et qui ne profite pas de la vie de la même façon que la plupart des gens de son âge. Et Armelle qui souffre de beaucoup de troubles psychologiques mais qui va le sortir de sa zone de confort et lui faire vivre sa vie comme elle la conçoit. 🔥



J’ai trouvé ce roman très poétique et très dur à la fois. L’auteure nous transporte au sein des émotions de Noah mais aussi celles d’Armelle, d’une façon très intense.



Une belle leçon de vie, mettant tellement de sujet tabous au devant de la scène. 🎤



L’auteure laisse planer le doute sur la conclusion du chapitre bonus qui m’a brisé le coeur 💔



J’ai également adoré l’encyclopédie des mots intraduisibles qui ajoute un plus énorme à l’histoire ❤️‍🔥



🚨TW: automutilation, dépression, pensées suicidaires 🚨

Celle que je cherchais est un roman qui m’intéressait énormément, de par son sujet (la santé mentale des jeunes), mais également par son autrice, Cassandre Lambert. Une jeune autrice talentueuse que j’avais déjà eu l’occasion de découvrir avec l’Empire des femmes, une duologie intéressante sur bien des aspects (même si le tome 2 m’a déçue). Je suis contente de cette découverte, pour autant, je n’ai pas accroché autant que je l’espérais. Néanmoins, je le recommande volontiers car ce roman a beaucoup de qualités que d’autres lecteurices sauront apprécier !



Au vu de tous les avis dithyrambiques que j’ai vu circuler, j’étais quasiment certaine d’adorer. Hélas, le charme n’a pas opéré pour une raison simple : les personnages. Je n’ai pas du tout apprécié le personnage d’Armelle, malgré ses problèmes et la compassion que j’aurais pu ressentir à son égard. L’influence qu’elle exerçait sur Noah était très toxique. Sous couvert de le faire sortir de sa zone de confort, elle le pousse à sortir, faire la fête, fumer, au mépris de sa santé et de sa sécurité, parfois. Noah se retrouve totalement sous la coupe d’Armelle qui a une très grosse influence… et cette relation déséquilibrée ne m’a pas du tout plu. Même si c’est remis en question plus tard. J’ai énormément de mal avec l’idée que si on ne boit pas, si on n’aime pas faire la fête et si on ne fume pas, c’est qu’on ne sait pas profiter de la vie, s’amuser et se dévergonder… C’est pour cette raison que j’avais énormément de mal avec Armelle.



Cela dit, j’apprécie toujours autant la plume de Cassandre Lambert que je trouve belle et riche. L’idée du dictionnaire des mots intraduisibles est juste incroyable et pépite. L’autrice aborde de nombreux sujets importants (la santé mentale, notamment des jeunes adultes, l’entrée dans les études supérieures, l’isolement que cela entraîne, etc) qu’il me plaisait de lire dans un récit… et je suis déçue de ne pas avoir accroché !



En résumé, Celle que je cherchais est un roman à découvrir, avec bon nombre de qualités que je reconnais sans mal, même si je n’ai pas été transportée à titre personnel. Je ne peux que vous encourager à vous faire votre propre avis !

J’avais envie de lire Celle que je cherchais depuis un bon moment, surtout quand j’avais vu que les gens le comparait à Qui es-tu Alaska de John Green (un de mes livres préférés je le rappelle) et je l’ai enfin sorti de ma pile à lire !



Au début, j’ai eu un peu de mal avec les personnages, je trouvais Noah beaucoup trop niais et naïf, et Armelle trop instable et toxique. Je trouvais qu’à la différence de Qui es-tu Alaska, où le personnage d’Alaska est aussi clairement toxique, elle est beaucoup plus attachante qu’Armelle.

Mais au fil de ma lecture, j’ai compris les réactions d’Armelle, et Noah a évolué drastiquement et du coup, j’ai beaucoup plus apprécié ma lecture et je suis davantage rentrée dans l’histoire !



Dans ce livre on va donc suivre Noah, anxieux de nature, qui entre dans sa première année à l’université. Une sorte de passage à l’âge adulte s’opère, ponctuées de nombreuses interrogations et inquiétudes, qui m’ont rappelé les miennes à ce moment. Je me suis d’ailleurs beaucoup retrouvée dans le personnage de Noah et aussi dans celui d’Armelle.



Ce livre aborde de nombreux sujets comme l’écriture, le féminisme, le passage à l’âge adulte et surtout la santé et les maladies mentales. J’ai lu beaucoup de livres sur ce sujet ces dernières années car il me touche beaucoup mais je dois dire que Celle que je cherchais est différent des autres. Ici on vient clairement mettre un mot sur les maladies mentales, on suit des séances de psychanalyse et on vient apporter une grande dose d’espoir.



En conclusion, Celle que je cherchais est un parfait mélange de mes deux livres préférés : Qui es-tu Alaska & Tous nos jours parfaits.

Tout en étant une ode à la santé mentale pleine d’espoir.


Lien : https://www.instagram.com/p/..

Celle que je cherchais, c’est l’histoire de Noah et Armelle. Noah qui n’a pas confiance en lui, qui fait tout pour ne pas se faire remarquer et qui se sent invisible aux yeux des autres, jusqu’à ce qu’Armelle s’intéresse à lui. Armelle qui semble si sûre d’elle, si forte, si mature, mais qui cache en réalité de grandes fragilités.



Ce titre, c’est l’histoire de deux âmes perdues qui se trouvent et se soutiennent sans en avoir réellement conscience.

Ce titre, c’est l’occasion d’aborder de nombreuses thématiques comme l’amitié, l’amour, la pression des résultats, la précarité étudiante, le harcèlement scolaire ou encore certaines maladies mentale et le féminisme.

Ce titre est important par sa sincérité, son réalisme et sa nécessité.



Ce titre, c’est l’occasion de rencontrer des personnages touchants qui ont leurs propres failles avec une écriture qui rend la lecture fluide et m’a permis de tourner les pages avec une grande facilité.

Ce titre est une fin que je n’ai pas vu venir qui ne peux pas laisser insensible, attendez bien la toute fin avant d’avoir un dernier twist.



Malheureusement, malgré tout ce qu’il représente, ce titre ne m’a pas totalement emportée et convaincue. Le début de la relation entre Noah et Armelle est toxique, dangereuse. Noah ne fume pas, ne boit pas, ne fait pas de soirées, Armelle se retrouve alors à l’inciter à faire toutes ces choses-là. Elle va insister très lourdement jusqu’à ce qu’il finisse par céder… Il se met alors à fumer un demi-paquet par jour et à boire jusqu’à finir complètement bourré. Certes, ce comportement est dénoncé, mais de manière trop légère, j’ai même eu l’impression que c’était montré de façon positive. C’est dommage d’avoir commencé cette relation de manière aussi toxique, cela m’a sortie du titre, cela m’a empêché de réellement m’attacher aux personnages et de les trouver complètement sincères même si la relation devient belle.

Une personne qui ne souhaite pas boire ni fumer ne devrait pas se sentir obligée de la faire sous la pression d’une tierce personne, c’est regrettable de mettre ça dans un récit destiné aux ados…



Cela n’enlève bien évidemment rien aux sujets qui sont traités à travers ce récit, ni au fait qu’il contienne de bons éléments, comme l’encyclopédie des mots intraduisibles qui est une superbe idée !!

Je précise aussi qu’il contient de nombreux TW, faites attention à vous.

Cassandre Lambert a fait le pari fou de nous proposer un roman qui n’a rien à voir avec ses précédentes sorties. Elle ose. Et elle le fait magnifiquement bien. Un terrible coup de cœur pour ce quatrième roman dingue.





« Celle que je cherchais », c’est une histoire loin d’être banale. L’auteure parle de santé mentale et de tous les tracas d’un jeune adulte. Pas de super héros. Juste un jeune homme paralysé par ses angoisses et sa timidité excessive et une jeune femme atypique, borderline qui croque la vie avec maladresse et une profonde sincérité.





Une rencontre hasardeuse, cafouilleuse. Deux étudiants, deux ombres et le hasard. Pour lui c’est une illumination. Le genre improbable qui te fait dire que quelque chose d’important se passe et qu’il va bouleverser ta vie. Pour elle c’est juste un obstacle sur son chemin. Le hasard, le destin, la vie (tout ce que tu veux) a l’audace de s’emmêler et c’est ainsi que débute une merveilleuse et douloureuse aventure.





Elle l’aide à devenir la personne qu’il rêve d’être et lui est pour elle simplement lui. Deux jeunes adultes antagonistes mais qui trouvent dans l’autre ce sentiment de paix, de bonheur. Un lien parfois chaotique, cacophonique, alambiqué mais un lien doux et bienveillant.





Un roman où les émotions s’entrechoquent sans cesse. Une livre d’une finesse magnifique et qui bouscule les idées reçues. Il n’y a rien de romantique quand on parle de santé mentale, il n’y a que la réalité cruelle, déstabilisante et douloureuse. Cassandre Lambert s’empare de ce sujet avec une honnêteté déconcertante. A aucun moment elle ne choisit la facilité et c’est ce qui donne une beauté singulière à ce roman. Elle arrive à mettre ses mots sur les maux invisibles.





C’est beau. C’est éprouvant. C’est la vie de certain.es. C’est juste wow ! A découvrir à tout prix afin de mettre fin à de nombreux préjugés.


Lien : https://desmotspourtoujours...

J'avais lu plusieurs romans de Cassandre Lambert, et je ne l'attendais pas du tout sur ce terrain là. Elle s'en sort tout à fait honorablement, le récit est cohérent, bien mené, les personnages sont attendrissants et sympathiques, l'intrigue reste assez classique, avec un peu de suspense sur la fin positive de leur histoire d'amitié-amour.

Mais je suis restée en retrait du récit malgré tous ces points positifs. Rien à reprocher, mais pas l'étincelle qui ferait de ce roman un coup de coeur.

Merci à Didier et à Netgalley pour cette lecture en avant-première.

Ce roman m'a emportée du début à la fin, je m'y suis reconnue maintes et maintes fois, à l'époque où je démarrais ma vie étudiante. Loin de mon cocon familial, en tout cas loin de ce que je connaissais, quand tout pouvait paraître aussi effrayant qu'excitant.



Et c'est ce que décrit ce roman avec l'histoire de Noah. Noah écrit beaucoup, il étudie un peu, et de retrouve dans ce petit studio pour sa première année de droit. Il va vite croiser le chemin d'Armelle, très directe, belle, différente, il est tout de suite conquis. Elle va l'emmener avec lui, lui faire vivre des choses qu'il n'aurait jamais fait seul, et va aussi s'ouvrir, pour le meilleur et pour le pire.



Veillez à bien lire les trigger warnings avant votre lecture, au cas où. Je vous recommande sans aucune hésitation ce roman, où la plume est si qualitative, que tout est d'un réalisme incroyable. J'ai vraiment eu la sensation de lire de vrais échanges, de vraies réflexions, et de vraies problématiques de la vraie vie.



Bref tout est très vrai, surtout mes larmes lors de ma lecture. Mais ne vous méprenez pas, j'ai aussi souri à pleines dents.



L’autrice est maintenant validée autant en fantasy qu'en contemporain, il ne me reste plus qu'à lire sa première duologie pour être à jour.

C'est un roman important à lire. Pour désacraliser le mythe de l'étudiant qui ne galère pas et se rendre compte de la dureté des choses (à vrai dire est-ce que ce mythe existe?).

Malheureusement je ne l'ai pas beaucoup aimé, j'ai été déçue dans mes attentes et il m'a fait trop penser à Qui es tu Alaska (roman que je n'ai pas aimé). Mais l'écriture de l'autrice est belle et ce sont des livres qui ne s'oublient pas. Un contemporain important à mettre dans la main des étudiants d'aujourd'hui.

Noah était touchant mais Armelle m'a un peu énervé dans sa gaucherie et son audace. Mais c'est dû à son mal-être si elle si loufoque et maladroite. J'ai eu l'impression que c'était la première fois que je voyais un personnage masculin jeune qui écrivait un roman ! Waw !

La lettre qu'il reçoit à la fin était très touchante et je pense que c'est la vraie qu'elle a reçue.

Une autrice incroyable dont j'ai hâte de découvrir les futurs écrits.

Coup de cœur. J’aime ce genre de YA avec des thématiques profondes, sur la santé mentale, le manque de confiance en soi, et plein d’autres sujets intéressants. J’ai trouvé le roman très original. J’ai grave accroché avec les perso, que ce soit les principaux ou les secondaires (j’aurais trop aimé en savoir plus sur Héloïse, elle m’a trop intriguée). Armelle est tellement humaine et sociable, parfois lunatique, elle a un côté jovial mais est profondément triste, elle a l’air confiante et en même temps doute de beaucoup de choses. J’ai aimé le fait qu’elle aide Noah dans son manque de confiance en lui, que ce soit avec des encouragements ou des to do list. Quant à Noah, mon truc préféré est le fait qu’il mette des mots sur ses émotions: il a entretenu, avec son ami Dario, une encyclopédie des mots intraduisibles, des sentiments qu’on arrive pas à définir en français comme par ex: « Han (coréen) sorte de tristesse qu’on éprouve et subit en attendant patiemment que les choses s’améliorent ». J’ai dévoré ce nouveau roman de Cassandre Lambert et j’ai vraiment été impressionnée par la profondeur de sa plume et de son histoire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Tout d'abord, l'objet livre est magnifique. J'ai apprécié cette histoire pour les thèmes très riches abordés par l'autrice. La précarité étudiante et la maladie mentale sont traitées avec justesse et profondeur. C'est un texte puissant qui oscille entre douleur et bonheur.



Le personnage de Noah m'a touché dès le début par sa timidité et son empathie. Il connaît une belle évolution au cours de l'histoire. Armelle, quant à elle, est un personnage explosif et torturé avec lequel j'ai eu un peu de mal à me familiariser.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste, en particulier le beau-père d'Armelle que j'ai beaucoup aimé. Le petit plus de ce roman ? Le concept des mots intraduisibles est une idée brillante et originale.



"Celle que je cherchais" est un roman contemporain d'une grande qualité avec une fin surprenante. J'ai pris plaisir à découvrir l'histoire de Noah et Armelle, même si j'aurais peut-être aimé ressentir un peu plus d'émotions compte tenu des thèmes abordés.

Coucou mes petites facettes

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler d'une très belle lecture. Je tiens à remercier @didierjeunesse pour ce SP. ( ce SP est à ma demande via Netgalley : ce roman m'a attiré par son résumé).



Petit résumé avant de vous donner mon avis: Noah jeune étudiant en droit arrive à Lyon. Il découvre les joies des résidences universitaires. Un pas la cuisine, un pas les toilettes et douche. ( oui oui, ça m'a fait rire et rappeler mes années fac). Noah, timide, découvre le monde universitaire, les amphis sombres, le " faux" café , le fameux frigo vide, le fameux discours des profs " à la fin il en restera qu'un " ( d'accord ça fait koh Lanta mais c'est à peu près ça). Sa vie étudiante va changer le jour où il va rencontrer Armelle. D'ailleurs cette première rencontre ne laisse pas présager une nouvelle amitié naissante sauf que ... ( oui un suspens, je pense que vous avez saisi le résumé ).



J'ai adoré le déroulé de cette romance. J'avoue adorer les romans où il y a un fil conducteur daté.( de septembre à décembre : bref la première année de fac de Noah pour faire plus simple oui je m'égare). Ce genre de récit permet d'aller à l'essentiel dans l'intrigue et à amener de la profondeur dans la psychologie des personnages. Ça donne envie d'enchaîner et de découvrir le dénouement. Le pari est réussi dans cette romance pour ma part je l'ai dévoré.



J'ai ri, j'ai stressé, j'ai pleuré ( bon j'ai eu la larme à l'oeil : chose rare). Ce duo a réussi ce défi. Je les aime vraiment. L'évolution de leur relation m'a ému. J'avoue avoir dû mal à poser mes mots. J'ai aimé ses deux âmes opposés. Noah par sa timidité, son empathie, sa volonté de surmonter ses peurs, son envie de toujours avancée, sa fidélité en amitié, ... et Armelle par son côté extravertie, de son " je m'en foutisme" du regard des autres, ... malgré tous les démons qui la tourmente. Ils vont malgré eux s'aider mutuellement dans leur évolution durant cette année de fac. Vous apprendrez tout cela en le lisant .



Aussi, l'encyclopédie des mots intraduisibles est une encyclopédie à se procurer un jour si ça sort un jour.j'ai vraiment aimé. Ensuite, les références du style : liste de films, de livres, la cause féministe, et le fameux Geocaching ( j'adore cela j'en fait régulièrement si vous ne connaissez pas le principe et si cela vous intéresse je vous en parlerai en MP sinon vous le découvrirez dans ce roman).



Ah oui aussi, les personnages secondaires ne sont pas en reste: surtout Roméo le fameux chat

C'est une romance contemporaine que je recommande. aussi, il y a des TW : maladie mentale, pensées suicidaires, automutilation.

Réservé et dépourvu d'aptitudes sociales, Noah, 18 ans, entame sa rentrée à la fac de droit avec une certaine appréhension. Cependant, tout bascule lorsqu'il croise le chemin d'Armelle, une jeune femme insaisissable, lunatique et fêtarde, à l'opposé de sa propre personnalité. Entre les deux, nait une relation complexe et passionnée.



L'histoire s'articule autour d'une année universitaire où les études passent au second plan.

Le lecteur est rapidement plongé dans les méandres d'une relation enflammée, torturée, parfois toxique, entre les deux personnages.



Cassandre Lambert propose un récit poétique avec une écriture séduisante. Elle capture parfaitement les tourments intérieurs de Noah, piégé par les démons d'Armelle. Les situations difficiles s’enchainent. La tension croit au fil des pages alimentée par le mystère entourant Armelle. Le lecteur s’interroge tout au long du roman : lequel des deux a le plus besoin de l’autre ?

Le thème de la santé mentale est abordé avec subtilité, les troubles psychiques d’Armelle se dévoilent au fur à et à mesure du récit.

Les mères restent étrangement absentes du récit, accentuant le sentiment d'isolement des protagonistes. Ce roman est à réserver à de grands adolescents, les idées noires et le suicide et la notion de culpabilité sont très présents.

Une lecture intense avec un thème encore trop peu présent en littérature ado.

« Celle que je cherchais » est une lecture qui déchire le coeur autant qu’elle le comble. Cassandre Lambert propose un texte d’une grande maturité, empreint d’une sensibilité et d’un réalisme saisissant. Un roman contemporain puissant, qui met l’accent sur de nombreuses thématiques qui fondent la vie d’un jeune adulte. Abordant la santé mentale, la précarité étudiante, les études supérieures, les relations sociales, ce roman illustre à merveille la vie d’adulte et ses désillusions… « Celle que je cherchais » formule de nombreux questionnements et esquisse des réponses touchantes, aussi universelles que personnelles, à travers l’existence de deux personnages incarnés : Noah et Armelle.



Noah fait sa rentrée en droit. Une nouvelle vie s’offre à lui : désormais installé dans son 9m2, loins de sa campagne et de sa mère, le jeune homme s’apprête à découvrir que la liberté post-majorité s’accompagne de son lot de complications. Sans aptitude sociale et composant avec les séquelles du harcèlement qu’il a subit plus jeune, Noah appréhende sa rentrée. Accueilli dans ce autre quotidien par des galères financière, des litres de café et des montagnes de devoirs, le garçon ne semble parvenir à donner un sens à tout ça… Jusqu’à sa rencontre avec Armelle, une jeune femme lunatique, fêtarde et insaisissable. Elle est tout ce que Noah n’est pas : une succession de contradictions, de peur et de colère. Alors, il en tombe alors irrémédiablement amoureux…



Cassandre Lambert embarque son lectorat au sortir de l’adolescence, au coeur de cette période si particulière, faite d’un large éventail de possibilités autant que d’incertitudes. S’arrêtant sur cette étape de vie construite sur de magnifiques promesses de liberté, l’autrice questionne les complexités de cet âge charnière... Responsabilités, nouveaux questionnements, rien ne semble simple lorsque l’on devient adulte sur le papier. La délicatesse de ce livre réside dans sa singulière approche du réel, qui devient palpable pages après pages. Impossible de ne pas s’identifier et saisir les détails qui ancre ce livre dans le quotidien partagé par les jeunes étudiants. Mais au delà de ce caractère universel, Cassandre Lambert dépeint la complexité de se construire, de s’accepter et de trouver sa place lorsque l’on souffre d’une maladie mentale. Un texte fait de larmes et de sourires, qui invite le lecteur à assimiler son empathie.



Avec une justesse manifeste, « Celle que je cherchais » pose une question : C’est quoi, être adulte ? Tout en s’activant à illustrer la complexité du sentiment amoureux, l’autrice ne donne pas toujours de réponse mais met le doigt sur la difficulté de cette période de vie, où les acquis doivent être nouvellement questionnés. Une lecture coup de coeur, pour son sujet, ses personnages et sa construction. Un titre Young Adult comme il en faut : nécessaire, sensible et aussi dur que beau !