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Critiques de Catherine Grive (344)
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Le mensonge

C'est dans le cadre scolaire que ma fille (élève en CM2) a découvert cet album. Elle a même eu la chance de rencontrer Catherine Grive. Comme indiqué par la quatrième de couverture : « c'est l'histoire d'un mensonge qui apparaît sous la forme d'un disque rouge : il grossit, se multiplie, envahit tout le quotidien d'une petite fille avant d'éclater comme la vérité ». Cette dernière est suggérée par la couleur complémentaire, le vert. Sa valeur est toujours supérieure à celles de tous les mensonges réunis. C'est en effet un don de ne jamais mentir et on dit souvent que les enfants le cultive le mieux, car ils ont encore cette candeur du jeune âge. Ma fille adore cet album, qui est au fond tout simple et n'a en apparence rien de particulier. J'ai apprécié la question (existentielle) que se pose l'enfant : «  est-ce que, après un mensonge, les gens ne vous aiment plus ? ». Les grands, surtout les parents doivent connaître la vérité sur tout ce qui vous concerne, chers enfants.

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La plus grande chance de ma vie

Juliette a 13 ans et une belle chance, normal pour une fille de salariés de la Française des Jeux. Pourtant, entre ses parents, la relation est de plus en plus difficile. Le père soupçonne Juliette de ne pas être sa fille, elle ne lui ressemble pas du tout. le résultat d'un test ADN donne une réponse surprenante à cette famille…

J'aime beaucoup la couverture de ce roman, avec cette fille sur une pierre coincée entre deux falaises. Elle laisse libre cours à interprétation et correspond parfaitement à la situation de la jeune Juliette. Comment réagir dans un cas pareil ? Comment se situe-t-on ? Catherine Grive amène une réponse semblable à celle de l'adoption, même s'il est difficile de se faire une telle situation. Par contre, je ne comprends pas l'attitude du père qui doute ainsi pendant treize ans, sans essayer de changer quelque chose. Pareil pour la mère, elle semble résignée sans essayer de réellement convaincre son mari… peut-être s'est-elle résignée ? Bref, un roman jeunesse qui a le mérite de poser des questions intéressantes mais qui est un peu bancal dans les bases…

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Le mensonge

Cette enfant a menti.

Comment (affabulation, triche, omission...) ?

Sur quoi ?

On ne le saura pas.

C'est arrivé à table, avec ses parents : « Dans un silence, les mots sont sortis tout seuls. »



Après ça, la petite fille y repense.

Un peu, d'abord, mais elle évacue vite l'idée désagréable.

Avec le temps, elle parvient de moins en moins à chasser le remords.

Le souvenir du mensonge et le malaise que cela suscite reviennent de plus en plus vite, l'envahissent, l'effraient.

« Est-ce que, après un mensonge, les gens ne vous croient plus ?

Est-ce que, après un mensonge, les gens ne vous aiment plus ? »



Les dessins ne m'ont pas enthousiasmée, mais j'ai aimé l'idée de représenter le mensonge et ses conséquences (réelles ou supposées) sous forme d'un point rouge qui grossit, puis se multiplie au point de tout recouvrir du sol au plafond, et même de brouiller la façon de voir les autres.

Images parfaites de l'obsession et des sentiments négatifs qui pourrissent la vie.



J'ai apprécié aussi que le mensonge ne soit pas formulé, que seule compte la dimension qu'il a pris dans la tête de l'enfant. Qu'importe que ce mensonge soit 'grave' ou non.



Encore un album intéressant sur les émotions, d'autant que cette gestion du mensonge et du remords est transposable à celle de la colère, entre autres.



/ ! \ Enfants et ados, libérez-vous des secrets/mensonges trop lourds à porter. Les parents peuvent entendre beaucoup, vous savez. Pas forcément encaisser tout de suite comme des maîtres yogis avec la neutralité bienveillante d'un psy relativement habitué au pire.

Mais tout est préférable au silence qui étouffe celui qui souffre, et qui gangrène ses relations avec ses proches.
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It

Joséphine est une jeune adolescente au look très masculin. Souvent prise pour un garçon, le surnom « it », genre neutre en anglais, que lui ont donné ses camarades de classe lui va parfaitement. L'incendie récent qui a ravagé l'appartement dans lequel vivait sa famille va clairement produire un électrochoc pour la jeune fille. Elle le sait maintenant : elle est un garçon dans un corps de fille.



It est un roman qui traite d'un sujet important mais qui peut être assez complexe à traiter dans un roman jeunesse. Cela peut être très bien fait comme cela peut être extrêmement maladroit. Pour moi, It ne rentre dans aucune de ses deux catégories puisque l'autrice ne prend aucun risque et traite son sujet de façon trop expéditive. Le roman, très court, traite au final de son sujet que lors des 10 dernières pages. Tout le reste sert à parler de l'incendie. Ok, l'incendie sert clairement de point de chamboulement pour le jeune fille mais se concentrer dessus pendant les trois quarts du roman au point d'en oublier le sujet principal du roman et d'en survoler la psychologie de son personnage principal ? Je trouve cela bien dommage. Bref, It est un roman facilement oubliable et est loin de marquer le genre.
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La fille qui mentait pour de vrai

S'il pleut à la Saint Denis,

Sors tes dictons moisis.



1/ Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

Vrai, ici : l'absence du père se fait cruellement sentir.

Esajas, chauffeur de poids lourds, n'est pas revenu de sa dernière mission dans le nord de l'Europe.

Kim, sa fille de quinze ans, va mal, ment à gogo et s'accroche violemment avec sa mère pour des broutilles. Celle-ci a beau être présente, elle semble inaccessible - perdue dans son chagrin, elle aussi. Le petit frère de cinq ans souffre également, à sa manière.



2/ La parole est d'argent, le silence est d'or.

Faux : chez Kim, la parole est (souvent) en toc, et le silence entre elle et sa mère est plombé/plombant, toxique, mortifère.

…….



Histoire poignante d'un mal-être adolescent ancré sur le manque du père, avec en prime-malus une quête d'identité sexuelle.



J'ai dévoré ce roman poignant, mais la fin m'a déçue.

J'avais imaginé...



Si Kim, l'ado au cœur de l'histoire, m'a émue, c'est de nouveau un 'second rôle' qui m'a le plus touchée : le petit frère de cinq ans qui collectionne les magazines de déco-maison.

« Je lui ai redemandé pour la millième fois ce qui lui plaisait en faisant ça, et à ma grande surprise, il a répondu.

- C'est bien rangé.

- C'est tout ?

- Non.

- Il y a quoi d'autre ?

- Il y a un papa qui va rentrer à la maison. »
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C'est beau de mentir

Destiné aux adolescents, C'est beau de mentir est un roman qui met en scène Lucile, une jeune fille de 15 ans qui ment comme elle respire. Avec elle, cette expression prend vraiment tout son sens car elle est tout sauf une menteuse occasionnelle : le mensonge est son quotidien et lui est vital. En s'inventant une vie qui n'est pas la sienne et en taisant certains aspects de sa réalité, elle espère se fondre dans la masse et s'attirer l'amitié de ses camarades de classe, bien plus aisés qu'elle. le jour de son anniversaire, alors qu'elle les a invités dans un appartement qui n'est pas le sien, Lucile se retrouve coincée dans l'ascenseur de l'immeuble. Les techniciens mettent du temps à intervenir et c'est l'occasion pour elle de se livrer à une introspection au cours de laquelle le lecteur comprend que la jeune fille cherche moins à impressionner les autres qu'à se protéger elle-même…

Catherine Grive signe ici un roman d'environ 170 pages et il n'en aurait pas fallu plus : la très grande majorité de l'histoire est en effet consacrée à l'attente du personnage principal dans l'ascenseur. L'ensemble se lit rapidement et avec plaisir car le personnage de Lucile est sympathique et attachant, c'est néanmoins le seul qui ait une épaisseur dans le roman, les autres personnages n'étant présentés qu'à travers son point de vue. C'est un texte bien écrit et qui aborde d'une manière plutôt originale la question de la famille et du bonheur. Cependant, je reste un peu mitigée concernant la fin du roman qui, à mon sens, s'essouffle un peu et je ne suis pas certaine de me rappeler longtemps de l'histoire…


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It

Alors que mes dernières lectures de romans m’ont laissée sur ma faim, j’ai été plutôt agréablement surprise par It en dépit d’une note moyenne sur Babelio.



It, c’est l’histoire de Jo, dont le prénom entier est Joséphine. C’est une fille qui se sent garçon en son for intérieur. Contrairement à ce que le lecteur pourrait croire, toute l’intrigue ne parle pas que d’identité sexuelle.



Jo, on la découvre avec sa famille assez déboussolée après l’incendie de leur appartement. Il n’y a pas eu de victime, mais rien n’est récupérable. Jo a quand même eu le réflexe de prendre son carnet de dessins avant de partir. S’ensuit la galère du relogement, des hébergements temporaires, de se reconstruire un minimum... Jo, c’est peut-être à ce moment-là qu’elle a un déclic et qu’elle commence à parler d’elle au masculin. Entouré de ses parents et de ses amis, c’est peut-être la décision la plus importante de sa vie qu’il s’apprête à prendre...



Difficile d’en dire plus sans rien révéler, si ce n’est que ce roman plaira sûrement aux ados et à tous ceux qui ne sont pas bien dans leur corps.

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It

Joséphine est androgyne depuis toujours. Un événement dramatique l'amène à reconsidérer son identité. Maintenant, elle sait qu'elle est un garçon.



Mais comment l'annoncer à ses parents et à son entourage ?



L'autrice avait déjà creusé la question de l'identité dans son roman, niveau collège, "Je suis qui je suis", dans lequel un narrateur évoque la difficulté des autres pour déterminer son sexe. Le lecteur doit attendre la fin du récit pour avoir la réponse.



Dans "It", le récit est cependant différent. L'héroïne cette fois est au lycée. Elle est donc plus âgée tout comme ses pensées et ses préoccupations sont plus directes.



Tout commence par un incendie qui ravage l'appartement de sa famille. La perte de ses repères l'incite à se questionner sur son corps et son individualité.



Si Jo a toujours préféré les habits et les jeux de garçon, elle se rend aujourd'hui compte qu'il ne lui est plus pas possible d'être à l'aise autrement.



J'ai apprécié la manière dont l'autrice introduit et analyse les réactions des tiers mais aussi le dénouement tout en nuances.



Un livre qui saura parler aux jeunes qui sont plus que jamais nombreux à s'interroger sur leur identité sans pour autant vouloir qu'on les mette dans des cases...
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Je suis qui je suis

Raph' ne sait plus trop quelle est son identité... et sent surtout une grande tristesse à l'intérieur ! Plus à l'aise avec les garçons, Raph' se voit contraint de rester toutes les vacances à la maison.



Pour s'occuper, le personnage pille les boîtes aux lettres et s'empare de la vie des autres.



Mais une rencontre va changer son regard et l'aider à trouver son propre chemin...



Un roman qui joue avec le lecteur qui se demande jusqu'au milieu du récit si le narrateur est un garçon ou une fille en traquant les indices sans grand succès.



Peut-être n'est-ce pas si important ?



Pendant la majorité de l'histoire Raph' tente de ranger sa chambre. Il s'agit de se dépouiller des affaires inutiles. Mais cette activité n'est pas spontanée, elle est exigée par ses parents et le personnage principal a bien du mal à s'acquitter de sa tâche.



Car il n'est pas bien dans sa peau et s'interroge sur son identité. On le sent entre deux mondes.

Les parents semblent eux aussi porter un regard incertain sur lui et ne pas être à l'aise avec leurs sentiments.



Etonnement, c'est une jeune fille qu'il ne connaît pas qui va devenir sa première amiE et lui apporter de l'espoir !



Un parcours et un portrait très juste. Un livre construit autour des non-dits qui parlera très fort à tous ceux qui à un moment de leurs existences ont eu l'impression d'être des étrangers pour eux mêmes. Et à tous ceux qui aiment les beaux livres ;-)
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It

Pour commencer, je ne suis pas tout à fait d’accord avec les autres avis. En effet ce livre ne traite pas de la transition mais plutôt de ce qui arrive juste avant, les questionnements multiples auxquels iels font face. Gros coup de cœur, très simple à lire mais assez subtil. Tout en suivant une histoire notamment avec l’incendie, l’auteur arrive à faire cheminer notre esprit tout comme celui de Jo.
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It

A la bibliothèque, j'ai emprunté It de Catherine Grive.

"Au collège, on m'appelle "it" et le genre neutre du pronom anglais me va bien. Ce qui ne me va pas, c'est mon corps de fille sous la douche, dans le miroir... Car je sais que je suis un garçon." Suite à un incendie qui ravage son appartement, Joséphine, une jeune fille de quatorze ans, trouve le courage et les mots pour dire à sa famille qu'elle se sent mal dans son genre.

It est un roman qui me tentait en lisant le résumé, malheureusement j'ai été déçue car il ne tient pas ses promesses.

It n'est pas assez abouti.

L'incendie de l'appartement et les conséquences pour la famille forment la plus grande partie de ce roman.

Dès le début on comprend que Joséphine est mal dans sa peau, qu'elle se sent mal dans son corps de fille et qu'elle n'accepte pas non plus son prénom, trop féminin pour elle. D'ailleurs elle se fait appeler Jo ou It.

Nous la découvrons juste après l'incendie et cet événement tragique prend toute la place.

La question de son identité, de son souhait de devenir un garçon, arrive à la fin du roman. J'ai eu l'impression que c'était bâclé et c'est vraiment dommage car je pensais que la question de l’identité était le sujet principal pas l'incendie.

Si j'avais su, j'aurais passé mon chemin. J'ai regretté de ne pas avoir regardé auparavant les chroniques sur Babelio. Il va vraiment falloir que je note les romans dont j'ai lu les chroniques et qui ne me tentent pas pour éviter ce genre de déception à l'avenir !

Ma note : 2,5 étoiles.
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Le bureau des objets perdus

Depuis toujours, une jeune ado est plutôt tête en l’air, voire carrément étourdie : elle perd toutes ses affaires, de son livre de classe à son écharpe en passant par les clés de la maison ou le portable de sa copine. Mais lorsqu’il s’agit de son blouson préféré, celui que lui a offert son tonton Tozzi et qui lui donne confiance en elle, elle ne sait plus quoi faire. Commence alors un long chemin pour le retrouver…

Autant le dire tout de suite, je ne suis arrivée à rentrer dans cette histoire ni à m'attacher au personnage principal même si l’idée de départ de ce roman, une jeune fille très distraite, me plaisait au départ.

J’ai trouvé le style décousu, le récit un brin loufoque mais finalement pas assez, le personnage de cette ado trop égocentrique : bref, une déception pour moi.

Dommage, je suis sans doute passée à côté !
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1 seconde 1 minute 1 siècle...

5 minutes. Le temps que durent beaucoup de choses d’après ce que disent les grandes personnes.

1 journée. La durée de vie d’un bonhomme de neige en plein soleil.

1 mois. Le temps que mettent — généralement — les cheveux pour pousser d’un cm.

1 an. La durée de vie d’une chaussette.

1 siècle. Le temps qu’a dormi la Belle au bois dormant.

1000 ans. La durée de vie d’une bouteille de plastique jetée dans un champ.



Ce ne sont là que quelques-uns des exemples choisis par Catherine Grive (et illustrés par Muriel Kerba) pour expliquer aux petits le Temps. Certains de ceux-ci sont ludiques, d’autres font appel à des données scientifiques alors que la plupart sont directement tirés de leur quotidien.



Que vous ayez dix minutes ou une journée devant vous, ouvrez 1 seconde, 1minute, 1 siècle… en compagnie de celui ou celle qui trouve que tout prend du temps, question de relativiser un peu. Même vous y apprendrez sûrement quelque chose. À moins que vous ne sachiez déjà combien de temps prend le lama pour marcher après sa naissance? Non? Il serait temps de l’apprendre…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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It

Il y a quelques années, j'ai reçu ce roman au sein d'une box @la_kube (il était resté de côté 😅). À l'époque, j'étais réellement avide de découvrir une œuvre qui aborde la transidentité. Je n'avais jamais entendu parler de ce livre, alors pourquoi pas ?



C'est un sujet que je considère comme crucial et actuel au cours de ces dernières années. J'étais curieux de voir comment il serait traité, comment les mots, les émotions, et le parcours seraient présentés de façon appropriée et plausible.



Dès le résumé, j'ai été interpellé par l'expression "une jeune fille", mais en réalité... non. S'il est transgenre, il s'agit d'un jeune homme né dans un corps de fille. De plus, "it", c'est le pronom neutre anglophone 😝 En français, c'est "iel". Cela désigne une personne non binaire (une identité de genre qui ne se cantonne ni au féminin ni au masculin).



L'incendie qui se déclare dans la vie de "Joséphine" semble être le catalyseur de sa transition, du moment où il accepte pleinement sa propre identité tout s'enchaîne. Cependant, cela s'étend bien trop longtemps, et prend le pas sur l'intrigue principale.



Les personnages n'ont pas l'opportunité d'être tous développés comme il se doit. On sent toutefois que l'intention était de traiter le sujet avec respect. Mais l'approfondissement n'est pas atteint, nous effleurons seulement la surface 😅



Ah, d'ailleurs, il est important de noter que le changement de genre et le changement de sexe ne sont pas la même chose. Il est tout à fait possible de changer de genre tout en restant du même sexe. Que cela plaise ou non 🫣



C'est sans surprise que je suis un peu déçu de cette lecture. Ce n'est pas un mauvais titre, mais ce n'est pas non plus un titre qui vaut spécialement le détour à mon sens. J'ai vu des titres très intéressants sur la communauté LGBT avec @ybyeditions &#xNaN
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La plus grande chance de ma vie

Juliette voit tout à coup sa chance tourner. Ses parents lui annoncent alors leur séparation. remonte alors la question de son absence de ressemblance avec son père avec qui elle a du mal à communiquer.



Mais la prise de sang jugée nécessaire pour prouver sa paternité va révéler une autre vérité...



Un roman familial en deux temps. Dans la première moitié du récit on suit l'héroïne en déshérence, déboussolée. Alors que la seconde moitié qui suit le grand chambardement, sera paradoxalement celui de la reconstruction.



Un livre court tiré d'une histoire vraie qui évoque un noyau familial fissuré, prêt à éclater et qui va devoir faire face à un cataclysme. Les relations entre les parents et leur fille unique sonne juste et l'auteur réussit à faire transparaître le mal être de l'adolescente.



A découvrir !


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Le mensonge

Un livre qui illustre à merveille à quel point un mensonge peut être envahissant !



Au lieu de grands discours, les auteurs ont choisi de représenter le mensonge. Un jour à table une enfant laisse échapper un mensonge.



Aussitôt un petit point rouge apparaît à côté d'elle. Elle le retrouve au moment du coucher. Avec le temps, il grandit, se démultiplie et l'accompagne dans chacun de ses mouvements.



Omniprésent, il paralysie l'enfant qui ne sait plus comment se débarrasser de cet envahisseur.



Arrive le temps de la prise de conscience puis de la confrontation...



J'ai adoré cet album car les mots, s'il y en a peu, sonnent tout à fait juste et les illustrations montrent vraiment comment le mensonge peut-être vécu par le jeune. De plus, c'est à la fois très joli et inquiétant de voir la page se parer d'une éruption de varicelle.



La chute permet de sortir de l'atmosphère asphyxiante dans laquelle le jeune était plongé.



Un livre qui devrait être obligatoire pour aider l'enfant à s'exprimer et lui apprendre à alléger son coeur. Cela marche aussi avec les adultes ;-)
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It

Catherine Grive a voulu évoquer la transidentité dans ce court roman.



On y suit Jo, Joséphine pour l'état-civil, It pour quelques élèves de son école. Jo est une fille. Jo est un garçon. Après l'incendie qui ravage l'appartement familial, quelque chose se déverrouille et se révèle.



L'auteur met un peu trop longtemps à aborder le sujet qui nous intéresse. L'incendie prend beaucoup de place dans ce livre. C'est l'élément déclencheur mais ça ne méritait peut-être pas autant de tergiversations. La fin du roman est plus intéressante. On entre dans le vif du sujet. La révélation aux autres, le début des changements. J'aime beaucoup cette fin ouverte et la description des réactions parentales.



L'auteur effleure quelque chose. Elle plante une graine qui aurait mérité de germer un peu plus en enlevant le superflu pour que ce roman soit percutant.
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Le bureau des objets perdus

Une jeune fille a la particularité de tout perdre. Mais cette fois, l'objet en question a tellement d'importance, qu'elle est prête à tout pour le retrouver.



Qui est-il ? Comment faire pour arriver à remettre la main dessus ? Elle va s'armer de courage et mener son Odyssée...



L'auteur nous plonge dans un univers qui évoque le film "Amélie Poulain". L'héroïne est pleine de vie et d'espoir. Elle mène une quête existentielle.



L'utilisation d'une narration à la première personne du singulier nous attache fortement à ses pas qui prennent l'allure d'une pérégrination, d'un pèlerinage.



Le livre égraine des petites réflexions sur la perte. Pourtant, il est difficile d'en extraire des citations car le texte lui-même est comme troué. L'essentiel se devine entre les phrases.



Bien sûr de nombreux lecteurs se reconnaîtront dans cette capacité à égarer les objets du quotidien. Mais s'il est question de notre relation aux objets comme révélateur de notre être, le récit nous interroge aussi sur notre manière d'occuper notre vie, notre espace, notre temps.



Objet et être vont finir par se confondre ou plutôt se fondre et amener les personnages à tenter de "s'écouter vraiment".



Grâce à sa perte, l'héroïne va subir une mue. Elle va acquérir une nouvelle force, un nouveau regard. Et à travers elle, le lecteur va lui aussi recevoir une part de cet enchantement...



Un beau livre à partager !
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Les mots du temps

Un petit livre carré à la fois hors et dans le temps.

Hors du temps, car on passe un petit moment à part, loin du matériel qui nous entoure, juste l'enfant et l'adulte. La lecture est lente, douce, prends son temps. Les photos ont un côté suranné , pleines de douceur et de tendresse.

Dans le temps, car ce livre explique simplement les petits mots de tous les jours pour ce situer dans le temps : demain, aujourd'hui, instant, matin, soir... Le mot en grand, dans une couleur douce, une petite définition et enfin une mise en situation. C'est simple, mais les mots sont justes et il fallait le faire.

Une jolie réussite.
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Camargue

Superbes photos de la Camargue : ses animaux, flamants roses, libellule, cigogne, cygnes, chevaux, etc, mais aussi des vues aériennes de ses paysages et de ses villes.
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