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3.36/5 (sur 530 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toronto, Canada
Biographie :

Née à Toronto au Canada, Catherine Grive arrive en France à l’âge de quatre ans. Elle débute dans la publicité et participe à la création de la première régie publicitaire de radios locales privées. Elle vit ensuite à Londres, où elle enseigne le français à de riches et gourmandes Américaines soucieuses d’enrichir leur vocabulaire culinaire. De retour à Paris, elle part sur la trace d’une histoire familiale, un aïeul disparu dans les premiers jours de la guerre de 1914-1918, à l’origine d’un Guide des Cimetières militaires en France aux éditions du Cherche-Midi. Pendant sept ans, elle produit des émissions sur France Culture sur des sujets aussi sensibles qu’étranges (le Goût du Noir, la Peur du Vide, les Retrouvailles, les Salles d’attente…). Puis, elle qui déteste voyager, traduit des guides touristiques notamment pour National Geographic.
Par ailleurs, elle rédige des beaux-livres sur le patrimoine et des biographies familiales.
Enfin, et pour son plus grand bonheur, elle écrit des livres pour enfants pour diverses grandes maisons d’édition, sur des thèmes aussi loufoques que poétiques, souvent autour de la disparition des choses et du temps qui passe.
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Source : http://www.decitre.fr/
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Catherine Grive - La fille qui mentait pour de vrai


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- Bonjour, madame.
- Bonjour, made...jeun...
Allez, un petit effort. Regarde-moi bien. Fille ? Garçon ? Tu trouves ? Oui ? Non ? Allez, pas grave.
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De retour à la maison, je me suis quand même dit que j'exagérais. J'étais qui pour parler comme ça à un adulte, même un adulte qui était ma mère ? J'avais peint 'La Joconde' ? J'avais dessiné les plans de la Tour Eiffel ? J'avais inventé le socialisme ? Un peu d'humilité, Kid, je me suis dit. J'ai tout rangé dans les placards. J'ai même mis le sucré avec le sucré et le salé avec le salé pour me faire pardonner.
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J’ai un chagrin. Et pas un minus. Je ne pourrais pas dire précisément de quand il date, à peine comment il se manifeste – de vagues bouffées d’ennui, une inquié- tude sans objet, un manque d’envie, d’appétit, d’atten- tion –, encore moins d’où il me vient. Mon enfance a été plutôt chouette, mes parents ont du boulot, j’ai un forfait honorable pour mon portable, j’ai toujours eu des cadeaux à Noël, je ne suis allergique à aucun aliment que j’adore manger.
Au début, je n’y avais pas fait trop attention. Je pensais qu’il partirait tout seul. D’autant que je suis quelqu’un chez qui tout passe facilement, la colère, la rancune, la mauvaise humeur. Mais ça n’en prenait pas le chemin. Bien au contraire. Mon chagrin volait dans ma tête comme un bourdon au-dessus du paysage. Pour ne plus l’entendre, je me forçais à penser à autre chose. Et si possible à rien. Mais le rien n’est pas le vide, le rien est une matière inépuisable à penser. Ceux qui connaissent comprennent.
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c'était mon blouson.
Celui au cuir marron vieilli et tendre, craquelé aux coudes, à la doublure douce comme un pyjama de bébé.
Qui avait un écusson sur la manche.
Avec la fermeture Eclair qui coinçait un peu, mais finissait toujours par céder.
Et une pression au col que, les jours de grand froid, maman fermait d'un geste énergique, les sourcils froncés.
Celui qui m'allait si bien, même encore un peu trop grand, été comme hiver, triste ou en forme.
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En fait, un corps nu, si on prend soin de le regarder avec tendresse, n'est jamais laid. Il est tout simplement humain.
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Maintenant.

A présent, actuellement.

Maintenant, en ce moment, je tiens dans les mains un livre. Ce livre.
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Alors, sans me dégonfler, j'ai pris une épingle.
Il n'a même pas eu le temps de dire pouff qu'il a éclaté.
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J'ai (…) regardé les photos de notre voyage, notamment celle où on voit ses dents tellement il rit. Il venait de me faire une blague :
- Tu savais que le mot 'ouate' venait des phoques ?
- Non.
- Ouate de phoque !
Elle était bonne, sa blague, à lui.
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Quand on voit une souris courir sur les rails du métro. (Occasion de faire un voeu)
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Oui, de parler. Que ce soit à la personne qui est la cause de votre chagrin ou à quelqu’un d’autre. Mais de ne pas rester trop longtemps seul avec ce qui fait de la peine.
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