Citations de Catherine Rambert (1207)
La colère est toujours une défaite envers soi-même.
L'homme patient est certain de gagner.
Chacun d’entre nous a le choix de prendre le bon côté des choses ou le mauvais. De voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. D’accueillir les événements avec le sourire ou les poings serrés. De dire “c’est la catastrophe” ou “ça va s’arranger.” De voir tout en noir ou tout en couleur. D’être calme et ouvert, ou agressif et fermé… Et décider de faire ainsi de son existence un chemin de fleurs ou un chemin d’épines.
On gagne toujours à taire ce qu’on n’est pas obligé de dire. Proverbe chinois
L’esprit a beau faire plus de chemin que le cœur, il ne va jamais aussi loin.
Proverbe chinois
Mériter la confiance
Si l'on veut mériter la confiance d'autrui, il faut en être digne: respecter la parole donnée, mettre ses actes en conformité avec ses paroles, tenir une promesse, respecter un délai, assumer un engagement... Il faut parfois des années pour accorder sa confiance pleine et entière à quelqu'un. Et quelques secondes peuvent suffire à perdre ce bien précieux.
Je sais que tout ce qui est né doit mourir, c’est la loi générale ; il faut donc que je meure. Je ne suis pas l’éternité ; je suis un homme, une partie du tout, comme une heure est une partie du jour. Une heure vient et elle passe ; je viens et je passe aussi : la manière de passer est indifférente ; que ce soit par la fièvre ou par l’eau, tout est égal.
Épictète, Entretiens
Nous portons en nous des merveilles que nous cherchons en dehors de nous.
Sir Thomas Browne, médecin anglais
Ne craignez-pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. Proverbe chinois
Il ne faut pas juger des hommes comme d’un tableau ou d’une figure, sur une seule et première vue : il y a un intérieur et un cœur qu’il faut approfondir. Le voile de la modestie couvre le mérite, et le masque de l’hypocrisie cache la malignité. Il n’y a qu’un très petit nombre de connaisseurs qui discerne, et qui soit en droit de prononcer ; ce n’est que peu à peu, et forcés même par le temps et les occasions, que la vertu parfaite et le vice consommé viennent enfin à se décaler. La Bruyère, Les caractères
Le tranchant aigu d’une lame fait une vive blessure ; les mauvaises paroles causent une blessure plus difficile encore à cicatriser. Proverbe chinois
En ce dernier jour de l'année, ancrer en soi la certitude que le plus beau reste à venir...
La nuit la plus sombre a toujours une fin lumineuse. Poète persan
Le bonheur n’est pas aussi exigeant que nous. Il se contente de peu. C’est un grand silencieux qui ne se fait voir que dans la quiétude et dans les petites choses. C’est ce rayon de soleil qui se faufile par l’entrebâillement d’une porte, c’est un livre ouvert, une tasse de café fumant, ce sont des gosses qui jouent et rient dans la rue, c’est ouvrir les yeux et regarder. C’est être là. Simplement là. En accord avec soi-même.
Pensée du 317ème matin - 13 novembre - Lorsqu'on aide quelqu'un, on se nourrit soi-même d'une force positive. Et l'on a envie de recommencer.
Il y a des lieux que l'on admire: il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre.
Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit, l'humeur, la passion, le goût et les sentiments. La Bruyère- Les Caractères (p.243-244)
Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. Proverbe chinois
Accuser les autres de ses malheurs est le fait d’un ignorant ; s’en prendre à soi-même est d’un homme qui commence à s’instruire ; n’en accuser ni un ni soi-même est d’un homme parfaitement instruit.
Épictète, Manuel d’Épictète
L’usage du monde conduit à la défiance ; la défiance mène aux soupçons ; les soupçons à la finesse ; la finesse à la méchanceté ; et la méchanceté mène à tout. Proverbe chinois
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant mis dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir.
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
Marceline Desbordes-Valmore, Les roses de Saadi