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Citations de Cecilia Samartin (80)


- Benson, je crois que Dieu m'a conduite ici pour plusieurs raisons. Adam en est une : il est l'homme dont j'étais destinée à tomber amoureuse. Vous en êtes une autre : vous êtes l'homme que j'étais destinée à aimer comme un frère. J'ai beaucoup de chance de vous avoir tous les deux dans ma vie.
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Je me suis laissée prendre par les 3/4 du livre .. avec l'enfance d'Anna, au Salvador, Histoire de tueries, mais histoire d'espoir aussi, de survie, de volonté, de nouveau départ ..... de religieuse à gouvernante, puis amoureuse et fin dans la lignée des romans d'amour que je ne lis pas normalement! J'ai quand même aimé l'ensemble mais bon! Mais fallait le faire, moi je ne saurais pas alors je suis toujours curieuse et admirative!
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Un vent frais et léger s'était faufilé entre les chênes qui abritaient du soleil les petites maisons de Bungalow Haven.il avait parcouru les jardins bien entretenus, tous plantés des mêmes buissons fleuris, avant de remonter vers les perrons,les terrasses savamment décorées, les petites boîtes aux lettres et les jolies barrières de bois pour traverser la rue qui serpentait entre les habitations......
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.. au Parti Communiste, les penchants religieux sont considérés comme une faiblesse qui menace la révolution.
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- Benson, je crois que Dieu m'a conduite ici pour plusieurs raisons. Adam en est une : il est l'homme dont j'étais destinée à tomber amoureuse. Vous en êtes une autre : vous êtes l'homme que j'étais destinée à aimer comme un frère. J'ai beaucoup de chance de vous avoir tous les deux dans ma vie.
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Lorsque la vie nous mène au-delà du chemin que nous avions imaginé, il faut y voir une renaissance.
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- Les hommes naissent avec un pied sur le chemin de la corruption, déclarai-je. Essayer de les changer est encore plus difficile que d'essayer de les supporter.
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Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour rester auprès de la jeune religieuse, je ne comprenais d'ailleurs pas que les autres enfants ne soient pas eux aussi pendus à ses basques. Ne percevaient-ils pas les vertus curatives, la chaleur et l'espérance qui émanaient d'elle ? Soeur Josepha était la seule d'entre nous à être vraiment en vie, à respirer profondément alors que nous suffoquions tous.
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Le massacre ne me laissa ni morte ni vivante. Les semaines qui suivirent, j'errai dans des limbes gris dénués de pensées et de sentiments, de sons et de couleurs, dérivant entre conscience et inconscience. Je me rendais néanmoins compte que je marchais, bougeais, respirais, introduisais de la nourriture dans ma bouche, éliminais les déchets de mon corps, me grattais le nez et toussais, de temps à autre. De moi n'avait survécu que ma nature la plus primitive, celle qui résiste aux maux les plus terribles des hommes, et je craignais que le reste, tout ce qui touchait à l'âme, ne se fut endormi à jamais.
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... quand il s'agit d'une révolution remettant en cause la philosophie d'un pays tout entier, les choses commencent toujours par empirer avant de s'améliorer.
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D'après mon expérience, il n'y a rien de plus courageux, de plus constant, de plus tendre et de plus farouche que l'amour d'une mère.
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Aux premières lueurs de l'aurore, Anna guettait la voiture du Dr Farrell de la fenêtre du premier étage. Sous l'éclat orangé ensanglantant le ciel, les formes fantomatiques, qui évoquaient quelques instants plus tôt de sinistres créatures prêtes à bondir, se transformaient en d'inoffensifs buissons et arbres du jardin. Alors que tout s'imprégnait d'une douce lumière, Anna se prépara à accueillir dans son âme l'espoir mystique qui s'y insinuait à chaque lever de soleil. Ce matin, cependant, la sensation de froid avec laquelle elle s'était éveillée demeura. Au lieu de recevoir le présent d'un jour nouveau, elle se sentit spoliée de ce qui était devenu son bien le plus précieux : le temps.
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Dans mon plus lointain souvenir, deux yeux sombres et impénétrables se penchent sur mon berceau. Ils clignent pour chasser les larmes, se plissent, sourient parfois, mais jamais ne se départent d’un regret tel qu’avant même d’être douée de raison et de parole, ou de pouvoir me concevoir en créature distincte de celle qui me donna la vie, je sus les craintes les plus sinistres de ma mère. Depuis le premier jour, je porte sa terreur sur mes épaules comme un sac de grain dont le poids décuple à chaque fois que son regard se pose sur moi.
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Un vent frais et léger s’était faufilé entre les chênes qui abritaient du soleil les petites maisons de Bungalow Haven. Il avait parcouru les jardins bien entretenus, tous plantés des mêmes buissons fleuris, avant de remonter vers les perrons, les terrasses savamment décorées, les petites boîtes aux lettres et les jolies barrières de bois pour traverser la rue qui serpentait entre les habitations. La journée avait été chaude et étouffante, comme cela arrive parfois au début de l’automne en Californie du Sud. Le soir venu, les personnes âgées qui vivaient là laissaient leurs fenêtres ouvertes pour profiter de la fraîcheur de la brise. La lumière bleutée des postes de télévision illuminait alors les intérieurs et l’on entendait des rires enregistrés alterner avec des jingles musicaux, quand un présentateur enthousiaste n’incitait pas les téléspectateurs à acheter quelque nouveau produit qui les rendrait à nouveau jeunes, beaux et heureux. Des téléphones sonnaient, des chasses d’eau étaient tirées, des fours micro-ondes bipaient, et derrière cette symphonie régnait l’étrange silence inerte des gens attendant la mort, certains plus patiemment que d’autres
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Ce n'était pas la première fois qu'une jeune fille criait au viol en voyant son ventre s'épanouir, pourtant nul ne douta de la parole de Lorena. Elle était depuis toujours d'une nature paisible et pudique, qui, lorsque la puberté la transforma en beauté enchanteresse au regard sombre et mystérieux, se révéla sincère dans son humilité. Nullement émue par les compliments que lui prodiguaient, au même titre, proches et inconnus, elle se contentait d'accueillir les louanges avec, tout au plus, une légère inflexion de la tête.
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Certes, on pouvait évoquer la beauté des plages, la qualité exceptionnelle des fruits de mer et des boutiques d’El Encanto. Mais ce qu’il fallait taire, c’était ce sentiment d’avoir perdu notre âme, la souffrance de nos racines transplantées mourant d’envie de retrouver leur terre natale. Personne d’autre ne le remarquait jamais, probablement parce que nous autres Cubains étions doués pour nous adapter, et si conciliants.
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Quiconque aurait vu le vieille femme avachie à son bureau l'aurait crue morte. Au-dessus de ses lèvres flasques et entrouvertes, ses yeux ternes et inertes fixaient le coin opposé de la pièce. Hormis l'imperceptible mouvement de sa poitrine, auquel se joignait un sifflement bas surgi de son gosier, rien n'indiquait qu'une vie habitait encore ce corps.
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—Pendant que vous étiez à l’école, cet homme là a encore fait un discours de plus de six heures. Juste ciel, comment fait-il, cet homme là, pour ne pas perdre la voix—ça, je n’en sais rien.
Cela faisait à présent des semaines que Beba se refusait à dire le nom de Castro, croyant que le simple fait de prononcer son nom lui donnerait du pouvoir.
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—Regarde le mouvement des palmiers dans le vent.
—Je les vois.
—Ils balaient les nuages de leurs grandes feuilles pour qu’on puisse directement voir Dieu dans le ciel.
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—Mais tu n’as pas envie de pouvoir de nouveau être libre?
—Je ne vois peut-être pas la liberté sous le même angle que toi. Au fil des ans, je me suis trouvé une forme de liberté. Celle de découvrir qu’il ne me faut pas grand chose pour être heureuse. Celle de vivre en dépassant le malheur et la peur, et de trouver l’espoir au fond de ses propres larmes.
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