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Critiques de Céline Laurens (23)
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Là où la caravane passe

Réel malaise en lisant ces pages qui ridiculisent les bénévoles consacrant leur temps et leurs efforts à l’alphabétisation et qui sombrent dans la médisance en colportant des ragots sur leur manipulation par des politiques ou des spéculateurs immobiliers.



Des écrivains abandonnent leurs droits d’auteur à des associations caritatives, tels Michel Bussi ou Karine Giebel, ou patronnent des fondations ou des oeuvres … L’auteur préfère dénigrer l’action de milliers de personnes qui s’investissent au Secours Catholique ou au Secours Populaire, à la Banque Alimentaire ou aux Restaurants du Coeur, à la SPA ou au Téléthon. Qu’un éditeur publie ces pages me semble navrant. Que ce titre ait été en lice pour l’Interallié incompréhensible.



Pire, la romancière ose mettre en scène une comédie dans laquelle les gens du voyage abusent de la générosité d’enseignants venus les aider !



Appeler cela de l’humour serait se moquer du lecteur. Et c’est d’autant plus regrettable que ce premier roman dénote de prometteuses qualités d’écriture et une immersion impressionnante dans l’univers des gitans en peignant leur pèlerinage annuel à Lourdes. Mais l’intrigue dérape au milieu de l’ouvrage et s’embourbe dans les remugles nauséabonds d’une attaque cruelle et méchante.



Ce livre m’a blessé car je pense que des sujets comme le handicap (physique ou social) ou le racisme sont trop graves pour être abordés sans un minimum de respect pour les personnes concernées et leurs accompagnateurs.



Donner 17,90 euros à une association 1901 me semble donc une action préférable à l’achat de ce titre.
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Là où la caravane passe

C’est l’été et les gitans s’installent à Lourdes pour leur pèlerinage annuel, ce sont des fils du vent, les rois de la débrouille pour gagner leur pain, tous sont un peu artistes.

Céline Laurens nous entraine dans la communauté des gitans, leurs traditions, les légendes, les repas et les veillées qui s’éternisent où chacun raconte une histoire, la guitare, les chants, le flamenco, les beuveries. Leurs rites et l’importance de la procession du pèlerinage. Une multitude de portraits, de tranches de vie, un récit porté par une écriture joyeuse et légère comme l’est la vie dans les camps des gens du voyage. Céline Laurens met en avant les contradictions de la ville de Lourdes, la foi mais aussi les bondieuseries et l’aspect mercantile où chacun essaye de capter l’argent des fidèles. Certains passages sont pleins d’humour et j’ai particulièrement apprécié l’interview d’un écrivain voyageur par un libraire imbu de sa personne lors d’une séance de dédicaces.

Le récit prend vraiment son envol dans les dernières pages émouvantes lorsque Livio ouvre son cœur et ses rancœurs et lorsque le narrateur doit choisir entre sa vie de nomades qui est dans sa peau où se sédentariser pour vivre pleinement son amour avec Annabelle.



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Là où la caravane passe

[ Librairie Caractères / Issy-les-Moulineaux ]- fin Juillet -14 Août 2021



Un coup de Coeur avec ce premier roman qui paraît ces jours-ci. Je remercie mes camarades –Libraires [ Librairie Caractères / Issy-les-Moulineaux ] de m’avoir prêté ce texte, en avant-première. Un récit aux multiples personnages , la plupart des gitans se retrouvant dans la Cité mariale, Lourdes, pour la traditionnelle procession annuelle , en ce mois d’août!



Un style foisonnant, baroque, mêlant langage châtié et gouaille irrésistible… qui nous fait déambuler dans une galerie de personnages, déjantés et haut en couleurs, dans l’univers gitan…Les personnages prennent toute la place, l’intrigue est des plus minces : un étranger arrive parmi la communauté gitane…Personnage évoqué , chaque fois, très brièvement, qui apporte sa part de mystère ,de suspense, et d’inquiétude latente !... un drame surgira finalement…Curieusement tout l’espace me semble occupé par la description la psychologie, les aventures et mésaventures, des uns et des autres, sans oublier les légendes racontés par la grande Dora !





Quelques coups de griffe, combien justifiés, envers Lourdes et ses « marchands du temple »…et autres observations de société !



« C'étaient des drôles, Pepino et Diego. La folie, elle avoisine toujours la raison dans l'âme d'un gitan, à force de balancer entre les légendes et la vie tangible, à force de parler des esprits des anciens et de vivre au contact de la nature, à force de rien prendre au tragique et d'enchanter n'importe quelle situation sans y voir seulement de quoi gagner son pain. Cette douce folie, ces organes déliquescents de la bande, on s'en accommodait dirons-nous. (p. 67)”



Même si en écoutant l’interview de l’auteur concernant son roman,où elle précise qu’ elle n’a pas fait un documentaire sur le monde gitan, il n’en reste pas moins que l’on sent à cette lecture une véritable immersion , sinon « symbiose » avec la philosophie de vie des « gens du voyage » …



« En ce temps-là, nous autres gitans on se répartissait en des groupes qui étaient comme les organes d'un corps dont la tête serait le sud de la France, le Portugal le buste et l'Espagne les jambes. On fonctionnait de manière indépendante à l'année, chacun dans son port d'attache, pour ensuite se retrouver à telle ou telle date significative. Montpellier, perpignan, Biarritz, Irun, Porto, grenade, Malaga, Almunecar: chaque clan avait ses affections régionales et cela malgré le fait qu'on en restait pas moins des semi-nomades; mobiles comme des globules, libres de se déplacer et de descendre ou de remonter la veine de telle ou telle route pour aller prêter main-forte à un autre clan ou, simplement, pour s'oxygéner ou changer de vie. (p. 49)”



Un roman très riche, très vivant immortalisant à un temps donné, un groupe de personnes dans un moment de fête, traditionnelle et fortement symbolique…dans un lieu, une saison particulière…avec ses traditions, ses usages, ses légendes, ses superstitions…Roman apprécié, certes, qui m’a toutefois laissée perplexe, déroutée… Un premier roman à découvrir…mais dont, je me rends compte, je suis fort maladroite à rendre un juste

ressenti !!...



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Là où la caravane passe

Un voyage à Lourdes, dans la cité mariale, le pèlerinage des Gitans du 15 aout. C'est à un des leurs que l'auteure Céline Laurens donne la parole tout au long de ce roman. Il nous raconte un été bien particulier, cet été où l'Étranger est arrivé sur le terrain où il est tombé en amour avec celle qui n'est pas des leurs.

A mon sens, c'est une fiction audacieuse, rares sont les auteurs à s'aventurer dans le monde des Gitans, tout simplement parce qu' il n'est pas facile de pénétrer le milieu. Céline Laurens a peut être eu cette chance, c'est un questionnement chez moi....une question que je lui poserai si j'avais le plaisir de la rencontrer.

Si j'avais quelque chose à redire à cette histoire c'est qu'elle est dense, il y a une multitude de personnages et les petites histoires s'enchainent ce qui implique par moment que le lecteur peut lâcher..et pourtant il est essentiel d'aller jusque la fin, elle est très touchante !
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Là où la caravane passe

Entrer dans ce roman ne m'a pas été forcément facile. L'écriture est dense, âpre, et les tournures parfois poétiques , parfois crues, ne se laissent pas avaler sans parfois être obligées de les ruminer un peu.

Céline Laurens dresse des portraits: la Grande Dora, magnifique gitane très respectée et écoutée car elle semble aller au-delà des mots, au-delà des apparences; Livio, le violent, celui qu'on évite; Amos, le père Génepi et son amie, Thérésa pas toujours facile, Miguel, la petite Sara à la chevelure de femme...et puis cet Etranger, qui fait irruption dans la vie de la communauté.

Ils sont à Lourdes, pour y travailler, y mendier, et se rendre à La cérémonie !

Mais le temps d'un été torride, bien des choses vont changer, bien des paroles seront dites et des actes posés: amour, haine, mort, veillées et balades en montagne.

Le temps d'un roman, Céline Laurens nous emmène parmi les gitans, leur musique, leurs croyances, leurs rires parfois féroces. Merci pour ce beau cadeau!
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Sous un ciel de faïence

Jacques, conducteur de métro à Paris, nous raconte son quotidien et les rencontres qui ont égrené sa vie. Sa femme hypocondriaque, son collègue qui le forme, les chanteurs du métro, les SDF... Une joyeuse bande, quelques fois mélancolique qui font de ce roman un moment agréable de lecture mais malheureusement pas vraiment marquant dû à certaines redondances et longueurs.
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Sous un ciel de faïence

Je découvre la plume de Céline Laurens avec son nouveau roman Sous un ciel de faïence paru …. Un voyage initiatique au cœur du métro parisien.



Une quatrième de couverture qui me tentait énormément.



L’histoire est bonne, intéressante et originale écrite avec une pointe d’humour.

Les personnages sont parfaitement bien décrits, ils sont intéressants et atypiques.

Je me suis attachée à Jacques. Madeleine est hypocondriaque avec un sacré caractère. J’ai beaucoup aimé l’originalité de ce protagoniste.

L’intrigue est audacieuse, moderne et originale.



Quant à la plume, elle est jolie et fine. Néanmoins, je n’ai pas accroché. Les descriptions sont longues et ont alourdi ma lecture.

J’espère qu’il vous plaira plus qu’à moi.





Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

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Sous un ciel de faïence

Jacques est chauffeur de métro et il en voit passer du monde tous les jours! Il collectionne les anonymes, il collectionne aussi les rencontres.

C’est d’ailleurs ainsi qu’il a rencontré Madeleine, femme singulière et hypocondriaque avec qui il fera sa vie!

Il n’y a pas qu’elle, il y a aussi toutes ces âmes abîmées, ces monsieur et madame tout le monde que nous croisons sans jamais nous arrêter sur eux…

Jacques les raconte, partage ses bons souvenirs et les moins bons aussi. Avec émotion, c’est pour un voyage au cœur de l’humanité qu’il nous embarque.



La plume est dynamique, saisissante, très mature et elle capture d’entrée.

Brut, authentique et très humain, cet ouvrage raconte des vies, celles qu’on ne s’imagine pas, trop pressé pour s’attarder sur l’autre.



L’auteure dépeint un tableau très réaliste de la société, sans la caricaturer. A Paris, tout le monde passe par le métro sans jamais y laisser trop d’humanité…



Ce livre parle donc de l’existence, de la société, de fatalité aussi. Il conte ce lieu où tout et tout le monde converge, où finalement tout se joue dans le silence.



L’histoire atypique entre Jacques et Madeleine est parfois drôle, parfois touchante et nous rappelle que les défauts de l’autre sont ce qui nous manque souvent en premier.



C’est un beau message qui résonne durant cette lecture, celui qui rend sa réalité à l’autre et nous rappelle notre égoïsme et nos vies bien cloisonnées…
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Là où la caravane passe

Comme chaque année, à la veille du 15 aout, nomades et semi-nomades se rassemblent à Lourdes pour un des plus gros pèlerinages. Lourdes où on célèbre la vierge et le mercantilisme, là près de 1000 caravanes et des clans aussi disparates que possible cohabitent quelques semaines : se regroupent entre autres ceux d’Andalousie, les chasseurs de nuages, ceux du cirque, les dégénérés, et ceux du bâtiment dont l’histoire nous est contée dans ce roman bien poétique.



Ces gitans-là se débattent pour exister au-delà des lieux-communs, des réputations, et c’est par le biais de truculents portraits que l’auteure nous livre leur histoire entrecoupée de fragments de vie, de légendes et de tragédies.

Issue de Golur le Magnifique sur son pur-sang Zefira et d’Ormonde la Belle, il y a Dora, telle une déesse, ses visions, ses oracles, sa clairvoyance, elle règne sur les siens et les protège.

Il y a Diego et sa folie, Pepino et ses lubies, Amos le sage, Livio la teigne mauvais et malheureux, la petite Sara, petite fille aux cheveux de femmes, l’étranger à qui on ne refuse pas l’asile et la Limande qui le temps d’un été se joint à eux...

Des portraits en demi-teinte à la fois drôles, mélancoliques et émouvants autant d’hommages à une minorité pour laquelle la tradition et la liberté se heurtent à la modernité.

Il m’a fallu du temps pour m’approprier l’histoire des fils du vent, un roman déconcertant, construit comme une toile, au premier abord décousu mais qui révèle par la lumière apportée sur ses personnages la profondeur du propos.

Un premier roman que j’ai trouvé finalement audacieux et habile qui ne sombre ni dans le cliché ni dans le manichéisme.

Une galerie de portrait attachante et une réflexion pertinente qui vous poursuit après avoir refermé le livre.

Un livre que j’ai beaucoup aimé et une auteure à suivre de près.

Mention spéciale pour la magnifique couverture, détail de « La gitane du Sacromonte » par le photographe Jean Dieuzaide.

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Là où la caravane passe

Là où la caravane passe est un très beau roman. On y suit le narrateur, un gitan, qui nous raconte la vie dans sa communauté: l’organisation du camp, les veillées, la manière dont ses camarades sont reçus dans les villes qu’ils traversent. On s’attache à des personnages haut en couleurs: Dora, Theresa ou encore la petite Sarah.



C’est un portrait sans concession, plein de rire, de nostalgie, de peine et de doute que nous dresse ici l’auteure. Une communauté souvent crainte, rejetée car à part. Ce n’est pas un roman dans lequel il y a une véritable intrigue si ce n’est suivre ces gitans qui vont proposer leur travail de village en village. Le roman est construit sur des anecdotes, des rencontres.



La plume de Céline Laurens est vraiment très belle, souvent onirique, pleine de nostalgie et de mélancolie, comme le regret d’un monde qui disparaît. Elle y mêle aussi la gouaille des personnages, souvent très drôle. Les gitans apparaissent finalement comme un révélateur des maux de notre société à l’image d’une Lourdes devenu la nouvelle capitale des marchands du Temple! Alors il faut tout simplement se glisser dans les pas de cette communauté colorée et attachante.



« Là où la caravane passe » est un magnifique premier roman à la plume poétique et familière.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Là où la caravane passe

J'ai embarqué ce livre avec mes lectures de vacances, pariant sur une lecture légère.

C'est plutôt le cas, le niveau d'écriture étant simple et l'histoire assez banale.

Enfin, l'histoire...il n'y en a pas vraiment.



Le personnage principal qui fait partie des gens du voyage nous raconte son été dans un camp près de Lourdes. Il y rencontre l'amour auprès d'une jeune fille ne faisant pas parti de sa communauté, une sédentaire.



Il décrit des scènes du camp, des tranches de vie.



Est ce que j'ai appris des choses sur la vie des gitans ? Pas vraiment. C'est assez caricatural et je me suis pas mal ennuyée.



La fin rattrape cependant un peu tout le reste même si c'est malheureusement assez sordide. L'attention revient mais seulement pour quelques pages.



Assez déçue.
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Là où la caravane passe

Le roman se déroule dans la cité mariale au moment du pèlerinage de la Vierge Marie qui réunit plusieurs tribus de gitans.

Dès le début, on sent que quelque chose de fort et d'insurmontable va arriver cet été là, cet été caniculaire où les tensions des uns et des autres sont à vifs. Le narrateur nous raconte cette période estivale particulière dans un style très familier mais poétique, cet été où l'Etranger est arrivé chez eux. Cet été où le narrateur fait connaissance avec la Limande et son histoire de famille. Les légendes du peuple gitan côtoient les histoires pyrénéennes, la croyance des pèlerins, les rivalités des uns et des autres.

C'est un premier roman que nous donne à lire Céline Laurens, l'écriture est intéressante, poétique en symbiose avec la nature, on s'attache à certains personnages déjantés de cette communauté gitane, on aime aussi les personnages secondaires. Bref, c'est un roman étrange, curieux mais à découvrir et je remercie les éditions Albin Michel pour cet envoi en avant première.
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Là où la caravane passe





J'adore cette couverture et ce titre qui me font dire que je vais passer un moment dans un monde inconnu pour moi. Et c'est vrai... Je me retrouve ici liée à un narrateur qui me parle de sa famille, son clan ; les Gitans.



C'est un récit intime en fait qui nous ouvre les portes d'un mode de vie trop souvent jugé et sujet aux préjugés.



J'y rencontre pléthore de personnages et je me perds parfois mais j'arrive à retrouver le fil et m'en sortir. Il faut dire que chez les Gitans, les clans peuvent compter une multitude d'individus. Je dois aussi m'habituer au language assez familier mais je m'y fais assez vite.



Le narrateur nous raconte des anecdotes assez cocasses de la vie de Gitan et de tout ce qui tourne autour. Mais pas que...



Les chapitres sont assez longs et je trouve le récit finalement assez plat. Je m'attendais à plus, j'aurais voulu plus. Aurais-je été trop exigeante ? Malgré tout, le livre est assez court et je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages.



J'apprécie la légende que l'auteure nous glisse par-ci par-là.



Finalement, j'ai du mal à donner un avis tranché sur ce livre car certaines choses me plaisent et d'autres un peu moins. Malgré tout j'ai passé un bon moment et je pense que je vais pouvoir garder un souvenir positif de ce livre d'autant plus que, lorsque je pensais que plus rien n'arriverait, le livre a réussi à me surprendre.



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Sous un ciel de faïence

La photo d’une belle jeune femme au teint de porcelaine ( comme celle à la perle ) à la devanture du libraire m‘invite à lire ce livre.

L‘auteure nous décrit SON métro tout droit sorti d‘un imaginaire de contes de fées avec des personnages originaux , émouvants mais très improbables,car trop beaux pour être vrais.

De sa plume alerte et chatoyante elle met de la poésie dans un ce monde souterrain , déshumanisé,

qui ,en général ,ne fait pas rêver.. C‘est sa grande qualité .

De plus la langue est déjà celle d‘un écrivain chevronné au style classique mais s’exprimant aussi avec les codes d’aujourd’hui.

On est aussi frappé par les connaissances de l’auteure qui peut citer „le Guépard“ du Prince de Lampedusa et quelques pages plus loin parler „ des cols rouges“ de chez Drouot .

Cependant l‘histoire est trop éloignée de l’atmosphère réelle du métro d‘aujourd‘hui pour pouvoir nous intéresser .On ne capte pas vraiment les personnages sauf peut-être Madeleine, qui ne devient réellement attachante qu‘à la fin du roman. Je dois dire que j‘ai du m‘accrocher pour terminer la lecture de ce livre
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Sous un ciel de faïence

Une lecture qui nous emmène sur la ligne 6 du métro parisien (De Charles de Gaulle-Etoile jusqu'à Nation en passant par Montparnasse) avec tout ce qu'on peut trouver/rencontrer en voyageant en métro.

Si j'ai bien aimé le début et la manière d'écrire, je n'ai pas été conquise par la suite car j'y ai trouvé des longueurs et je me suis un peu perdue.
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Sous un ciel de faïence

La ligne 6 du métro,

Les portes qui s’ouvrent et se ferment,

Sur une vie souterraine,

Au détour des histoires de cheminots.



Jacques est conducteur de métro. Au travers de ce roman, il nous fait découvrir sa vie, au détour des couloirs souterrains.



Je suis sortie de cette lecture mitigée, à mon plus grand regret.



Pourtant, le début de cette lecture m’a enchantée. J’y ai découvert une vie touchante et fluctuante. Les âmes qui résident sous terre sont, dans ce roman, mises en lumière. Elles qui vivent habituellement dans l’ombre …



Cependant, je me suis quelque peu lassée de l’enchaînement des événements. Je ne me suis plus sentie si touchée et attirée mais quelque peu déboussolée. J’ai été quelque peu perdue devant les longues descriptions. Mon esprit divaguait, à mon plus grand regret.



Vous l’aurez compris, ce roman ne m’a pas convaincue en totalité … Je n’ai pas réussi à m’imprégner de la lumière qu’émane sur cette vie de l’ombre.

Cependant, j’ai désormais une vision quelque peu différente sur cette vie souterraine, entre les stations de métro.

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Là où la caravane passe

Un roman qui nous transpose dans une communauté de gitans, univers pas souvent abordé dans les romans. C'est ce qui m'a interpellé et donné envie de le lire.

On découvre les codes, les us et coutumes de ce groupe.

J'ai pensait aimé le roman beaucoup plus que cela. Je me suis parfois perdue dans les nombreux personnages, et j'ai décroché dans les chapitres parfois nombreux.

Le thème m'attirait beaucoup, le début m'a plutôt accroché mais au fur et à mesure, j'ai été plutôt déçue. Peut-être trop d'attendu ou j'espérais autre chose de ce roman.

Je n'ai pas détesté, je trouve fort intéressant le sujet et j'ai quand même plutôt aimé dans l'ensemble.

Ce n'est pas un roman qui me marquera mais je suis contente de l'avoir découvert.
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Là où la caravane passe

Quand je referme le bouquin, je suis partagé.



Ravi de découvrir cette culture, ces mœurs, ces us et coutumes, ce coeur et cette vision du monde. Cette découverte n'est pas aisée car le prose de l'auteure s'appuie sur des histoires, des prises de vue, des anecdotes qui il faut le reconnaître partent dans tous les sens.



Elles sont loufoques, drôles et abordent tout azimut des sujets parfois importants, parfois légers.



Certaines tournures sont délicieuses, vraiment bien torchées.



Par contre, il faut reconnaître que la plume de l'auteur m'a dérangé. Parfois trop léchée. On ne sait pas grand chose du narrateur mais son degré d'instruction semble très élevé.



Par ailleurs, j'ai épprouvé certaines difficultés à différencier les "voies"... Le narrateur et les protagonistes parlant d'une même et unique façon. Gitan ou non.



La fin est poignante, choquante et relève malgré tout l'intensité du livre.
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Là où la caravane passe

Tous les ans, de nombreux Gitans se réunissent à Lourdes, pour la procession du 15 août. Les autochtones sont habitués, certains leur confient des travaux quand d’autres se barricadent chez eux. Cette année encore, le narrateur s’est installé avec sa communauté. Il raconte l’arrivée de l’Etranger, un blond aux yeux bleus : « son regard, c’étaient deux billes regorgeant d’une couleur trop présente pour qu’un être humain puisse la supporter à lui tout seul » (p. 11). Amos, le chef de clan, a offert l’hospitalité à celui qui s’est présenté comme un cousin sédentarisé depuis trop longtemps pour qu’on se souvienne de lui. La Grande Dora, aux pouvoirs divinatoires, a jaugé l’inconnu avant d’accepter sa présence et de rappeler que Genepi les rejoindrait bientôt, après sa sortie de prison ; elle a indiqué à la femme de ce dernier, Theresa la Harpie, qu’elle espérait qu’il resterait cette fois. Sara, une petite fille de dix ans, a ébloui l’Etranger, en dansant avec ses amies. Puis, la veillée s’est poursuivie de la manière habituelle. Pourtant, cet été-là restera gravé dans la mémoire de tous, Gitans et habitants de Lourdes.





L’histoire est contée par un homme gitan, qui aime sa communauté, mais pour qui, ce pèlerinage soulève des doutes. J’ai aimé la bonne nature de cet homme, qui prend beaucoup de choses avec philosophie. Habitué au rejet, il prend avec humour les réactions que sa présence provoque. Une rencontre, cependant, va éblouir son mois d’août, avant que celui-ci soit marqué par un cataclysme.





Très curieuse d’approcher la culture gitane, que je ne connais pas, et attirée par la magnifique couverture, j’attendais beaucoup de ce roman. Après un début qui m’a emportée, grâce au caractère du narrateur et à son humour, j’ai, hélas, fini par m’éloigner de l’histoire. Il m’a manqué de l’action. Là où la caravane passe n’a pas comblé mes attentes, car elles étaient différentes de son essence. En effet, c’est un roman d’ambiance : celle des traditions, des veillées, de la hiérarchie au sein du clan, de la solidarité, mais aussi celle de Lourdes lorsque les gens du voyage s’installent et lorsque les touristes viennent en villégiature. Aussi, ce que j’ai ressenti comme de la lenteur est, en réalité, de la langueur qui correspond à l’atmosphère du récit, mais pas à mon envie du moment. Je pense aussi que cette lecture (comme la suivante) a souffert de mon immense coup de cœur pour Mamma Roma. Puis, un élément inattendu a ravivé mon attention, donnant un souffle à l’intrigue, qui coïncidait plus avec mon souhait.





Bien sûr, mon ressenti est personnel. Si vous aimez les romans d’ambiance, vous serez sensible à l’écriture qui mêle le réalisme au chimérique et les envolées imagées au langage familier de certains personnages.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Là où la caravane passe

Description de la vie en communauté des gitans lors de leurs retrouvailles à Lourdes, où l'on cotoie des personnages truculents avec leurs souvenirs, leur humanité, leurs amours mais aussi leurs tragédies. Malgré un style agréable et quelques pointes d'humour, ce premier roman ne m'a pas réellement enchantée.
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