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Critiques de Chan Jessamine (45)
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L'Ecole des bonnes mères

J’ai adoré le début de ce roman. Une mère lambda qui posera un acte qui changera la suite de sa vie.

J’étais vraiment à fond dans l’histoire. Mais au bout d’un moment, c’est comme si je m’étais lassée.

J’ai trouvé un peu long, même s’il se passe toujours des choses. Je pense que c’est surtout du a un manque d’empathie de ma part pour Frida, le personnage principal.

A certain moment j’ai vraiment été révolté par l’histoire.

De plus, j’avais un peu vu ce qu’il se passerait à la fin, mais cela ne m’a pas autant dérangé que je le pensais. J’ai été quand même pleine d’émotions à la fin, contrairement au reste du roman.

Du coup, je suis vraiment contente d’avoir lu ce roman jusqu’au bout finalement.

Peut-être que je le relirai et qu’il me donnera meilleure satisfaction.
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L'Ecole des bonnes mères

Jeune maman, j'ai été complétement chamboulée par cette lecture. À tel point que j'ai eu du mal à m'en remettre... Fan de dystopie, j'ai accroché très rapidement à cette histoire douloureuse. Je me suis attachée au personnage principal malgré ses erreurs. Et j'ai espèré pour la plupart de ces mères une fin heureuse. Bien sûr, mon côté maman a aussi été énervée, voir pertubée, par certaines. Et j'ai longtemps été bouleversée par quelques scènes. Et puis, l'ambivalence qui m'a envahie a fini par me convaincre totalement. Un livre qui m'a fait ressentir autant d'émotions ne pouvaient devenir qu'un coup de coeur ou alors me repousser totalement. Mais vous l'aurez sûrement compris, il est rentré dans la liste de mes favoris.
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L'Ecole des bonnes mères

Glaçant ! Ce roman m'a valu plusieurs nuits de cauchemars ! Et pourtant un roman impossible à lâcher. Je n'oserai pas le qualifier de roman d'anticipation car tout ce qui y est décrit est tellement effroyable. Mais une dystopie de grande qualité.



Frida a laissé Harriet, sa fille de 18 mois seule chez elle le temps d'aller chercher des documents à son bureau. Quelques heures aux conséquences insoupçonnées.

Un voisin a dénoncé Frida.

La police a récupéré Harriet.

Frida est interrogée puis incarcérée.

Harriet est confiée à Gust, son papa et à Susanna, sa nouvelle compagne.

Frida est jugée coupable.

Elle doit intégrer l'Ecole des bonnes mères, cette nouvelle école qui va lui donner les clés pour être une meilleure mère, une meilleure version d'elle-même... Cette école où pères et mères défaillants sont séparés pour suivre leur programme de rééducation. Une école où les règles et enseignements sont des plus surprenants... glaçants...

Elles sont plusieurs à avoir été condamnées pour négligence ou délaissement ou mauvais traitement. Trois mots pour des réalités bien différentes...

Elles sont là, unies par ce mantra, répété plusieurs fois par jour : "je suis une mauvaise mère mais j'essaye d'être meilleure."



Un roman effrayant où sous couvert d'oeuvrer pour le bien des enfants, on lobotomise les parents, on annihile leur pensée et leur libre arbitre pour une société uniformisée et dépourvue de sens.



Une douce couverture pour un roman amer.
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L'Ecole des bonnes mères

" Nous avons votre fille. " C'est le message qu'entend Frida alors qu'elle s'est absentée en laissant seule sa fille de dix-huit mois.

Elle décrira par la suite cette journée comme « la journée de l’horreur ».

Son mari l’a quittée peu de temps après la naissance de sa fille Harriet pour une femme bien plus jeune qu’elle. Elle imaginait une vie de famille douce et heureuse et elle s’est retrouvé mère célibataire la moitié du temps.

Peu avant l’abandon, Frida avait enchaîné les nuits blanches, à bout, elle a fait une terrible erreur et doit maintenant le payer. Sa sentence sera d’apprendre à devenir une bonne mère au sein d’un établissement conçus pour les personnes comme elle.

Dans cette école, les femmes sont mélangées de façon arbitraire, peu importe le crime commis. Certains « crimes » n’en sont d’ailleurs pas, l’absurde est poussé à son paroxysme pour nous plonger dans ce monde dystopique où les mauvais traitements infligés aux enfants seraient puni durement et cruellement.

Car de la cruauté, il y en aura. Tout comme de l’injustice, du rabaissement, de l’épuisement, de la perte de confiance en soit jusqu’au lavage de cerveau.

En face, dans l’école des pères, les choses ne se passent pas du tout de la même manière. Il semblerait que ces messieurs soit bien mieux traité et bien moins puni que ces dames.

Frida n’a pas le choix, si elle veut récupérer la garde de sa fille, elle doit tout faire pour que son année au sein de l’école se déroule du mieux possible.

*****

Cette histoire m’a totalement bouleversé. J’ai été outrée de voir comment Frida a été malmenée durant cette année à l’école, de voir comment elle a été rabaissée et humiliée. A l’école, les femmes apprendront ce qu’est l’instinct maternelle, comment protéger son enfant et à n’exister uniquement en tant que mère.

Cette histoire met en lumière les différences de classe social, raciale et l’inégalité qu’il existe entre les hommes et les femmes.

Un récit poignant qui m’a émue aux larmes tant mon cœur a été pris en étau face à la douleur de Frida.

Une lecture qui m’a laissé mitigé au départ et qu’ensuite j’ai eu du mal à lâcher, un roman admirablement écrit.

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L'Ecole des bonnes mères

Le livre est vendu comme une dystopie à la servante écarlate de Margaret Atwood. Pourtant les 100 premières pages m'ont semblé assez actuelles. Je ne suis pas trop calée dans ce sujet mais j'ai l'impression que lorsqu'un parent est jugé inapte, un engrenage se met rapidement en route.

Il y avait de très bonnes idées, de bons rebondissements scénaristiques, et une bonne analyse psychologique qu'un tel cauchemar puisse engendrer sur une personne, en l'occurrence la mère surtout.

Mais le style choisi pour retracer toute cette histoire m'a complètement rebuté, je l'ai trouvé très peu recherché voir simplet ce qui contrebalançait lourdement avec la gravité du thème.

Un bilan assez mitigé.

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L'Ecole des bonnes mères

J’ai lu l’école des bonnes mères de Jessamine Chan

Frida est à bout, son mari l’a quitté pour une femme plus jeune. Elle est épuisée, elle a besoin de décompresser, elle sort prendre l’air en laissant sa fille seule pendant 2 heures. Grosse erreur ! Elle sera signalée aux services de l’enfance.

Sa fille sera confiée à son père et Frida condamnée à un an dans une école pour suivre un programme afin de devenir une bonne mère.

Si elle réussit, elle récupère sa fille, si elle échoue , elle sera déchue de ses droits parentaux et ne la reverra plus

Une dystopie qui nous plonge dans la terreur, dans un futur bien étrange

Ce livre est un best-seller comparé à la servante écarlate, à mon avis un peu surévalué

J’ai lu ce roman en alternance avec un thriller, je l’ai trouvé un peu long et farfelue. Pas assez poussé niveau intelligence artificielle.

On passe par diverses émotions, les 150 premières pages sont longues, des scènes de sexe inutiles, la suite est plus prenante, on rentre enfin dans le sujet. La fin surprenante #lecoledesbonnesmeres #jessaminechan #dystopie #bookstagram #booksta #bookstagramfrance #editionbuchetchastel
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L'Ecole des bonnes mères



L’école des bonnes mères.

Jessamine CHAN



Une fatigue extrême, un moment d’absence, la solitude du parent solo et la vie de Frida bascule.

Elle s’est absentée une heure pour aller chercher un café au coin de la rue et un dossier au bureau.

Rien de bien particulier… sauf qu’elle a laissé sa fille de 18 mois seule tout ce temps là.

Sauf que les voisins ont appelé les autorités.

Sauf que maintenant Frida a perdu la garde d’Harriet.

Et que pour la reconquérir les services sociaux placent des caméras chez elle puis l’enjoignent à suivre un stage d’1 an dans un centre de rééducation maternelle où elle apprendra à devenir une bonne mère.

Et ceci avec une poupée plus vraie que nature…

Un concept complètement dingue cette école ! Entre cours, ateliers, brimades et punitions, je ne pense pas que ce soit le meilleur moyen de s’y prendre.

J’ai bien aimé cette histoire et le côté « fiction » de ces poupées /robots à l’intelligence artificielle sur développée ne m’a pas vraiment dérangé.

C’est original mais surtout ça ferait très peur si ça venait à se réaliser.

Et toujours ce poids sociétal, ces injonctions faites aux mères d’être parfaites dès lors que l’enfant paraît…

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L'Ecole des bonnes mères

« Je suis une mauvaise mère mais j’essaie d’être meilleure »



Frida, mère d’une petite fille de 18 mois, Harriet, va commettre l’erreur de sa vie en laissant son bébé seule chez elle durant deux heures. C’est un coup de téléphone avec la police, lui annonçant avoir sa fille, qui va la plonger dans un cauchemar comme jamais elle n’aurait pu s’imaginer...



Épiée, surveillée et analysée, Frida sera mise à l’épreuve après cet incident. Peut-elle récupérer la garde de sa fille après une telle erreur ? Mais cela est sans compter l’injustice d’une assistante sociale sans scrupules qui va tenter de la piéger et d’une société injuste préférant l’envoyer en centre de réhabilitation pour mauvaises mères durant un an.



Un an où Frida va apprendre à devenir une bonne mère pour prétendre, peut-être, récupérer les droits sur sa fille. Un an où elle passera une batterie de tests et d’évaluations en compagnie d’autres femmes qu’on mettra en compétition au travers de cours. Un an sans voir sa fille à pouvoir l’appeler seulement une fois par semaine en si elle n’est pas elle même punie pour mauvais comportement.



L’école des bonnes mères c’est la représentation dystopiques de ce que notre société et ses diktats imposent aux femmes et aux mères à toujours être parfaites, à ne commettre aucuns faux pas et à être 100% dévouées à ses enfants. Tout est fait pour rendre les femmes coupables, narcissiques et à les faire culpabiliser même lorsqu’elles réussissent leurs tests.



C’est un récit glaçant mais pourtant si réel. On y retrouve une partie dystopique voir SF que j’ai adoré et que j’ai trouvé très pertinente dans ce contexte. Les différences entre l’école des bonnes mères et des bons pères sont sidérantes et injustes. A aucun moment la charge mentale des femmes n’est prise en compte, elles doivent être des mères parfaites à toutes épreuves et ça fait froid dans le dos.

Ce livre se termine sur une fin en apothéose, celle que j’imaginais. J’ai frôlé le 5 étoiles mais je ne peux que vous recommander cette lecture qui mérite sa place aux côtés des plus grands dans son genre !
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L'Ecole des bonnes mères

Ce livre raconte l’histoire de Frida, mère d’une petite fille, Harriet. C’est une mère débordée par la vie après la séparation d’avec son mari, qui a trouvé réconfort dans les bras d’une autre. Un moment d’épuisement la conduit à chercher un court répit, laissant sa fille Harriet seule à la maison. Cet acte entraîne une réaction en chaîne : dénonciation, séparation forcée de sa fille, et une année de rééducation dans une école pour les mères.



Dans cette école, la phrase « Je suis une mauvaise mère, mais j’essaie d’être meilleure » rythme leurs journées. Entre cours théoriques et exercices pratiques avec des poupées-enfants, ces femmes sont confrontées à un système qui les pousse à renier leurs émotions. Les mères sont traitées comme des criminelles et on leur demande d’oublier leurs émotions et de devenir des machines qui s’occupent de robots. Les punitions sont sévères pour celles qui faillissent et certaines iront jusqu’à l’issue fatale, sous le poids de la maltraitance psychologique. J’ai trouvé ce livre long, il bouscule, perturbé, provoque. Ce roman est un voyage glacial au cœur de l’expérience maternelle, marqué par la solitude et le jugement. Il explore sans détour la complexité de concilier les identités de mère et de femme dans une société qui semble souvent les opposer. Malgré sa violence et son pouvoir de provocation, « L’école des bonnes mères » porte en lui un message essentiel sur notre monde.
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L'Ecole des bonnes mères

Quand vous êtes mère d'un enfant en bas âge, que votre mari vous a quitté pour une autre, il arrive d'avoir des moments de fatigue et de faiblesse.

Et ceux-ci peuvent s'avérer lourds de conséquences.



Frida s'est absentée de chez elle. Elle voulait juste aller chercher un café. Puis elle est allée à son bureau et y restée plus longtemps que prévu. Pendant ce temps, sa fille est restée toute seule à la maison.



Frida a été dénoncée.



Après une première période de surveillance, Frida perd la garde de sa fille. Et ce n'est pas la seule sanction. Elle va devoir rejoindre avec d'autres mauvaises mères une "école" où elles sont censées devenir meilleures.



Mais peut-on vraiment parler d'école ? Les mères sont privées de toute liberté. Elles sont surveillées, leur moindre geste est analysé. Toute erreur peut valoir une punition.

Quelle est la réelle vocation de cette école ? Est-il vraiment possible pour les mères de récupérer leur enfant ?



Best-seller du New York Times et dans le top des meilleurs livres de 2022 de Barack Obama, L'école des bonnes mères a attisé ma curiosité.



J'ai été rapidement plongée dans l'histoire qui montre un système américain qui pourrait presque paraitre réaliste.



Si on comprend que les mauvaises attitudes des mères soient sanctionnées car gravissimes, la solution proposée est extrême. Mais est-elle vraiment efficace ?

Sanctions et humiliations sont-elles des solutions pour aider des mères à reprendre pied et confiance en elles ?

Un personnel froid et déshumanisé peut-il aider ses femmes ?



Je dois avouer qu'au fil des pages j'ai un peu décroché notamment à partir du moment où Frida rentre à l'école. Il y a beaucoup de longueurs. J'ai parfois eu l'impression de tourner en rond.

Et finalement j'ai été agacée par la méthode de "réhabilitation" proposée à ses femmes. Aucune empathie, aucune bienveillance.

Il a été difficile pour moi d'éprouver des émotions et c'est pourtant ce que je recherche à travers la lecture.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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L'Ecole des bonnes mères

Quand la Justice utilise la technologie pour prédire la capacité d'une femme à être une bonne mère ou non...cela donne un roman qui fait froid dans le dos...



Si le délaissement commis par Frida est incontestablement un acte grave, la décision prise par les services compétents de l'envoyer dans une école de "redressement" et les méthodes qui y sont utilisées nous laissent sans voix.



Ce roman dystopique nous plonge à la fois dans le futur avec l'utilisation d'une technologie avancée (poupées, caméras) mais aussi dans le passé avec toute une esthétique plus ancienne concernant tant le lieu (un ancien campus), les uniformes des maîtresses et les méthodes éducatives d'un temps révolu.



Il nous questionne également sur nos actes : serions nous un parent susceptible d'être envoyé dans ce type d'école si la vie était plus difficile avec nous? Y aurait-il des discriminations favorisant la perte de l'autorité parentale selon l'ethnicité de la personne? Peut-on réellement prédire la dangerosité à venir d'un parent à l'égard de son enfant après avoir passé des tests dans une école?



J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous plonge dans un univers bouleversant à partir d'une journée qui a viré au cauchemard. Une journée, quelque cauchemardesque qu'elle soit, peut-elle, doit-elle remettre en question la vie d'une mère et de sa fille?
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L'Ecole des bonnes mères

Ce livre de Jessamine Chan est une magnifique et effroyable dystopie sur le thème de la maternité. Elle viendra sans aucun doute réveiller vos plus profondes angoisses et autres questions existencielles (Suis-je une bonne mère..? Est-ce que mon enfant va m'aimer ?) qu'on n'ose pas se poser bien qu'elles nous hantent. Ce n'est pas un livre d'épouvante, c'est beaucoup plus insidieux que cela.



L'héroïne, Frida, a commis une erreur et est alors surveillée par les services sociaux de son pays, puis obligée d'intégrer pendant un an une école qui lui apprendra tout ce qu'elle a à savoir pour être une bonne mère, avant d'obtenir, peut-être, l'autorisation de revoir sa fille. Dans cette école, au milieu des autres mères, elle sera scrutée, épiée, analysée et devra se répéter chaque jour à quel point elle est une mauvaise mère et pourquoi, et se soumettre à toutes sortes d'entraînements et d'examens dans l'unique but de retrouver sa fille.



Ce qui est terrible dans cette histoire, ce n'est pas la fin tragique pour certaines mères, ni l'effroi suscité par les descriptions très précises de leurs ressentis par ce narrateur omniscient, ni même que tout puisse basculer à chaque instant. Non, ce qui est terrible c'est que l'on pourrait se demander si tout cela est réellement fictif.
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L'Ecole des bonnes mères

Frida est maman de la petite Harriet. Séparée du père, ils sont en garde alternée. Un jour elle va chercher un dossier au bureau et s'attarde pour prendre un café. Sur le chemin du retour, elle reçoit un appel de la police. Des voisins ayant entendu les pleurs de la petite laissée seule l'ont dénoncée aux services sociaux. Harriet est confiée à son père et Frida sommée, sous peine de se voir déchue de ses droits parentaux, de se soumettre à un nouveau dispositif, une école pour apprendre à être une bonne mère… Au bout d'un an, la justice décidera si Frida est capable d'élever sa fille sans risque…

Légèrement dystopique, le roman brasse des thèmes intéressants tels que la garde alternée, les américains d'origine chinoise, l'éducation des enfants, la surveillance généralisée… Mais la narration au présent, le style plat et le peu d'empathie que l'on peut éprouver pour la protagoniste n'aident pas à en apprécier la lecture. Et les emprunts à d'autres romans et séries télévisées sont flagrants : les enseignantes/surveillantes font penser aux Tantes de la Servante Écarlate, les enfants robots à Real Humans, l'école/prison à Orange is the New Black, la surveillance à Big Brother entre autres…
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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L'Ecole des bonnes mères

Résumé : Un après-midi, fatiguée, Frida se rend au bureau récupérer un dossier pour le travail en laissant sa petite Harriet, à peine 2 ans, seule à la maison. Un voisin l'entend pleurer et appelle les services sociaux. Frida se voit retirer temporairement la garde de sa fille, le temps d'un an, le temps de faire un séjour dans une école pour devenir une bonne mère. Une bonne centaine de mères sont intégrées à ce programme, on leur confie des missions et des examens à réussir pour récupérer la garde de leur enfant à la fin de l'année écoulée. On les soumet à la tentation de penser à autre chose qu'à leur enfant, chose immorale quand on est une bonne mère. Ce ne sont pas des bonnes mères mais elles essaient d'être meilleures. Est-ce que ce sera suffisant ?



Avis : L'idée est très bonne mais je trouve que ce n'est presque pas assez poussé, pas assez glauque. Pas mal de scènes de sexe qui pour moi n'apportent pas grand chose à l'histoire, elles revient très régulièrement et de manière assez crue. Les 150 premières pages assez longuettes dans le sens où c'est souvent la même chose, elle s'en veut de son acte, ne voit pas sa fille, les rdv annulés, l'ex-mari, la nouvelle copine de son ex, ça tourne un peu en rond jusqu'à son entrée à l'école".

Bon moment de lecture dans l'ensemble et surtout j'ai voulu savoir si Frida allait retrouver sa petite Harriet, la lecture est fluide et rapide pour un roman si imposant en termes de volume de pages. La fin est un peu "expédiée" mais j'ai trouvé le thème du roman chouette et ça change de ce qu'on trouve d'habitude.
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L'Ecole des bonnes mères

Encore un de ces livres où je me suis dis « l'idée est incroyable! C'est sûr, celui ce sera un 5 étoiles. » et en fait ... non.

On se trouve dans une société où l'enfant est placé au centre de tout et doit être protégé. Jusque là, ça paraît normal et sensé. Sauf que tout le monde peut dénoncer un acte de violence, de manquement éducatif, de comportements bancals. Les conséquences sont lourdes : on retire l'enfant, on le place dans de la famille plus ou moins proche.

L'assistante sociale passe, impose un protocole qu'il faut appliqué pour que le juge accepte de vous rendre votre enfant. On passe dans les mains dés psychologiques, l'enfant du pédopsychiatre. Et tout s'enclenche souvent pour le pire.

C'est donc du pire jour de sa vie, de l'enfer, qu'on rencontre Frida. On la suit dans la reconquête de son rôle de mère au sein d'une structure de redressement pour mauvaises mères. Elles passent des examens plus ou moins vraies, véritables, et qui finalement ne font pas sens avec la réalité

J'ai aimé le principe et l'envie autour de ce récit mais je n'ai pas adhéré à l'écriture et les choix réalisés sur la fin. De plus, beaucoup de choses restent inexpliquées : comment sont faites les poupées ?

Comment cela a-t-il été possible?

J'aurais aimé qu'on aille plus loin dans ce côté

« SF ».
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L'Ecole des bonnes mères

Un immense merci à Anna des Editions Buchet Chastel pour cet envoi, ce livre me tentait beaucoup et bien je vous le dis c'est une sacré découverte!



Le titre est énigmatique, ne vous fiez pas à sa jolie couverture acidulée ce roman est puissant, dérangeant, angoissant même, c'est un thriller psychologique intense et qui ne vous laissera pas de marbre.



Frida se démène avec sa toute petite fille qui pleure beaucoup, son travail qu'elle tente de ne pas perdre, son divorce et la nouvelle compagne parfaite qui la renvoie à ses cheveux négligés, ses rondeurs de grossesse, ses vêtements informes...



Alors lorsque qu'un jour d'intense fatigue, elle quitte la maison pour récupérer un document au travail laissant Hariet seule, les voisins la dénoncent aux services sociaux qui lui en retirent la garde. Pour obtenir la rédemption et récupérer sa fille, Frida doit passer un an dans un centre de rééducation à la parentalité où chaque jour elle sera observée, scrutée notée selon les critères établis par l'internat, avec pour seule récompense de rares contacts avec sa fille.



La plongée dans cet enfer relaté par Jessamine Chan est violent, nous renvoie à une question en apparence banale c'est quoi un bon parent? Sommes nous chaque jours irréprochables, et si la moindre négligence même la plus insignifiante nous retirait la garde de nos enfants?



Dans une société en constante évolution où tout va tellement vite que l'on est dépassé en un clin d’œil, l'auteure dépeint une sombre réalité dans laquelle être mère ne doit pas empêcher de briller dans son travail, de mener une vie intime active et épanouie tout en pensant constamment au bien être de son enfant.



Un roman profond, sombre et très très dur, je vous le conseille c'est pour ma part une très belle découverte.

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L'Ecole des bonnes mères

"Je suis une mauvaise mère mais j'essaie d'être meilleure"...



Tel est le mantra que répètent inlassablement les mères envoyées dans ce centre de rééducation maternelle. Après avoir été condamnée à un an de programme et constamment épiée, jugée, piétinée, Frida espère retrouver sa petite fille.



"L'école des bonnes mères" de Jessamine Chan est un roman d'une justesse totale, qu'on lit d'une traite : on ne peut qu'y reconnaitre les injonctions faites aux mères, le racisme qui sévit partout et l'envie profonde qu'a chacun de faire au mieux à défaut de bien !



Êtes-vous tentés par ce roman ? L’avez-vous déjà lu ?
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L'Ecole des bonnes mères

Frida s'est absentée de chez elle pendant plus de 2 heures. Laissant sa fille de 18 mois seule. Ca ne devait pas durer longtemps mais elle n'a pas vu le temps passer. Elle n'est pas une mauvaise mère mais elle était tellement fatiguée. Une erreur, juste une erreur. Elle n'a pas réfléchie.

Et tout a basculé dans le cauchemar. Elle ne peut plus garder sa fille qui ira avec son ex-mari et sa nouvelle femme. Elle sera sous surveillance, des caméras seront installées chez elle afin de l'observer et de l'évaluer. Et malgré tout, Frida devra se racheter et apprendre. Apprendre à être une bonne mère.



Une dystopie ! Normalement c'est un genre que j'affectionne mais ces derniers temps je n'y arrive plus. Les sujets sont parfois tellement durs et anxiogènes. Alors j'ai attendu jusqu'à la dernière minute pour le lire pour le prix. J'ai commencé avec appréhension. Et finalement j'ai passé un bon moment. Alors oui j'étais agacée par la situation, c'est insoutenable, vraiment énervant. Mais l'envie de savoir comment Frida s'en sortirait a été la plus forte. Quelle horreur ! Imaginez une école où on vous apprendrait à être une bonne mère. Imaginez des injonctions tout le temps, sans arrêt. Imaginez être constamment surveillés. Imaginez perdre la garde de vos enfants pour ça. C'était vraiment bien fait. Et si j'avais un reproche à faire, c'est de ne pas en savoir plus sur la mise en place de cette école et l'avis de l'opinion publique.
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L'Ecole des bonnes mères

Avez-vous déjà refermé un livre sans savoir si vous l’avez aimé ou non ? C’est ce qui m’est arrivé à la lecture de L’école des bonnes mères, roman coup-de-poing de Jessamine Chan. L’auteure s’inspire d’un fait réel glaçant et déplace le curseur juste un peu plus loin. C’est probablement le tour de force de ce roman : la frontière entre réalité et science-fiction est si poreuse que la distinction n’est plus évidente. Chaque élément semble provenir d’un futur imaginaire, et pourtant après réflexion on peut aisément leur trouver des substituts dans notre monde actuel. Jessamine Chan explore cette porosité intelligemment en nous entraînant progressivement et de manière presque latente vers cette satire sociale terrifiante.



Le monde que l’on y découvre est kafkaïen, absurde, et le lecteur n’est pas épargné puisqu’il subit la répétition des journées abrutissantes de l’héroïne, Frida, partageant avec elle ses frustrations et ses consternations. Le caractère répétitif de certains passages est assumé et a l’effet escompté, mais a pour contrepartie (pour moi en tous cas) de nuire au plaisir recherché dans la lecture. Le microcosme totalitaire qu’est l’école est une invention brillante en ce qu’elle permet de dénoncer une multitude de choses : le racisme, la violence psychologique, l’hypertechnologie, les procédés déshumanisants, froids et cliniques visant à gérer des situations humaines, émotionnelles, personnelles. Le plus alarmant est que l’auteure s’est inspirée de choses réelles pour imaginer un univers où l’amour maternel est quantifié, les câlins minutés, le timbre de la voix contrôlé, où l’on peut perdre son enfant pour s’être plainte de son comportement sur les réseaux sociaux. Si L’école des bonnes mères est terrifiant, c’est parce qu’il accentue des dérives qui nous sont familières au point de donner vie à nos cauchemars.



Jessamine Chan confesse que Frida n’est pas une héroïne attachante mais une héroïne à laquelle on peut s’identifier. Cela n’a malheureusement pas été mon cas et je me suis sentie plus spectatrice qu’impliquée émotionnellement dans son histoire. Cette distance, ajoutée à la dimension labyrinthique du roman et au style assez froid de l’auteure, n’ont pas fait de L’école des bonnes mères une lecture agréable pour moi. Je ne regrette néanmoins pas de l’avoir lu, lui reconnais de nombreuses qualités et une efficacité redoutable, au point que sa lecture m’a durablement marquée et que j’y repense occasionnellement. Puis-je dire que c’est un roman que j’apprécie davantage longtemps après l’avoir lu que pendant sa lecture ? Chose curieuse, le seul autre roman à m’avoir fait cette impression est Dans l’Etat sauvage de Diane Cook, que Jessamine Chan mentionne en fin d’ouvrage comme étant une source d’inspiration.
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L'Ecole des bonnes mères

Un roman qui m'a fait l'effet d'un coup de poing. J'ai eu le cœur serré tout le long. Une démonstration par la dystopie de la pression et des attentes qui reposent sur les mères. On suit Frida en ayant le souffle coupé, en se disant que ça n'est pas possible, que ça ne peut pas exister. Et pourtant ce roman nous montre à quel point ce glissement peut devenir socialement acceptable, sous couvert d'une protection de l'enfance qui ne sert juste qu'à en faire des citoyens bien dociles.

Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture. Bravo à l'autrice.
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