Charlélie Couture

CharlElie Couture est triplement à l'affiche en ce début 2018 Il . sort simultanément un album, Même pas sommeil présente une exposition de photographies à Sête .puis et ce le livre La mécanique du ciel.



Un ouvrage en vente depuis la mi-février qui comprend 50 textes de format différents, certains sont des bribes de chansons, des nouvelles, des ballades, des sonnets : ces textes qui couvrent presque toute sa carrière artistique, de 1973, à 2018 et n'ont pu être mis en musique donc finissent sur le papier.



On entend bien le style Charlélie, cette prose assez particulière un peu comme il jette des mots en l'air et qu'ils retombent un peu de façon disparate, parfois on ne comprend pas souvent le sens, et parfois cela nous touche terriblement et contribue à faire de cet artiste inclassable un être bien à part..
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Du haut de sa tour, au coeur de Manhattan, un homme regarde ce qui se trame en bas. Que font donc ces gens qui s'activent tant ? S'ils connaissent leur destination, savent-ils seulement d'où ils viennent ?

Le trait de crayon de Serge Bloch est fin, minimaliste, aérien, juste ce qu'il faut de bleu et c'est tout. Pas la peine d'en rajouter. L'illustrateur joue habilement avec le trou central qui devient tour à tour un oeil, un soleil, un ballon, une pendule, le ventre de la mère, une roue, un point d'interrogation... Ce rond qui traverse le livre de part en part est d'abord ludique (les enfants adorent) mais il est surtout symbolique ; c'est un tunnel, un puits sans fond, un passage vers le passé.

Et avant, où étais-je ? Que faisais-je ?... Et encore avant, (avant moi) c'était comment ? CharlElie Couture trouve les mots justes – tendres, puissants, drôles, émouvants, simples – dénués (comme le trait de Bloch) de toutes fioritures. Son texte va à l'essentiel, parle de la petite histoire de chacun, du quotidien, et de la grande Histoire, pour attendre l' universel.

Une petite voix (le lecteur du livre?) dialogue avec l'homme, elle l'interroge mais l'écoute surtout, très attentivement. En remontant lentement le fil de l'histoire, le lien entre les hommes se constitue. Le livre commence dans la rue et ne cesse de s'élever jusqu'à l'infini... dans un autre temps : celui des origines.

Un album empli de poésie pour toute la famille (dès 7 ans). Images et texte sont d'une grande sensibilité à l'image de CharlElie Couture et Serge Bloch, des artistes talentueux aux multiples facettes. Mon fils et moi avons adoré.


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Vincent Munier est un photographe animalier français qui commence à être connu. Michel Munier, son père, professeur de SVT, lui a transmis sa passion de la nature. Charlélie (prénom de ses deux grands-pères) Couture, connu pour sa carrière de chanteur, est aussi un écrivain et un photographe émérite.

Les trois se sont associés pour écrire "Au Fil des Songes" en 2010, premier livre édité aux Editions Kobalann (fondées par Vincent Munier).

Ce livre regroupe des images par thèmes avec pour ouvrir chaque chapitre une poésie de Charlélie Couture. Toutes les photos ont été prises en Lorraine. Le papier de cet ouvrage est d'une qualité irréprochable et magnifie les photos.

Ayant aperçu Vincent Munier à la Grande Librairie, j'ai été touchée par ses clichés et j'ai cherché à me procurer certaines de ses publications dont celle-là.

C'est une ode à la beauté de la nature et un livre à admirer.

New York, New York ... à l'heure qu'il est, je devrais y être mais la pandémie m'a obligée 2 fois de suite à annuler mon vol. Alors, lire New York memories, d'un auteur compositeur et d'une voix que j'apprécie, c'était un peu le lot de consolation ... et vraiment, amoureux de cette ville mystérieusement adulée, n'hésitez pas, sautez dans les bras de Charlélie Couture ! Vous ne serez pas déçus ...

Merci à Netgalley pour ce voyage ...

Alors CharlElie, je suis fan ! depuis … toujours… Je dois avoir tous ses disques (entre les vinyles et les CD et les autres, et c’est toujours un bonheur de le lire… Après « Les Dragons en sucre » et « La mécanique du ciel. 50 poèmes inchantables- Suivi de Le Costume ou le Rêve américain (soliloque au treizième étage) » j’ai retrouvé avec plaisir la plume de cet artiste hors-normes pour une balade à New York qui commence dans les années 80 pour se terminer fin 2020.



Son arrivée, son premier atelier, ses souvenirs de l’époque, ses rencontres, son installation.

Il parle de lui, de sa famille, mais aussi de tout ce qui fait sa vie et son univers dans cette ville qui vit à mille à l’heure, où il se passe toujours quelque hose. Il parle de faits divers, de politique, de musique, d’art ; il n’oublie pas de parler parfois de la France aussi… Car il a beau résider à New-York, il n’en reste pas moins également français…

Et il en parle bien car il a la poésie et les images au bout de la plume et des pinceaux.

New-York d’avant, New-York de la sidération avec l’arrivée de Trump, New-York de tous les possibles qui se transforme en cité de l’argent…

Alors ses mémoires ? Certes, mais aussi ses réflexions, ses peurs, ses joies, ses questionnements, ses coups de griffe et ses coups de cœur, ses nostalgies et ses désillusions…

Et moi j’ai adoré ! et difficile de choisir quelques extraits car j’aurais pu recopier la moitié du livre !

Vous aimez New-York ? Alors ne résistez pas à la découvrir en sa compagnie : côté pile et côté face.
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Est-ce l'écrivaillon qui pose ses mots sur les gribouillis du dessinandier, ou le barbouilleur qui illustre le scribouillard ? Toujours est-il que "Loin du mythe" (2007) nous offre une belle association aux éditions de Tournon / Carabas, formée par Vincent Gravé et Charlélie Couture (qui signe sous le nom de CharlElie).



Curieux du chanteur, adepte du nouvelliste, conquis par le poète, j'adhère à présent au faiseur de BD. Décidément, ce couteau-suisse humain a de sérieux arguments dans la musette. La poétique est là. La forme est étendue, distendue, les phrases s'étalent souvent sur plusieurs pages, la narration émane principalement du dessin, jaillit de sa multitude d'effets. Puis, quand on ne s'y attend plus, le texte reprend le dessus. Jeu de ping-pong, réponses de soliste à virtuose, la mécanique est huilée. Il en transpire une ambiance éthérée, douce et hallucinée, tel un voyage sous psychotropes.



Côté visuel donc, Vincent Gravé n'est avare de rien. Vieilles affiches, mortes pubs, collages, graffitis, émoticones, comics, salissures, emprunts et références se mêlent aux croquis léchés du graphiste aux manettes. Le peinturlureur m'avait déjà bluffé avec son "Camille Claudel" (2012) écrit par l'excellent Éric Liberge. Cinq ans plus tôt, dans "Loin du mythe", la profusion de style est déjà là. Dessins isolés, grandes fresques, pêle-mêle, montages, l'homme utilise la page dans sa pleine mesure, casse les codes, s'échine à se renouveler sans cesse. C'est brillant !



L'histoire brosse les débuts des "Biscuits", un groupe lycéen, entre rock et rap, poésie et textes sociaux. La chronique est criante de vérité, j'ai revécu mes jeunes années, les emmerdes, la débrouille, l'inexpérience, les scènes qui "tombent à l'eau" et les joies soudaines. On passe du jazz au rock, on frise le funk, on froisse la soul, on ressent la musique comme un salut, une guérison au mal de vivre, en guise de pansement contre la société de consommation. On croise entre autres Charlie Parker, Mick Jagger, Amp Fiddler, et les traits d'un certain CharlElie dans le carnet de croquis final, ainsi que Matthias Malzieu, romain Humeau (Eiffel), Bumcello. Que du bon quoi !

CharlElie Couture nous raconte son amour pour New-York, ses années de vie là-bas.

Il y a vécu 15 ans, entre passion et espoirs, à construire son rêve.



C'est un homme qui vit dans une autre dimension, où la curiosité à assouvir est plus importante que sa propre protection. Un homme qui semble totalement déconnecté des difficultés du monde.



CharlElie nous parle de sa peinture, de ses expositions, mais peu de sa façon de travailler, de sa technique. Le récit donne l'impression que son travail est subalterne et ne prend que peu de temps alors qu'il s'est installé à New-York pour se réinventer artistiquement. Alors même qu'il passe ses journées entières dans son atelier où il a créé des centaines d'œuvres.



Quelques phrases sont poétiques et invitent à l'évasion, mais plus souvent c'est du langage de rue, des jeux de mots moyens.

Le texte se base surtout sur des détails et pensées, des impressions. Il laisse une grande place à la description de ses loisirs, rencontres, détaille ses concerts, mais si peu son quotidien.



Un livre qui attire avec l'envie de lire et découvrir New-York mais finalement la ville n'est que peu décrite. C'est tellement dommage car les œuvres de CharlElie alliant photographie et peinture sont magnifiques et portent un regard amoureux sur ses rues, ses lignes, ses lumieres et sa vie.

J'aurais tellement aimé, pour au moins un tableau, qu'il nous raconte son histoire. De l'inspiration née dans la rue, du bon angle et de la bonne lumière de la photo, le choix du format, des lignes et lumières qu'il retravaille au pinceau.



Pour moi, trop de détails de vie et de rencontres et pas assez de magie New-yorkaise. Et un homme trop auto-centré qui se plains d'un manque de reconnaissance à grande échelle alors qu'il a pu vivre toute sa vie de ses passions. C'est vulgaire vis à vis de tous les artistes qui ne s'en sortent pas malgré leur talent et leurs heures sans compter.

Mais un récit qui me donne envie de reprendre mes pinceaux pour, à mon tour, retracer les lignes de cette ville extraordinaire.

De Charlelie Couture, je ne connaissais que le chanteur, et encore, pas très bien. Ce n’est d’ailleurs pas le nom de l’écrivain mais le titre du livre qui m’a poussé à le lire. Avec « New York Memories », j’ai découvert qu’il était un artiste complet, « multiste » comme il se définit lui-même : écrivain, poète, peintre, sculpteur… D’ailleurs, le très beau tableau qui illustre la couverture du roman est l’une de ses réalisations.



« New York Memories » est un recueil d’impressions, d’anecdotes, de souvenirs de l’époque où Charlelie Couture vivait à New York. Par petites touches l’auteur s’y dévoile et nous permet d’entrer dans son monde, de découvrir les difficultés de la création artistique mais aussi ses bons moments. Épisodes du quotidien, réflexions, poèmes… tout cela donne une furieuse envie d’en connaître davantage sur les réalisations artistiques de l’auteur que j’ai trouvé, au passage, sympathique et attachant.



Parallèlement, j’ai aimé découvrir New York sous un angle nouveau. Une ville de tous les possibles mais une ville où le rêve américain n’est peut-être pas aussi facile à atteindre qu’on pourrait l’imaginer. Une ville qui s’est considérablement transformée au cours des quinze années durant lesquelles l’auteur y a vécu.



Un livre que je ne peux que conseiller aux amoureux de la Grosse Pomme… mais aux autres aussi.

J'aime beaucoup Charlélie Couture. J'ai été tentée de faire connaissance avec son écriture suite à une émission de radio. J'avoue que je ne suis pas emballée du tout. Certes, il nous livre son expérience de cette ville si énigmatique, les habitudes des new-yorkais. Il nous fait part de son étonnement face à certaines réactions de ces derniers. Je ne suis jamais allée à NYC et ce livre ne m'en donne pas l'envie. L'argent semble être le seul moteur de la guerre.

Je n'en dirais pas plus, tellement la lecture me fut ennuyeuse.

Dès le départ, l'auteur nous plonge dans l'atmosphère de New York. Au travers de ses premiers voyages, puis de son installation durant 15 années dans cette mégalopole cosmopolite, CharlElie Couture nous livre son ressenti, ses anecdotes, ses péripéties qui y ont jalonné sa vie. Le tout est raconté comme un roman, avec des traits d'humour qui agrémentent la lecture. Son travail d'artiste aux divers talents sert un peu de fil conducteur. On ressent bien le parcours suivi par CharlElie pour pouvoir développer au mieux son art et faire face aux exigences auxquelles on est confronté lorsqu'on s'installe à New York.

Il est certain qu'un auteur inconnu ou lambda aurait voulu voir cette bd sortir personne ne l'aurait publié. C'est nul.

Poétique, le texte de CharlElie Couture écoute le chant de l'aspirateur comme celui des sirènes […]. Et toujours ce simple crayon noir de Serge Bloch, taché de bleu ciel, qui fait danser des graffitis célestes et naître le sourire.
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CharlElie Couture livre ici une réflexion poétique sur les origines mise en scène par Serge Bloch.
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Et les lumières de la ville, éclatantes, glauques, tremblées, impitoyables pour certains visages et corps fatigués, poussent le lecteur voyeur à imaginer toutes sortes d'histoires américaines.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Musicien, mais aussi artiste plasticien, CharlElie Couture a photographié avec poésie New York, où il vit depuis sept ans.
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