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Citations de Charles Darwin (141)


Beaucoup de plantes causent la mort des insectes, les bourgeons visqueux du marron d’Inde (Æsculus hippocastanum), par exemple ; mais, autant toutefois que nous pouvons le savoir, sans en tirer aucun avantage. Il devint, au contraire, bientôt évident pour moi que le Drosera est tout particulièrement adapté à un but spécial, celui de saisir les insectes, et ce sujet me sembla digne de recherches attentives.
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En vertu du principe si puissant de l'hérédité, tous les individus transmettent leurs caractères avantageux à leurs descendants; c'est là le principe de la sélection naturelle ou de persistance du plus apte. Il conduit au perfectionnement de chaque créature en fonction de ses conditions d'existence et, en conséquence, à un progrès de l'organisation. Néanmoins, les formes simples et inférieures mais bien adaptées à leur environnement peuvent persister.
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Je suis aujourd'hui convaincu qu'une espèce n'est pas une création indépendante, mais que toutes les variétés reconnues d'une espèce du même genre descendent directement d'une autre espèce éteinte. Et je suis aussi convaincu que, même si d'autres agents y ont participé, la sélection naturelle a joué le rôle principal dans la modification des espèces.
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Les désirs de l'homme sont si changeants et sa vie est si courte !
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L'exemple de la vessie natatoire chez les poissons est excellent, en ce sens qu'il nous démontre clairement le fait important qu'un organe primitivement construit dans un but distinct, c'est-à-dire pour faire flotter l'animal, peut se convertir en un organe ayant une fonction très différente, c'est-à-dire la respiration. La vessie natatoire fonctionne, aussi chez certains poissons, comme un accessoire de l'organe de l’ouïe. Tous les physiologistes admettent que, par sa position et par sa conformation, la vessie natatoire est homologue ou idéalement semblable aux poumons des vertébrés supérieurs ; on est donc parfaitement fondé à admettre que la vessie natatoire a été réellement convertie en poumon, c'est-à-dire en un organe exclusivement destiné à la respiration.
On peut donc conclure de tout ce qui précède que tous les vertébrées pourvus de poumons descendent par génération ordinaire de quelque ancien prototype inconnu, qui possédait un appareil flotteur, ou autrement dit, une vessie natatoire.
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La sélection naturelle n'agit que par la conservation des modifications avantageuses ; chaque forme nouvelle, survenant dans une localité suffisamment peuplée, tend, par conséquent, à prendre la place de la forme primitive moins perfectionnée, ou d'autres formes moins favorisées avec lesquelles elle entre en concurrence, et elle finit par les exterminer. Ainsi, l'extinction et la sélection naturelle vont constamment de concert. En conséquence, si nous admettons que chaque espèce descend de quelque forme inconnue, celle-ci, ainsi que toutes les variétés de transition, ont été exterminées par le fait seul de la formation et du perfectionnement d'une nouvelle forme.
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Nous pouvons croire aussi qu'une partie ayant eu autrefois une haute importance s'est souvent conservée ; la queue, par exemple, d'un animal aquatique existe encore chez ses descendants terrestres, bien que cette partie ait actuellement une importance si minime, que, dans son état actuel, elle ne pourrait être produite par la sélection naturelle, pouvoir qui n'agit que par la préservation des variations profitables dans la lutte pour la vie.
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J'ai donné à ce principe, en vertu duquel une variation si insignifiante qu'elle soit se conserve et se perpétue, si elle est utile, le nom de sélection naturelle, pour indiquer les rapports de cette sélection avec celle que l'homme peut accomplir.
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Ces malheureux sauvages ont la taille rabougrie, le visage hideux, couvert de peinture blanche, la peau sale et graisseuse, les cheveux mêlés, la voix discordante et les gestes violents. Quand on voit ces hommes, c’est à peine si l’on peut croire que ce soient des créatures humaines. On se demande souvent quelles jouissances peut procurer la vie à quelques-uns des animaux inférieurs ; on pourrait se faire la même question, et avec beaucoup plus de raison, relativement à ces sauvages.
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Darwin ne commença réellement à écrire son livre sur les îles volcaniques qu’en 1843, après s’être établi dans la maison qu’il habita le reste de sa vie, sa célèbre résidence de Down dans le Kent. Dans une lettre du 28 mars 1843 à son ami M. Fox, il dit : « J’avance très lentement dans la rédaction d’un livre, ou plutôt d’une brochure sur les îles volcaniques que nous avons explorées ; je n’y consacre qu’une couple d’heures chaque jour, et encore d’une manière assez peu régulière. C’est une besogne ingrate que d’écrire des livres dont la publication coûte de l’argent et que personne ne lit, pas même les géologues. »
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"Même si je devais partir (en expédition), la désapprobation de mon père m'ôterait toute énergie. Or j'aurais bel et besoin d'une grande quantité d'énergie." Charles Darwin à son professeur Henslow
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On comprend facilement qu'un naturaliste qui aborde l'étude de l'origine des espèces et qui observe les affinités mutuelles des êtres organisés, leurs rapports embryologiques, leur distribution géographique, leur succession géologique et d'autres faits analogues, en arrive à la conclusion que les espèces n'ont pas été créées indépendamment les unes des autres, mais que, comme les variétés, elles descendent d'autres espèces.
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Je suis très occupé, je suis un vieil homme en mauvaise santé, et je ne puis trouver le temps de répondre complètement à vos questions — et l'on ne peut d'ailleurs y répondre. La science n'a rien à faire avec le Christ, sauf dans la mesure où l'habitude de la recherche scientifique rend un homme prudent dans l'admission des preuves. Pour moi, je ne crois pas qu'il y ait jamais eu de révélation. Pour ce qui est de la vie future, chaque homme doit juger pour lui-même entre de vagues probabilités qui s'affrontent.
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C'est en me livrant à des réflexions telles que celles-là, que je ne donne point comme ayant la moindre nouveauté ou la moindre valeur, mais comme m'ayant influencé, que j'en suis venu graduellement à ne plus croire au Christianisme comme révélation divine. Le fait que beaucoup de fausses religions se soient propagées comme un feu grégeois sur de vastes portions de la terre était pour moi d'un certain poids. Si belle que soit la moralité du Nouveau Testament, on ne peut guère nier que sa perfection ne dépende en partie de l'interprétation que nous appliquons aujourd'hui sur des métaphores et des allégories.
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Mais j'en étais peu à peu venu ultérieurement à considérer que l'Ancien Testament n'est pas plus digne de confiance que les livres sacrés des Hindous, ou les croyances d'autres barbares, de par son histoire du monde manifestement fausse, avec la tour de Babel, l'arc-en-ciel comme signe, etc., et parce qu'il attribuait à Dieu les sentiments d'un tyran vindicatif. La question se posait donc constamment, et ne se laissait pas chasser de mon esprit : était-il croyable que Dieu, pour se révéler aux Hindous, puisse permettre que cette révélation soit autant liée aux croyances en Vichnou, Siva, etc., que le Christianisme est lié à l'Ancien Testament. Cela m'apparaissait tout à fait incroyable.
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Et la longue accumulation de variations bénéfiques (à partir d'un ancêtre commun)* aura infailliblement conduit à des structures aussi diversifiées, aussi magnifiquement adaptées à divers objectifs et aussi excellemment coordonnées que nous les voyons chez les animaux et les plantes qui nous entourent. J'ai donc parlé de la sélection comme du pouvoir suprême, qu'il soit appliqué par l'homme à la formation des races domestiques ou par la nature à la production des espèces.
* ajout
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Il est dans tous les cas plus conforme à ce que nous connaissons du gouvernement de cette terre que le Créateur ait imposé seulement des lois générales.
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Quand je pense à mes adorables orchidées, avec leurs cinq commencements d'anthères, avec leur unique pistil transformé en rostellum, avec toute la cohésion de leurs parties, il me semble incroyablement monstrueux de regarder une orchidée comme si elle avait été créée telle que nous la voyons aujourd'hui.
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Ainsi, l'incrédulité s'insinua en moi très lentement, mais elle fut à la fin, complète […] Cela se fit si lentement que je ne ressentis aucune détresse, et que je n'ai jamais douté depuis, même une seule seconde que ma conclusion ne fut correcte.
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La sélection sexuelle... dépend de l'ardeur, du courage, de la rivalité des mâles autant que du discernement, du goût et de la volonté de la femelle.
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