Savoir se relaxer, présentation de la relaxation en thérapie comportementale et cognitive. 5 minutes pour comprendre: "Qu'est-ce que la relaxation?", Docteur Gerald Degoul et Charly Cungi.
Vidéo de 5 minutes, le son est de mauvaise qualité.
La chaleur humaine est une nécessité naturelle : l'être humain est "un animal grégaire et affectif" qui a besoin de vivre avec les autres. Le groupe, familial, tribal, sociétal est probablement une conséquence de cette nécessité. Aussi curieux que cela puisse paraître, s'entraîner à manifester de la "chaleur" est indispensable.
La cohérence rapide:
1. Focaliser son attention sur la zone du cœur
2. Percevoir sa respiration dans la zone du cœur
3. Percevoir le plaisir de respirer et évoquer un sentiment agréable.
Chacun sa vie, chacun son stress!
Nos vies familiale, professionnelle et sociale sont des stresseurs permanents qui nécessitent un savoir-faire pour que la réussite soit au rendez-vous.
Une addiction est renforcée en permanence par les effets à court terme (plaisir immédiat, soulagement rapide des tensions...) ; aussi, développer soigneusement les effets plaisants à court terme, après l'arrêt de la dépendance, utilise le même principe renforçateur qui a bien fait ses preuves sous la dépendance. Les études scientifiques ont en effet démontré que les renforcements immédiats ont beaucoup plus d'impact que ceux à plus long terme.
La méthadone
Il s'agit d'un opiacé de synthèse, découvert en Allemagne durant la dernière guerre mondiale. Le produit est alors appelé « adolphine », en référence au prénom d'Hitler ! L'adolphine était considérée comme un antalgique majeur et réservée aux blessés de guerre. Les droits et brevets sont repris par les Américains après la guerre et la molécule prend son nom définitif de méthadone.
Médecin : « Si le cannabis n'avait pas existé, je n'aurais jamais pu avoir accès à la pensée, je me serais toujours sentie mal avec les autres » ?
Marion : ... Euh... Je ne sais pas...
Médecin : Peut-on dire : « Avant le cannabis, je me sentais mal, le cannabis m'a permis de me sentir mieux avec les autres et avec moi-même... S'il n'y avait pas eu de cannabis, ou bien j'aurais trouvé autre chose, ou bien je n'aurais plus eu qu'à supporter d'être mal » ?
Marion : Oui, on peut le dire... Mais quoi d'autre ?
Médecin : Peut-être que le fait d'avoir trouvé un moyen pratique de faire face à ce moment-là au malaise a masqué les autres manières de faire. Mais ces manières existent probablement... Par exemple, beaucoup de personnes ne fument jamais de cannabis... Est-il possible d'envisager qu'elles sont toutes mal dans leur peau et avec les autres ?
Marion : Non... Tout le monde n'a pas besoin de cannabis pour aller bien...
Médecin : Cela veut dire qu'il existe d'autres moyens...
La fonction d'un comportement addictif dépend étroitement des croyances que nous avons à son propos, concernant :
le plaisir ;
le soulagement ;
l'effet sur ses aptitudes relationnelles ;
l'effet sur le fait « d'être reconnu » par les autres, de faire partie d'un groupe ;
l'effet sur ses capacités à résoudre les problèmes, à se concentrer, à prendre des décisions.
Si on accorde à son comportement addictif un pouvoir important et exclusif [...], il est très difficile de s'en passer !
Modifier les croyances concernant le comportement addictif devient indispensable pour asseoir sa décision de sevrage et maintenir les résultats.
Ce que l'être humain fait resulte le plus souvent, directement de ce qu'il ressent et non de ce qu'il pense. Ses comportements sont parfois si automatiques qu'il ne sait plus qu'il les a.
D'un point de vue médical, les effets [du cannabis] sur l'appareil respiratoire sont plus graves que ceux du tabac. Une consommation régulière de quatre cigarettes de cannabis par jour est associée à des conséquences sur les bronches et sur la muqueuse respiratoire comparables à la consommation quotidienne de 20 cigarettes de tabac. Cela est certainement dû à la fois aux propriétés irritantes spécifiques du cannabis et au fait que les consommateurs inhalent davantage.
Si quelqu'un prend conscience de son problème, il peut arrêter ou contrôler sa consommation, sinon c'est qu'il ne veut pas réellement le faire !
Faux !
Le plus souvent, comprendre ne suffit pas. La dépendance à un produit ou un comportement, une fois installée, ne se perd pas si facilement. Il s'agit d'un phénomène complexe, à la fois biologique, psychologique et émotionnel ; comme le faisait déjà remarquer Aristote, les "habitudes sont une seconde nature".