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3.99/5 (sur 69 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Charleroi , le 30/11/1955
Biographie :

Romancier et nouvelliste, Daniel Charneux publie entre 2001 et 2004 deux romans (Une semaine de vacance et Recyclages) ainsi qu’un recueil de nouvelles (Vingt-quatre préludes) à propos desquels on a pu parler de « légèreté du désespoir ».

Il reçoit en 2002 le Prix du Comité des Usagers de la Bibliothèque centrale du Hainaut pour Une semaine de vacance.

Depuis 2004, il dirige la publication annuelle de six nouvelles montoises distribuées lors de l’opération « Un Livre, une Fleur » qui a pour cadre la fête de la Saint-Georges.

Norma, roman sort des presses des éditions Luce Wilquin en février 2006. Le 23 novembre 2007, Norma, roman reçoit le prix hainuyer de littérature française Charles Plisnier.

Haïku, poésie, critique, souvenirs perecquiens figurent aussi au registre de Daniel Charneux qui donne à découvrir diverses facettes de sa personnalité sur sa page Facebook https://www.facebook.com/DanielCharneux.
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Source : https://www.facebook.com/DanielCharneux
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Bibliographie de Daniel Charneux   (17)Voir plus

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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
C’est dans un cri que nous entrons au monde. C’est dans un cri, parfois, que nous en sortons. Entre les deux, cette souffrance que l’on appelle la vie.
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Daniel Charneux
Je me suis mis , de plus en plus souvent , à naviguer sur Internet . Assis en tailleur dans mon lit bateau , le portable sur les genoux , dans ma péniche amarrée en pleine ville , je sillonnais le monde .
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La pire des solitudes , c'est d'avoir conscience de sa solitude .
C'est la solitude qui s'abat sur vous sans que vous l'ayez désirée comme une échappatoire ou un refuge .La solitude dans un jardin de framboisiers , la solitude sous un Lilas en fleurs , est -ce encore la solitude ?
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Des familles se baladaient là, nonchalamment, des garçons plongeaient, torse maigre et nu, peau bronzée, sous les rires criards des filles, on pique-niquait sur les prés, comme autrefois, sans songer que l’hiver, souvent, l’eau enflait, débordait, noyait chalets et bungalows construits, allez savoir pourquoi, en zone inondable, et des larmes, les riverains en versaient, les riverains que l’on n’avait pas prévenus et qui s’épanchaient devant les caméras, ou que l’on avait prévenus, mais qui avaient tout de même construit: C’est si beau, l’été, c’est si agréable!
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Oui, ce hameau à la frontière, on y naissait, on y mourait. On y vivait peut-être un peu, entre les deux, comme en passant. J’aurais aimé ça, moi, être d’un coin, et y rester, qu’on entende un soir le glas tinter pour moi et qu’on dise : V’là la Jeanne qu’elle s’en va…
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Chacun se dessine un sommet à sa mesure , et l'importance de la joie ou de la déception n'est pas forcément proportionnelle à la taille de la montagne , mais au degré d'accomplissement de l'escalade . Avec mes amis , l'an passé , même en tortue , j'ai touché le ciel .
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Dans -Germain Péron, chômeur-, Hubermont se livre en quelque sorte à son autocritique. L'auteur de -treize hommes dans la mine- dresse ici un constat lucide de la redoutable responsabilité des intellectuels aux yeux de la classe ouvrière qu'ils prétendent servir. (..)

A la maison, le père Péron menace de chasser Germain si, dans les huit jours, il ne trouve pas de travail. Au cours de la discussion, le vieil ivrogne blesse son fils à la face d'un coup de tisonnier. Germain doit rester quelques jours au repos, le temps pour la plaie de cicatriser. Il lit pour tuer le temps, un hebdomadaire fasciste aussi bien que -L'Humanité- :

"Il y a en moi des tendances contradictoires, communistes ou fascistes ? Je n'en sais encore rien. J'ai lu longtemps un hebdomadaire fasciste et je me suis presque trouvé d'accord avec les articles qu'il contenait. Mais comme je lisais la feuille fasciste qu'une fois par semaine et que l'Humanité achetée à Blanc-Misseron me servait quotidiennement de pâture intellectuelle, j'étais communiste tous les jours de la semaine et fasciste le dimanche. " (p. 98)
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Un coupable a toujours plus ou moins de points de repère , mais prouver qu'on n'a rien fait quand on n'a rien fait , c'est extrêmement difficile ....C'est bien dangereux l'innocence .
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Une bougie s’éteignit, puis l’autre.Ryôkan se leva, salua le Bouddha, franchit la porte-fenêtre, marcha sur la terrasse, s’arrêta tout au bout, à l’extrémité qui dominait la mer. La lune blanche flottait au sommet du ciel tandis que son reflet se diluait dans les flots. Seul, debout dans le vent, un homme buvait la nuit, s’enivrant de son souffle comme une grue cendrée à la pointe d’un vol. (p. 159)
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[A propos de son texte "Marie des Pauvres " ]

A treize ans, la petite Marie des Pauvres joue le rôle de Sainte-Thérèse à la procession. Elle est heureuse. (...) Soeur Geneviève freine son enthousiasme : la robe de bonne soeur, c'est juste pour la cérémonie. Elle assure ce rôle parce qu'elle est en sixième et première de la classe.

" On m'appelle Marie des Pauvres parce que j'habite sur le Trieu, là où il n'y a que des ouvriers, et beaucoup d'enfants ml nourris, mal vêtus, avec des traces de doigts noirs sur les joues toutes pâles. Ils vont tous à l'école publique, à l'école de la basse classe, et je suis la seule du Trieu à venir au couvent"

L'école publique, c'est donc -l'école de la basse classe". L'année précédente, -Misère au Borinage-, un documentaire militant qui demeura longtemps interdit, a dressé un tableau chirurgical de cette classe opprimée, ces enfants sacrifiés. Nous songeons aussi au témoignage de Simenon à qui le directeur de l'école des Frères parlait des - "petits voyous de l'école publique" (p. 82)
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