Chia Teshima

Our green birdcage est, je pense, un de mes shojo préférés de cette années 2022, j’adore vraiment ce titre, les personnages, l’ambiance, leurs doutes, leurs inquiétudes, les sujets qui sont abordés. Je suis vraiment sous le charme de cette courte saga (oui, le prochain c’est le dernier malheureusement…), mais ce tome-ci est légèrement en-dessous des précédents, rien de bien méchant, mais je ne pense pas que c’était nécessaire…



Ce nouveau tome démarre sur un chapitre tout mignon, et franchement sympathique qui aborde le papa de Midori et son remariage. Il était aussi le vecteur d'idées intéressantes sur le deuil, ou encore la vie après la perte de l'être cher... Ces deux personnages adultes sont vraiment très mignons à suivre, bien que discrets sur plusieurs points, mais ils se fondent dans l’ambiance du titre, douceur et bienveillance. Notamment Kumi qui va venir se positionner comme nouveau membre de la famille, et qui a été rapidement acceptée, ce qui est tout à fait normal au vu de son caractère, et de son écoute envers Midori ou son petit frère.

Et rapidement le titre va bifurquer pour nous remettre en avant nos tourtereaux Midori et Sakiya. Nos deux personnages acceptent de sortir ensemble et de partager leurs sentiments, j’adore vraiment leur petit couple. Eux aussi sont très portés sur la bienveillance, la douceur, en général, leurs actions sont faites pour toujours supporter l’autre, et éviter de le rabaisser. Je trouve que c’est clairement la force de ce titre, bien sûr accompagné par des dessins tout mignon et tout rond pour approfondir la bonne ambiance de cette histoire.



Sakiya et Midori sont très mignons et bienveillants, mais j’ai trouvé certains propos de Sakiya assez limites, heureusement ils sont très peu utilisés, et ils favorisent tous les deux la communication. C’est un élément central dans leur relation aussi, et ils y mettent un point d’honneur, bien que notre cher Sakiya passe outre la communication vers la fin du tome, et qu’il décide d’en faire qu’à sa tête. C’est dommage de ne pas respecter ce principe alors que quelques pages plutôt, il prônait la discussion pour limiter les malentendus… Pour ce qui est de Midori, elle reste fidèle à elle-même, bien qu’elle se tourne un peu trop vers le cliché de la lycéenne de shojo, notamment face à Aoba le collègue de Sakiya, où elle vient faire perdre sa crédibilité à Sakiya. En effet, dans ce tome, on peut dire qu’il y a quelques maladresses des personnages qui ne passent pas inaperçues et qui nuisent un peu au récit…

En revanche, certains personnages secondaires vont apporter de la consistance, la famille de Midori moins présente mais pour le peu c’est intéressant. Les anciens beaux-parents de Sakiya qui ont l’air d’être de très belles personnes et qui sont aussi dans cette ambiance bienveillante et chaleureuse. Ou encore Aoba, le collègue de Sakiya, que l’on voit depuis le début, c’est le gaffeur de service, mais j’aime beaucoup son rôle de naïf, qui distribue des informations sans forcément faire exprès. Il prend lui aussi un peu plus d’importance tout en servant le récit, et en l’agrémentant c’est un bon point !



Mais on fait aussi la rencontre de Hasumi, un jeune camarade de lycée de Midori, et qui pour moi, n’a pas vraiment sa place, il sort un peu du chapeau comme on pourrait dire… Il va venir créer un sempiternel triangle amoureux… Est-ce que Our green birdcage en avait besoin ? Franchement non ! L’histoire aurait très bien pu évoluer tranquillement sans que l’on apporte un rival comme ça, et surtout, il arrive sans raison ! Tout n’est pas à jeter, c’est un personnage plutôt drôle, et qui sait se présenter comme une oreille attentive pour Midori et quelques doutes dont elle ne peut pas parler, mais le poser comme un rival amoureux, ce n’était vraiment pas la peine… Il vient pimenter le récit, mais avec presque une petite touche malsaine dont l’histoire ce serait bien passé tout de même… Même si je râle, je l’avoue tout de même, la fin m’a bien plu parce que c’est le piment qui nous plait quand on lit du shojo !

Tout était parfait pour moi, j’adore toujours autant cette histoire et ces personnages, j’espère qu’Hasumi sera rapidement évincé du récit, pour laisser place à un Sakiya qui applique ce qu’il dit, ou la meilleure amie de Midori qui ne soit pas juste un faire valoir, mais qu'elle ait un vrai rôle, il me tarde déjà de pouvoir lire cette suite et fin !

Ce deuxième tome se présente comme un petit coup de cœur pour moi ! Cette petite saga se présente pour le moment comme une très bonne surprise, un titre que j’étais loin d’imaginer aussi bon. Je suis vraiment sous le charme de ce titre si bienveillant !



On est dans un petit shojo, ce qu’il y a de plus classique bien entendu, mais les personnages sont juste adorables à découvrir. Ici, on les retrouve d’entrée alors qu’ils se sont beaucoup rapprochés, et qu’ils se prennent dans leurs bras. Midori est amoureuse de Sakiya, elle connait ses sentiments, et elle les assume. Elle est bien consciente de leur différence d’âge, mais cela ne semble pas la déranger. Pour Sakiya à l’inverse, il semble avoir les mêmes sentiments qu’elle, mais il préfère garder cela pour lui, et préfère la repousser pour ne pas la blesser.

Tous les deux sont extrêmement attachants et adorables, ils sont aussi bienveillants l’un envers l’autre, et toujours dans l’attention. Que cela vienne d’elle ou de lui, ils font en sorte d’être à l’aise et de se sentir bien.



Même s’ils ne partagent pas leurs sentiments, cela n’empêche pas qu’ils continuent à se voir, et à se rencontrer sur leur banc fétiche. Ils continuent d’échanger, et de se confier, surtout pour Midori, parce que les choses bougent dans sa vie et dans sa famille.

En effet, la petite famille de Midori qui se constitue de son père et de son frère. Pour ce dernier, ça ne bouge pas vraiment, même s’il préfèrerait voir plus souvent Sakiya qu’il apprécie beaucoup. C’est plus pour leur père que les choses vont changer, d’une part, il est un peu plus présent pour ses enfants, mais surtout, leur papa a rencontré une femme à son travail et avec qui il s’entend bien. D’ailleurs, la mangaka va beaucoup vous surprendre dans ce passage, parce que pour moi j’étais loin de l’avoir vu venir.

Cette nouvelle femme qui débarque, peut très bien se positionner comme la nouvelle femme de leur papa, et mais aussi prendre le rôle de leur maman, voire même la remplacer. Elle confie toutes ses peurs et ses angoisses à Sakiya, sur la position de son papa face à ça, si cette femme qui débarque ne va pas venir éclipser leur maman. J’ai trouvé que c’était intéressant et pertinent comme réflexion surtout qu’elle s’adresse à une personne qui est dans la même situation que son père, c’était pertinent, et utile au récit.

Ce que j’ai beaucoup apprécié aussi dans ce développement, c’est le rôle de cette nouvelle femme comme belle-maman, elle va être assez présente, mais elle est loin d’avoir le mauvais rôle, ou de vouloir s’imposer dans cette famille. J’ai vraiment apprécié que ce soit traité avec douceur, elle ne force personne, elle laisse ces enfants et cet homme l’accepter à leur manière et avec le temps qu’il leur faudra. Mais je suis vraiment sous le charme de toute cette bienveillance, c’est incroyable !



Rassurez-vous, tout le tome ne tourne pas autour de ce nouveau personnage surprenant, la mangaka nous développe quand même un petit peu la relation Sakiya et Midori, mais notre protagoniste masculin peut compter sur ses collègues de boulot, pour eux, leur tendre une oreille attentive à d’autres problèmes que Midori ne pourrait pas l'aider ou le conseiller.

La fin m’intrigue, mais je ne suis peut-être pas forcément fan de cette nouvelle introduction, à voir comment cela va être présenté, mais je crois que j’ai envie de faire confiance à la mangaka pour me surprendre.

Our green birdcage est la nouveauté shojo des éditions Soleil, et qui nous proposent une couverture toute douce avec de belles couleurs qui attirent l’œil surtout quand on lit du shojo. Ce titre court, terminé au Japon avec 4 tomes, c’est souvent très bien pour un shojo, et évite de partir dans trop de sujets à rallonge et inutile. La mangaka qui nous propose ce titre est Chia Teshima, qui a un petit palmarès au Japon, mais qui était encore inconnue chez nous. On va pouvoir découvrir son style et cette petite histoire, qui a l’air tout mignonne au premier abord !



Je vais être honnête avec vous, quand je me suis lancée dans cette lecture, je ne m’attendais pas à grand-chose, enfin si, que ce soit cliché à souhait… J’ai pas été trop mauvaise à ce niveau puisque l’on a quelques éléments bien classiques du shojo, mais le reste a su me surprendre, et j’ai été touché par ces personnages et ce qu’ils traversent. Finalement, c’est assez cliché et classique, mais le titre saura tout de même se différencier par quelques petites originalités, et par sa couverture très belle !



On fait la rencontre de Midori, une jeune lycéenne qui vit avec son petit frère et son papa, puisqu’elle a perdu sa maman depuis quelques années. C’est elle qui s’occuper du foyer et de son petit frère, de l’amener ou d’aller le chercher à l’école. On est sur des éléments qui sont assez classiques, ce n’est pas la première fois que l’on voit une héroïne shojo dans cette situation. Elle semble tout de même souffrir de cette situation et ça se comprend, elle ne peut pas profiter de sa vie de lycéenne, elle doit assumer des responsabilités d’adultes, et elle ne prend pas de temps pour elle. Un jour, elle va faire la rencontre de Sakiya, un jeune employé d’entreprise, et ancien élève de son lycée, qui est aussi son aîné de 10 ans. Entre les deux, le feeling passe bien, et ils vont se confier petit à petit l’un à l’autre, mais ce sera surtout Midori qui va se confier étant la plus jeune des deux.



Midori est une jeune fille très attachante, et les pieds sur terre, assez loin d’être naïve, ce qui en fait une héroïne agréable à suivre, et très humaine. Mais c’est sûr que l’on a de la peine pour elle quand elle doit décliner des propositions de sorties, parce qu’elle ne veut pas déranger les autres avec son frère. Ce dernier est très mignon aussi, il est complètement à l’image de sa sœur, il est tout doux, on aimerait tous un petit frère comme ça. Il semble lui aussi avoir conscience de la place de sa sœur dans le foyer, et de tout ce qu’elle fait pour lui alors que ce n’est pas vraiment son rôle. Une fratrie touchante, et une sœur qui a dû grandir plus vite que prévue pour s’occuper de la maison et aider son père à se ressaisir suite au décès de leur mère.

On fait aussi la rencontre du personnage de Sakiya, ce jeune homme qui est sur le banc, c’est un personnage assez mystérieux et énigmatique, mais il va rapidement dévoiler ses secrets, et notamment sur sa solitude. Mais c’est un personnage très touchant, et très gentil, qui va être un bon confident pour Midori, mais aussi un bon soutien, et un bon guide dans certaines situations, pour notamment lui faire comprendre qu’elle n’est pas toute seule. J’aime beaucoup cette relation qu’ils entretiennent, presque comme un grand frère avec sa petite sœur, l’écart d’âge entre les deux me semblent assez important, mais soit, l’amour n’a pas d’âge. On verra bien ce que nous réserve la mangaka pour la suite, parce que je pense très sincèrement lire la suite !



La mangaka nous propose malgré ces personnages très intéressants, un troisième petit personnage vers la fin de ce tome avec l’arrivée d’une jeune femme. Midori va pouvoir se confier à elle en toute tranquillité, mais moi je ne suis pas tranquille, elle pue la rivale à 10 kilomètres quand on voit comment elle parle. D’ailleurs son discours ne m’a pas énormément plu, je l’ai trouvé un peu abrupt, cru et difficile à encaisser.

Malgré cette rivale, la mangaka propose dans son nouveau titre, de l’originalité, en traitant des thématiques fortes comme la mort, et le deuil. Nos deux protagonistes se sont retrouvés confrontés à ces choses, et essaient d’y vivre avec, mais ça reste compliqué, surtout quand on porte beaucoup d‘amour à cette personne. Bien que les thèmes soient assez sombres, la mangaka apporte un peu de lumière avec ses personnages doux et bienveillants. Son dessin assez rond tranche avec ces thématiques sombres.

La série continue à être une belle surprise, elle nous fait passer par des émotions qui vont du rire aux larmes avec des moments adorables et touchants.

Elle est sans doute bien mieux que ce qu'elle pourrait paraître au premier abord. Tout en relevant la tâche ardue de parler de sujets délicats, sensibles, difficiles comme la différence d'âge dans un couple, le deuil, etc.

Le prochain tome sera d'ailleurs le dernier.

Ne sont-ils pas mignons sur la couverture ? Ils s'aiment et avancent à leur rythme, mais pourraient-ils faire face au fait de ne pas cacher leur relation ? En tout cas, il y a quelques rapprochements physiques qui peuvent mettre dans tous les états. Tout ce qui a trait a une relation amoureuse, aux doutes, à l'envie d'être avec l'autre, de passer du temps avec l'autre, à la jalousie, aux gestes tendres voire plus, est superbement bien retracés.

Au milieu de cette valse de sentiments, nous continuons à apprendre à connaître les différents personnages et ce qu'ils ont traversé. Encore une fois cela prouve l'importance de la communication et de veiller à dissiper les malentendus. Nous aurons également l'occasion de passer plus de temps avec Hasumi qui semble avoir des vus sur Midori tout à coup.

Mais cela, ironiquement, c'est aussi parce qu'elle a changé sur certains points depuis qu'elle fréquente Sakiya, tout comme sa femme à lui l'avait changé.

Il y a quelques phrases fortes.

Quelques bonus sympathiques nous sont proposés pour finir le tome dont quelques mots de la mangaka sur les chapitres.

Nous ne perdons pas de temps, nous sommes touchés, par moment même surpris, et à d'autres nous éclatons de rire.

Une petite série que j'encourage les gens à découvrir, si possible, ouvrez votre esprit.

Ce nouveau tome est à nouveau très plaisant. Nos jeunes gens, Midori et Sakiya sont adorables, touchants, attachants. Leur différence d'âge et la situation de la jeune fille, qu'elle est encore lycéenne, ne sont pas simple à gérer, surtout à ce moment de leurs vies. Ils se cachent, pour préserver cette intimité mais aussi à cause de la société, et se posent eux-mêmes des questions là-dessus. La relation évolue. Indéniablement ils sont bien ensemble, ils se font retrouver le sourire.

Ils ont cette épreuve du deuil qui les réunit également, même s'il y a des différences. De plus, tout est fait avec tact, sensibilité, bienveillance, prévoyance. L'autre n'est pas négligé. Sakiya ne lui saute pas dessus comme un animal, même s'il a du mal à se contenir par moment, elle est si mignonne à ses yeux.

Même des gens autour d'eux voient que chez eux quelque chose à changer.

Le personnage de Kumi même si la coïncidence est quand même quelque chose est bien géré, intéressante, alors que j'avais peur de retourner dans de vieux schémas bancals et malaisants. Ce n'est pas du tout le cas, cette petite série avec ce beau graphisme sait nous régaler et nous toucher le cœur.

Cela a été un plaisir de mieux connaître Kumi, de voir un peu comment elle traversait certains évènements de sa vie et ses échanges avec Midori.

En bref, nous avons là une série délicate, touchante dont il serait dommage de se priver abordant autant un amour compliqué que les difficultés à se reconstruire et à continuer à vivre après avoir perdu un être cher.

• C'est un très bon manga ! J'ai pris énormément de plaisir à découvrir ce premier tome. Dans un premier temps, la couverture est douce : elle attire l'oeil et donne envie de lire ce shojo !



• Midori est attachante et touchante! C'est une héroine assez réaliste, son personnage est bien construit également. Même si le récit semble cliché, il y a de bons éléments qui permettent de rafraîchir l'atmosphère. 



• Sakiya est un personnage très doux et attachant aussi! Ses échanges avec Midori sont agréables, il l'aide énormément à travers ses conseils. 



• J'ai hâte de voir comment va évoluer la relation de Midori et Sakiya! Ils ont beaucoup de points communs et pourtant ils ont quand même une différence d'age assez importante. 



• Les dessins sont délicats, sublimes! C'est un manga émouvant qui se lit très facilement. J'ai vraiment hate de lire la suite! 




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J’ai beaucoup aimé ce premier tome qui nous fait découvrir une jeune femme courageuse et très mature pour son âge à cause des épreuves de la vie. Elle va peu à peu oser les choses et finir par s’ouvrir aux autres. On ressent bien le dilemme qui est le sien, tiraillé entre la promesse faite à sa mère et sa vie de lycéenne pour profiter.



Sakiya, de son côté, est un jeune homme que l’on sent enfermer dans une spirale sans fin qui survit plus qu’il ne vit. On voit que derrière son sourire et sa gentillesse, c’est une profonde détresse qui habite son regard.



J’ai hâte de lire la suite pour vous en parler. Je suis persuadée qu’ils vont beaucoup apprendre l’un de l’autre et se tirer mutuellement vers le haut. La différence d'âge entre eux est bien traitée et contrairement à d’autres manga traitant de cette thématique, on ne l’oublie pas.



Mention particulière pour Ai, le petit frère adorable de Midori et son amie Mayu qui est pétillante.
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Eh bien, ça y est, je viens de lire le quatrième et dernier tome de Our green birdcage, ce petit shojo qui depuis le début me plait énormément. Où les tomes sont vraiment très agréables à lire, et les personnages me plaisent énormément, surtout qu’ils sont adorables et ils sont confrontés tous les deux à des événements difficiles.

Ce nouveau tome a été lui aussi une très bonne lecture, ce n’est pas le coup de cœur que j’ai pu avoir avec les précédents, mais je l’ai beaucoup aimé. Certains éléments m’ont légèrement parus étranges, et peu naturels finalement…



Le titre reprend là où l’on l’avait laissé avec le précédent, Midori est chez son camarade de classe Hasumi, et elle se laisse complètement aller devant lui, en lui confiant ses doutes et ses peurs. Même si ce n’’est pas le personnage principal, je trouve Hasumi très intéressant à découvrir, d’autant plus qu’il est très gentil envers Midori, peut-être même qu’il a des sentiments pour elle, mais j’apprécie la réserve qu’il garde pour ne pas la brusquer, ou lui envahir son espace personnel pour la mettre mal à l’aise. Surtout que Midori est sûre et certaine des sentiments qu’elle éprouve pour Sakiya, je trouve que c’est agréable à lire et découvrir.

Mais il n’hésite pas à être présent pour elle, puisqu’il la voit tourmentée, et d’une certaine façon en souffrance, il agit avec pour but de l’aider, et le voit dans son intérêt.

Mais si cette action sert à consolider la relation entre Sakiya et Midori, c’est aussi un tremplin pour développer ce personnage qui est lui aussi à l’image de la saga.



En effet, la mangaka profite de ce moment pour développer son histoire, et mieux comprendre la vie qu’il doit mener. On comprend mieux aussi sa situation familiale, et ce qu’il doit faire pour aider sa mère, et subvenir aux besoins de ce foyer. Cette discussion va être nécessaire et utile à ce personnage, puisqu’il va même pouvoir échanger avec sa mère, ce qui va aussi renforcer leur lien familial. Toujours avec beaucoup de bienveillance et d’amour que sont racontés ces passages.

Par la suite, Hasumi va jouer un autre rôle, mais il m’a un peu plus posé problème, parce que je l’ai trouvé intrusif et un peu incompréhensible comme si ça mettait en avant un côté possessif du personnage alors qu’il n’a pas lieu d’être puisque les deux personnages savent très bien qu’elle est la situation. C’est une des choses qui m’a un peu posé problème dans le développent de ce dernier tome.



Heureusement, que cela reste un détail, parce que j’ai beaucoup aimé le reste du tome qui permet de développer la relation entre Sakiya et Midori, chacun a dû faire un travail sur soi pour profiter pleinement de leur relation. Mais surtout, pour que chacun puisse mettre de l’ordre dans ses pensées, et dans sa conscience pour assumer pleinement ses sentiments. La mangaka va mettre en avant ce travail du côté de Midori, avec une jolie discussion avec Kumi, pour aborder la reconstruction d’une relation après un deuil, puisque toutes les deux ont ce même point commun, outre la différence d’âge.

De plus, j’ai beaucoup aimé les petits moments où Midori et Sakiya se retrouvent ensemble pour partager leur amour. Un a été plus intime, mais m’a surprise, je n’aurai pas pensé à un tel échange venant de leur part, surtout que Midori n’en fait état à aucun moment, contrairement à ce que l’on voit trop souvent, et c’est vraiment appréciable. Surtout que Sakiya respecte complètement son avis, et lui demande sa permission. Je suis vraiment fan de ces personnages et de leur relation, où certaines difficultés peu communes ont dû être surmontées.



Ce dernier tome est vraiment présent pour conclure cette histoire entre Sakiya et Midori, et qu’ils peuvent vraiment se partager leur sentiments. Mais j’ai apprécié tout de même que la mangaka n’en oublie pas d’autres personnages, et d’apporter quelques sauts dans le temps pour fortifier les personnages et leur relation. Midori et Sakiya vont y avoir droit bien entendu, mais j’ai un peu plus de mal à comprendre pourquoi Midori continue à le vouvoyer, je veux bien qu’il y ait une forme de respect parce que c’est son ainé, mais là c’est un peu poussé. C’est un peu étrange, et me chiffonne mais ce n’est pas bien grave, ça ne reste pas longtemps dans les pages pour le lire.

Un autre bon point positif, c’est le développement par des courts chapitres sur les amis de Midori, ou encore sur sa famille, et ce qu’ils deviennent. C’est pour moi, une bonne petite conclusion qui fait plaisir à lire, avec des personnages très agréables à suivre, et beaucoup de bienveillance tout du long.

Plus grande déception pour ce second tome.

Tout va trop vite, argh, j'aurais aimé que ce soit difficile pour l'héroïne et plus difficile pour le héro d'accepter ses sentiments.



Le dessin est toujours autant incroyable mais le scénario m'a fait tirer la tête, un peu. L'originalité du premier tome s'est directement perdu...

Ce premier tome est comme un chocolat chaud tout doux. Je l'ai choisi un peu au hasard en librairie, et je ne regrette pas l'achat.

Le dessin est incroyable, vraiment, je suis « super love » du personnage masculin.



J'ai bien pleuré durant cette première lecture.

Tout d’abord j’ai été séduite par la couverture toute en douceur mais qui dégage aussi un côté triste, ensuite le titre avec le dessin de la cage d’oiseau nous fait penser de suite à une vie bloquée, une vie dont on aimerait se libérer et enfin le résumé qui m’a convaincu à l’achat car il laissé entrevoir une relation particulière avec une différence d’âge.



Le récit est cliché quand même, il reflète parfaitement ce qu’on pense, quelques petits éléments mettront quand même de la fraicheur et un peu d’humour pour détendre l’atmosphère parfois triste.



Midori cette lycéenne qui a perdu sa mère et dont elle s’occupe, en même temps que ses études de son petit frère car le père travaille beaucoup. Elle doit sacrifier ses loisirs pour s’occuper de tout, du foyer et de Ai. Si je ne me trompe pas c’est assez connu dans le monde du shojo pour les héroïnes. Quand son amie l’invite à se joindre à elle pour une sortie après les cours elle réfléchit à deux fois avant de répondre par l’affirmative et ça c’est grâce à ses discussions avec cet homme qu’elle retrouve dans ce petit coin secret où elle a l’habitude de se rendre pour s’isoler parfois car la jeune femme ne sait pas dire non.



Sakiya travaillant dans la boite à côté de son ancien lycée décide de lui aussi revenir dans ce coin pour réfléchir aux derniers événements de sa vie, ce qu’il ne pensait pas c’est qu’il y rencontrerait une jeune lycéenne qui semble épuisée et triste de sa vie actuelle. Entre eux des discussions assez particulières seront de mises et il fera en sorte de lui donner des conseils. Il reste tout au long du livre très mystérieux sur sa vie, sur ce qui le chagrine. C’est à la fin qu’on comprend d’où lui vient cet air qu’il arbore assis sur ce banc.



Il va en quelque sorte jouer le confident de Midori, celui qui lui donnera des conseils et qui fera en sorte de la voir sourire. Mais ce rapprochement mettra des idées dans la tête de la jeune femme, bon je vous rassure on reste dans le correct et rappelons-le elle est encore au lycée.



Par contre la fin OMG, j’ai hâte de découvrir car les révélations sont frustrantes.



L’auteur propose dans ce roman une originalité, un effet relation interdite, du moins une différence d’âge assez importante, quand même dix ans et en plus pour moins la jeune femme ayant 17 ans c’est même délicat.

Chacun a des blessures, ils ont vécu la douleur et essaient d’avancer malgré cela. j’ai trouvé par contre que les bulles de dialogue n’étaient pas adaptés, car ils sont rond et vu que nous sommes dans un univers profond j’aurais plus vu un format plus angulaire. Les dessins eux sont délicats et représentent parfaitement les personnages.



Une belle découverte dont je lirai la suite.


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"Our Green Birdcage" est un nouveau shojo des éditions Soleil de TESHIMA Chia dont c'est la première œuvre publiée en France. La série sera en 4 tomes.

Nous allons y exploité le délicat sujet du deuil, et de devoir continuer sa vie malgré tout. Il est possible que vous ayez de fortes émotions et soyez au bord des larmes ou les laissiez couler. Si le manga a un graphisme et un déroulé qui peut sembler assez classique, il sait également nous prendre à la gorge, jouer avec notre cœur, avoir des touches plus originales et les deux personnages principaux sont si attachants qu'on a envie de continuer la route avec eux.

Midori est une lycéenne surchargée, qui croule sous le poids des responsabilités alors qu'elle a seulement 17 ans. Elle s'occupe comme d'une mère de son frère, Ai, qui est effectivement adorable et mignon à croquer, de la maisonnée. Elle prend soin des deux hommes de sa vie : son petit frère et son père, un peu comme si elle remplaçait sa mère, qui est morte. Elle s'interdit plein de choses, et ce n'est pas tous les jours facile.

Elle aime aller sur ce petit banc, dans un coin de l'école inaccessible, où personne ne va. Mais un jour, elle y croise un jeune homme, Sakiya, employé, 27 ans.

C'est assez dingue comme parfois on peut se mettre à parler à des gens que nous ne connaissons pas vraiment. Ils finissent par très vite échanger, et Midori assez classiquement, va se demander ce qu'elle ressent pour lui à force, si c'est de l'amour, elle commence à ouvrir la porte de sa cage grâce à ses précieux conseils. Il l'appelle ange, mais lui aussi a ce petit côté là, il apparaît puis disparaît, il est si mystérieux, mais laisse échapper des petits détails, par ci, par là.

Leur relation progresse petit à petit, à travers quelques images du passé, ou une personne qui raconte, certains éléments nous apparaissent plus clairement, on commence à mieux faire les liens.

C'est très agréable et doux de voir cette façon qu'ils ont de s'écouter, d'être là l'un pour l'autre. Puis tout doucement nous allons en apprendre plus sur leurs vies, où ils en sont, leurs choix et nous nous demandons ce que va donner la suite.

Une jolie surprise.