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4.17/5 (sur 15 notes)

Biographie :

Christelle Dumarchat a toujours eu envie d'écrire, et "Un petit coin si tranquille" est son premier roman. Parallèlement à l'écriture de romans, où elle privilégie un mélange de réalisme et de fantasy, sur un fond romanesque, elle écrit des poèmes ou des nouvelles, y abordant des sujets assez éclectiques, mais où la nature, ces petits moments de bonheur, ont une large place. Elle participe à des forums ou des appels à textes. Ses écrits puisent leurs ambiances dans les paysages d'Aquitaine qui l'entourent. Son désir : donner à ses lecteurs une parenthèse agréable permettant d'oublier leurs soucis le temps d'une lecture.

"Un petit coin si tranquille" est son premier roman.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Au matin, Lucie se leva assez tôt, et le reste de la semaine passa rapidement. Heureusement à la bibliothèque, c’était très calme, et elle put mettre à jour beaucoup de fichier, récupérer une grande partie du travail en retard – et avec son apprentissage, cela n’arrangeait pas les choses…
Et puis, ce jour-là un phénomène vint briser cette quiétude, car une étrange lourdeur apparut et se répandit autour de la jeune enchanteresse, donnant une atmosphère assez éprouvante, incompréhensible…
Elle était envahissante, et perturbante pour son esprit…
Voire menaçante…
Elle ressemblait à ce qui se dégageait lorsque la pierre avait été détruite.
Mais Lucie réussit à ne pas se laisser dominer par cela, et elle continua sa journée tranquillement, même si son inquiétude était revenue.
D’ailleurs, cela se calma dans les jours suivants, et à la fin de la semaine, ils effectuèrent enfin ce repas au restaurant ! Alban avait réservé pour le 31 décembre dans un restaurant gastronomique de la ville, où il avait ses habitudes. Et ils profitèrent de ce moment tranquille, dans une ambiance feutrée, seuls, puis ils passèrent la nuit dans la nouvelle chambre de la tour, où son compagnon avait fait apporter les dernières finitions, y plaçant cette fois-ci un lit plus grand, dont ils profitèrent amoureusement, à tel point que la magie crépita, et que les petites bulles de leur première nuit éclatèrent de nouveau autour d’eux. Mais ils n’en tinrent nullement compte, Alban étant maintenant parfaitement habitué au système de défense de sa compagne, et il savait aussi qu’il ne risquait rien !
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Les seules ouvertures de cette étonnante pièce étaient constituées par la porte et par deux hautes fenêtres qui laissaient entrer la lumière du soleil, les rideaux, d’un vert très clair, étant ouverts. Cette clarté révélait une pièce dont les murs étaient entièrement recouverts par les livres – du sol au plafond, partout où des étagères avaient pu être installées, même dans le centre de la pièce – et par des boiseries décorées d’une fresque que l’on retrouvait au plafond. La scène qui y était représentée était vraiment surprenante : Lucie put y discerner des animaux extraordinaires tels que des licornes, des dragons et d’autres qu’elle ne reconnaissait pas, avec toujours ce motif végétal qui revenait si souvent dans ce château, ainsi que l’omniprésence des oiseaux, avec ici une grande dominance de chouettes et d’aigles. Les couleurs étaient rendues encore plus brillantes, et comme vivantes, grâce à la luminosité qui rentrait par les petits carreaux des fenêtres qui donnaient sur le lac. Mais c’était une lumière fragmentaire, car de la vigne vierge en occultait partiellement la diffusion. Lucie se demanda si cette vigne vierge ne devait pas dissimuler ces fenêtres vues de dehors, car elle ne se rappelait pas les avoir remarquées quand elle était venue à pied, alors qu’elle était passée à proximité.
Au milieu de la pièce se trouvait une grande table qui permettait sans doute de consulter les ouvrages, car un certain nombre de livres était déjà posé dessus. Autour d’elle, trois fauteuils de cuir marron foncé y avaient été disposés qui semblaient très confortables. Il y avait aussi des étagères parsemées un peu partout. Une liseuse, recouverte du même velours que les rideaux, était placée dans un coin, apportant une note colorée à cet ensemble où les tonalités marron dominaient, avec un petit guéridon à ses côtés. Un secrétaire, recouvert de marqueterie, se trouvait à un autre. Sur le sol parqueté avaient été étendus des tapis précieux et épais qui permettaient de rendre les pas plus feutrés. Des petites lampes distribuées çà et là devaient diffuser une douce lumière une fois la nuit tombée. Pour accéder aux volumes les plus hauts, il y avait sur chaque mur des échelles déplaçables. En fait, ici tout invitait au calme et à la concentration. On y sentait le vieux cuir, le papier, la poussière et une autre odeur beaucoup plus florale.
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Au fur et à mesure de ma progression, je pris conscience du fait que le silence était réellement pesant : aucun oiseau nocturne ne se faisait entendre, alors que je savais qu’ils abondaient, aucun bruit de pas menu d’un quelconque rongeur ou d’un autre animal, rien… Il se passait quelque chose d’anormal. Je continuais à marcher, mais en faisant très attention, rendue maintenant un peu méfiante par ce silence.
Et tout à coup, je l’aperçus, caché derrière un fourrée, comme en embuscade. Que faisait-il là ? Je restai immobile pour éviter qu’il ne puisse m’entendre ou me sentir ; mais de toute façon, il semblait entièrement absorbé par sa tâche, quelle qu’elle soit.
Au même instant, je le vis se mettre prêt à bondir, la tête tournée vers un coin sombre. J’aperçus alors, en suivant son mouvement, une biche égarée. Elle avançait prudemment, semblant sentir autour d’elle ce qui se passait, le museau en avant, et comme résolue à fuir s’il y avait lieu, alarmée sans doute elle aussi par ce calme angoissant. Elle arriva presque à son niveau. Et là, je le vis bondir d’un geste souple.
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Les éleveurs n’avaient pas non plus retrouvé de nouveaux animaux morts : peut-être que les ogres, ou les loups-garous étaient partis, peut-être que cela n’avait été qu’un passage ? Mais cela n’expliquait pas la raison qui les avait poussés à choisir le monde des mortels pour faire des victimes animales, pour se nourrir et détruire. C’était si loin de leur façon de faire.
Je regrettais à ce moment-là de ne pas m’être transportée sur les lieux où les victimes avaient été trouvées afin de ressentir l’atmosphère autour, à défaut de voir les restes. J’aurais ainsi pu savoir si je pouvais discerner une trace de magie, car toute personne issue du monde magique, même si elle n’était pas douée de pouvoir, portait en elle cette infime marque de son appartenance à ce milieu, qui est propre soit à la personne, soit à l’être ou encore à la race. Et pour moi, cela aurait été assez simple d’en trouver la marque : odeur, atmosphère,… tout pouvait être porteur d’éléments significatifs, à condition de savoir les percevoir, les repérer et les interpréter.
Pour autant, malgré tout, l’impression que cela occultait quelque chose de plus obscur ne me quittait pas. Il y avait ces mauvais rêves, qui, même s’ils étaient absents depuis qu’Anton restait auprès de moi, étaient restés dans ma mémoire, toujours vivaces : leurs visions étant trop marquantes. Et d’ailleurs, je continuais encore à me demander quelle était leur signification.
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Pendant le trajet, mon regard se posa alors sur l'homme assis à côté de moi dans sa voiture, sur ses belles mains nerveuses qui conduisaient toujours avec autant d'assurance dans ses réflexes, sur son visage, certaine alors d'une chose : que le meilleur pouvoir advenir si je restais à ses côtés.

Mais ce fut vraiment fugitif, car cela ne pouvoir se faire que si nous trouvions la cause de tous ces maux, et si nous y mettions fin, ce qui ouvrait des perspectives d'avenir beaucoup moins agréables.
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