Pour pimenter un peu leur couple devenu bien trop routinier, Raymonde décide d'emmener Robert faire une balade à cheval. Direction El ranchero ! Mais, voilà, Robert se la pète un peu, clamant haut et fort qu'il a déjà fait du poney étant petit. Ça vaut ce que ça vaut mais à cheval, il en mène pas large et rentre complètement fatigué et courbaturé. Qu'à cela ne tienne, Raymonde ne lâche rien et pour l'anniversaire de son homme, elle lui offre un forfait bien-être. Évidemment, ça laisse monsieur dubitatif. Lors d'une journée shopping, Raymonde se plaint à son amie que son époux ne fait aucun effort pour relancer leur couple. Aussitôt, cette dernière lui propose de venir à ses soirées lingerie sex-toys ! Rien de tel pour y trouver des idées...
Pour notre plus grand plaisir, les Bidochon reviennent dans un vingt-deuxième album, immanquablement ancré dans l'air du temps. Car, si vous voulez en connaître un peu plus sur les sex-toys, la lingerie fine, les soins bien-être, la libido, la chirurgie esthétique... nul doute que Raymonde, après avoir assisté assidûment aux réunions de Pamela, saura vous guider. Sans surprise, Robert, lui, ça le rend pas chose du tout tous ces trucs. Ça ne l'émoustille pas un brin d'autant qu'il peine à comprendre clairement le mode d'emploi ! Ah, les Bidochon, on les aime tels quels ! Dans leur routine, leur bougonnerie, leur remarque acide et leur gaffe. Voilà donc un album qui prête à sourire... Graphiquement, Christian Binet, lui, ne change pas : du noir et blanc et un trait vif et sans fioriture.
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La planète respire, Les Bidochon se lancent dans l'écologie !
Bon, de là à espérer que le Robert fasse une croix sur ses mythiques vents du soir propres à rendre jaloux un cheptel de vaches atteint de méthanite aigüe, y a encore un pet, heu, un pas à franchir mais les efforts sont notoires même s'ils devront encore persister au premier, second et ultime trimestre. La green attitude, tous ces petits rien qui font ces petits tout...
Binet met le doigt, le majeur plus exactement, sur le sujet du moment et le fait de façon étonnamment lucide. Si, si, c'est possible.
On ne parle pas de militantisme acharné mais de tous ces petits gestes du quotidien susceptibles de vous faire décrocher le label " c'est bon pour ma planète " si convoité.
Du tri des déchets nécessitant bac+4 ( et bon courage aux daltoniens pour choper le bon sac ) au covoiturage, moyen idéal pour les plus poètes de tirer leur coup voir plus si affinité, en passant par les ampoules basses consommation, vous savez, celles qui, une fois allumées au bout de trois plombes et donnant à pleine puissance vous font demander si elle ne sont pas tout simplement grillées, Binet prend un malin plaisir à évoquer tous ces petits travers supposément source de progrès mais surtout d'emmerdes journalières.
C'est bien vu, à la limite de la caricature sans vraiment taper dedans mais surtout excellent pour les zygomatiques à défaut d'avoir un réel impact sur notre petite planète bleue tirant un peu plus, chaque jour, vers le gris groseille !
Et puis on sent le Robert réellement investi dans sa nouvelle marotte. La preuve, c'est qu'il serine à qui veut l'entendre : " Ça commence VRAIMENT à me faire chier, moi, l'écologie !! "
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Verra-t-on un jour rejaillir le feu ♪♫
de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux ? ♪♫
Sachant que le volcan, c'est Robert Bidochon, y a du boulot.
'Trop vieux', je ne sais pas (je vieillis beaucoup plus vite que lui), mais assurément trop crétin et bourrin, pas assez subtil et romantique.
D'ailleurs, je me demande depuis plus de trente ans comment Raymonde le supporte, ce bonhomme con comme un manche, accro à la TV et à la charcuterie, gras du bide, et sûrement pas très propre. Elle a l'air toute gentille, elle semble mériter mieux.
Après avoir tenté de sensibiliser son mari à l'écologie - en 2012, le temps passe vite -, Raymonde s'emploie à (r)éveiller sa libido. Elle écoute les conseils d'un couple d'amis, assiste assidument à des réunions-ventes de gadgets coquins et se laisse tenter. Robert va-t-il enfin enlever son pyjama marronnasse à rayures pour la combler ?
Un opus à l'image des précédents, à la fois caricatural et bien vu, drôle et triste.
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C'est en compagnie d'un couple d'amis férus d'écologie que Raymonde et Robert sont partis pique-niquer dans la forêt. Alors que ce dernier jette ici et là les os de poulet ou la barquette plastique des carottes râpées, son amie s'insurge contre lui en lui parlant de la protection de la planète, du réchauffement climatique, de la dégradation de la nature... bref, Robert en a par-dessus la tête de ses jérémiades. Aussi quand Raymonde le somme d'aller récupérer sa barquette, quelle n'est pas leur surprise à tous de découvrir une véritable déchetterie en pleine forêt... du coup, ça a donné des idées à Raymonde qui compte elle aussi jouer à l'écolo. Entre les ampoules basse consommation qui mettent un temps fou à éclairer la pièce, le tri des poubelles qui s'est fait dans l'urgence en pleine nuit car évidemment Robert a tout mélangé ou encore limiter sa consommation d'eau et vérifier qu'aucun robinet ne coule, Robert n'en peut plus des idées farfelues de sa femme... Quoique... Ça donne à réfléchir...
Binet s'attaque une fois de plus à un sujet d'actualité et met à rude épreuve ce pauvre Robert, notamment avec le tri des poubelles (chacun s'y reconnaîtra!). Entre les toilettes sèches, le compost, les maisons écolo, les ampoules basse consommation ou le covoiturage, tout y passe. Sans être rébarbatif ni faire la leçon de morale, Binet décrypte avec humour et intelligemment les gestes du quotidien pour avoir un tant soit peu l'âme écolo. Une petite piqûre de rappel ne fait pas de mal! Tout en noir et blanc, avec un dessin nature sans être caricatural, cet album instructif, drôle et cocasse sur papier recyclé (??) ne finira pas dans ma poubelle verte... ou jaune ? Je ne sais déjà plus...
Les Bidochon sauvent la planète... ne manque plus que la cape !
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Même Robert et Raymonde ont finalement surfé sur la vague! Pas peu fier de son nouvel achat, un ordinateur avec connexion internet, e-mail et tout et tout, Robert finit miraculeusement par tout bien brancher et c'est parti! Bon, encore un petit truc à régler avec Line ou plutôt la Hot Line qui a eu le malheur d'afficher son propre numéro de téléphone... c'est qu'elle tiendrait à son homme, Raymonde! Bon, cette fois, c'est la bonne: démarring ou lancing, dixit Robert! Finalement, après plusieurs heures d'attente, rien ne se passe. Un petit coup de fil à Line et encore quelques heures à poireauter au téléphone et c'est la bonne! L'ordinateur s'allume enfin et Robert explique les rudiments de la bête à Raymonde: du copier-coller du post-it que tu colles sur l'écran à l'utilisation ingénieuse de la poubelle, il en sait des choses, Robert! Pour les envois de mails, prenez un papier et un crayon ou une tablette pour les plus malins, on verra ça demain avec René...
Binet titille la fibre numérique de Raymonde et Robert pour notre plus grand plaisir! Avec un sujet aussi vaste et varié, les situations cocasses et grotesques ne manquent pas et chacun se reconnaîtra ou reconnaîtra quelqu'un dans les attitudes de Robert ou de Raymonde. Même s'ils lisent la notice, cela ne suffit pas toujours! Internet arrive donc avec son lot de problèmes: ses spams, la hot line, les virus, les mises à jour, les moteurs de recherche.... mais Robert est là pour parer à tout! Avec les Bidochon connectés, Binet nous offre une jolie prise de conscience sur cet objet devenu incontournable. Un brin désuet aujourd'hui mais imparable, cet album, peut-être en deçà de ce que nous a concocté Binet, vaut tout de même un petit clic...
Les Bidochon internautes... Lancing!
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Raymonde trouve que son couple avec Robert est la proie d’une routine et d’une usure qui la contrarient. Sous l’influence d’une amie, elle souhaite « relancer leur couple » avec notamment de la lingerie sexy, des onguents et des sex-toys. ● J’ai retrouvé avec grand plaisir les deux personnages qui faisaient ma joie, adolescent, dans les numéros de Fluide Glacial que j’achetais avec une grande régularité. ● Certains disent ici que l’humour s’est émoussé au fil du temps (débuts en 1977 dans le magazine et en 1980 en volumes), mais je n’ai vraiment pas trouvé. ● A certains passages, j’ai éclaté de rire tout seul, ce qui m’arrive très rarement au cours de mes lectures !
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Les Bidochon relancent leur couple, si tant est qu'ils l'aient déjà lancé un jour.
Ou alors pas bien loin.
Raymonde et Robert semblent sur la corde raide alors que madame souhaiterait de la part de son étalon de mari une autre partie de son anatomie au garde à vous.
Quid du flamboyant et sémillant Bob de ses débuts ?
Ben rien.
Le bonhomme semble afficher un encéphalogramme plat de bon aloi, et pire, s'en enorgueillir.
Elle est bien courageuse, la Raymonde, car tenter de raviver une flamme bien plus éteinte que les volcans d'Auvergne, c'est un peu prendre la gageure de convertir un vegan aux joies ineffables d'un cannibalisme assumé et serein. Mais attention, toujours dans le respect de la personne humaine. Enfin de ce qu'il en reste..
M'ouiii.
Pas convaincu plus que ça.
Les efforts en la matière de madame sont multiples et louables, contrastant fortement avec l'inactivité cérébrale de son beauf de moitié mais il manque un je ne sais quoi de profondeur, voire de graveleux pour faire monter la sauce. Ami Roro, si tu me lis, rien de personnel.
Comme l'impression d'assister au jour de la marmotte et de visionner encore et encore la même péloche maritale affligeante.
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Avec humour et ironie, Binet s'attaque à l'écologie... celle-là même qui a envahi notre quotidien et si nous sommes tous d'accord pour dire qu'il faut agir, j'ai moi aussi parfois envie de grommeler, en unisson avec monsieur "Beauf" Bidochon : "ça commence VRAIMENT à me faire chier, moi, l'écologie".
Des coins bucoliques dans la forêt qui cachent un dépotoir derrière un bosquet touffu, en passant par les fuites de robinetterie, les maisons écolos et "low energy" (à quand les dynamos a pédales ?), ces ampoules qui mettent des plombes à illuminer une pièce (moi, j'ai trouvé la solution : je me munis d'une lampe de poche !), le co-voiturage qui permet également d'entrer en contact avec ...des imbéciles, p.e., et surtout, surtout... le tri sélectif, joie de la ménagère.
Avant on ouvrait la poubelle avec un rapide coup de pied jouissif sur le levier... maintenant on fait du am-stram-gram devant les multiples boîtes de tri (dans l'appartement riquiqui) en se référant au répertoire des ordures. Celui de Raymonde Bidochon est en néerlandais mais contrairement à elle, j'ai compris quand elle lit : "Ah, spuitbussen ! Ça va avec les verpakkingen ! [...] spoelen is niet nodig...". Je vous rassure, Mesdames, Messieurs, pour l'instant (!) on nous demande pas encore de rincer les bombes aérosol !
Même si Binet joue le jeu de l'exagération, on se reconnaît dans certaines situations et pour peu qu'on y arrive, on peut se moquer de soi-même avec un grand sourire !
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