AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Christos Markogiannakis (123)


À la chute de l’Ancien Régime, les procès criminels deviennent accessibles au grand public. On découvre alors que les meurtriers ne sont pas les personnages hors du commun tels qu’ils sont définis dans les textes sacrés ou mythologiques, ce ne sont pas les héros tragiques de la Grèce antique ni les femmes fatales de la Bible. Les assassinats sont perpétrés par des citoyens lambda.
Commenter  J’apprécie          314
D’après des études, plus de 90% des tueuses en série connaissent leurs victimes et la moitié environ assassinent leurs enfants. Bien qu’elles soient généralement motivées par l’appât du gain, certaines tuent pour attirer l’attention ou la compassion. Souffrant du syndrome de Münchhausen par procuration, ces femmes recherchent la « récompense » émotionnelle qu’elles reçoivent quand les gens qu’elles aiment sont malades ou meurent.
Commenter  J’apprécie          280
Il y a de nombreuses études sur les gangs d’hommes, mais les gangs de femmes restent un mystère, en raison du peu de recherches sur le sujet. De plus, c’est un phénomène qui est jugé scandaleux, car il enfreint les normes de genre. Récemment encore, les gangs féminins n’étaient pas même considérés comme de véritables gangs, mais plutôt comme des bandes de « petites garces ».
Commenter  J’apprécie          282
Les Romains ont emprunté la peine du crucifiement à des civilisations plus anciennes. Mais bien qu’ils ne l’aient pas inventée, ils l’ont perfectionnée pour en faire une des méthodes d’exécution les plus lentes et les plus atroces qui soient. Comme la flagellation, le crucifiement était réservé aux non Romains, aux esclaves, aux rebelles et aux pires criminels.
Selon la rigueur de la flagellation préalable, la mort survenait en l’espace de quelques heures où pouvait prendre jusqu’à trois ou quatre jours. La position anormale du corps, la peau écorchée, exposée aux insectes et aux infections, les crampes, la fièvre, la faim et la soif faisaient souffrir le crucifié sans répit. Loin d’être anesthésiée par toutes ces souffrances, la victime conservait toute sa sensibilité et attendait désespérément que la mort vienne la délivrer par asphyxie, épuisement ou arrêt cardiaque.
Commenter  J’apprécie          270
En visant un membre d’un groupe, l’agresseur adresse un message non pas à la victime en tant qu’individu, mais à l’ensemble de sa communauté. C’est pourquoi les crimes de haine sont parfois qualifiés de crimes symboliques.
Commenter  J’apprécie          260
À l’époque médiévale, l’adultère était un délit. Et les femmes étaient punies bien plus sévèrement que les hommes. Jusqu’au XVIe siècle, les femmes adultères étaient tondues et fouettées avant d’être réduites en servitude dans un couvent jusqu’à la fin de leurs jours. Au XIXe et XXe siècles, cette peine fut peu à peu remplacée par l’emprisonnement. Leurs pendants masculins, quant à eux, écopaient d’une simple amende. Les preuves d’adultère étaient définies de façon floue. « Deux êtres, de sexe différent, enfermés dans une chambre à un seul lit suffit pour constituer le délit d’adultère. » La dépénalisation de l’adultère est récente, même dans le monde occidental. En France, l’adultère n’est plus un délit depuis 1975.
Commenter  J’apprécie          250
La vision de la haine sous la forme de l’Hydre de Lerne, le monstre à neuf têtes de la mythologie grecque, est très évocatrice. Chaque fois que l’on coupe une tête de l’Hydre, il en repousse deux. Tout comme la haine, c’est un perpétuel cercle de violence.
Commenter  J’apprécie          240
C’est un meurtrier auquel personne n’a jamais échappé et auquel personne n’échappera jamais. Car le temps, dirait Agatha Christie, est le plus habile des assassins. Le seul que l’on ne peut jamais arrêter.
Commenter  J’apprécie          230
Contrairement aux hommes dont les meurtres ont généralement un caractère sexuel ou traduisent une volonté de contrôle, les tueuses en série ont plutôt tendance à tuer pour de l’argent, pour leur confort ou par vengeance - comme Méduse. À l’inverse des hommes, elles ne tuent généralement pas des inconnus. Leurs victimes sont souvent des gens dont elles sont extrêmement proches d’un point de vue physique ou affectif.
Commenter  J’apprécie          220
Respirer un bon coup. Décider d'arrêter de gamberger, sinon ça va être comme dans les dessins animés, boum, avec la tête qui éclate comme une pastèque. Exactement ce qui est arrivé, à l'autre. Boum. Le crâne en morceaux, les cheveux , le sang et la cervelle qui giclent à trois mètres. Partout.
Commenter  J’apprécie          222
L’histoire regorge d’exemples de révoltes conduisant soit à une évolution, soit à un effondrement dans le chaos. Généralement, les protagonistes de ces événements sanglants sont animés d’ambitions personnelles. Leur mode opératoire consiste entre autres à s’approprier une dynamique en manipulant et en exploitant les sentiments et la psychologie des foules.
Commenter  J’apprécie          210
Le comportement des foules, particulièrement lorsqu’elles sont guidées par un chef charismatique, se caractérise par une perte de responsabilité individuelle et de conscience de soi. La désindividualisation abolit les freins et les inhibitions et peut entraîner chez une personne une surexcitation et des comportements violents qu’elle ne présenterait pas si elle agissait seule. D’après Gustave Le Bon, esprit universel du XIXe siècle, les hommes civilisés se transforment en barbares quand ils sont en groupe. Ils perdent leur identité personnelle et sous l’influence de la psychologie des masses, ils sont susceptibles d’adopter un comportement irrationnel qui peut aller jusqu’à la folie.
Commenter  J’apprécie          190
Bien qu’elle ait eu une existence maudite, qu’elle ait été persécutée par les dieux et par les hommes, bien qu’elle ait été une tueuse en série qui assassinait les hommes en les pétrifiant du regard, Méduse était considérée dans l’Antiquité comme un symbole de chance. C’était un démon capable de vous protéger de tous les autres maux. C’est pourquoi son effigie orne beaucoup de pièces anciennes et de porte-bonheur.
En 1978, Méduse devint l’emblème de la nouvelle maison de couture Versace. Malgré l’immense succès de la marque dans les années 1980 et 1990, elle ne porta guère chance à son fondateur éponyme. Il fut assassiné en 1997 par un tueur en série.
Gianni Versace serait-il la dernière victime de la vengeance de Méduse ?
Commenter  J’apprécie          190
Les recherches montrent qu’environ 40% des tueuses en série travaillent dans le domaine de la santé en étant par exemple infirmière ou aides à domicile, et s’en prennent à leurs patients ou à des personnes âgées.
Commenter  J’apprécie          192
Vous connaissez l'adage : " On pardonne , mais le mal est fait ."
Commenter  J’apprécie          190
Et entre mars et août 1945, ce fut la gare d'Orsay qui accueillit les survivants des camps de concentration nazis de retour en France. Ce même bâtiment aujourd'hui transformé en musée qui abrite désormais les représentations du déicide de Jésus. (à propos de : Le Christ au prétoire de Alexandre-Gabriel Decamps ; 1847)
Commenter  J’apprécie          180
Le lingchi où mort des mille coupures était une méthode d’exécution horrible qui fut employée en Chine jusqu’au début du XXe siècle. Le corps était dépecé méthodiquement, les bras, les jambes, le torse, morceau après morceau, afin de réduire au minimum les saignements et d’accroître l’agonie au maximum. Cette exécution atroce se prolongeait jusqu’à la mort, par amputation, décapitation ou un coup de couteau dans le cœur.
Commenter  J’apprécie          182
Une des méthodes d’exécution romaines les plus atroces était le découpage à la scie. Les victimes vivantes étaient attachées la tête en bas, les jambes écartées. Le sciage commençait par l’entrejambe et se poursuivait vers le ventre. Le sang affluant vers la tête, les victimes restaient conscientes jusqu’à ce que la scie atteigne la région abdominale et elles mouraient alors, vidées de leur sang.
Commenter  J’apprécie          184
Une étude de 2017 montre qu’en France, une femme est tuée tous les trois jours par un conjoint ou ex-conjoint, dans l’indifférence de la classe politique et des médias. Et quand les médias (généralement locaux) s’en font l’écho, ces meurtres domestiques sont souvent réduits à des « différends conjugaux », des « crimes passionnels » ou des « drames de la rupture ». D’une manière générale, le nom et la profession des victimes sont omis, et seuls leur âge et la façon dont elles ont été tuées - que ce soit avec une arme à feu, un couteau ou par strangulation - sont mentionnés.
Commenter  J’apprécie          170
Dans la Grèce antique, les formes les plus courantes d’exécution étaient d’administrer du poison aux condamnés (Socrate fut forcé d’avaler de la ciguë) ou de les précipiter du haut d’une falaise. Une des techniques les plus barbares était le taureau d’airain. C’était une statue creuse, entièrement en bronze, qui avait la forme et la taille d’un vrai taureau. Les condamnés y étaient enfermés, puis un feu était allumé sous le ventre métallique et les malheureux rôtissaient vifs. De plus, un système acoustique transformait leurs cris en mugissements de taureau.
Commenter  J’apprécie          170



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Christos Markogiannakis (440)Voir plus

Quiz Voir plus

L’étranger, d'Albert Camus

Où Meursault rencontre-t-il Marie Cardona le lendemain de l’enterrement de sa mère ?

dans une salle de cinéma
à l’établissement de bain du port
sur une plage aux environs d’Alger

10 questions
1332 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}