Christos Markogiannakis

Omero le fils caché de Christos Markogiannakis

Plon éditions



Il y a des romans dont on ne sait pas trop ou ils vont nous emporter, vers quelle aventure, quel mystère, vers quelle histoire tout simplement.



Omero le fils caché est de ceux là.

Je l’ai commencé sans trop savoir à quoi m’attendre. Une biographie, un roman policier, une fiction… ?



Et bien en fait c’est un peu tout cela. Et c’est génial !

&#xNaN Un roman incroyablement passionnant, parfaitement construit et étonnamment réel. &#xNaN



Le récit de la vie d’un homme, fils caché de La Callas et d’Onassis !

Et quand il est écrit caché, c’est vraiment bien caché.

Cet enfant grandit en étant protégé de tout et de tous, sans réellement connaître le « véritable » monde ni la vérité sur ses vrais parents.

Apprenant la vérité sur ses origines, il n’aura de cesse toute sa vie durant, de vouloir comprendre.

En quête de vérités, de légitimité, d’amour, il va de par le monde à la rencontre de celles et ceux qui pourraient l’aider à dévoiler toutes ses parts de mystères et surtout à mieux connaître ceux qu’il n’a pas connu.



Je ne savais plus ou se glissait la frontière entre la réalité et la fiction, mais peu importe ! J’étais prise par l’histoire, par les émotions, par le réalisme.

Tout le récit est à la première personne, c’est Omero qui raconte. Du coup, le ressenti des émotions vécues par Omero est plus intense, plus proche, plus direct ! Comme Bob l’éponge je ressentais ses douleurs, ses espoirs...



J’ai eu un vrai coup de ♥ pour ce livre. A peine terminé, j’étais nostalgique !

L’écriture est extrêmement fluide, les émotions sont complètes, et les chapitres courts donnent encore plus de dynamisme. Une réussite !

Le décor est planté, je suis en Grèce sans avoir pris un seul avion dépaysement assuré. Et me voilà plongée dans une enquête mystérieuse et insoluble. Malgré mes nombreuses lectures du genre impossible de deviner qui quand comment pourquoi.



Je côtoie un univers familier avec les références bibliographiques que glisse l'auteur au milieu de son intrigue. Il y a même Fred Vargas avec son premier roman "L'homme aux cercles bleus", si ça ce n'est pas une mini déclaration d'amour à nos auteurs français je n'y connais rien !



Le capitaine Markou est au bord de l'apoplexie, il en perd son latin (ou son grec), des crimes en série sont perpétrés et pas l'ombre d'une piste. Fait doublement perturbant, le tueur semble s'inspirer des livres de sa propre bibliothèque en suivant un ordre bien particulier et plagiat les crimes de chacun de ses romans. Il devient de plus en plus soupçonneux voire paranoïaque et même sa meilleure amie n'arrive pas à le raisonner. Il ne retrouvera son calme que lorsqu'il pourra enfin arrêter ce tueur machiavélique aux desseins bien difficiles à cerner.



En villégiature en région Attique, je n'ai ressenti ni la chaleur ni l'ennui juste la soif de découvrir le meurtrier assoiffé lui aussi de meurtres littéraires. Quand la passion des crimes rejoint la passion des livres.



Je quitte le capitaine Markou a regret et j'espère le retrouver l'an prochain pour une nouvelle enquête.
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Ce roman policier est construit un peu à la manière des policiers d'Agatha Christie, les romans qui m'ont fait entrer, à l'adolescence, dans le domaine de la littérature noire.

Dans les couloirs du département de criminologie, une enseignante amplement détestée et un jeune doctorant qui, lui, suscitait beaucoup d'attachement chez ses proches, sont abattus... Le policier qui mène l'enquête est lui-même diplômé récemment en ce domaine et connaît donc les suspects potentiels, experts en criminologie, mais avant tout, des humains avec leurs failles et leurs travers. Au fil des interrogatoires, l'auteur nous permet de mieux les cerner et de découvrir que tous ont, potentiellement, un mobile. Qui a tué ces personnes et pourquoi?

La fin laisse un goût amer, parce que l'auteur nous a laissé entrevoir de frustrants rouages de la société grecque (qui existent certainement chez nous, également) où la vérité n'est pas forcément bienvenue.

Loin du rythme frénétique des thrillers et des descriptions trop chargées en hémoglobine, ce roman prend le temps de la découverte et des détours que nécessite l'exploration des sentiments des protagonistes et de leurs mobiles potentiels et est donc d'une lecture agréable et reposante. Je serai certainement intéressée par la lecture de la suite des enquêtes du capitaine Markou, mais je suis également curieuse, à l'occasion, de découvrir les essais de l'auteur sur les scènes de crime dans l'art ("Scènes de crime au Louvre" et "Scènes de crime à Orsay").

Un roman d'une facture assez classique. On a plus l'habitude de voir la Grèce en toile de fond d'une tragédie que d'une intrigue policière. Une intrigue assez bien construite d'ailleurs avec un clin d'oeil à la reine Agatha.

Le petit avis de Kris

Grande chanteuse grecque, Neni Vanda va faire ses adieux à la scène sur la plage de Vouliagméni. Déjà victime de plusieurs incidents, elle est placée sous la protection de l’inspecteur Markou. Malgré cette précaution, alors qu’elle donne son dernier concert, la scène s’embrase avant d’exploser. Éprouvant une vive culpabilité, le héros enquête pour faire la lumière sur ce décès.

Christos est comme le vin, il se bonifie avec le temps. Son opus précédent m’avait beaucoup plu et il arrive que les suivants vous déçoivent Eh bien c’est une agréable surprise que ce « Mourir en scène ». Un suspense bien dosé, des personnages bien léchés, Tous les ingrédients pour passer excellent moment
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Un détour livresque par Athènes!



J'étais impatiente de découvrir cet auteur et une série policière nouvelle. Un peu trop impatiente!



L'intrigue se déroule dans le milieu du spectacle ; pas de bouzouki, ni de folklore. L'artiste Neni Vanda est la "Star grecque absolue", version pop. Aucune allusion à la musique grecque traditionnelle . Ce sont des shows à grand spectacle à grand renfort de technologie. C'est au cours de la soirée d'adieu, spectacle qui devait être une apothéose, avec une scène flottante face à la plage, que Neni Vanda trouve la mort assiste sur un trône jaillissant des flots portant un bouquet de fleurs sous les acclamations des fans.



Le commissaire Markou interrogera classiquement la famille de la vedette très impliquée dans la carrière de la chanteuse, ses imprésarios successifs, frère et sœur qui gèrent aussi les placements financiers, le président du fan-club qui manage aussi les réseaux sociaux, le garde du corps. Rien que de très banal . La personnalité de l'enquêteur est terne,  "le fait de n'avoir aucun goût bizarre ou illicite le condamnait à ne pas être un personnage littéraire". Sa vie est au travail. On ne lui connaît ni famille ni amis, à peine des collaborateurs. Ses seules distractions : la lecture de romans policiers et l'opéra, notamment la Callas. 



L'intrigue est originale, bien conduite. Le livre se lit bien mais ne laissera pas de souvenirs marquants.



Heureusement que Pétros Markaris vient de publier en français un nouvel opus Le séminaire des assassins. Il me tarde de retrouver le commissaire Charitos, la cuisine d'Adriani, le embouteillages dans les rues d'Athènes, ses collaborateurs et son regard aigu sur la société grecque.
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On connait quelques chanteuses grecques, Nana, Mélina, Maria ; la chanteuse du roman n'est certes pas une Casta Diva et Christos n'est pas Bellini. On sait que la Grèce est un pays d'armateurs mais il y a des limites : l'intrigue c'est vraiment bateau et nous balancer vers la fin par une phrase qui se veut choc : « Et cette personne n'était autre que……. » alors que tout lecteur normalement constitué le savait depuis la moitié du livre ça fait un peu amateur.

J'aurais pu avoir l'impression de perdre mon temps mais on ne perd jamais son temps en lisant et se retrouver en Grèce n'est pas désagréable.

Hello les moustaches, aujourd’hui je vous parle d’une lecture spéciale, Mourir en scène de @christos_markogiannakis @editionsalbinmichel

Mais pourquoi spécial ?

J’ai découvert l’auteur au brunch @loeildelucioledansleslivres , une rencontre passionnante, un homme chaleureux alors forcément une envie de découvrir son univers. Autour de la table, j’ai fait la connaissance de deux personnes fabuleuses @labibliothequedereb et @openyourlivre avec qui nous avons fait une lecture commune. Face à ce contexte si particulier, je dois vous avouer que c’était très sympa de se retrouver tout les soirs pour partager nos ressentis.

Mais ne nous égarons pas, parlons de Mourir en scène.

🎵La partition de l’histoire est classique mais avec une tonalité parfaitement maîtrisée. Le prologue annonce les notes de l’enquête. La plus grande diva Grecque, Neni Vanda prend feu puis disparaît lorsque la scène explose…

40 ans de carrières musicales qui s’envolent...

🎵La portée est alors menée par le capitaine de police Christophoros Markou qui nous dévoile une gamme très particulière, un rythme ponctué au passé. Oui, Markou nous embarque avec lui en arrière pour comprendre, analyser les évènements. C’est indispensable pour avoir la clé : savoir qui est à l’origine de cet acte criminel.

🎵Chrìstos Markogiannàkis bat la mesure, au fil des pages, il nous emmène vers des fausses pistes pour notre plus grand plaisir. Le mouvement du métronome s’accélère au fur et à mesure des parties. Nous passons de Lento à Prestissimo. Un rythme parfaitement maîtrisé auquel l’auteur s’amuse, joue pour mieux nous détourner du point d’orgue, la vérité.

🎵Christos Markogiannàkis a trouvé l’accord parfait , l’effet millefeuille qui cache et qui dévoilent plusieurs portées, comme

les coulisses du show-business, la crise financière sans oublier toutes les références de la littérature noire. Les amoureux d’Agatha Christie sont comblés et ne peuvent que tomber sous le charme du Hercule Poirot Grecque.

Aucun bémol, pour Mourir en scène qui j’en suis sure vous emportera dans sa mélodie.

Alors, êtes-vous prêt à vous revêtir du costume de chef d’orchestre pour mener l’enquête au côtés de Markou ?


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Mourrir en scène mon premier roman de Christos Markogiannakis.

Le capitaine Markou est appelé pour mener une enquête auprès d’une célèbre chanteuse grecques victime d’accidents étranges... souhaite t-on sa mort ? S’agit il de simples coïncidences ?

Une lecture agréable, une écriture parfaite. J’ai passé un bon moment de lecture.

Markou a réussi à me conquérir, au fil des pages j’ai commencé à m’attacher à cet enquêteur comme je les aime avec une partie un peu sombre et sa détermination sans faille pour résoudre l’enquête jusqu’au dénouement final ou tout s’emboite parfaitement.

Je ne manquerai pas d’en lire d’autre

Avec #mourirenscene nous embarquons pour la Grèce, au bord de la Riviera Athénienne à la rencontre de Neni Vanda, cette grande chanteuse/star Grecque qui est au cœur de menaces de mort à répétition🇬🇷 ⁣

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Je me suis laissée emporter par le tourbillon mélodique de cette enquête policière menée par Christophoros Markou, un capitaine de police attachant👮🏻‍♂️⁣

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Markou m’a séduite par sa détermination sans faille, prêt à sacrifier ses nuits et bien plus pour lever le voile de la vérité💡⁣

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Montez sur scène, ouvrez grand les oreilles et surtout les yeux et laissez vous guider par la prose juste, fluide et fuselée de @christos_markogiannakis . Mais soyez prêts, la vérité explosive peut être fatale💥⁣

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Cette enquête ficelée au détail près va vous laisser sans...voix🎵 ⁣

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J’ai eu la chance de rencontrer @christos_markogiannakis lors d’un brunch : Un auteur chaleureux, passionné et passionnant. Il me tarde de lire sa prochaine en enquête !🇬🇷

Nous (re)trouvons "Notre Christophoros" dans sa nouvelle aventure. Imaginez le sur une plage de sable sur les bords de la Riviera Athénienne. Prendrait il des vacances sur cette plage ? Aurait il un rendez vous avec son élue de coeur ?



Peut être qu'il souhaite tout simplement assister à un super dernier concert de la magique et magnifique Neni ou peut être est il en mission ?



En suivant toutes ses pérégrinations vous deviendrez le témoin privilégié de ce monde du (requin ?) showbiz où les strass et les paillettes visibles des costumes tentent de cacher les trahisons, les jalousies plus ou moins avouées, les différentes strates de la manipulation sans oublier le côté économique.



Une fois de plus Christos avec son écriture si acérée et tranchante au scalpel nous emmène dans le côté obscur de l'être humain

J’ai adoré ! Je savais que cette série était décrite comme étant dans le style Agatha Christie. Je comprends totalement ! Nombre fini de suspects, interrogatoires successifs, raisonnement pour arriver au dénouement décrit par l’enquêteur devant tous les suspects : un vrai régal !



L’histoire se passe dans une université, ce que j’aime beaucoup. Le personnage de Markou m’a beaucoup plu. Il est dans une position peu évidente puisqu’il a fait ses études dans cette fameuse université avec, en professeurs, une bonne partie des suspects !



Christos Markogiannakis est le premier auteur grec que je lis ! Et je continuerai à le découvrir : j’ai hâte de retrouver Markou dans une prochaine enquête ! 😍
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Nissos, une île paradisiaque de l'archipel grec où séjournent quelques privilégiés se retrouvant d'une année à l'autre dans un cercle très fermé.



En fin de saison estivale, une tempête est annoncée et elle ne se limite pas au climat: un cadavre est découvert au cours d'une soirée.



Estivants et autochtones sont coupés du monde et l'enquête est confiée au Capitaine Markou, en visite chez un cousin.



Suspects en vrac, mobiles divers, secrets anciens... dans une ambiance estivale qui vire peu à peu à l'amer. Schéma classique mais captivant: une lecture idéale pour entamer les vacances !
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🤸‍♀️ Un "Ils étaient dix" d'Agatha Christie à la sauce Grecque, succulent avec une atmosphère méditerranéenne dépaysante. Voici ma dernière lecture #quiatuelucydavis de @Christos Markogiannakis - Un #romanpolicier qui sent bon les vacances,. Je me suis envolée loin de la France, loin de mon quotidien en lisant ce roman. Dans une atmosphère climatique inquiétante, l'auteur nous transporte au cœur d'une intrigue réjouissante. A dévorer sans plus attendre. Vous pouvez retrouver mon avis complet sur mon blog comme

d'hab



Un groupe de vieux amis et quelques connaissances se réunissent chaque année sur l’île grecque de Nissos. Une réception est donnée chez Mariama Miladi et le renommé Capitaine de police Markou y assiste. Une idée de sa mère, son ennui tout comme ses vacances vont être de courte durée. Au cours de la soirée, Sophie la fille de Mariama découvre sans vie le corps de Lucy Davis. Journaliste, il semblerait qu'elle n'était pas si appréciée que cela mais de là à la tuer il y un gouffre.

Le mauvais temps est de la partie et coupe la petite île du continent. Markou se retrouve seul avec les moyens du bord pour résoudre l'enquête. Dix suspects dix bonnes raisons de tuer mais un seul coupable.

Lucy en bonne journaliste avait un dossier sur chacun des habitants ponctuels ou pas de cette île et elle comptait bien révéler tous ces secrets dans son livre. Le meurtre d'une jeune femme dans les années 60 serait-il le point de départ de tout cela ? Markou oeuvre sans police scientifique mais avec tous ces petits neurones comme dirait Hercule Poirot. Ce qui n'était pas prévu c'est qu'une autre personne soit retrouvée morte. Les suspects deviennent également des victimes potentielles. Markou va devoir agir vite et bien avant que la situation dérape davantage.
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Alors que sitôt arrive de Paris, il se précipite à la fac de droit pour un rendez vous tardif avec son directeur de thèse, Anghelos Kondylis bute sur un cadavre ... Et se fait assassiner à son tour.



Markou, ancien condisciple en master de criminologie d''Anghelos se trouve charge de l'enquête, hautement sensible.



Entre rivalités amoureuses, soupçons de corruption, détournements en tous genres et liaisons secrètes, il passera au crible les témoignages de ses anciens professeurs pour déceler la vérité sur l'assassinat de la prof la moins aimée du département et de l'étudiant le plus apprécié ! 



Un roman d'autant plus intéressant que la découverte du coupable n'est pas la fin du roman et que dans une conclusion a la Hercule Poirot, tous les protagonistes se trouvent réunis et leurs turpitudes dévoilées ...



Bref un roman très plaisant que j'ai lu in situ. 



Une écriture plaisante, des personnages bien définis, un mobile peu fréquent et de trop rares incursions dans les rues d'Athènes 



Un auteur dont je vais guetter les prochaines productions. 



Une belle découverte. 




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J’ai profité du confinement pour rattraper un peu de mon retard de lecture en me plongeant dans des livres que j’avais envie de lire mais qui pourtant prenaient la poussière près de mon lit, comme Au 5e étage de la faculté de droit de Christos Markogiannakis, un cadeau d’anniversaire de mon amie Muriel (qui sait très bien choisir des livres pour moi).



Christos Markogiannakis est Grec. Il a étudié le droit et la criminologie à Athènes et à Paris et travaillé pendant plusieurs années comme avocat pénaliste. Il s’est inspiré de ce qu’il connaissait pour écrire son roman, Au 5e étage de la faculté de droit. Une enquête policière au cœur de la fac de droit d’Athènes. J’ai moi-même fait des études de droit (avec Muriel), j’imaginais bien que ce livre allait me rappeler des souvenirs…



Bon, pas tant que ça, mais j’ai donné à la fac de droit d’Athènes des allures de celle de Rennes.



Christophoros Markou, jeune capitaine de police, revient sur le lieu de ses études pour enquêter sur le double meurtre d’Anghélos Kondylis, doctorant en criminologie et de la professeure Irini Siomou dans la section de criminologie au 5e étage de la faculté de droit. Le meurtrier voulait-il tuer les deux ? Seulement le bel Anghélos qui revenait de Paris avec une info importante ou pour Irini qui n’était pas très appréciée par ses collègues ? Christophoros Markou va devoir démêler cette intrigue compliquée en interrogeant des gens qu’il a côtoyé lorsqu’il était étudiant. Pas facile. Mais il va y arriver. Normalement.



J’ai été surprise par le rythme du récit. Rendue à la moitié du livre, je me suis dit que notre enquêteur n’avait pas des masses avancé, pour preuve il était encore aux premiers interrogatoires des témoins et collègues. Mais j’ai apprécié. D’ailleurs, j’ai même beaucoup apprécié le final à la Agatha Christie avec tous les protagonistes réunis dans la même pièce pour la révélation finale. Au 5e étage de la faculté de droit n’aura pas été un coup de cœur, mais une découverte bien sympa que je prolongerais bien avec un autre roman de Christos Markogiannakis. Merci Muriel !
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..

Christos Markogiannakis est né à Héraklion en Crète. Il a fait des études de droit et de criminologie à Athènes ainsi qu'à Paris où il exercera, un certain temps, le métier d'avocat pénaliste. Il écrit en 2018, son premier roman "Au 5ème étage de la faculté de droit" qui a pour cadre le lieu de ses études.

Un matin, la faculté de droit d'Athènes se réveille avec deux cadavres au 5ème étage :

- Irini Siomou, professeur

- Anghélos Kondylis, doctorant en criminologie.

Le jeune Christophoros Markou, jeune diplômé de ce même département doit résoudre ce double meurtre. Il mène cette enquête, à la manière d'Agatha Christie, d'une façon méthodique et non précipitée.

Les lieux de la faculté sont très bien décrits et j'avais l'impression d'y être ; le fait que l'auteur connaisse bien les lieux n'y est certainement pas étranger.

Tout le livre se passe pratiquement en huis clos sur les lieux du crime avec très peu d'incursions dans la ville d'Athènes (ce qui peut décevoir certains lecteurs qui auraient acheté le livre pour cela).

Je conseille ce livre aux personnes qui n'aiment pas les lectures sanguinolentes et violentes; ici, tout est décrit avec tact !

J'avais rencontré Christos Markogiannakis au 2nd Salon du Polar de Saint Laurent du Var (06) et j'avais été conquise par sa gentillesse et j'aime beaucoup ses livres (j'ai déjà lu "Scènes de Crime au Louvre").

Un polar qui rappelle ceux d'Agatha Christie, ce qui m'a bien plu.

Un double meurtre est commis au cinquième étage de la faculté de droit d'Athènes. Le capitaine Markou, ex étudiant de cette même faculté, va mener l'enquête.

J'ai dévoré la dernière partie où tous les suspects sont réunis, Markou passe au crible les raisons pour lesquelles chacun pourrait être le meurtrier. Comme chaque personne a un certain nombre de choses à se reprocher, on suit le raisonnement du commissaire sans décrocher un seul instant.

Un véritable coup de cœur pour ce polar ! J'ai envie de découvrir les autres romans du même auteur.

Après avoir patienté longuement, j’ai été ravie de retrouver Markou dans cette nouvelle aventure.

A la demande de son amie Vera puis de sa hiérarchie, il va devoir démêler cette ombre qui plane sur une chanteuse à succès qui a su traverser les années et les modes.

Plusieurs pistes se profilent : professionnelles et personnelles. La jalousie, l’amour, la haine, la vengeance ou la folie sont d’autant de possibilités que devra explorer Markou en jonglant habilement afin de ne froisser personne.

Une célébrité, un entourage proche amical mais aussi politique.

Le thème est très bien en valeur par de nombreuses références au milieu artistique musical et des people locales ou internationales. Une ambiance très bien retranscrite de ce monde à la fois de paillettes et de lumières mais aussi des coulisses où peuvent naître certaines amertumes.

Une enquête menée de bout en bout sans rien lâcher. J’apprécie beaucoup la manière très théâtrale de l’auteur de nous dévoiler ses fins, ici c’est parfait et colle parfaitement au sujet et au titre, savamment bien trouvé.

J’apprécie beaucoup Markou par sa droiture, son instinct mais aussi par ses sensibilités qui peuvent parfois lui jouer des tours. Il reconnaît quand il se trompe et n’hésite pas à faire machine arrière. Sa volonté aussi de résoudre cette enquête qui le rend amère, va le plonger dans la culpabilité mais il ne lâchera pas son objectif des yeux. Il ne fera aucun cas de ces personnalités qui peuvent parfois se sentir au-dessus des autres ni des travers politiques, seule compte la vérité. Que fera-t-il d’ailleurs lorsqu’elle sera devant ses yeux ?

Encore une fois l’auteur a su m’emporter aux côtés de ses personnages, je me suis même parfois prise au jeu et j’ai eu certains doutes sur certains personnages. Je suis fan de la construction même du roman, de la manière dont les éléments sont distillés et apportés ensuite. L’orchestration de cette fin est splendide. Le suspense est bien maintenu, même quand le puzzle semble s’emboîter.

Je m’arrêterai en résumant que c’est une belle réussite ! Un très moment de lecture également, j’ai aussi appris la généalogie grecque et une phrase me marquera un moment « la cousine de ma mère est ma tante », elle m’a un moment perturbée…puis le rideau s’est levé et l’histoire a pris corps.


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Un merveilleux livre à découvrir tout de suite ! Avec un auteur proche de ses lecteurs avec qui nous pouvons communiquer très facilement. Une magnifique découverte durant un salon ! Son 2eme roman devrait déjà etre entre vos mains ! N'hésitez pas vous ne serez pas déçus