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Critiques de Christos Markogiannakis (217)
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Au 5e étage de la faculté de droit

J'ai trouvé plaisant ce roman policier construit un peu à la manière des policiers de Georges Simenon ou d'Hercule Poirot. Cinquième Étage de la Faculté de droit d'Athènes, Section de criminologie, Anghelos Kondylis, doctorant en criminologie découvre le corps sans vie de la professeure Irini Siomou, une maitre de conférence détestée tant par ses collègues que par ses étudiants. Quelques minutes plus tard cet étudiant charismatique est tué à son tour. Christophoros Markou, second de la Direction de la police de la région de l'Attique, fraîchement diplômé de cette faculté, est chargé de mener l'enquête sur ce double meurtre. Il apparait vite que tous les protagonistes sont de potentiels coupables tant l'ambiance qui règne dans le département est exécrable : ambitions, jalousies, rivalités. Ce roman laisse le temps au lecteur d'explorer les sentiments et les mobiles potentiels des universitaires pour commettre deux homicides.
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Auteur de crimes

Je reste sur ma faim avec ce polar grec.

L’idée n’est pas neuve : des crimes commis d’après des romans policiers connus. L’originalité est dans ce que ces livres sont ceux de la bibliothèque du capitaine Markou et que celui-ci ne fait jamais venir quelqu’un chez lui ( ?) sauf une profileuse de son équipe. Nous partons bien sûr sur plusieurs pistes, mais, je ne sais pas, il m’a manqué de l’empathie, déjà pour les personnages, une vraie géographie, car j’ai pris ce roman exprès pour être en Grèce, or, là, nous pourrions être à Paris, aucune description, atmosphère véritable, hormis les noms des protagonistes. L’enquête ne m’a pas passionnée non plus. Au suivant.

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Omero, le fils caché

Un récit fascinant entre fiction et réalité que j’ai dévoré.

Le 30 mars 1960, une femme met au monde un enfant prématuré. Il s’agit de Maria Callas. Le père est Aristote Onassis. Le nouveau-né est déclaré mort dans les heures qui suivent. Ainsi nait la légende secrète. Et s’il avait vécu ?Commence alors l’histoire d’Omero Lengrini, leur fils caché, raconté par lui-même. S’ils ne sont jamais nommés précisément, j’ai suivi avec plaisir Maria et Aristote, Christina et Alexandre, Jacqueline et JFK junior ainsi que des personnages totalement inconnus mais non moins importants.

J’ai aimé les références à l’Odyssée.

J’ai adoré le passage sur l’accident de JFK junior, la relation avec Christina, l’entrevue avec Athina qui sonne si juste.

J’ai même recherché les photos dont il est question dans le texte.



J’ai été peinée que Maria Callas n’ait pas connu son fils.. Quelle cruauté !

J’ai aimé retrouver le commissaire d’exposition Tom Volf pour le centenaire de la mort de La Callas à La Seine Musicale : une exposition qui m’avait fort émue.



Il est question de mensonges, secret de famille, d’héritage, d’enfance, du pouvoir de l’argent, paternité, maternité, parentalité, deuil…

Je me demande ce qu’aurait pu être sa vie s’il n’avait pas été caché… Comme l’a imaginé Athina ? Une lecture émouvante et troublante, un conte de fée maudit… Merci @christos_markogiannakis
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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Au 5e étage de la faculté de droit

Qu’a-t-il bien pu se passer pour que la professeure Irini Siomou, surnommée La Vipère, ainsi que le brillant étudiant au doctorat Anghélos Kondylis, soient découverts sans vie dans un couloir du département de criminologie de la faculté de droit d’Athènes ? C’est le capitaine Christophoros Markou, second de la Direction de la police de la région de l’Attique et ancien étudiant du département, qui est chargé de faire la lumière sur ces événements. Huis clos qui se réclame des plus grands - Poirot et Holmes -, Au 5e étage de la faculté de droit est un roman policier de facture assez classique, aux chapitres se découpant en dates et heures. L’auteur braque ses projecteurs sur ses personnages sans cependant beaucoup les développer, en particulier Markou qui n’a pas de passé, pas de collègues intégrés à l’intrigue, à peine un appartement qu’il ne fréquente guère. Ses qualités, notamment sa ténacité, sa droiture et son sens de la justice, qui vont se manifester en finale avec une certaine touche d’originalité, le rendent quand même intriguant. Une lecture sympathique qui me donne envie de poursuivre cette série policière, en espérant en apprendre davantage sur son personnage principal ainsi que sur la ville d’Athènes, bien peu mise pour le moment en valeur.
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Au 5e étage de la faculté de droit

Un polar présenté comme une enquête à la Hercule Poirot et qui tient toutes ses promesses et qui a pour cadre l'Université d'Athènes, plus précisément la Fac de Droit, Département criminologie. Un ancien élève, Christophoros Markou, diplômé de cette même université va devoir enquêter sur 2 meurtres. 
Le concierge - Vandoros - découvre deux corps dans les couloirs de la Faculté de droit : il s'agit d'une professeure détestée par tout le monde, la professeure Siomou et surnommée « la Vipère » et d'un étudiant, Anghelos Kondylis, doctorant qui séjourne actuellement à Paris. 
Les principaux suspects sont tous des experts en criminologie, à priori insoupçonnables… et d'anciens professeurs du Capitaine Markou : il y a la Professeure Daneli, Directrice actuelle du Département et directrice de thèse du doctorat assassiné, Le Professeur émérite Vellis, et ancien directeur« Le Bouddha » , le Maître de Conférences Mavridis, et Nikoleta Strobakou, la secrétaire,
Deux personnages qui sont dans le deuxième cercle de suspects éventuels : le professeur Légros - actuellement à l'autre bout du monde - et Yorgos Kardamis, un étudiant qui postule une place au master et qui est très souvent dans les parages, et enfin
Véra Konsta, ancienne élève, ancienne secrétaire du Département, qui va aider le Capitaine dans la mesure du possible car elle connait très bien tous les protagonistes. Sans oublier  la voix - les voix -  du potentiel criminel qui se fait entendre, ou plutôt qui s'exprime dans un journal intime, celui qui est perturbé par la voix du dedans et celle du dehors qui sont contradictoires et s'affrontent dans sa tête..

J'ai adoré ce presque huis-clos cette enquête qui semble simple mais qui se complique, les fausses pistes, le fait que le Capitaine Markou reprenne explore toutes les possibilités, l'intelligence de l'enquêteur, ce que j'ai personnellement beaucoup apprécié car tous les détails sont pris en considération, toutes les informations vérifiées et recoupées mais qui ne plaira peut-être pas aux lecteurs qui veulent du thriller qui bouge à 100 à l'heure avec adrénaline et courses poursuite.
Ce qui est sûr c'est que cela ne donne pas envie de fréquenter l'Université d'Athènes - en tous cas la Fac de Droit - qui est glauquissime et dont le corps enseignant est un vrai nid de vipères, même si la Professeure surnommée « la Vipère » a été éliminée.
 Je vais me précipiter sur les autres livres de cet auteur, tant la suite des enquêtes de Markou que ces « criminarts » qui, comme le nom l'indique, ce déroulent dans le domaine de l'Art.

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Auteur de crimes

Les enquêtes du Capitaine Markou a déjà cinq titres publiés dont ceci est mon troisième. Comme toujours, l’intrigue est très intéressante et le développement, très lent. Le capitaine Markou patine, cherche, ne trouve pas, revient en arrière. Jusqu’au jour où il découvre que la chronologie des scènes de crimes correspond au classement des livres de sa bibliothèque. Les rares personnes qui ont accès chez lui sont considérées suspectes, même s' il ne croit pas un seule instant qu’elles puissent être responsables des crimes horribles qu’il investigue. Alors, qui ? Comment ? Pourquoi ? Patience, la fin n’est pas loin et ça vaut bien la peine d’arriver à la fin !
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Auteur de crimes

Je pense que ce tome est mon préféré. Un vrai hommage aux romans policiers. Quand on aime ce genre, c’est un régal de voir les références aux auteurs, personnages, romans, enquêtes les plus connus.

Et quel plaisir de retrouver Markou que j’apprécie beaucoup !

J’ai passé un très bon moment de lecture. L’écriture et les intrigues de @christos_markogiannakis me plaisent toujours autant 🥰 J’ai été prise par l’enquête et j’ai aimé le dénouement.

Je suis maintenant à jour dans cette série mais je me tiens prête pour un éventuel tome 5 !
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Auteur de crimes

Il s’agit de mon premier polar hellénique. J’ai apprécié être plongée au cœur de l’enquête menée par le capitaine Christophoros Markou. Celui-ci découvre qu’une série de meurtres épouvantables est commise selon le classement des livres de sa bibliothèque personnelle ! J’ai trouvé ce concept très original ! Et j’ai apprécié aussi les clins d'œil à certains auteurs « classiques » du genre.

Mais j’ai été aussi un peu déçue par la description trop rapide des personnages. J’ai donc eu du mal à les situer et à m’attacher à eux. Je suis sûre que ce livre trouvera preneur parmi les fans de polars.

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Omero, le fils caché

Omero vit une enfance heureuse et solitaire loin du mode. Dans cet isolement assumé par le couple que forment ses parents étranges, aimants mais qui ne montrent aucun sentiment maternel ou paternel classique, il est protégé par un parain qui offre, donne, finance, mais n'apparaît jamais.

Mais qui est Omero ?



Dans la vie de Maria Callas, il y aurait eu l'existence d'un enfant prématuré décédé quelques heures après sa naissance.

Maria Callas l'amoureuse d'Aristote Onassis, riche grec marié et père de deux enfants, célèbre et puissant, amoureux de la divine cantatrice.

Une relation dense et déchirante, où l'amour le disputait au tragique. Où il n'y avait de place ni pour le couple qu'ils formaient pourtant de manière sporadique mais portés par une attraction irresistible, ni pour un enfant issu de cet amour fou.



Dans ce roman qui semble nous révéler tant de vérités mais dont l'intrigue est tout sauf avérée, j'ai aimé suivre la vie de chacun des protagonistes.



S'ils ne sont jamais nommés précisément, j'ai suivi Maria et Aristote, Christina et son frère, Jacqueline et JFK junior, chacune de ces célébrités dont le moindre geste, le moindre acte ou faux pas, était épié par la planète entière pendant des décennies.

J''étais perplexe en me demandant comment l'auteur allait appréhender cette histoire de filiation sans tomber dans l'excès ou le ridicule. J'ai été happée par Omero le fils caché, mort à la naissance mais dont la vie a été prise en charge par son géniteur. Cet enfant devenu adolescent, cet homme à la recherche de ses racines, qui oublie dans sa quête l'essentiel, sa propre existence, l'amour qui lui a été réellement donné, pour courir toute une vie après les fantômes de ceux qui lui ont été refusés à la naissance.



Un livre qui donne envie d'écouter les disques de La Callas, de retrouver les personnages qui ont fuit Omero mais l'ont entouré de leur ombre parfois menaçante, souvent protectrice, la mère le père la veuve ou la fille, de savoir si c'était une chance ou une malédiction.



https://domiclire.wordpress.com/2024/02/11/omero-le-fils-cache-christos-markogiannakis/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Une tradition de Noël

Roman enfin si on peut dire roman court voir tres court mais efficace.

Reveler des secrets n est toujours pas la meilleur solution et ce texte en est la preuve.

Je pense que le narrateur aurait peut etre aime ne pas savoir
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Mourir en scène

Une chanteuse brûle sur scène et c'est toute l'enquête en retour arrière qui démarre. J'ai trouvé l'intrigue classique avec son lot de suspects. Le style est fluide et la Grèce n'est pas un pays où je voyage souvent au travers des romans policiers... Une lecture agréable.
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Omero, le fils caché

J ai adoré ce livre, je l.ai lu d. Une seule traite,il est bouleversant, j ai commencé en pensant à la vie qu a pu avoir cet Omero, enfant illégitime de La Callas et de Aristote Onasis, comment peut on avoir une vie normale lorsqu on apprend à 17 ans que l’on a été adopté et plus tard que vos parents sont connus du monde entier sauf de vous même.

Sa mère croit avoir accouché d.un enfant mort ne et son père aurait tout manigancé à son insu.mais quelle vie, malgré un manque de rien, et une rente à vie! Tout a été bien ficelé, une vie faite de mensonges, manigances, trafics, non dits, échanges, rendez vous manques, coïncidences et déceptions. Tout paraît plausible, on suppose qu avec argent et pouvoir tout peut arriver à n importe quel prix!

J y est cru mais la fin fait douter un peu, realite ou fiction! Faites votre opinion
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Au 5e étage de la faculté de droit

Je découvre cet auteur avec le premier tome du capitaine Markou. C’est pour moi une lecture assez mitigée j’ai eu du mal à vraiment me mettre dans l’histoire. Premièrement j’ai été assez frustrée qu’on ne découvre pas plus Athènes à travers l’histoire, on est focus sur la faculté de droit principalement, finalement Athènes ou ailleurs ça aurait été pareil. De plus, on apprend pas à connaitre notre personnage principal il ne sert ici que d’enquêteur ce qui fait que je n’ai pas trop su m’y attacher. Et enfin j’ai trouvé le dénouement trop long, pour mois on aurait pu abréger d’une cinquantaine de pages. Par contre c’est une enquête quand même bien ficelée, on retrouvé les règles du policier « classique ». J’ai quand même bien aimé l’influence Hercule Poirot et même si j’avais deviné l’identité du vrai meurtrier, ça ne m’a pas gêné.
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Auteur de crimes

Christos Markogiannakis est né à Héraklion en Crète. Il a fait des études de droit et de criminologie et a exercé, un certain temps, le métier d'avocat pénaliste. Son avant-dernier roman « Auteur de Crimes », paru en mai 2023, est une nouvelle enquête du capitaine Markou.

Une série de crimes sont commis à Athènes. Ils reproduisent les intrigues de certains romans policiers d’Edgar Poe, d’Agatha Christie ou de Fred Vargas. Un jour, il découvre que la chronologie des crimes correspond au classement des livres de sa propre bibliothèque. Mais qui dans son entourage serait le meurtrier ? Le capitaine Markou se prend à soupçonner tout le monde.

Ce livre fait de nombreuses références à des livres policiers connus. Cette histoire est pleine de rebondissements et le rythme ne faiblit jamais. Le capitaine Markou est un personnage récurrent chez Christos Markogiannakis mais on peut se plonger dans ce polar sans avoir lu les précédents.

Cette enquête se lit vite grâce à des chapitres courts et c’est addictif ! La couverture est magnifique et bien représentative.

A lire !

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Au 5e étage de la faculté de droit

Une belle surprise que ce petit polar. L’université d’Athènes, 2 meutres et 4 suspects spécialistes de criminologie. Le policier, aidé d’une indic poursuit une enquête compliquée par les mensonges de ses anciens professeurs, et les petits arrangements de chacun pour conserver poste, titres et respect.

Les compromissions de ce petit monde universitaire sont décrites avec fatalisme par le jeune capitaine Markou.

J’espère que ce polar aura une suite, pour découvrir d’autres histoires grecques

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Scènes de crime au Louvre

Les représentations de scènes de crime dans l’art ne manquent pas. Christos Markogiannakis a appliqué ses connaissances en criminologie dans l’étude de scènes de crime figurant sur des œuvres d’art exposées au Louvre . La première œuvre étudiée ( une stèle mésopotamienne datée de la période 1792-1750 Av JC ) sert d’avertissement ( aux assassins ! ) car elle représente un des plus anciens codes règlementaires connu. Tout crime sera puni, à l’époque il est appliqué la loi du talion ( lex talionis ) « œil pour œil , dent pour dent ». Il s’en suit une étude de 26 crimes représentés par des sculptures ( 2 ), des vases ( 4 ) et des peintures sur toile ou autres supports.



La premier intérêt de cet ouvrage qui sort vraiment de l’ordinaire, incite le lecteur à examiner dans le détail les belles photos sur papier glacé et le plus souvent en couleur de ces œuvres. Néophyte, j’ai adoré être guidé par l’érudition de l’auteur mais aussi par ses commentaires simples. Chaque texte explicatif d’une œuvre est court, en général 3, 4 ou 5 pages. Des caractéristiques bien choisies, quelques mots sur le contexte historique, c’est suffisant pour regarder d’un autre œil ces œuvres d’art.



Le second intérêt est bien sûr criminalistique et l’amateur de roman policier, d’enquêtes et de procédures retrouve ses marques lorsque l’auteur fait parler les indices, ose un mobile, met en évidence des témoins et identifie un coupable parfois en distinguant le meurtrier et le commanditaire. Il est question de vengeance, de préméditation, de crime politique, de crime de masse, d’infanticide. Il pose une question inattendue : Thésée était-il un tueur en série ?



L’auteur parle bien sûr de « Marat assassiné » ( 1794 – atelier de Jacques-Louis David ) mais le peintre David n’a pas représenté le coupable dont le nom est cependant bien connu. Charlotte Cordet est représentée sur des toiles plus récentes ( Paul Baudry en 1860 ou Edvard Munch en 1907 ).



J’ai éprouvé un intérêt particulier à l’étude du tableau de Paul Delaroche « Les enfants d’Édouard (1931) représentant Édouard V, roi mineur d’Angleterre et Richard duc d’York, son frère puîné. Ces deux enfants ont disparu, peut-être assassiné par Richard III qui va régner à la place de son neveu Édouard V. De nos jours pour aider à progresser dans la résolution de cette énigme historique, des analyses ADN pourraient être conduites sur des ossements mais aucune autorisation n’a été accordée. A qui profite ce régicide ? C’est une autre histoire, très controversée. Shakespeare en a écrit une version. Une autre est l’oeuvre de Joséphine Tey et a pour titre « La fille du temps » , un formidable polar.



Les récits de Christos Markogiannakis sont passionnants et instructif dans un domaine artistique peu exploré dans la littérature policière. Une approche inédite. 27 œuvres – 27 chapitres qu’il est facile de lire et intéressant de relire, aujourd’hui ou demain ou dans longtemps. De magnifiques photos à voir et revoir et à graver dans sa mémoire.



Scènes de crimes au Louvre – Christos MARKOGIANNAKIS . Éditions Le Passage ( 2017 – réédité en 2022 ). ISBN 9-782847-424928.



Christos Markogiannakis a récidivé en publiant en 2018 « Scène de crime à Orsay »
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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Au 5e étage de la faculté de droit

Voilà un roman policier plutôt classique construit dans le style des romans d'Agatha Christie. Un style qui n'est pas fréquent de nos jours et qui, somme toute, est plutôt agréable à lire.

C'est mon premier polar grec et il se déroule à la Faculté de Droit d'Athènes : deux meurtres sont commis presque simultanément au sein du département de criminologie. Les victimes tuées par balle sont Irina Siomou, maitre de conférence détestée de tous et surnommée "La Vipère" et Anghelos Kondylis, jeune doctorant plutôt charmant et apprécié.

L'enquête est mené par le dynamique capitaine Markou qui a lui-même étudié dans ce département et qui connait bien ses rouages ainsi que les principaux protagonistes de l'histoire.

Pas d'immersion dans la capitale, nous restons quasiment tout le temps dans les sombres couloirs et bureaux de la Faculté et accompagnons le policier dans ses interrogatoires.

Il apparait vite que tous sont de potentiels coupables, tant l'ambiance qui règne dans le département est exécrable : ambitions, jalousies, rivalités, on découvre au fur et à mesure qu'on avance dans l'enquête que ce département est un véritable panier de crabes.

Le dénouement ressemble en tous points à ceux de la reine du crime et Markos se la joue Hercule Poirot en confrontant tous les suspects dans une même pièce et en faisant une véritable démonstration au terme de laquelle il dévoile le nom du coupable .

Une lecture plaisante et agréable mais qui ne me laissera pas, je pense, un souvenir impérissable.



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Au 5e étage de la faculté de droit

Au 5eme étage de la faculté de droit avait tout pour me plaire au regard du résumé :: un huis clos dans une faculté , histoire de me remémorer mes quelques années d'étudiante ( que j'ai bien appréciées mais qui sont lointaines) ,même si j'étais en fac d'histoire et surtout dans une fac française et pas grecque .

Ca faisait un bon moment qu'il était dans ma whishlist, et j'ai profité du salon iris noir pour sauter le pas .

L'auteur est très sympa Mais je suis malheureusement passé complétement à côté de son roman . Dommage .

deux meurtres commis dans une faculté de droit ( sans surprise) , une prof que tout le monde ou presque déteste , et un doctorant plus sympathique . Qui était vraiment visé ? beaucoup de suspects , un jeune capitaine qui fait fortement penser à un enquêteur belge ( et d'ailleurs la construction finale fait très agatha-christien ) mène une enquête peu palpitante, trop classique pour moi, avec un dénouement final trop banal et facile . le rythme est lent, et il y a un retournement de situation convenu .

je n'ai eu aucune attache pour le personnage principal, d'une grande platitude .

Il manque de relief dans le fond . Heureusement il fut court , même si j'ai passé un certain temps à le lire ..Même le cadre original de la Grèce m'a laissé indifférente .

Je suis déçue d'être si déçue . Un roman qui n'est pas fait pour moi , mais il sera peut être pour vous.







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Qui a tué Lucy Davis ?

Déjà cela se passe sur une île grecque (il en faut peu pour me séduire, j'adore la Grèce), ensuite les chapitres sont extrêmement courts ce qui donne un allant très dynamique, l'auteur a une écriture vive et j'ai beaucoup apprécié ses descriptions que ce soit celles des personnages ou des paysages. L'intrigue est là, même si c'est pas l'intrigue du siècle, et l'enquête bien menée, bref un bon petit roman policier.
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Omero, le fils caché

Chronique réalisée lors du live de Christos Markogiannakis



"OMERO le fils caché"



Être le fils "DE"...

Être le fils de personne...

Être le fils d'un père et d'une mère que l'on croit être ses parents...



Oméro, né le 30 mars 1960, va vivre coupé du reste du monde pendant des années, auprès d'une mère qui le protège comme une louve, d'un père présent mais distant, de personnel à son service et d'un parrain qu'il ne connaitra que par l'intermediaire de cadeaux qu'il recevra de sa part et de lettres dont il n'aura aucunes reponses quasiment...



Pourquoi faire vivre une telle vie à un enfant à qui l'on fait croire les pires mensonges sur le monde ?



Ce n'est que quelques mois après la mort de sa mère, qu'Omero va apprendre la vérité...

Une vérité qui fait mal et qui va chambouler sa vie à tout jamais...



Comment se construire une vie d'adulte, quand on apprend que l'on a été déclaré mort à la naissance, que les personnes qui nous ont élevé ne sont pas nos géniteurs et surtout que nos vrais parents entre guillemets sont des personnes connus qui s'aimaient en secret...



Enfant illégitime, enfant caché, enfant manipulé, voilà qui est Omero...



Dès le début de ce roman, l'auteur nous avertit qu'il n'est que la main qui a tenu la plume de cette histoire bouleversante et qui à aucun moment ne dévoile le moindre nom...

Un héritage, une lettre, un journal, voici par quoi a commencé l'histoire d'Oméro.



Un roman étonnant, qui nous fait voyager émotionnellement à travers les yeux d'un enfant pas comme les autres.

On le suit pas à pas, on vit avec lui les tromperies, les manipulations qu'on lui fait subir, mais on vit également avec lui ses rêves, rêves de voyages, de découvertes de vérité.



Réalité ou fiction ?

Mélange des deux, qui nous fait perdre la notion du temps, la notion de la vérité, la notion de la vie tout simplement en tournant les pages de ce livre.



Un livre que je vous invite à découvrir sans attendre si vous souhaitez connaître Oméro...



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